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Neige

Cabaret du Lost Paradise - Forum RPG

Forum RPG fantastique - Au cœur de Paris, durant la fin du XIXe siècle, un cabaret est au centre de toutes les discussions. Lycanthropes, vampires, démons, gorgones… Des employés peu communs pour un public scandaleusement humain.
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 Félicien Matagot, le matou du diable

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AuteurMessage
Félicien Matagot
Le Matou du Diable
Félicien Matagot

Messages : 56
Date d'inscription : 08/03/2014
Localisation : Drappés dans la nuit, des yeux verts vous observent

Félicien Matagot, le matou du diable Empty
MessageSujet: Félicien Matagot, le matou du diable   Félicien Matagot, le matou du diable I_icon_minitimeMar 11 Mar - 20:21

Présentation, Lost ParadiseLes mimines de Bibi

Félicien Matagot

Dieu a créé le monde, mais le diable le fait vivre !

    Surnom(s): Fels, le chat, minet, Felix...
    Âge (en apparence) : 27 ans.
    Sexe : Masculin
    Nationalité : Irlandaise
    Orientation sexuelle : Miaou ?
    Race : Chat d’Argent
    Métier : Agent de reconnaissance à la Curia
    Taille : 1m78
    Poids : 66kg et ce, comptant le sac remplis de pièce o/
    Pourquoi venir au Lost Paradise ? Pour profiter du spectacle ou du lieu rare où on trouve une majorité de légendaire, glaner des rumeurs pour le travail.

    Félicien se présente comme un chat, peu de gens sont au courant (collègues curia surtout) de ses origines infernales.


You look like…

S’il on pouvait croiser l’Homme et le chat, ça améliorerait l’Homme, mais ça dégraderait le chat.


Il est fort probable que vous ayez remarqué ce jeune homme un après-midi en ville à travers ce bain de foule. Pourquoi lui, pourriez-vous vous demander ? Il faut avouer qu'il n'est pas très discret... Mais c'est peut-être aussi de votre faute, pourrait-nous savoir ce que vous avez contre les vagabonds ? Tous ne sont pas nés avec une petite cuillère en argent dans la bouche avec des chaussons dorés et un majordome depuis leurs trois ans ! Mais pourtant celui-ci rit aux éclats, assis sur sa caisse, entouré d'une bande de gamins réclamant à corps et à cri divers tours dont il a le secret. Il a ce sourire franc qui tourne facilement à l'espièglerie, ce sourire qui s'exprime avec les yeux, le regard en coin, que l'on ne pense trouver que chez les enfants les plus turbulents. Il est en train de bondir à droite à gauche, ou de partir dans des pas de danses endiablées, semblant disposer d'une énergie débordante ne demandant qu'à être canalisée.

À première vue, ce garçon ressemble à ces égarés que l'on peut apercevoir parfois en ville, écumant les routes et les bars depuis l'Espagne ou la Grèce, vagabonds attirés par quelques Carmen, allant là où les occasions et les magouilles se présentent.
À l'apparence un peu bohème, votre premier regard ne saurait mentir : boucle à l'oreille, vêtements usés par le voyage, barbe mal rasée et un air de voyou peu recommandable. Mais il est également possible que cet homme dont il est question vienne tout juste de rentrer de voyage et qu'il n'ait pas eu le temps de se changer et de se raser. Pour tout dire un matin, Félicien -puisque c'est son nom, vous l'ignoriez s'est réveillé avec l'oreille percée sans aucun souvenir de la veille, mais ce n'est pas une chose dont il se vante. Car lorsqu'il le peut, le jeune homme essaye d'avoir une tenue convenable, même si celui-ci ne se sépare que rarement de sa vieille redingote ainsi que sa casquette gavroche.

Sa tignasse vous laisse sceptique encore ? On ne saurait vous en tenir rigueur cette fois-ci. Il est vrai qu'elle est atypique : Des cheveux assez longs pour un homme, nous pouvons en convenir, rassemblé un court catogan, tandis que tous les cheveux en dessous sont taillés court. Paradoxalement, s'il oublie parfois de se raser la barbe, sa nuque, elle est toujours maintenue scrupuleusement à moins d'un centimètre. Il en oublie également souvent ce qui lui reste de cheveux, hirsutes à en être presque crépus, se dressant presque sur son crâne s'il n'en fait pas un catogan. De plus, la cicatrice qui lui zèbre le crâne n'incite pas vraiment à la confiance. Cela dit, vous pourriez vous apercevoir que celle-ci est totalement blanchie par le temps, et donc très vieille.

Une rébellion semble s'organiser chez les marmots face à son refus et tous ne tardent pas à lui sauter dessus. Agile et rapide, il esquive avec habilité les attaques ennemies, mais se fait submerger par le nombre et s'écroule sans réclamer son reste, laissant les enfants s'acharner tout seuls. C'est tout à fait le genre de type que l'on pourrait trouver endormi dans un des placards de la cuisine sans aucune considération pour vos casseroles, les positions les plus inconfortables lui étant complétement égales. Un être tellement diabolique oui... Le sens de l'équilibre est devenu une faculté innée chez lui et à l'image de la légende urbaine sur nos amis mistigris, retombe toujours sur ses pattes.

Intrigué vous vous seriez peut-être approché et vous auriez remarqué que son visage se teint d'un beige couleur chair, non pâle mais qui aurait tendance à accueillir volontiers les rayons du soleil. Il finit par se dégager de sa prison de bambins et de reprendre sa place assis sur sa caisse de bois. Il fait un peu froid, ses pommettes et le bout de son nez sont un peu rosis. Les gamins sont partis à d'autres jeux et il joue distraitement avec le bouchon d'une flasque le regard dans le vide. Vous auriez remarqué alors que son visage est très expressif, et particulièrement, son regard, grâce à qui on pourrait lire en lui comme un livre ouvert et rendrait le moindre mensonge totalement incrédule. Mais à quoi bon mentir lorsqu'on peut jouer avec les mots ? Vif, ils n'ont pas tardé à vous repérer et l'espace d'une seconde ont croisé votre regard. Je ne pense pas que vous auriez été assez près pour le voir, mais ces pupilles dont nous parlons tendent entre le vert et le marron, se partageant l'iris et bataillent selon la lumière.

Peut-être alors avez-vous remarqué quelque chose dans son visage son attitude. Sans savoir quoi, il vous rappelle quelqu'un ou quelque chose de pourtant évident. Remarquant que vous l'observez depuis voilà quelques minutes, il lève la main dans votre direction en vous saluant. Sa voix a comme qui dirait des intonations... De ronronnement. Ou au contraire feulant comme à l'encontre de l'homme qui vient de passer devant lui. Cela vous met un peu mal à l'aise et vous pensez à continuer votre promenade comme-ci de rien n'était. Peut-être est-ce ses yeux, très en amandes et comme cernés de noir ? De tout évidence, vous devez vous tromper, et cet homme montre beaucoup trop d'animosité aux passants. Mais ses oreilles anguleuses un peu hautes, ou même la forme du bout de son nez vue de face, formant avec de l'imagination un triangle. Mais cela doit être votre imagination.

Vous avez décidé de rentrer chez vous, sage décision, il commence à faire tard, certaines rues ne sont pas sûres à Paris. Le soir tombe, vous êtes seuls dans cette ruelle déserte. Soudain, un bruit retentit dans votre dos. Vous sursautez, un frisson vous parcourt l'échine, apeuré, vous vous retourner, mais vous n'apercevez toujours rien. C'est alors que quelque chose de chaud, poilus et ronronnant vient se frotter contre vos pieds. C'est un chat noir comme l'ébène et à son miaulement, vous comprenez que c'est lui qui vous a effrayé à l'instant. Vous restez, surpris à le regarder, mais une étrange pensée vous viens alors à l'esprit : n'est-ce pas plutôt ce chat qui vous observe ? En effet, une drôle d'intelligence brille dans son regard, une chose dont vous ne vous souvenez pas avoir déjà vu chez d'autres de ces félins domestiques.
Haussant les épaules, vous laissez ce chat derrière vous, et prenez définitivement le chemin du retour, sans savoir que c'est votre bourse que vous laissez également sur le pavé. Mais pas d'inquiétude, un autre sera très bien quoi en faire. Notre ami part lui aussi retrouver son refuge en hauteur, sur les toits des immeubles de Paris, appréciant la chaleur dégagée par les cheminées et la hauteur que lui donne son promontoire.



You are…

Un chat perds ses poils, pas ses manières.

La clochette se mit à chanter lorsque que vous poussâtes la porte. Le propriétaire vous salue d'un hochement de tête, ces mains sont occupées sous le bar. Il est tôt, peu de gens à cette heure-ci se rende au bistrot. Le patron se dirige vers vous d'un pas lent. Vous vous perdez un moment dans son grand œil brun avant de reprendre vos esprits et de commander de quoi vous remplir l'estomac. Le patron acquiesce à vos mots et alors qu'il s'apprête à partir en cuisine, vous apercevez un homme endormi sur une table, le tenancier semble lire dans vos pensée, car il lâche nonchalamment :

« Oh, laissez, j'irai lui secouer les puces après. »

Vous repensez fort embêté à la disparition de votre porte-monnaie en allant vous installer à une table près du bar. Vous apercevez à votre gauche sur une table qui fait l’angle l’homme endormi, il roupille la tête sous une casquette de laine. Intrigué, vous vous redressez sur votre chaise, qu'elle n'est pas votre surprise en reconnaissant le jovial énergumène du port ! Lorsque que le barman revient avec votre commande, vous ne manquez pas de l'interroger à son sujet.

« Le type là-bas ? Vous parlez de Matagot? Ouai, c'est pas banal comme nom. On dirait un nom inventé pas vrai ? Qui sait, c’est peut-être même le cas. Oui, il dort, il était là avant que j’ouvre, je sais pas comment il est entré ce gredin… Ouaip, comme par magie.»  

