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Cabaret du Lost Paradise - Forum RPG

Forum RPG fantastique - Au cœur de Paris, durant la fin du XIXe siècle, un cabaret est au centre de toutes les discussions. Lycanthropes, vampires, démons, gorgones… Des employés peu communs pour un public scandaleusement humain.
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 A la fin de l'envoi je touche ! [1889] - Fini

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Aldrick Voelsungen
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MessageSujet: A la fin de l'envoi je touche ! [1889] - Fini    A la fin de l'envoi je touche ! [1889] - Fini  I_icon_minitimeLun 24 Juin - 16:37

Le cab s'arrêta devant la demeure des Delcroix. Le commissaire donna quelques francs au cocher et lui demanda de repasser le chercher d'ici une heure trente environs. L'homme acquiesça et fit claquer son fouet avant de repartir, laissant le flic seul devant la grille de fer forgé noire. D'un geste automatique, il alluma une cigarette, rangea ses affaires dans sa poche et poussa le battant, avant d'avancer dans les allées boisées d'un pas lent. Son regard doré passant d'un buisson aux formes géométriques à un rosier entretenu avec le plus grand soin. D'un geste de la main il salua le jardinier qui s'évertuait à nettoyer le fond de la fontaine, exceptionnellement arrêtée.

-Bonjour Jack. Belle journée, n'est-ce pas ? Lança-t-il en relevant un peu son chapeau noir.

Le concerné s'essuya le front d'un revers de manche, retira son gant et lui tendit une main qu'Aldrick serra volontiers.


-Bonjour, Monsieur Voelsungen.  Oui en effet. Quel dommage qu'ils annoncent de l'orage pour ce soir ! Enfin c'est vrai qu'il fait chaud tout de même ! Tout en parlant, il dégagea du bassin un petit tas de feuilles. Quel temps n'empêche pour un mois de juillet !

Le brun sourit et haussa les épaules tandis que son interlocuteur persistait et signait en disant qu'il n'y avait vraiment plus de saisons.
Sur ses sages paroles, l'agent le pria de l'excuser et Jack reprit son travail, sans le regarder gravir les marches de marbre, ou frapper à la porte finement travaillée. Il termina sa cigarette, juste avant qu'on ne vienne lui ouvrir et salua son hôte par un sourire fier et une franche poignée de main.


-Bonjour Gabriel. Vous allez bien ?

Une fois n'était pas coutume mais le commissaire avait réussi à être en avance. Aussi il se réjouissait d'être épargner de quelques propos taquins sur le sujet. Bien qu'il ne douta aucunement que ce n'était que partie remise.
En effet, si dans les premiers temps il avait eu un peu de mal à s'entendre avec l'avocat et à en cerner ses différentes facettes, depuis la gente féminine était entrée en scène dans une valse d'une adresse incroyable. L'agent considérait à présent Gabriel comme comptant parmi ses proches et même s'il doutait qu'il en fut de même pour le vampire, il savait qu'il avait fait des efforts incroyables depuis cette période révolue.

Une fois les salutations faites, Aldrick -bien qu'il sût le chemin sur le bout des griffes- se laissa guider à travers les pièces pour finalement arriver à la salle d'entrainement qu'il connaissait si bien. Puis siffla admiratif. C'était impeccable. Plus encore que d'habitude. Ce qui n'était pas peu dire.


- Vous avez donné une réception et exigé que la maison luise de toutes parts ou vous avez engagé un génie du ménage ? Il se pencha pour admirer le parquet lustré.

*On pourrait manger par terre, ça risque d'être glissant pendant l'entrainement, j'ai intérêt à me méfier. C'est un coup à finir les quatre fers en l'air ça !*

Se redressant un peu, il avisa Gabriel curieux, d'autant que dernièrement il répondait de plus en plus franchement à ses questions.

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Dernière édition par Aldrick Voelsungen le Dim 25 Mai - 16:16, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: A la fin de l'envoi je touche ! [1889] - Fini    A la fin de l'envoi je touche ! [1889] - Fini  I_icon_minitimeMer 23 Oct - 22:56

Spoiler:

Aujourd'hui, c'était le jour de l'entraînement hebdomadaire avec le commissaire. Depuis quelques temps, Gabriel et lui avaient pris l'habitude de se voir au moins une fois par semaine pour croiser le fer. Et ce qui était vraiment agaçant, c'était le fait que parfois, c'était le commissaire qui gagnait. Enfin, ça restait bon enfant - si on voulait. Si au départ, l'avocat avait eu du mal à s'entendre avec le commissaire, ça allait mieux ces temps-ci. Sans doute s'étaient-ils habitués à la présence de l'autre, c'était devenu une sorte de routine et souvent, Gabriel se surprenait à attendre la venue d'Aldrick avec une certaine impatience. Disons que ça lui permettait de faire une petite pause, de se changer les idées et de lever le nez de ses dossiers. Ce n'était pas plus mal.

Il attendait le commissaire d'un moment à l'autre, néanmoins, ce dernier le surprit en ce jour car il était en avance. Cela ne changeait pas grand chose pour Gabriel, mais il n'aimait pas trop les imprévus. Oui, c'était un imprévu ! Un imprévu de quelques minutes et du coup, il n'avait pas pu finir le dossier sur lequel il planchait.
Lorsqu'il entendit frapper à la porte, Gabriel s'y rendit et l'ouvrit tout en prenant garde à rester dans l'ombre. Il aurait préféré faire ça une fois le soleil couché, mais soit. Il referma immédiatement la porte une fois le commissaire entré, puis lui rendit sa poignée de mains. La main du commissaire était chaude tandis que la sienne était glacée. Superbe contraste. Ou pas. Au fond, on s'en fichait.

"Bonjour. Vous êtes en avance, dois-je vous applaudir ?"

Aldrick avait cru échapper à une certaine réflexion s'il arrivait en avance, il s'était trompé. Bref, il se mit en route vers la salle d'armes, le commissaire sur les talons. Ce dernier ne put s'empêcher de faire une réflexion au sujet de l'intérieur du manoir. Gabriel se contenta de hausser les épaules. Il aimait avoir un intérieur bien entretenu et ce, en toutes circonstances.

"Mince. Je comptais vous faire la surprise. J'avais organisé une réception spécialement pour vous."

N'importe quoi. Depuis peu, il semblait aimer lancer ce genre de répliques, se montrant plus bavard et même plus sociable qu'auparavant. Mais ce n'était évidemment pas le cas avec tout le monde. Appréciait-il le commissaire ? Difficile à dire. En tout cas, il était au moins sûr d'une chose: il appréciait leurs petites séances d'entraînement. C'était déjà pas mal, non ?
Une fois dans la salle donc, Gabriel se dirigea vers le présentoir où étaient disposées ses armes diverses. Il choisir sa lame préférée et exécuta quelques mouvements, fendant l'air avec la lame. Toujours opérationnelle. Il attendit qu'Aldrick ait choisi son arme, puis se mit en position.

"J'espère que vous êtes prêt. Je suis plutôt en forme, aujourd'hui."

Sur ces bonnes paroles, il se mit en garde, attendant que son adversaire soit prêt.
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MessageSujet: Re: A la fin de l'envoi je touche ! [1889] - Fini    A la fin de l'envoi je touche ! [1889] - Fini  I_icon_minitimeMar 17 Déc - 22:53

Aldrick esquissa un sourire devant la remarque de Gabriel. Ironie quand tu nous tiens. Après tout à quoi s'était-il attendu ? Comme si Monsieur le vampire allait lui épargner un propos cinglant.

- Ma foi, l'idée est sympathique mais quelque chose me dis que même si j'accepte vous ne me ferez pas ce plaisir, je me trompe ?

La question était en réalité plus rhétorique qu'autre chose, le lycanthrope était s'était habitué au cynisme et aux silences récurrents de son interlocuteur, aussi il tenait plus souvent un monologue qu'une conversation en sa compagnie. Son propos suivant en revanche lui arracha un air perplexe. Il ouvrit la bouche, enclin à lui faire répéter pour vérifier qu'il avait bien entendu mais quelque chose en lui semblait signifier que ce n'était pas une bonne idée, aussi se contenta-t-il de laisser son regard couler sur l'étalage d'armes. Il retira manteau, chapeau et nœud de lavallière même avant de choisir une épée et de se poster face à lui, un bref sifflement s'échappant de ses lèvres.