Il bougonne cette dernière phrase en fronçant les sourcils, qui vous consterne. Mais c’est la passivité du tenancier concernant l’étrange homme du port qui vous ébahit le plus. Ces va-nu-pieds sans-gêne ! Vous préciseriez volontiers au tavernier que cette magie s’appelle effraction et qu’il existe un exorciste surnommé gendarmerie, mais vous préférez garder votre langue et jetez alors une autre œillade à l’endormi qui roupille paisiblement sur une table. Sa présence vous dérange. Il ne s’est même pas allongé sur la banquette et dort assis la tête dans les bras.

« Vous l’avez déjà croisé n’est-ce-pas ? Le barman étire un sourire et devine votre pensée. Il est un peu bizarre oui, mais il est pas méchant. »

Pas méchant ? Vous repensez à la veille, lorsque vous l'avez vu feuler à l'adresse d'un passant. Vous ne vous montrez pas très convaincu et, mauvaise langue et circonspect que vous êtes, vous sautez sur l'occasion d'entacher un peu l'image du dormeur.

« Oh ça ça, m'étonne qu’à moitié tiens. Il est pas belliqueux pour deux sous, il essaye au possible d’éviter les ennuis, ça lui arrive d’avoir du poil d’arraché. Enfin il pourra dire ce qu’il veut, il a fait des plans tordus sa discipline olympique, que dis-je un art ! Et il s’en sort à chaque fois, ce gredin, stupéfiant... Bon, je vous accorde qu’il est réfractaire… Très obstiné aussi. Et marginal, rancunier et ronchon parfois. Mais l'autre type a dû vraiment le chercher ! Ou bien ça ne devait pas le concerner directement, quand c'est lui, il grince de la dent, mais ça ne va pas plus loin. En revanche, s'il connaissait un tiers dans l'histoire ça m'étonnerait moins... Dans ce cas précis, ce serait peut-être même lui qui lui aurait sauté dessus, haha... ! »

Vous retournez ce nom dans votre tête, l'imprimant soigneusement. Vous en oubliez presque votre commande en faisant tourner votre fourchette dans vos doigts, chose que le patron ne manque pas de remarquer, mais au contraire s'en amuse :

« Pourquoi n'iriez-vous donc pas lui parler tiens ! Hein, une fois qu'il sera réveillé, vous avez l'air d'humeur à la causette ! Oh, faut pas hésiter surtout, il aime la compagnie, le p'tit gars. Allez donc ! »

Vous hésitez, vous pincez les lèvres en une mimique mal assurée, votre main se crispe sur votre couvert. Ce n'est pas votre habitude d'aller parler à de parfait inconnu. Et votre instinct vous souffle que cet inconnu-là ne vous apportera rien de bon. Vous êtes en même temps surpris par la proposition du barman.

« Il sera content de voir une nouvelle tête, il aime bien ça, voir défiler les gens ici. Ca le distrait, et il ne s’ennuie pas comme ça, je suppose. Vous savez bien, y d’ces gens pour qui être seul trop longtemps, ça les travaille…. Même s’il est très indépendant. »

Le tavernier jette un regard interrogateur au plafond puis hausse les épaules. Cela vous étonne, on a forcément des amis, de la famille, des connaissances à aller voir ?

« Oh si, il est venu à Paris avec un ami. Un genre de fantôme, si j'ai bien compris. »

Votre tête doit être bien étrange, car il s'empresse d'ajouter :

« Enfin, je vous l'accorde, que votre meilleur ami soit un revenant, ce n'est pas ce qui montre votre sociabilité sous son meilleur jour... »  

Il affiche un air assez déboussolé et vous ne tardez pas à le rejoindre. Vous ignoriez que la chose était possible.

« Il a été très vague sur le sujet, mais je crois qu’il a eu une amie vampire. »

Votre mâchoire inférieure pend pendant quelques secondes dans le vide.
V…V…Vam….Vam…Vamp…. Vous n’osez répétez ce mot tabou.

« Et il m’a parlé d’un très bon ami à lui, un nègre, un certain Louis-quelque-chose. Il m’a assuré que c’était le meilleur dans son métier, mais vous dire quoi… »

Il marque une pause, attrapant un chiffon et commença à nettoyer un verre, il plisse les yeux concentré. Vous ne vous rappelez pas avoir vu un africain de votre vie à part sur les publicités de café. L’idée vous paraît saugrenue, mais plus commode que l’amitié d’un mort.

« Ah si ! J’me souviens : Un sorcier vaudou. »  

Votre cœur rate une marche et vous portez votre main à votre poitrine. Le barman finit par ajouter comme explication plausible :

« Pas très rassurant non plus. Enfin c’est pas le pire, y a des bruits qui courent sur lui. Y en a qui dise qu’il parle aux chats. Farfelus comme idée hein ? En tout cas, ma duchesse l’aime beaucoup. Hein Duchesse ? Mais les rumeurs lui, ça le connaît, faut faire attention à ce qu’on dit quand il est dans le coin d’ailleurs ! Il a les oreilles qui trainent un peu partout. C’est le genre de type au courant de toute sorte de chose, sur toute sorte de monde. »

Un miaulement répond au géant et bientôt un félin crème à la fourrure angora arpente le comptoir. Vous frappez du poing sur la table, un chat mais oui ! C’est à ça qu’il ressemble cet étranger !

« Par contre je sais une chose pour l’avoir de mon œil : Matagot, il parle au fou. Vous m’avez bien entendu ! Des policiers sont venus ici avec un type menotté - bah tiens à la table où il est, dans le coin - pour pouvoir manger tranquille. Il en faisait du bazar, et il était bavard dis-donc…! Mais il s’est tu d’un coup, on s’en est pas aperçu d’abord, puis on a vu Matagot à la table du fou qu’était devenu très calme et en pleine conversation avec lui. De quoi, je ne saurais vous l’dire, c’était du charabia leur discussion. Plutôt surprenant hein ? Y a des gens qui savent faire des choses naturellement…. comme le grand-écart ou bien chanter. »

Vous fixez le tavernier en vous demandant s’il vient réellement de comparer communiquer avec des aliénés et chanter comme s’il s’agissait de deux pots de confitures que seul le parfum distinguait. Cette comparaison terre-à-terre penche pour la véracité du récit, ce qui vous cause un long frisson d’effroi.

« S'il faisait l'effort... Mais attention eh ! Nous parlons en ce moment même de Monseigneur de la moustache, chicaneur professionnel passé maître dans l'art du chipotage ! Dès qu’il rencontre quelqu’un il peut pas s’empêcher d’éplucher les gens sous tous les angles possibles, pas du commérage ou qu’il ignore ses tares. Non c’est qu’il est méfiant de nature. Un vrai inspecteur de police quand il s’y met... Mais pas autant qu’il voudrait le montrer. Quand il trouve quelqu’un qui lui plaît, il ne lâche plus. »

Ce barman semble beau vouloir vous mettre à l’aise, il vous effraie plus qu’autre chose, puisque la chose tapie derrière votre dos roupille paisiblement au lieu de moisir dans une prison. Ou à l’hospice pourquoi pas, s’il s’entend si bien que ça avec les dégénérés mentaux. Malin, spectre, fou, sorcier, ces mots dansent une ronde macabre dans votre tête. Enfer… c’est tout votre échine qui semble vouloir s’échapper de votre corps… Vamp…, oh !

« Si vous pouviez arrêtez de me fixer comme ça, j’essaie de dormir, comme vous l’avez brillamment remarqué tout à l’heure. »

Vous sursautez sur votre chaise. Il est à côté de vous, bien réveillé et semble être d’une sacrée humeur, chose que vous souffle son visage à trente centimètre du votre. Vous n’arrivez pas à décrocher un mot, pris sur le fait. La seule chose qui parvient à franchir vos lèvres est un babillage incompréhensible.

« Ouai… c’est cela. …Bonjour…. d’ailleurs. »

Alors qu’il vous toise avec l’air d’avoir glissé sur sa pantoufle en se levant, vous ne savez si vous devez répondre à la politesse ou s’il s’agit d’un sarcasme. Il reste encore près de vous pendant quelques secondes cependant c’est au chat angora que vous devez votre salut qui saute sur l’épaule de votre vis-à-vis qui s’éloigne alors vers le comptoir lâchant un « Z’êtes bruyant pour un muet, vous ». Vous lâchez un soupir de soulagement. Qui sait ce dont sont capable ces vagabonds ? Le tavernier le rappelle à l’ordre.

« Tiens, et enlève moi cette tête de psychopathe, tu effraies ma clientèle ! »

Le barman jette sur la table une assiette avec du pain et des œufs. L'autre saute presque de son siège.

« La providence te le rendra ! » s’exclame-t-il, dévorant déjà l'assiette du regard.
« Je préfèrerais que cela vienne de tes poches, mon minet.  Réplique-t-il. »
L’intéressé lui retourne un sourire :
« Eh chef, tu aurais pas du lait par hasard ?
-Par hasard ? Répète le géant, sceptique. Matagot j’t’aime bien, mais un franc à le litre, gratte pas trop non plus, et c’est pas avec la bouche en cœur que ça marchera.
-Oh, navré, je voulais pas te vexer Polybe.
-C’est bon. Mais quand même ! J’suis sûr qu’mes marmots en buvaient moins que toi… »

L’intéressé lève les épaules, mes ses excuses vous semblent presque sincères. Le géant en tablier lâche un rire, traitant affectueusement l’homme d’alcoolique avant d’aller en arrière-cuisine. Un claquement de porte vous informe que le tenancier est de retour. Il pose un verre de lait.