- Eh bien ! Voyons cela de suite ! Il se plaça face à lui, salua, et se mit à son tour en garde. Il attendit que l'arbitre, qui venait d'arriver, daigne ouvrir les hostilités:

« En Garde ! Etes-vous prêts ? Allez ! »

La voix mourut dans un fracas retentissant tandis qu'il tentait un coup droit.

- J'avais peur que vous ne soyez troublé par... le tintement des lames résonna dans la salle, alors qu'il se décalait pour feinter puis contre-attaquer ...les récents événements qui bouleversent les parisiens. A moins qu'il ne s'agisse d'autre chose ?

Les échanges se firent plus vifs, et plus rapides, Aldrick ne pouvait s'empêcher de sourire. Il aimait le challenge qu'offrait l'escrime, le "sentiment du fer", cette anticipation des coups qui venait naturellement en jugeant son adversaire par le contact de la lame. Cela lui rappelait la chasse d'une certaine façon, et son instinct s'y retrouvait, même s'il y avait plus de règles et de condition que lors d'une simple traque.

- Ou de quelqu'un peut-être ? Cette fois, il fit mouche, et le toucha au flanc.

« Halte ! » Un sourire victorieux marqua son visage. Ils se replacèrent. « En Garde ! Etes-vous prêts ? Allez ! »

Le lycanthrope para, certain qu'il ne faudrait pas baisser sa garde maintenant que le point était de son côté, mais il avait toujours cette envie grandissante de titiller son adversaire lors du combat, à plus forte raison s'il s'agissait de Gabriel. Ce vampire qui comme lui, était si peu enclin à se confier aux autres dans son quotidien.

- Qui donc vous rend si loquace ?

La lame de son vis à vis frôla son épaule dans un sifflement déplaisant et le dégagement qui s'en suivit lui coupa le souffle.

« Halte ! » Il fit la moue. « En Garde ! Etes-vous prêts ? Allez ! »

Ses iris plantés dans ceux de Gabriel, il s'élança vers lui avec autant de fougue que de compétitivité.

Spoiler:

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MessageSujet: Re: A la fin de l'envoi je touche ! [1889] - Fini    A la fin de l'envoi je touche ! [1889] - Fini  I_icon_minitimeMer 15 Jan - 22:39


Gabriel n'était pas mécontent de pouvoir se changer un peu les idées pendant cette petite séance avec le commissaire. Il était constamment en train de travailler, même lui avait donc besoin d'un petit moment de relâchement de temps en temps. Evidemment, jamais il ne l'avouerait ouvertement, il en allait de sa fierté, après tout ! Oui, dans l'esprit de Gabriel, se relâcher était un signe de faiblesse et la faiblesse, ça portait atteinte à la fierté. Ne cherchez pas à comprendre pourquoi il pensait une chose pareille, c'était ainsi, voilà tout.
Bref, après quelques petits échanges verbaux, ils se dirigèrent vers la salle d'armes, histoire de débuter les réjouissances. Dès qu'ils eurent commencé, Aldrick prit la parole, mentionnant les événements qui se passaient dans Paris actuellement. Pourquoi cela le troublerait-il ? C'était ridicule. Au mieux, il gagnerait de nouveaux clients. C'était plutôt réjouissant, non ? Oui, c'était parfaitement dégueulasse de penser ainsi, mais Gabriel se fichait pas mal des autres et de ce qui pouvait leur arriver.

  « Troublé ? Je n'en ai pas grand chose à faire, vous savez. »

Il ne s'était pas attendu à ce que le commissaire mentionne une personne par la suite. De quoi parlait-il, enfin ? Il avait beau se convaincre qu'il ignorait totalement ce à quoi Aldrick faisait illusion – ou plutôt à qui – mais il devait bien se rendre à l'évidence...surtout après avoir laissé le loup le toucher ! Etait-ce si évident que ça ? Lui qui pourtant n'avait jamais eu le moindre souci pour dissimuler ses émotions et ses sentiments. De toute façon, cela ne regardait en rien ce commissaire un peu trop curieux. Il se remit en garde, prêt à prendre sa revanche.