« Ne le dit pas à Cassiopée. Demande le barman, l’homme hoche la tête l’air entendu. C’est noté pour la providence. ?
-La providence le note dans son carnet à la page « vénéré grand chef cyclope de mes nuits du coin de la rue St-Marie. Répond-t-il les yeux pétillant à la vue du lait.
-Ah ! T’as de la chance qu’on t’ait en sympathie quand même.
-Rend-toi à l’évidence, je suis tout simplement irrésistible. Réplique-t-il avec un sourire en croissant de lune.
-Oh oui, comment ne pas succomber de la fièvre rose face à ce magnifique œil beurre noir ?  
-Tsss, y a que Duchesse qui me comprend ici. Pas vrai hein ? Meow maw…»
Le chef de l’établissement lui lance son chiffon qui atterrit en plein visage de son vis-à-vis. Nullement vexé, ce dernier lui demande s’il doit aussi ajouter le chiffon à son ardoise.

L’échange se poursuit ainsi, auxquels se joignent quelques clients à mesure que l’heure tourne. Lancer de piques à l’habitué qui mange à l’œil de l’établissement semble être l’attraction touristique du lieu, bien que vous ignorez depuis combien de temps il fréquente le bistrot.

« Mais n’croyez pas ! C’gars sait très bien comment gagner sa croûte. Il est…utile d’avoir Matagot dans l’coin. »

Disant cela le barman, prend un bref air soucieux puis secoue la tête comme si une parole lui a échappé. Alors il reprend avec un air jovial ; que vous jugez de toute évidence forcé.

«Ca fait moins de deux mois. Il en faut pas plus pour l’adopter, haha ! Quoique non, se reprend-t-il, c’est lui qui vous adopte. Et puis ce gars est comme chez lui partout. Sidérant ! Oh, excusez-moi, mon client… J’arrive monsieur ! »
Il replace un crayon derrière son oreille et s’éloigne avec le plateau de commande sur le bras. Vous continuez de regarder cet homme étrange. Vous raffermissez votre poigne sur votre verre. Enfer… Ce mot vous fait tressaillir.


Once upon a time…

L'homme semble prédestiné au mal. En même temps il est libre. Comment concilier libre arbitre et prédestination ? (Anthony Burgess)

Il est un pays où les vastes landes verdoyantes sont à perte de vue. Là, des arcs-en-ciel cachent les plus fameux trésors, des châteaux surplombent les falaises et les océans. La magie y était encore connue et appréciée de tous, pour ses vertus et la protection qu'elle pouvait apporter. Il y avait dans ce pays un sorcier. Il habitait dans la lande à l’écart, un endroit que même les moutons refusaient d’approcher. Brillant dans la destruction, instruit dans les noirs arcanes de ce monde, il faisait partit de ceux qui attirés par une malsaine étoile, avait fait vœu de non-retour et de leur voie celle du dédain envers leur semblable, habité par un sentiment de suprématie.
Ce sorcier avait fait l'acquisition d'un chat d'argent. Il avait fait long voyage jusqu'en pays de Bretagne, s’était rendu à un carrefour où se croisaient cinq routes et invoqua le malin. En échange de son âme, on lui offrit un chat plus noir que la nuit et les corbeaux. La croyance voulait que la réflexion de la lumière dans les yeux d'un chat passe pour les flammes de l'enfer. Lorsque le sorcier aperçu son chat pour la première fois, il fut saisit par le regard de l’animal, brûlant d’un vert embrasé. Le contrat était simple : le chat lui appartenait à jusqu'à sa mort, lui conférant richesse infinie.
Le sorcier continua son chemin en quête de pouvoir, de bêtes maléfiques à soumettre à ses ordres, de sombres sortilèges à apprendre. Le chat ne l'importunait peu, il était feignant, ne chassait point et mangeait avec son maître, détail auquel celui-ci ne portait que peu d'attention. Il vaquait librement à ses occupations félines mais faisait honneur à son rôle, accumulant louis d'or dans la cassette de son maître. Ce dernier le récompensait par du poisson ou du lait de chèvre qui semblait satisfaire le matou des enfers. Il arrivait toutefois que le chat le suive. Le sorcier soupçonnait parfois l’animal d’agir dans l’unique but de le contrarier, croyant discerner une maligne satisfaction dans son œil. Il eut le soupçon même que la bête cherchait à le provoquer, à ce qu’il esquisse le faux-pas qui l’aurait mené à sa perte. Parfois, le chat disparaissait toute la journée –non sans avoir consommé sa récompense, parfois restait couché au même endroit, scrutant les moindres faits et gestes de son maître. N'y tenant peu compte le sorcier s'en accommoda.

Car ce sorcier avait un autre problème. Non loin, il y avait un village. Ce village était habité par un autre sorcier. Celui-ci était bon, un puissant sorcier qui débarrassait les villageois des créatures malveillantes et un véritable génie dans l’art de confectionner des potions. Ces deux sorciers étaient ennemis depuis fort longtemps, ils s'évertuaient tous deux à défaire ce qu'avait accompli l'autre. Leur affrontements étaient connu dans tout le pays, tenant presque du rituel tant par leur récurrence que par leur issue semblable
Un jour, tout ne se passa pas comme prévu. Le chat avait accompagné son maître et le bon sorcier ne vint pas seul. Un autre humain vint. Il était bien plus jeune que le sorcier, ses yeux étaient fendus d'une pupille jaune. Il observait distraitement le rituel des deux ennemis. Le chat d’argent remarqua tout de suite qu'il était différent. Dressé sur ses deux pattes et avec ses autres pattes pleines de doigts, il sentait le chat. Troublé et curieux de nature, le chat alla voir cet humain. Planté devant lui, il le scrutait, l'observait, humait, tentant de comprendre pourquoi. L'autre semblait s'en amuser. L'hybride tendit la main, qui fut reçue à coup de griffe et de feulement, le chat disparu et retourna tout droit chez lui. Il oublia très vite cet étrange humain. Bien qu'il fût plus conscient qu'une bête normale, sa mémoire faisait très vite le tri de ce qui ne concernait pas sa fonction première. Tout était fait pour qu'il ne sorte pas des chemins préétablis. Jusqu'au jour où l’autre croisa à nouveau sa route.

Un petit matin enneigé, le chat gambadait dans la neige, matière étrange qui ne tarda pas à le rendre fou. Il se mit à bondir et jouer dans cet amas blanc et froid, il tentant désespérément d'attraper les flocons le narguant d'en haut avant de s’effondrer dans la poudreuse. Le petit homme l'aperçut alors qu'il ramassait du bois, le voyant se battre furieusement contre cette neige qui tombait du ciel. Le voir ainsi du réveiller d'anciens instincts, car ni une ni deux, voilà que ce dernier envoya voler son fardeau dans la neige et se joignit au chat. Ce n'était plus un humain qu'il avait en face de lui, mais un autre minet. Depuis ce jour, il n’eut cesse de retourner à cet endroit ou d'accompagner son maître, espérant voir son compagnon de jeu.

Les mois passèrent, après un énième forfait de son ennemi, le bon sorcier décida d'en finir définitivement. Lorsqu'il arriva à destination, la maison de son vieux rival était en cendre. Le chaume fumait encore alors qu’une odeur de calciné flottait dans l'air. Le sorcier regarda bouche-bée l'unique rescapé de ce carnage. Le félin noir battait l'air de sa queue, observant le sorcier wiccan, l'air pensif. Maintenant que son maître n'était plus, la bête n'allait pas tarder à regagner l'enfer, songeait le sorcier, devait-il le mettre hors d'état de nuire ? La bête n'était pas dangereuse pour les humains, mais particulièrement susceptible, il savait pertinemment que ces bêtes n'étaient pas à contrarier, leurs vengeances réputées des plus cruelles. Serait-ce possible que... ? Non, cela dépasserait l'entendement. Une si petite chose ne pouvait pas être responsable d'un si grand désastre. Songeur, il resta là à le fixer. Assis sur un muret de pierre encore debout, la bête semblait réfléchir tout autant que lui, ses deux prunelles ardentes le fixaient toujours, inquisiteurs. Le wiccan soupira de dépit, convaincu qu’il ne pourrait rien tirer de cette bestiole. Ce chat était d'origine infernale et représentait un potentiel danger. Mais d'un autre côté, S'il avait bel et bien causé la perte de son vieil ennemi, seul... Indépendant et orgueilleux, il n'obéirait qu'à son propre intérêt qu'importe fusse le côté en question. Le chat sauta de son muret et s'approcha du sorcier, humant l'air. Le sorcier recula méfiant tandis que ni une ni deux le chat grimpa dans sa sacoche pour se rouler en boule dans une écharpe.

Un ronronnement que le sorcier supposait approbatif, monta de la sacoche. Le chat se roula un peu plus dans cette odeur qu'il reconnaissait à peu près entre mille, l'odeur du drôle humain-chat. Le sorcier baragouina quelque chose que le chat ne fit pas l’effort de comprendre, se contentant de ronronner dans l’écharpe qui sentait bon l’autre. Le sorcier quitta les lieux, laissant la pauvre maison à son état. La vallée serait plus tranquille désormais.


Le chat se coula hors du sac avec ravissement une fois que le vieux eut passé la porte d’entrée. Le fond laineux était confortable certes, tant que l’on n’était pas balloté dans tous les sens. Le vieux l’avait emmené chez lui visiblement et qu’elle ne fut pas sa joie en voyant son compagnon venir en leur direction. Il ne comprenait pas ce que disait le barbu, il n’avait juste pas l’air en colère et le chat d’argent s’en préoccupait peu puisqu’il venait de retrouver son ami. Le chat aurait aimé que le sorcier se taise d’ailleurs et que celui-ci parte, ainsi il n’y aurait que lui et l’autre et la maison chaude. La bête infernale se jeta au grand pied de l’autre tout ronronnant, ne prenant guère attention à son ancien moyen de transport. Mais le grand brun échangeait plusieurs bribes de paroles inintelligibles, ignorant presque le matou. Ce dernier ne manqua pas de le remarquer lança un miaulement inquisiteur, réclamant l’attention qui lui était due. Mais l'humain n'était pas comme d'habitude. Il était crispé et lui jetait des regards pensifs, inquiets. Il finit par le soulever et l'enfermer dans ses longs bras d'homme et le conduisit dans une autre pièce, au ravissement de la bête. On s’occupait enfin de lui. Le sorcier posa à ses côtés une de fiole sur laquelle le chat diabolique s'empressa de sauter et de faire rouler partout. Le vieux plutôt amusé, la lui retira, puis la versa dans une écuelle. Le chat qui ne s'était nourri de la journée, apprécia le geste et lapa goulument le contenu de la gamelle. Bientôt une épaisse fumée noire l'enveloppa. Lorsque le nuage se dissipa, il était devenu homme.

L'humain brun avait été le premier cobaye. Expérience réussit avec mention : hormis ses pupilles, il était presque impossible de soupçonner une quelconque magie là-dessous. Le chat d'argent arriva en second prototype et resta cloué sur terre. Il s'attendait à être rappelé aux enfers après la mort de son maître, ce dernier ne l'ayant donné à quiconque à sa connaissance. Cette transformation semblait avoir altéré sa signature de légendaire, maintenant que son enveloppe corporelle avait changé, il ne devait plus obéissance aux enfers. Mais plus encore qu'un corps, il était entré dans une famille. Le sorcier faisait figure de père adoptif, tandis que son ancien ami chat bipède devint comme un frère. Rien d'étonnant au vu de la relation fusionnelle qui s'était vite installée. Il apprit cet enchaînement de syllabes qui le désignait : Llewyn. Ce dernier le prit sous son aile immédiatement et telle une vraie mère poule veilla à tous ses gestes. Félicien était rarement seul, et prit l'habitude de suivre Llewyn partout. Il lui apprit ce que le maître lui avait enseigné, et quelques-unes de ses propres découvertes, à commencer par l'étrangeté des humains, ainsi que tout ce que leur père adoptif lui avait déconseillé et formellement interdit de faire.

Le plus dur fut l'arrivée de ce que les hommes nommaient les sentiments. Ils affluaient toujours différents provoquant en lui des sensations toujours plus insolites dont il n'aurait jamais supposé l'existence. Il se sentait complètement submergé et dépourvu face à ses vagues, fondant en pleurs sans savoir pourquoi. Cette phase de sur-émotivité prit fin une fois qu'il se fut familiarisé au surgissement des modulations de son ressentit et qu'il apprit contrôler ses propres réactions. On lui apprit à poser des mots sur ces choses, à moduler les sons qu'il prononçait selon les symboles inscrits. Les nouveaux sens dont il était désormais affublé lui avaient laissé plus de répit, mais pas moins d'occupation. La vue précise et si colorée dont il avait à présent l'usage lui paraissait tout bonnement incroyable. Bien souvent, on le trouvait assis avec un air des plus captivé, à regarder pendant des heures la collection de potions du sorcier. Il s'agissait d'une multitude de bocaux et de fioles d'une myriade de couleurs. La lumière du dehors venait se réfléchir sur le verre, créant mille et un reflets différents rebondissant entre eux jusqu'à se réfléchir au plafond et aux murs. Mais cela lui fit vite interdit, car il chercha bientôt à associer un goût à la couleur. Il conserva cependant certains de ses anciens sens, comme l'odorat, l'ouïe, la nyctalopie ainsi qu'un incroyable sens de l'équilibre.

Le sorcier lui, allait de surprise en surprise. Quel n'avait été son effarement de voir cette créature de l'ombre tomber amoureux du jour ! Chaque petite chose apparaissait au chat comme une vraie merveille. Lui qui se méfiait de ses origines, lui qui avait chassé les créatures des ténèbres sa vie entière, voilà qu'il se retrouvait avec un chat démoniaque changé en humain qui trouvait le plus grand des intérêts à regarder pousser les pâquerettes et voler les papillons. De quoi espérer beaucoup. Ou désespérer complétement, cela dépendait du point de vue. Il crut voir alors un espoir. Celui que même les êtres nés dans l'ombre puissent changer, si on leur en donnait l'occasion, qu'une rédemption existait.
Un doute s'immisça alors, songeant à si son second fils choisirait un jour de retourner aux ténèbres. Il se fit un devoir lui apprendre plus que lire et écrire et le nom qu'avait toutes choses. Il tenta de lui inculquer des valeurs morales et lui enseigna l’importance du libre-arbitre que le chat avait obtenu en coupant les ponts avec l’enfer. Il lui donna également un nom : Félicien. Bien que plus français qu'irlandais, surement était-ce en souvenir de ses véritables origines.

L'ancien chat s'épanouissait dans sa nouvelle vie, multipliaient larcins de jeunesse et cultivaient une insouciante joie de vivre avec son frère. Fréquentant d'autres créatures étranges au grand dam de leur père qui se doutait bien de leur activité nocturne. Il leur arrivait de rencontrer quelques kelpies, ou à chercher des noises aux leprechauns. Llewyn avait pris la place du grand frère protecteur, mais le plus souvent proposait lui-même les pires bêtises qu'ils eurent l'occasion d'accomplir, si celui-ci ne suivait pas derechef. Félicien boudait quelque peu cette place de dernier petit parvenu plus fragile qu'un brin d'herbe, mais trouvait son compte à faire les plus belles frayeurs à son frère, comme ce fameux jours où il s’égara seul dans la lande et que des dulahans le ramenèrent en croupe chez lui, sous le regard médusé de son frère et de son père.

Le sorcier était déjà âgé lorsqu’ils s’étaient connus et, alors que ses fils vieillissaient à peine, le chemin du bon mage arriva à son terme. Les temps changèrent, la magie et ses bienfaits furent oubliés, se muèrent en une peur fanatique de l’étrange, on chassa les sorcières. Le pays entier sembla entrer dans une longue période de trouble. Les chats entendaient parler de sales histoires, de terres volées, des histoires comprenant toujours ces fameux anglais venus s’installer sur l’île. Quelques nouveaux endimanchés firent leur apparition dans leur village. Hormis les vitraux des églises, Félicien n’eut jamais de faible pour la religion, une ancienne pulsion le poussait à s’en éloigner. Le sorcier, conscient de la nature de sa répulsion lui avait appris à vivre avec elle en parallèle, veilla à ce qu’il en ait une bonne connaissance pour n’attirer les soupçons des religieux. Une tension quotidienne commença peu à peu à s'installer. Les deux frères s’efforçaient de continuer de vivre à l’écart, de se mêler à peu d’affaires humaines. Le malheur bien réel, frappait loin d’eux et une molle et fragile impression de sécurité les plantait dans leur chaumière isolée de tout, une impression naïve d’être à l’abri de tous les attachaient à leur foyer. Félicien ne comprenait pas, son père ne lui avait pas enseigné la compréhension de ces choses-là. Il regardait la mine songeuse de son frère, y lisait une opinion puis  s’y conformait.
Mais la situation ne s’améliora point. Les nouvelles qui leur venaient s’aggravèrent, ils avaient vent de querelles, de meurtres, d’expropriations, d'expulsions massives, de massacres. Des rumeurs montaient, à propos d’une armée mettant les villes à sacs, massacrant hommes, femmes, enfants sur leur passage. La situation devint trop compliquée, ne voulant imaginez le sort que l’on leur réserverait en apprenant qu’ils vivaient là depuis plus d’un siècle, les deux frères furent contraint de fuir. Les adieux à leur foyer furent douloureux. C’était dire adieu au lieu de leur renaissance, à leur enfance et abandonner derrière eux la stèle de leur père et l’œuvre de sa vie. Mais ils étaient toujours deux et cette certitude leur insufflait plus de courage et d'espoir qu'aucune autre. Il leur fallait fuir le plus vite possible au sud, atteindre la côte d’où ils prendraient un bateau pour la France.

Les deux presque-frères prirent la route vers le sud, dormant à la belle étoile ou dans des abris de fortunes. Les champs de bataille étaient proches, ils leur arrivaient d'entendre au loin les cris des dulahans qui se repaissaient des âmes massacrées. Ils dinèrent même un soir avec Jack O'Lantern. Ils progressaient lentement, se dirigeant vers la côte vers une ville portuaire, où ils pensaient prendre un bateau pour la France.

Mais l'irréparable arriva. Le besoin d'acheter des vivres se fit pressant, ils firent escale en ville. Llewyn intima à Félicien d’attendre son retour dans les ruines d’une maison. C’est alors qu’advint ce qu’ils fuyaient depuis le début de leur périple : un détachement des Côtes de fer. Félicien affolé, se mit en quête de son frère, le cherchant dans les rues, les étals. Bientôt les rues furent submergées d'une marée humaine hurlante et affolée. Les soldats mirent la ville à feu et à sang, partout l'on courrait et l'on criait, tous essayaient d'échapper au désastre. Le chat courut le plus vite qu'il put se cacher dans l'église, quitte à déloger un squelette pour prendre sa place dans la crypte, il survivrait. À peine arrivé son corps ne teint plus. Il eut juste le temps d'aller derrière l'autel avant que sa première forme prît le dessus. Il ne lui restait plus qu'à attendre, devant cette statue géante du fils de Dieu crucifié qui le dégoûtait tant.