« Je ne vois pas de quoi parlez. Et je ne pense pas être plus loquace que d'habitude. »

Oui, enfin, un petit peu quand même. Il ne s'en était pas vraiment rendu compte, mais au final, quelle importance ? De plus, il n'aimait pas les gens trop curieux. Du coup, cela se ressentit car le coup suivant atteignit sa cible. Chacun son tour. Cette fois, Gabriel était concentré, focalisé uniquement sur le petit duel, ne quittant pas Aldrick des yeux, anticipant ses mouvements et touchant une nouvelle fois. Il était sûr de lui, sûr de sa victoire, comment en aurait-il pu être autrement ? Il était supérieur au commissaire, c'était un fait. Du moins quand celui-ci était sous sa forme humaine. Il ne l'avait certes jamais vu sous sa forme de loup et encore moins affronté à ce moment-là, mais il savait très bien à quoi s'attendre de la part d'un loup-garou.

La fougue du commissaire l'amusait toujours, il semblait à chaque fois donner le meilleur de lui-même et souvent, ça ne servait à rien. De plus, le voir suer l'amusait également. Tout comme ça le dégoûtait. La sueur, c'était tellement laid et très souvent, ça sentait mauvais. Il était bien content de ne pas avoir à subir ce genre de désagréments. Décidément, il avait parfois d'étranges pensées.
Pensées qui tout à coup revinrent à une personne en particulier. Une jolie rouquine qu'il n'avait pourtant rencontrée qu'une seule fois. Ce n'était tout simplement pas possible et incompréhensible. Quelqu'un lui aurait-il jeté un sort ? Encore plus ridicule ! De plus, il ne s'intéressait à personne, ne voulait avoir affaire à personne en-dehors du travail. Certes, Aldrick était une exception, mais leurs rencontres se limitaient à des duels du genre, rien de plus.
Voyant qu'il risquait de perdre aujourd'hui, il décida de terminer le duel. Ou du moins de faire une pause. Mauvais perdant ? Incontestablement.

« Que diriez-vous de faire une petite pause ? J'ai une bonne bouteille qui ne demande qu'à être ouverte. »

Il parlait de vin, évidemment, boisson qu'il consommait régulièrement et qu'il appréciait tout particulièrement.
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MessageSujet: Re: A la fin de l'envoi je touche ! [1889] - Fini    A la fin de l'envoi je touche ! [1889] - Fini  I_icon_minitimeJeu 16 Jan - 12:54

Les coups s'étaient échangés à un rythme soutenu, mais tandis que Gabriel avait encore un point d'avance et que le commissaire tendait à renverser la situation, il proposa une pause. L'invitation à la boisson le surprit un peu, d'autant qu'il était lancé, mais il n'en toucha mot, se contentant de marquer l'égalité, avant d'accepter sans se faire prier. Refuser l'opportunité d'avoir accès à une cave -à plus forte raison, celle bâtie sur un lapse de temps bien plus long que la moyenne- n'était pas dans ses habitudes. Bien au contraire ! L'agent emprunta malgré tout une serviette, et le suivit à travers le manoir.

Patiemment, il attendit que son hôte revienne avec l'objet tant convoité, lâchant d'un ton taquin, qu'il se permettait à présent d'aborder avec l'avocat :


- C'est pour être sûr d'obtenir la victoire que vous entreprenez de me faire boire ?

Un sourire complice marqua son visage encore un peu rougi par l'effort ; comme pour l'inciter à ôter le masque des convenances à son égard.
Son regard vermeil passa sur la pièce, où tout objet semblait avoir une place aussi importante que si le lieu était classé sous le registre des monuments historiques. Peut-être, était-ce le cas après tout ? Cela ne l'aurait guère étonné. Aldrick remercia Gabriel en prenant le verre qui était le sien, et le leva en déclarant comme toast :


- A votre nouvelle éloquence !

Il le fixa dans les yeux, comme on le lui avait appris à l'armée -et comme il y tenait depuis, à chaque nouveau verre alcoolisé- pour trinquer, et rejeter la malédiction populaire de 7 années de mauvais sexe.

L'agent sourit, et se délecta du breuvage, se remémorant ses anciens compagnons militaires qui eux trinquaient toujours avec la même maxime machisme :
"A nos chevaux, à nos femmes et à ceux qui les montent !". Aldrick secoua la tête pour chasser les souvenirs de cette époque révolue, préférant questionner :

- Alors vous me racontez ? Anticipant la demande de son vis à vis, il souligna : La rencontre qui vous trouble...

A vrai dire, il avait lancé ça un peu au hasard précédemment, et avait été plus que surprit de voir que ça avait eu l'effet escompté. Maintenant, il en était troublé, mais faisait au mieux pour paraitre moindrement intéressé.

- A moins que vous ne préféreriez discourir sur cet excellent vin ? Je serais curieux de savoir comment vous vous y prenez pour toujours obtenir de la boisson d'une telle qualité ! Vous avez signé un contrat avec un satyre viticulteur ? Le taquina-t-il en reprenant une gorgée, perdant un instant son regard dans la robe de la boisson.

- Vous avez bon goût en la matière en tous cas, comme toujours. Il inclina machinalement la tête sur le côté, faisant entrer dans son champ de vision d'avantage de mèches brunes éparses qu'à l'accoutumée. Mon meilleur ami vous apprécierait grandement sur ce point, j'en suis certain ! Il a sans nul doute, la même passion que vous pour le vin.

En repensant à Nathanaël, Aldrick eut un sourire tendre, auquel succéda, un mouvement de la main, agitant l'air comme pour chasser un nuisible invisible.

- Cependant, je doute que vous soyez enchanté de le rencontrer, si l’occasion venait à se présenter...

Le commissaire s'appuya contre la fenêtre avoisinante, laissant un silence se coucher entre eux, et se perdit un instant dans la contemplation du magnifique jardin avant de lâcher sans réellement s'en rendre compte :

- Vous ne vous ennuyez jamais, ici, tout seul ?

Ce n'était pas pour le faire enrager ou pour l'embêter cette fois ; pas plus que le ton n'évoquait la pitié, c'était tout au plus, un semblant d'inquiétude, mais d'avantage de la neutralité. C'est que l'éternité ça devait sûrement être long, surtout vers la fin ; et qu'aussi indépendant et courageux qu'il soit, Gabriel, ne faisait sûrement pas exception à la règle. Il avait envie d'en savoir également un peu plus sur son passé, mais ne demanda rien. Après tout, si un jour le vampire en ressentait le besoin, il lui en parlerait. Le lycanthrope n'était que trop bien placé, pour savoir que ce n'était pas nécessairement un sujet aisé à évoquer.

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MessageSujet: Re: A la fin de l'envoi je touche ! [1889] - Fini    A la fin de l'envoi je touche ! [1889] - Fini  I_icon_minitimeMer 12 Fév - 20:19


Oui, proposer une pause était inhabituel chez Gabriel, mais il n'avait aucune envie de perdre face au commissaire. Perdre, il détestait ça. Et puis, c'était l'occasion d'ouvrir cette bouteille qui lui faisait de l'oeil depuis un moment déjà. Pourquoi vouloir la partager avec Aldrick ? Peu importe. Il haussa les épaules aux paroles du jeune homme.

"Je n'ai pas besoin de ça pour gagner."

Il l'emmena dans le salon où il recevait - en de très rares occasions - des invités et souvent, c'était uniquement dans un but professionnel. Il ne fit pas attention au sourire complice d'Aldrick ni à son regard qui parcourait la pièce. Tout ça n'avait aucune importance. Il alla ensuite chercher la fameuse bouteille, ainsi que deux verres, et entreprit de les remplir du précieux liquide rougeâtre. Au moment de trinquer, Gabriel haussa un sourcil. Pourquoi le commissaire insistait-il sur sa soi-disant "nouvelle éloquence" ? Il ne s'était pas rendu compte qu'il parlait plus que d'accoutumée, était-ce seulement vrai ?

Il but une gorgée de vin avant de soupirer en entendant Aldrick. Il n'arrêtait donc jamais, celui-là ?

"J'ignore pourquoi vous vous êtes mis une telle chose dans la tête, mais vous vous trompez. Je suis simplement préoccupé par une affaire importante."

Oh, le vilain menteur. Néanmoins, jamais il n'avouerait à qui que ce soit qu'il était troublé par une jeune femme qu'il n'avait vue qu'une seule fois et avec qui il n'avait échangé que quelques paroles. C'était ridicule. Peut-être se faisait-il vieux. La bonne blague.
Heureusement, le commissaire changea rapidement de sujet et le complimenta sur son vin, non sans quelques paroles ridicules dont lui seul avait le secret.

"Je ne dévoile jamais mes secrets."

Il but une nouvelle gorgée avant de froncer les sourcils. Pourquoi Aldrick lui parlait-il de son meilleur ami ? Comme si ça l'intéressait !