Lorsque les bruits des galops des chevaux s'en fussent allé, Félicien, tremblant comme une feuille, se décida à sortir au-dehors. Il déambula entre les ruines et les cadavres à la recherche de son frère. Il n’en trouva nulle trace, nulle odeur. Pris d’assaut par ses souvenirs d’enfance, il sombra, le trépas de son frère était inconcevable. La douleur lui déchirait le cœur et les entrailles, la culpabilité d’être vivant, la tristesse immense. Plus il tournait dans les décombres, plus ce fut indubitable : il était seul. Jusque-là, son seul but était d'échapper à cette tuerie avec Llewyn. Seul, la quête perdait son sens. Toutefois Félicien sentit une force antique se mettre à pulser dans ses veines, un instinct animal bien plus fort que le chagrin, qui le poussait à rester debout. Dans les décombres fumant de cette ville, son animalité trouva un essor. Il ne voyait nulle part l’humanité de son père. Il ne voulait plus être un homme. Ce monde lui parut sale, encrassé de toute part. Son père n'avait pas eu tort dans le fond, la rédemption était possible, mais le plongeon au fond du gouffre l'était aussi. Qu'aurait-il pensé de tout cela s'il avait été vivant ? Le chat n'en savait déjà rien lui-même. Une chose était certaine : l'homme était pourri par la racine. Et lui était chat.

Félicien quitta les lamentations des survivants pour s'enfoncer dans la ville en ruine, conscient que s'il voulait sauver sa peau, une dernière possibilité restait. Pour cela, il devait rejoindre le port de Galway. Cette ville de l'ouest faisait partie des dernières qui n'avaient pas été assiégées. Aucun doute que les Côtes de fer ne tarderaient pas à y aller. Mais avant de se rendre à Galway l'armée irait assiéger une ville plus proche. C'est avec l’amer souvenir de son frère qu'il poursuivit sa route.

Il atteignit Galway quelques semaines plus tard en compagnie d'une vampire qu'il avait rencontré dans les décombres. Complétement frappée, inquiétante voir dangereuse, il n'était pas du tout rassuré en sa compagnie. Mais elle pouvait convaincre un capitaine de les emmener sur un bateau grâce à ses pouvoirs, et cet avantage n'était pas discutable. Le trajet parut interminable, le bateau finit par accoster à New-York. Comme beaucoup d'immigrés, une nouvelle vie allait débuter. Le chat voyagea un temps avec la vampire qui, même si elle était étrange et effrayante, il ne se voyait pas la quitter du jour au lendemain après ce long voyage. Mais celle-ci disparu du jour au lendemain. Sa hantise se réalisa, il se retrouva seul, à nouveau. Même si sa présence se révéla problématique plus d'une fois. Quand il en eut assez du climat, il descendit plus au sud. Il se rendit alors en Louisiane, dans cette terre du vaudou et de l'étrange. Il s’établit parmi une communauté de légendaire, établie dans les marécages, là où les humains n’osaient s’aventurer. Félicien y retrouva le climat de sa vieille Irlande, du temps où les légendes côtoyaient le quotidien et que la magie enchantait encore ces terres. Il manqua d'y perdre presque la notion du temps humain si bien que, pas moins d'une centaine d'année s'écoula dans les bayous de Louisianne avant que l'appel de sa terre natale le pousse à retourner en Europe.



     La balle lui traversa le corps. Le corps du chat épongea vite dans sa propre hémoglobine. Alors qu’il se vidait peu à peu de son sang, c'est à peu près à ce moment que tout aurait dû finir. Il emplit ses poumons d'une grande bouffée d'air, complètement paniqué, comme un noyé regagnant la surface, bondit presque hors du lit. Il courrait à perdre haleine vers l'entrée de derrière le bâtiment, une fulgurante douleur lui avait embrasé le corps, l'avait fait chuter au sol puis... Plus rien. Sa mémoire se trouvait dépourvu d'un morceau de... vie ? Il haletait, son cœur battait si fort qu’il lui semblait vouloir quitter sa poitrine.

« Vous êtes réveillé. »

Félicien sursauta et faillit crier. Complètement en sueur, il se tourna vers la voix. Il se retrouva face à une petite fille d'une dizaine d'années. Surpris, Félicien tenta de se calmer en respirant profondément. Elle le fixait d'un air mêlant l'innocence et le scepticisme. Le genre de regard fixe et opaque qui mettrait un troll mal à l'aise. Il aurait pris cette enfant pour un fantôme s'il n'avait remarqué les couleurs de son visage contrastant avec sa robe immaculée. Il n'y avait que ce genre de personne avec un sens de l'humour assez morbide pour vous déclencher une crise cardiaque. D'ailleurs, son fantôme à lui, où était-il passé ? Se passant les mains sur le visage, il regarda à nouveau la petite fille. Il devait être dimanche pour qu'elle porte un pareil accoutrement. Peut-être revenait-elle de l'église ?

« La balle a manqué votre tête de très peu. Elle a raflé votre crâne. Vous avez juste perdu beaucoup de sang.»

Félicien arrêta de réfléchir une bonne minute. Une balle... ? On lui avait tiré dessus ? Un long frisson lui parcourut l'échine, repensant à la douleur qui lui embrasait le crâne, ignorant le détail de « juste perdu beaucoup de sang » qui l'aurait normalement fait bondir. Il s'affala de nouveau sur le lit. Une balle dans la tête. Il jeta un regard un coin à la gamine. Le chat se serait presque attendu à ce qu'elle lâche un, « C'est assez moche maintenant. Mais on est au troisième, vous pouvez sauter si vous voulez, mais malheureusement ce n'est pas assez haut pour vous tuer. » Lentement, Félicien commença à assimiler son état. Une pensée qui ne lui était jamais parvenue avant le frappa d'une force incroyable : il était vivant ! Et que cette certitude était facilement ébranlable.

« Les soldats ont fait irruption. Vous avez été laissé pour mort. Mais on s’est rendu compte en fait que vous étiez toujours vivant. »

Le chat garda la bouche ouverte. « Laissé pour mort... » Il lui sembla que ce scénario se répétait un peu trop souvent.

« Pourquoi vous êtes allé là-bas ? »

Félicien l'esprit encore un peu vaporeux crut d'abord à une parole désolée, mais il se rappela que son interlocutrice était une gamine pour qui perdre « juste un peu la moitié de son sang par la tête » n'était pas un motif d'inquiétude. Sous cet angle, la question était juste curieuse. Quoiqu’elle avait l’air d’insinuer qu’il était stupide. Félicien fit un effort pour se rappeler de la soirée, mais il se confronta qu’à un trou noir. Il réalisa alors qu’il n’avait aucun souvenir
La fillette resta de marbre puis décida surement que l’étranger n’était plus intéressant et quitta la pièce. Félicien suivit des yeux la fillette jusqu’à ce qu’elle passe la porte. Il se leva enfin et se mit en quête de ses affaires. Un miroir l’attendait au fond de la chambre. Il constata qu’on lui avait rasé presque la moitié de la tête. Un frisson de dégout le saisit en voyant le long chemin de sang coagulé qui zébrait son crâne. Il s’étonna qu’un morceau de son oreille ne soit pas partit avec la balle. On lui avait fait de nombreux points tout le long du crâne. Il esquissa une moue triste, ne sachant pas s’il devait rire ou pleurer de sa récente mutilation. C’est en entendant quelqu’un dévaler des escaliers dans la pièce voisine qu’il s’aperçut qu’il ne s’était même pas inquiété de l’endroit où il se trouvait. Une minuscule lucarne laissait entrevoir des rangées de maisons en briques rouges. Malheureusement pour lui, la moitié de la ville était construite de la sorte. Mais dans qu’elle ville se trouvait-il déjà ?

Félicien fit connaissance avec la famille qui l’avait sauvé. Le père médecin, sa femme, et leur fille. Le médecin l’occultait régulièrement, stupéfait que son hôte ait survécu. Il lui répétait qu’il était extrêmement chanceux, ce à quoi le chat répondait par un vague hochement de tête. Le médecin lui apprit qu’il l’avait trouvé dans un pub où des rebelles c’était rassemblés ce soir-là, mais Félicien eut beau essayer, aucun souvenir précis de la soirée lui revint. Il l’aida à rassembler ses souvenirs. Il était parti d’Amériques il y a plusieurs mois, il y avait vécu longtemps, très longtemps même, puis il avait voulu rentrer en Irlande, il avait pris le bateau, était arrivé il y a quelques semaines, s’était rendu à Dublin, puis fait tiré dessus dans un pub. Les souvenirs de la soirée qu'il avait passée commençaient à remonter des tréfonds de sa mémoire. Il se souvint de sa chute, l'adrénaline, la poudre, le sang qui avait giclé. Il se souvint d’un homme debout sur le bar qui brandissait haut un livre de Wolfe Tone "Argument on Behalf of the Catholics of Ireland" et appelait au soulèvement. Son hôte lui apprit les dernières nouvelles du pays, rien ne semblait avoir changé en Irlande en l’espace d’un siècle. L’idée d’avoir frôlé la mort le conforta dans sa vieille résolution de ne plus se mêler des affaires humaines. Toutefois, il était à présent dans la maison d’un humain et mangeait à sa table parmi sa famille. Un humain qui lui avait recousu le crâne et sauvé la vie. Il était immensément reconnaissant envers ces gens et ne savait comment rembourser sa dette. Mille pensées se bousculaient en son esprit, comme si avoir frôlé la mort avait mis la lumière sur des choses restées alors dans l’ombre.
Il perçut un soir des voix dans la pièce voisine. On lisait un conte. Il entendit le titre prononcé d’une voix solennelle : « Le briquet, Anderson. » Curieux, il se laissa couler le long du mur et tendit l’oreille. Cette  histoire lui faisait étrangement écho. Trois chiens obéissant à un briquet, ramenant pièces d’or, de bronze et d’argent à celui qui l’invoquait, mais qui finalement accomplissent bien plus. Depuis sa métamorphose, il n’avait jamais repris ce rôle qui lui incombait. Etait-il capable lui, d’accomplir autre chose que de rapporter des louis d’or ? Il avait vécu parmi les humains, reniant presque ses origines, mais rejetant tout autant cette intolérable. Né de l’avidité humaine, pouvait-il y échapper ? Le devait-il ?
Après plus d’un siècle d’existence il en avait vu des choses… Il se sentait redevable à cette famille.
Il respira à fond. Il prit une décision. Cela faisait très longtemps qu’il ne l’avait pas fait, toutefois il devait toujours en être capable. Le brun se concentra, se préparant à prendre sa forme animale.