"Votre ami ne m'intéresse pas."

Toujours aussi agréable, cet avocat. Il vida son verre et suivit le regard d'Aldrick, à présent tourné vers le jardin tout en restant dans l'ombre. La question du commissaire le surprit un peu et il ne savait pas trop quoi en penser.

"M'ennuyer ? Je passe la plupart du temps au travail et il n'est pas rare que je ramène des dossiers ici. Donc non, je ne m'ennuie pas. Je n'en ai pas le temps."

Il l'observa et esquissa un petit sourire en coin.

"Vous vous inquiétez pour moi ? Comme c'est touchant. Mais je ne vois pas en quoi cela vous regarde. Un autre verre ?"

Il attrapa la bouteille et se resservit, puis en fit de même avec celui d'Aldrick sans attendre sa réponse. Un excellent cru, c'était indéniable.

"Êtes-vous venu ici pour me faire subir un interrogatoire ? Sachez que c'est peine perdue."
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MessageSujet: Re: A la fin de l'envoi je touche ! [1889] - Fini    A la fin de l'envoi je touche ! [1889] - Fini  I_icon_minitimeLun 24 Fév - 16:24

Le vampire sembla s'en donner à cœur joie, mettant un point d'honneur à couper court à toute la conversation. Quelle qu'elle soit. Un peu trop même pour que ça ne paraisse pas louche certaines fois. Mais respectant exceptionnellement son choix, l'agent renchérit peu. Il était déjà rare qu'il soit si bavard, autant l'entrainer sur les sujets qui semblaient valoir plus de deux phrases.

- Vous avez quasiment l'éternité devant vous et vous voulez la passer à travailler ? Voilà une bien surprenante façon de mener sa vie.

Il porta le breuvage à ses lèvres et termina ce dernier, écoutant avec attention son hôte se moquer gentiment de son inquiétude. Certes, il connaissait peu Gabriel, et pouvait à peine prétendre faire partie de ses proches, mais était-ce pour autant une raison pour ne pas s'enquérir de son état d'esprit ?
Si l'avocat avait été plus enclin à dialoguer davantage, probablement auraient-ils eu des conversations bien plus philosophiques ; à la place il haussa les épaules, lâchant simplement :


- Oui je m'en inquiète. C'est ce qui arrive quand on tient aux gens.

Il n'attendit pas de réponse, laissant simplement son regard courir sur la verdure alentours. Il ne s'agissait pas là de rhétorique ou de faire bonne figure. Il était sérieux, mais de là à le crier sur les toits, il y avait de la marge. D'autant que la question suivante le rabroua un peu. Bien sûr, c'était son lot quotidien, mais parfois, il aurait souhaité qu'on s'abstienne de le lui rappeler si souvent.

- Sans aller jusque-là disons que j'aurais aimé avoir votre opinion sur l'existence en général. Vous qui avez vu bien plus que la majorité. Je me demandais comment en connaissance de cause on pouvait ainsi choisir de privilégier le travail, envers et contre tout ?

Là son visage afficha un air singulier. Comme s'il avait été contraint d'avoir trop tôt bon nombre de réflexions liées à la mort ou au sens de l'existence. Des réflexions qui, indéniablement, n'avaient pas encore trouver de réponses certaines, et qui s'étaient contentées de le faire vieillir avant l'heure.

- Je veux dire, en admettant que demain, vous deviez passer définitivement l'arme à gauche, il n'est rien, qui vous aura retenu plus que ces dossiers d'inconnus attendant d'être traités ?

Ses doigts se resserrèrent sur la coupe, il savait parfaitement que Gabriel n'aurait probablement pas de miracle à lui annoncer, mais il ne parvenait toujours pas à comprendre ce qui avait pu faire de lui, un être à ce point détaché. Sa profession aussi le laisser perplexe. Lui qui passait sa journée à défendre innocent ou coupable, et qui à côté, paraissait aussi froid que la glace avec ceux qui tentaient de le connaître... Comment un tel décalage pouvait-il avoir lieu ? Cela lui échappait totalement.

- J'avoue que je ne comprends pas bien ce qui vous rattache tant à votre travail.

*J'ai du mal à imaginer que le contact humain ait pu un jour l'aider dans cette tâche*

- A moins que vous ayez eu le temps de voir bien du pays ? Mais que seul le travail à Paris ait su vous galvaniser ?