« Félicien ? »

Le chat sursauta et poussa un cri. L’ectoplasme roula des yeux le gratifiant : « Moi aussi je suis content te voir. » Félicien grogna dans sa barbe, ses spectres alors ! Pas étonnant qu’ils s’entendent aussi bien avec les Poltergeist, même quand ils ne le faisaient pas exprès c’était douteux ! Le spectre s’amusa à voleter autour de lui. Un rictus moqueur s’esquissa sur son visage en apercevant sa balafre.

« Mhm..Tu es presque aussi beau que moi maintenant. »

Il décrivit des petits cercles autour des trous qui perçaient son torse. Félicien ne put retenir un sourire à son tour. Heureusement que ce spectre-là avait un sens particulier de l’ironie mariant une retenue hors du commun. Fabrizio de son vivant avait accompagné une très riche famille italienne au nouveau monde. Servant tiré à quatre épingles de son vivant, expert en art du linge et de la table, doté d’une carrière sans bavures, Fabrizio avait un jour découvert l’amant de madame et se retrouva le corps criblé de balles. Mais on n’abat pas un majordome de cette classe-là ! Travailleur acharné jusque par-delà le trépas, le fantôme reprit du service après sa mort : expert sans égal dans l’art du service et de la présentation, excellant dans la maniaquerie, nombres de famille avaient quitté la région suite à avoir entendu dans un cri strident « Les fourchettes doivent être à droiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite de l’assiette ! » ainsi que sa manie de remettre tout en place dans la maison de manière à ce que les propriétaires finissent par ne plus retrouver leurs affaires.
Lorsque que Félicien avait décidé de partir pour l’Europe, le spectre avait décidé de l’accompagner. Après tout, on ne rencontrait pas tous les jours des personnes ayant des chances de vivre aussi longtemps que vous. Surtout certains avec qui on avait eu la chance de sympathiser. Le ton de leurs retrouvailles tourna rapidement à la confidence et Félicien lui exposa ses réflexions :

« … Je ne comprends plus rien à ce que je suis censé faire. Je pensais faire le bon choix en revenant en Europe, mais le résultat et là : je manque de me faire exploser la cervelle après une semaine. Tout ça pour des territoires, s’enrichir sur le dos d’un pays entiers. Ils sont avides, et tu sais ce qui me dégoûte le plus ? C’est que je découle directement de cette avidité. Je n’arrive pas à me faire à cette idée et… Les gens ne croient plus en la magie, j’imagine qu’on se sert moins de nous. Et si on servait en vérité à maintenir un certain équilibre et… »
« Félicien, les gens s’entre-tuent pour des histoires de richesses depuis que l’or a été découvert, répliqua le fantôme doucement, et je ne crois pas que l’on puisse rétablir un quelconque équilibre en monnayant fortune contre son âme. »
Le chat ne put que céder sur ce point. Son ami avait tout juste. Au moins il avait les idées un peu plus claires maintenant. Fabrizio sembla réfléchir un moment puis finit par déclarer : « Tu sais qu’il existe un adage qui dit… » Félicien voulu protester, n’ayant aucune envie de parler religion mais Fabrizio le fit taire :

« Laisse-moi finir ! Un adage qui dit : Mon Dieu, donne-moi le courage de changer les choses que je peux changer, la sérénité d’accepter celles que je ne peux changer, et la sagesse de distinguer. »

Félicien avait déjà ouvert la bouche pour le contredire.

« L’Irlande n’était pas une si bonne idée. Allons en Italie veux-tu ? Je connais des endroits des plus délicieux à Florence, il y fait bon vivre, je n’aurai qu’à te faire visiter. »
« Oui pourquoi pas… Mais ça fait deux cent ans que tu n’y es par retourné, cela risque d’avoir changé. »

Fabrizio répondit que non, et que des vestiges de l’antiquité étaient toujours debout, il avait peu d’inquiétude à ce sujet. Félicien fut séduit par l’idée et la décision de partir fut prise pour les deux compères.
L’irlandais ne pensait pas rester longtemps, il évitait les humains, ne leur faisait pas confiance. Mais son séjour se trouva prolongé, le médecin poursuivant de drôle de tests médicaux auxquels Félicien ne se pliait que par reconnaissance. Il s’habitua peu à peu à cette famille,  et même à leur fille bien trop cynique pour son âge. Il éprouvait une fascination en voyant l’homme de science préparer dans des flacons des médicaments avant de réaliser qu’il y voyait l’image de son propre père adoptif. Le chat n’aimait pas les médecins par superstition, élevé parmi les incantations et les rituels païens, la médecine et la science lui semblait très orgueilleuses. Le félin s’habitua à la famille, à leur maison, et même à la trop cynique fillette. Il avait une dette envers l’humain et sa famille. Il décida de faire la seule chose qu’il savait bien faire : il s’empara d’une partie des économies de ses hôtes chaque soir, sautait par la lucarne et revenait avant l’aube chargé de pièces. Il arrêta vite, comprenant qu’il était en train de faire du médecin son nouveau maître. Le froid que jetait la fillette le sauva probablement, s’il y serait devenu insensible, nul doute que la phase de domestication aurait été franchie, et aurait promis une mort atroce à son sauveur. Qu’elle ironie, de pouvoir envoyer en enfer les rares humains pour lesquels il arrivait à éprouver de l’affection.


Après quelques années passées en Italie puis à voyager en Europe, Félicien et Fabrizio se rendirent à Paris. Alors que l’exposition universelle battait son plein, la raison de leur venue, ils ne tardèrent pas à trouver un logement. Seulement la mansarde mal entretenue froissait le spectre, habitué aux manoirs et autres logements baroques. Félicien lui assura qu’il trouverait un autre logement dès que possible, aussi le majordome contenu difficilement sa nature. Puis une catastrophe arriva : un enfant renversa un seau de charbon sur leur porte qui tâcha le panier apporté par la buandière. Il n’en faut pas plus au fantôme pour déverser toute la frustration retenue jusqu'alors et devenir incontrôlable. Un cri strident retentit dans tout l’immeuble, les fenêtres se brisèrent, les humains de la maison traumatisés, l’appartement fut mis sans-dessus-dessous et l’un des logements prit feu. L’immeuble fut tout de suite décrié comme hanté et les humains allèrent quérir un prêtre. Des envoyés de la Curia arrivèrent vite sur place. Constatant les dégâts, une convocation à un procès leur fut transmise. Félicien, puisque logeant le fantôme et n'étant pas sans responsabilité y fut convié.

Il avait entendu parler de cette organisation, la Curia. Les rumeurs à son propos se muèrent au fil des siècles comme la conscience de l'ultime rempart séparant les légendaires des anciennes chasses aux sorcières. Mais jamais Félicien n'aurait imaginé comparaître devant sa cour. Le chat d'argent très inquiété du sort de son ami, supportait mal le regard métallique du vampire et craignait plus que tout celui de la démone. Il n’avait que peu d’espoir quant à la considération du prêtre pour les non-morts tandis que l’odeur du loup-garou lui était insupportable. Il se déclara seul responsable des événements dus à sa seule négligence, qui aurait pu être évitée par un changement d’habitation convenant au caractère du spectre. Il se proposa entièrement garant de ce dernier. Le jugement rendu acquiesça ses dires : Félicien fut condamné à réparer les dégâts causés, et pour se faire, il dut réaliser de nombreux travaux et services pour le compte de la Curia. Le chat d'argent remplit ses besognes avec zèle et découvrit peu à peu les différents rôles et les multiples activités que renfermait la Curia, se faisant une idée de la tâche colossale de l'organisation. Toutefois, les aptitudes naturelles de Félicien et la volonté qu'il montra à purger sa peine le rapprochèrent peu à peu de l'exécutif. Au terme de sa peine, Félicien prit la décision de rester à la Curia. Il fut embauché en tant qu'« Agent de reconnaissance » pour la branche exécutive.
Mais à ses yeux, un problème de taille survint : Sa nature de chat d'argent avait été rappelée lors du procès et bien que les membres de la Curia étaient tenus au silence, plusieurs de ces collègues eurent connaissance de ces origines infernales. Ainsi, malgré lui, ce secret bien gardé lui échappa plus vite qu'il ne l'aurait voulu.



Sous le masque

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    Surnom(s) : Le peuple, après délibération, a décidé que sera Félix.
    Âge : 17 ans
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    Comment avez vous connu le forum ? Via un top-site, en votant pour un forum, j’ai feuilleté les pages dans le but de trouver son classement (et par la même occasion de ne point utiliser la touche retour pour y revenir, feignante que je suis), et je suis tombée sur Lost Paradise !
    Avez vous lu le règlement ? Dégusté par un grand loup
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MessageSujet: Re: Félicien Matagot, le matou du diable   Félicien Matagot, le matou du diable I_icon_minitimeMar 11 Mar - 22:01

Je te souhaite officiellement la bienvenue, matou n°2 ! :p
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MessageSujet: Re: Félicien Matagot, le matou du diable   Félicien Matagot, le matou du diable I_icon_minitimeMar 11 Mar - 23:51

Bienvenue Félichou ~
Outre ton talent pour le dessin, tu te débrouilles bien avec ta plume aussi, dis-moi Wink
Bonne chance pour la fin de ta fiche !

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MessageSujet: Re: Félicien Matagot, le matou du diable   Félicien Matagot, le matou du diable I_icon_minitimeMer 12 Mar - 18:53

Merci beaucoup à vous deux ^o^
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MessageSujet: Re: Félicien Matagot, le matou du diable   Félicien Matagot, le matou du diable I_icon_minitimeMer 12 Mar - 22:48

Naaaaaaan, ne me dis pas que tu as dessiné ton vava ! OWO Chapeau bas, je dis, chapeau bas ! Bienvenue ^^ !
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MessageSujet: Re: Félicien Matagot, le matou du diable   Félicien Matagot, le matou du diable I_icon_minitimeVen 14 Mar - 19:49

Oui en effet ^^' Merci beaucoup à toi =)

J'ai réécris la partie physique, j'attends juste une réponse de la part de Llewyn pour l'histoire et se sera bon ;D

Edit : Une petite question concernant les êtres démoniaque ou proche du diable, ont-ils tous des marques significatives et sont-ils dans l'incapacité de rentrer dans une église ou de supporter la vue d'un crucifix, ou est-ce que si on se met à réciter des prières cela leur fera tirer la grimace ?
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MessageSujet: Re: Félicien Matagot, le matou du diable   Félicien Matagot, le matou du diable I_icon_minitimeSam 15 Mar - 11:41

Les marques démoniaques concernent uniquement les pactisants. Pour être plus clair, mettons que je sois un sorcier, si je fais un pacte avec un démon, je porterais une marque, mais lui n'en aura pas.

Si mes souvenirs sont bons, tous les légendaires peuvent entrer dans les églises, même les vampires, de même ce n'est pas à cause d'un crucifix ou de quelques prières qu'un démon se retrouvera à l'agonie. Cela le met mal à l'aise tout au plus, l'énerve peut-être ou rend le maintient de sa forme humaine (ou autre) plus épuisante, mais rien de plus. Ce sont surtout des prières ou des rituels précis, connus seulement des exorciste et peut-être que quelques chasseurs, qui peuvent avoir un impact réel sur les enfants du Malin. Les pactisants, quant-à eux, gardent leur nature d'humain et ne sont donc pas le moins du monde gênés par les éléments religieux cités.

J'espère que ça répond à ta question o/

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MessageSujet: Re: Félicien Matagot, le matou du diable   Félicien Matagot, le matou du diable I_icon_minitimeSam 5 Avr - 12:36

Merci de ta réponse (Très en retard mes excuses !)

Je m'excuse de la longueur que met le reste de la fiche à venir, j'ai eu très peu de temps libre ces derniers temps, mais je vais faire mon possible pour finir ma fiche dans les délais les plus courts !

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MessageSujet: Re: Félicien Matagot, le matou du diable   Félicien Matagot, le matou du diable I_icon_minitimeSam 5 Avr - 12:39

Bon courage à toi et n'hésites pas si tu as d'autres questions, on fera au mieux pour y répondre rapidement o/

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MessageSujet: Re: Félicien Matagot, le matou du diable   Félicien Matagot, le matou du diable I_icon_minitimeMer 7 Mai - 18:34

Un petit passage pour savoir si tu es toujours parmi nous ?
N'hésite pas à nous demander si tu as des questions ou autre surtout !

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MessageSujet: Re: Félicien Matagot, le matou du diable   Félicien Matagot, le matou du diable I_icon_minitimeMar 10 Juin - 10:55

Oui oui toujours ! Je m'occupe de finir cette présentation une bonne fois pour toutes après la fin des examens, promis.

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MessageSujet: Re: Félicien Matagot, le matou du diable   Félicien Matagot, le matou du diable I_icon_minitimeMar 10 Juin - 11:00

Pas de soucis ! Merci d'être passé.
Et bonne chance pour tes exams o/

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MessageSujet: Re: Félicien Matagot, le matou du diable   Félicien Matagot, le matou du diable I_icon_minitimeLun 7 Juil - 15:37

J'ai réécris le physique et le caractère, cela ne me convenait plus au final. Le fond est assez similaire, j'ai surtout changé la forme. C'est bon ça c'est fait j'y touche plus, finit !
J'ai voulu essayer différent point de vue et de manière de faire la fiche, histoire changer de ce que je faisais habituellement. Il est donc fortement possible que cette présentation ressemble sous peu à un vrai patchwork littéraire. J’espère juste que se ne sera pas trop étrange ou déroutant à lire :/ Je corrigerai les fautes ce soir. :3
Je posterai l'histoire très très très prochainement si tout se passe comme prévu.

Je vais l'avoir un jour mon pseudo en orange, je vais l'avoir ! èé

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MessageSujet: Re: Félicien Matagot, le matou du diable   Félicien Matagot, le matou du diable I_icon_minitimeMar 8 Juil - 20:25

C'est cool que tu aies avancé. On espère bien aussi que tu l'auras ce pseudo orange.^^
Préviens-nous quand ta fiche sera achevée s'il te plaît \o\

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MessageSujet: Re: Félicien Matagot, le matou du diable   Félicien Matagot, le matou du diable I_icon_minitimeMar 8 Juil - 20:54

De toute façon on guette ! Mais c'est gentil d'avoir prévenu.
On a hâte de pouvoir tout lire et surtout, de pouvoir t'accueillir définitivement parmi nous ~

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MessageSujet: Re: Félicien Matagot, le matou du diable   Félicien Matagot, le matou du diable I_icon_minitimeLun 21 Juil - 18:43

Voilà, j'ai fini l'histoire ! Je suis désolée c'est très long, il doit y avoir surement beaucoup de choses superflues, j'espère que ce ne sera pas trop pénible à lire :/

J'ai essayé de me renseigner sur l'histoire de l'Irlande et le contexte historique de l'époque. Il y a juste un anachronisme par rapport au conte d'Anderson qui est sorti en 1835, j'espère que ce n'est pas trop grave :/

EDIT : Merci à Ed' pour m'avoir parlé du conte "Le briquet", cela m'a bien inspré ;D

Je vous remercie de votre patience xD

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MessageSujet: Re: Félicien Matagot, le matou du diable   Félicien Matagot, le matou du diable I_icon_minitimeLun 21 Juil - 20:04

Bro' .... ce fut trop epique. Jen ai pleuré, ces mois de discussion sur cette histoire de matou ne furent pas innutiles. C'est genial !
bref je t'aome, je vais envoyer un message a eddy pour lui demander si je peux modifier mon histoire.
.... j'ai tellement.hate de ces retrouvailles fels. :3
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MessageSujet: Re: Félicien Matagot, le matou du diable   Félicien Matagot, le matou du diable I_icon_minitimeLun 21 Juil - 20:49

Han je suis vraiment très contente que ça te plaise *__*

Moi aussi, je n'attends que ça ! Very Happy

J'ai modifié un tout petit passage de rien du tout, celui qui parle de l'insertion dans une famille. Il manquait des mots, cela laissait entendre que c'était Llewyn le vieux papounet. ;P

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MessageSujet: Re: Félicien Matagot, le matou du diable   Félicien Matagot, le matou du diable I_icon_minitimeMar 22 Juil - 10:16

Bienvenue au Lost Félix o/

Bon, eh bien je ne te cache pas que je me demandais si on verrait un jour cette histoire dans son intégralité ! Maiiiiiis, comme tout vient à point à qui sait attendre. Force est de constater que ça valait le coup de te laisser faire ! ^^

Ta description tout d'abord. Elle est très sympathique et confère un côté attachant à Félicien, cette particularité du félin qui fait que souvent tous ceux qui aiment les chats craquent. Le tout sans pour autant que la chute soit dénuée de réalisme vis à vis de sa nature, je me suis régalé, vraiment !
Je suis un peu moins fan de sa description morale qui me semblait plus fouillis, avec un changement de personne inopiné (vers la fin je crois), qu'il faudrait simplement modifier si tu veux bien. Rassure toi, on comprend parfaitement que c'était quelqu'un d'autre qui narre le récit. J'ai juste moins accroché, parce que ça me parlait moins tout simplement, mais ça n'en reste pas moins bien écrit.

Pour l'histoire à présent. Honnêtement, d'ordinaire je ne suis pas un grand fan des fiches qui retracent l'Histoire, mais là. Là, je dois dire que je l'ai bien vécu ! Je trouve que tu as su parfaitement discerner le monde autant en tant qu'humain qu'en tant que Légendaire ! Ta manière de faire référence -de façon plus ou moins anodine- aux Légendaires dans des périodes critiques m'a beaucoup plu. Tout comme tes états d'âme depuis ta transformation et au moins autant que la découverte de la couleur, l'amitié profonde avec Llewyn, le sens de l'humour du fantôme, tes comparaisons décalées ou les présumées déclarations de la gamine insensible ! XD Franchement ça valait le détour et ça se dévorait d'un bout à l'autre ! Même ses "passages à vides" et ses réflexions existentielles étaient tout à fait probables, ce qui confère un certain cachet au matou. Bon, cette fois c'est certain, je suis conquis !

Bémol toutefois -oui parce qu'il en faut quand même. Dans les points négatifs, il y a les fautes, et c'est à peu près tout. Il y a certaines lettres absentes ou des mots manquants, une phrase même entamée et pas terminée qui surprend, de la redondance sur certains termes aussi, des différences de temps un peu singulières. Bref, une relecture s'impose ! Ta bête noire reste les "s", mais compte tenu de l'envergure de la fiche, je pense que ça aurait pu être largement pire ! Donc tu t'en sors plutôt bien.  