L'espace d'un instant, il tenta d'imaginer Gabriel vêtu avec des tenues traditionnelles d'autres ethnies. Allant du mexicain à l'indien, en passant par le scandinave, sans omettre le chilien. Cela le fit sourire. Peu importe le choix, il n'arrivait pas à l'imaginer autrement que tirer à quatre épingles dans une tenue irréprochable, quel que soit son origine. Peut-être était-ce pour cela aussi que Bastian créait des vêtements spécialement pour lui au final ?

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MessageSujet: Re: A la fin de l'envoi je touche ! [1889] - Fini    A la fin de l'envoi je touche ! [1889] - Fini  I_icon_minitimeJeu 1 Mai - 18:19

Ce que ce commissaire pouvait être agaçant quand il s'y mettait ! D'ailleurs, il lui semblait qu'il l'était bien plus que d'habitude. Pourquoi cet intérêt soudain pour lui et pour sa vie ? Qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire ? Gabriel réprima un soupir et but une gorgée de vin. Il n'avait absolument pas envie de répondre à ses questions, des questions liées à son existence - existence qu'il n'aimait pas plus que ça et dont il aurait préféré oublier certains aspects. Il n'avait jamais parlé de son passé à qui que ce soit et cela n'allait pas changer aujourd'hui.
Aldrick s'inquiétait-il donc vraiment pour lui ? En tout cas, ses paroles le laissaient croire. Mais pourquoi ? Il se figea en entendant certains mots. C'est ce qui arrivait quand on tenait à quelqu'un ? Quel genre de plaisanterie était-ce là ? Le vampire observa un instant le loup-garou en silence avant de secouer doucement la tête.

"Je mène ma vie comme je l'entends. Et ne dites pas des choses que vous ne pensez pas vraiment. A moins que vous vous apprêtez à m'annoncer que vous êtes amoureux de moi."

Il garda évidemment tout son sérieux car c'était bien connu: Gabriel ne riait pas. Bref, il commençait à en avoir assez de cet interrogatoire, même s'il ne le montrait pas, affichant toujours son air calme et neutre. Un masque, une carapace qu'il s'était forgée au fil des ans.
Pourquoi diable le commissaire s'intéressait-il à ce point à lui tout à coup ? Qu'espérait-il découvrir ? Que Gabriel avait souffert au point de ne plus vouloir s'attacher à qui que ce soit, sous quelque forme que ce soit ? Qu'il s'était volontairement enfermé dans le mutisme et que, par la même occasion, il avait enfermé ses émotions au plus profond de lui-même ? Eh bien, Aldrick pouvait toujours courir.

"J'ai vu tout ce qu'il y avait à voir et c'est bien à cause de cela que j'ai choisi de me tourner vers le travail."

Pourquoi entrer dans les détails ? Il n'en avait pas envie et il ne le ferait pas. Toutefois, sa réponse donnait implicitement la raison pour laquelle il était celui qu'il était aujourd'hui. Quelque chose s'était produit dans le passé et cet événement avait tout changé. A vrai dire, il ne vivait plus vraiment, mais ça lui convenait parfaitement. En fait, il avait un peu oublié ce que cela signifiait vraiment.

"Si je devais mourir demain...eh bien, qu'il en soit ainsi."

Évidemment, il avait des regrets, comme tout le monde, mais il ne l'avouerait jamais, il ferait trop plaisir au loup-garou et entrerait dans son petit jeu. L'humanité était pourrie jusqu'à la moelle et ça, ça ne changeait pas, peu importe l'époque. Or, il n'avait aucune envie de prendre part à tout ça, plus maintenant. Certes, il fréquentait des humains tous les jours, dans le cadre de son travail, et il en défendait certains, mais c'était seulement son travail. Si, à cause de lui, un meurtrier se retrouvait libre, il n'en avait pas grand chose à faire tant qu'il était payé.

"Et vous, qu'est-ce qui vous rattache à votre travail ?"

Répondre à une question par une question. Et pourquoi pas ? Il n'allait tout de même pas admettre qu'en réalité, il n'en savait rien. Il avait choisi cette voie sans réel motif autre que celui que ça pouvait lui apporter pas mal d'argent et une certaine réputation. Et maintenant, c'était tout ce qu'il lui restait. Pourtant, il n'en avait pas besoin pour vivre, il avait assez de réserves. A croire que c'était devenu une habitude, rien de plus.

"Vous voulez peut-être que je vous raconte mes voyages ? Ne rêvez pas."

Il posa son verre sur la table basse avant de s'asseoir sur l'un des fauteuils. Il se sentait las, terriblement las.
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MessageSujet: Re: A la fin de l'envoi je touche ! [1889] - Fini    A la fin de l'envoi je touche ! [1889] - Fini  I_icon_minitimeMar 13 Mai - 17:01

Aldrick ouvrit des yeux grands comme des soucoupes devant les dires de Gabriel.

- Pardon ? Je dois avoir un problème auditif, vous pouvez répéter ?

Mais il n'y eu pas de seconde chance, à la place le vampire enchaina en déclarant qu'il avait tout vu, probablement aussi tout fait. Cela ne convainc aucunement l’officier qui lui adressa un air plus que sceptique, lâchant en dépit de son éducation :

- C'est ça oui. Lisez la conviction sur mon visage.

*Il me prend pour un jambon ou quoi ? Il en a d'autres des comme ça ou c'est juste pour passer le temps ?* S'interrogea-t-il en son for intérieur avant que le maître des lieux ne vienne confirmer sa seconde hypothèse par ses dires suivants.

Si d'ordinaire il aurait pris cela pour une philosophie de vie respectable, là quelque chose dans son instinct lui disait clairement que ce n'était pas aussi simple que ce que son vis-à-vis essayait de lui faire croire. Dans la bouche de Gabriel ces mots sonnaient faux, pas comme un état d'esprit serein face à la mort, mais comme une résignation face à la vie, et cela ne lui plaisait pas.
Il fronça les sourcils et ouvrit la bouche pour faire part de son opinion mais déjà une nouvelle question, trop similaire à la sienne pour que le hasard y soit pour quelque chose, s'inscrivait dans l'air.
Un long moment, il fut tiraillé entre l'envie de rentrer dans le lard à ce vieux macchabée décrépi et la politesse qui lui incombait face à un aîné, mais il finit par abandonner sèchement, en déposant son verre :


- Je doute que cela vous importe réellement.

Se relevant, il réajusta ses vêtements machinalement et fini par le fixer avec pitié.

- Vous savez Gabriel, il y a d'autres façons de communiquer que d'envoyer constamment son entourage sur les roses pour éviter de souffrir. D'autant que Bastian et moi sommes assez teigneux pour ne pas en être intimidés.

L'horloge sonna la demie, étonnant le policier qui n'avait guère coutume de s'attarder autant, mais c'est calmement et sans aucune crainte qu'il reprit :

- Bien, je vais rentrer. Je vous saurais gré de passer votre crise d'adolescence d'ici notre prochain duel, ou je ne garantis aucunement qu'il n'y ait que mon fleuret qui soit aiguisé à ce moment-là.

Sur ce, il le remercia malgré tout pour le vin, et comme si la conversation n'avait en rien était différente de leurs échanges courtois habituels, il récupéra ses affaires. Dès lors, ce fut d'une voix sourde que les mots du Légendaire lui parvinrent. L'agent n'y répondit pas, préférant le saluer comme à l'accoutumée, avant de s'arrêter finalement sur le seuil, d'hésiter, et de confier enfin :

- J'ai conscience tout de même de vos efforts depuis notre rencontre, sachez-le. Je les ai bien remarqués. J'en ai juste assez que vous ne voyez en moi rien de plus qu'un être immature et indiscret. Il le fixa droit dans les yeux, pour être certain que le vampire prenait la pleine mesure de ses propos. N’ayant cure de paraître impoli par cet acte. D'autant que je doute être le seul à ressentir cela. Vous voilà prévenu. Il laissa un silence se coucher entre eux et sans attendre de réelle réponse, lança en tournant les talons : A la semaine prochaine Gabriel.

Les sens en alerte, Aldrick traversa le jardin, et passa finalement la grille où le cab l'attendait. Sans se retourner, il s'engouffra dans la voiture et pria le chauffeur de s'arrêter en chemin à la pâtisserie, à laquelle sa voisine lui avait demandé de passer pour gouter une nouvelle recette.

Spoiler:

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