« Quelques unes des fautes qui trainent » :

Je suis pas fan en revanche des quelques –rares- insultes qui trainent. Je trouve qu’elles n’ajoutent rien de particulier au récit là où elles sont placées, et je préférerais que tu les remplaces si tu veux bien. D’autant que la langue française est riche en sobriquets déroutants, alors je pense que tu as de quoi trouver ton bonheur en piochant plutôt dans ceux-ci. Wink

En résumé petit chat, c'est une fiche fort sympathique, et hormis les fautes je n'ai pas vu d'incohérences. Pour l'anachronisme franchement c'est pas bien grave, ne t'en fais pas. Alors bravo à toi ! /o/ Si le cœur t'en dis, je t'encourage vivement à t'inscrire à notre grand évent nawak de l'été et j'ai vraiment hâte de connaitre la suite de tes aventures ! Et même de te kidnapper pour un rp prochain. Mwahahaha !

*se calme* Bref, encore bienvenue au Lost ! Content de te compter parmi nous. o/ (Avec jeu de mot pourri à clé /SORT)

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MessageSujet: Re: Félicien Matagot, le matou du diable   Félicien Matagot, le matou du diable I_icon_minitimeMar 22 Juil - 11:23

/passe en coup de vent/ héphéphép m'sieur l'agent, pour le rp tu fais la queue Very Happy ( huhuhu jeu de mot... beh.. chat ... queue... chat ... bref a l'approche de l'évent de l'été mon sens de l'humour se dégrade mouhéhéh )
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MessageSujet: Re: Félicien Matagot, le matou du diable   Félicien Matagot, le matou du diable I_icon_minitimeMar 22 Juil - 16:25

Et je te mentirai si je te disais que je ne m'en doutais pas ! x)

Je vais corriger les fautes et modifier ça Smile j'avais passé une éternité à' corriger avec bon patron, j'avoue que j'étais découragée pour tout relire une dernière fois ^^' j'avais souvenir qu'il y en avait qu'une seule, mais tu as tout à fait raison, je trouverai quelque chose de bien meilleur à mettre à la place Wink

Un essai sur 3 non concluant, je retiens, j'éviterai cette façon d'écrire à l'avenir ! Je plussoi (aucune idée si ça existe vraiment) c'est très fouilli. Je me rattraperai en rp Very Happy

Oh oui kidnappez moi s'il vous plaît je ne demande que ça ! Calmez-vous, il y aura du rp pour tout le monde. Ahh...on ne s'est pas encore retrouvé qu'il est déjà exclusif le ziggy ! xD Et puis.. Je ne peux pas refuser de suivre un agent de police Razz

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MessageSujet: Re: Félicien Matagot, le matou du diable   Félicien Matagot, le matou du diable I_icon_minitimeMar 22 Juil - 19:59

Hellow o/

Bon après le pavé d'Aldrick, mettons que c'est mon tour.
Je vais essayer de faire court, sans promesse toutefois d'y parvenir.

Alors, attaquons par la description morale /o/
Rien à dire, c'est très bien écrit, particulièrement le côté félin de Félicien qui ressort à merveille.
La description est bien exécutée, avec des petites scènes sympathiques et attachantes et comme Aldrick j'ai beaucoup aimé la fin, même si le départ du chat sans la bourse m'a laissé un peu perplexe.
J'ai apprécié la description morale aussi ! Je ne sais pas trop si tu avais plus misé sur un bistrot ou une épicerie, mais dans l'ensemble, c'était sympa. J'aime bien les patrons bavards ~ J'aurais peut-être encore plus apprécié avec de véritable pauses narratives. Le bruit des verres, les aléas dans la boutique, un petit clin d'œil à la nature Légendaire du patron pour parfaire le tableau. Mais ça se lit bien, aucun souci.

Et en route pour le gros morceau /o/
Alors, dans l'ensemble, j'ai apprécié l'histoire, particulièrement le début. On avait une narration très proche des contes, sans dénomination précise, sur un fond de combat en sorcellerie tout à fait sympathique que j'ai beaucoup aimé imaginé.
J'avoue que j'ai eu un peu plus de mal avec la suite. Même si tu as très bien géré le contexte historique, ce qui n'était pas simple compte tenu de la complexité de l'histoire irlandaise, je me suis retrouvé complètement perdu sur certaines parties. Notamment sur le passage entre l'arrivée en Amérique et le retour en Irlande qui m'a semblé un peu flou. Je pense qu'il manquait juste une petite transition pour ne pas perdre le lecteur.
Selon moi, cette partie est moins réussie que le début de ton histoire, simplement parce qu'on a l'impression qu'il manque quelques morceaux dans pérégrination de ton matou.
Par contre, j'ai beaucoup aimé le personnage du majordome, et j'adore l'explication évidente de la maison hantée où tout bouge simplement parce que l'esprit qui l'habite est complètement maniaque ! Ça m'a vraiment plu ! xD
Bref, c'est plutôt réussi, et je pense que le duo Félicien/Llewyn va nous réserver bien des surprises /o/

Bon par contre, il faut vraiment, vraiment, vraiment te relire. Si les deux descriptions sont épargnées, la fin de l'histoire devient rapidement dure à lire tant les terminaisons en « ait, é, er » se mélangent, faisant souvent perdre le fil du récit. Je pense d'ailleurs que c'est en partie pour cela que j'ai moins pu profiter de cette partie.
Mais autre les accords, le plus problématique reste la disparition totale de certaines lettres, comme le souligne Aldrick, ou les tournures un peu farfelues de quelques phrases dont voici un petit florilège :

Félicien a écrit:

  • [...] et semblait même parfois [...] - (Un peu lourd)
  • [...] cela arrivait même presque souvent [...] - (Idem le « même » n'est vraiment pas nécessaire)
  • Ce qui marqua un vrai tournant est le jour où le bon sorcier vint accompagné. - (Problème de temps : Passé simple, présent, passé simple)
  • Le chaume fumait encore, une odeur d. - (« D. » Hum... De bon pain ? D'apéro ? ;P)
  • Au moins, on ne pouvait pas dire qu'elle était sans volonté. - (Haha ! Félicien est donc... Félicie ?)
  • Alors que la guerre civile continuait de se battre bec et ongle - (Une de mes préférées, la guerre qui se bat, et bec et ongle en plus. La métaphore est bien tentée, mais... Manquée x))
  • Son corps se mit à abreuvoir le sol. - (Ma préférée absolue, un abreuvoir oui, mais le verbe, c'est « abreuver » ! XD)
  • [...] ignorant le détail de « juste un peu de sang » - (Là, c'est juste que la fille parle de « beaucoup de sang », donc si tu la cites, mieux vaut reprendre ce qu'elle dit vraiment ;P)


Pour les fautes, j'ai découvert il y a peu un cousin de Bon Patron beaucoup mieux ! Il n'a pas cette limite de mot ridicule et je trouve qu'il corrige mieux. Donc n'hésite pas à utiliser Scribens, c'est vraiment plus facile quand tu écris autant /o/

Sinon, je t'annonce que tu es VALIDÉ !
Je te laisse quand même finir la correction débutée, avec donc une attention particulière à accorder aux terminaisons et aux « s », même si j'en ai pas trouvé beaucoup de ce côté-là, contrairement à Aldrick.

Je m'en vais t'ajouter ta belle couleur orange, déverrouiller la fiche de Llewyn et je te laisse suivre les indications suivantes pour terminer ton inscription !

Bienvenue au
Lost Paradise

Il faut maintenant...
Faire ta demande de rang ici.
Pour les relations, c'est par .
Pour une demande de RP c'est ici.
Pour participer à l’event c'est

Et bon RP parmi nous !
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MessageSujet: Re: Félicien Matagot, le matou du diable   Félicien Matagot, le matou du diable I_icon_minitimeMar 22 Juil - 20:15

Du orange, youpi !

Je suis en ce moment même en train de me relire à fond !

J'ai renoncé au transition quand j'ai vu la longueur de mon texte :/ Cel aurait été surement plus clair avec et j'aurai surement pu en ajouter en supprimant des passages superflus. Mais j'avoue qu'au bout de tout ce temps, j'étais pressée de boucler tout ça pour commencer enfin à rp sur le forum. Enfin pas d'excuse !

Beeeeh.. Il se conjugue pas comme ça le verbe "abreuver" ? xD Et sisi, il s'est transformé en abreuvoir comme ça *pouf* tout seul.

Je suis contente que le majordome fait l'unanimité pour l'instant ^^ Ce petit à peut-être de l'avenir...

Merci beaucoup pour le site, je m'en vais corriger tout ça !

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MessageSujet: Re: Félicien Matagot, le matou du diable   Félicien Matagot, le matou du diable I_icon_minitimeMar 22 Juil - 22:19

TU ES JAUNE-ORAAAAAAAAANGÉ /o/
Trop de coolitude la dedans !
Doooonc... Pres a rp bro ( et a ratrapper mon retard humhum... Bref)
Je vais m'occuper de ma fiche des que je peux et en profiter pour la reviser um peu ( rien d'enorme ).ça fera pas de mal !
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MessageSujet: Re: Félicien Matagot, le matou du diable   Félicien Matagot, le matou du diable I_icon_minitimeJeu 24 Juil - 11:29

Mais je n'attends que toi bro' Razz
Vi mon pseudo a tellement plus d'élégance en orange...

J'ai corrigé les fautes durant ma relecture, normalement c'est bon ! ;D

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MessageSujet: Re: Félicien Matagot, le matou du diable   Félicien Matagot, le matou du diable I_icon_minitimeJeu 24 Juil - 11:39

Tu tiens à ce que ton corps fasse office d'abreuvoir c'est ça ?
Non parce qu'un petite recherche du mot et hop, il est toujours là !

Bon, reste quelques petits soucis de « é » et « er », mais je te laisse tranquille pour ta fiche !
Il faudra juste faire attention sur les RPs /o/

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