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Cabaret du Lost Paradise - Forum RPG

Forum RPG fantastique - Au cœur de Paris, durant la fin du XIXe siècle, un cabaret est au centre de toutes les discussions. Lycanthropes, vampires, démons, gorgones… Des employés peu communs pour un public scandaleusement humain.
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 Maximilien Leprince - Non, ce n'est pas du maquillage, je suis vraiment bleu-

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Maximilien Leprince - Non, ce n'est pas du maquillage, je suis vraiment bleu- Empty
MessageSujet: Maximilien Leprince - Non, ce n'est pas du maquillage, je suis vraiment bleu-   Maximilien Leprince - Non, ce n'est pas du maquillage, je suis vraiment bleu- I_icon_minitimeVen 14 Avr - 1:02

Présentation, Lost ParadiseDiablo (kurt wagner) / X-Men

Maximilien Leprince

Phrase de votre choix

    Nom d'artiste : Blue Hell
    Surnom(s): Le diable bleu, la chose bleue...
    Âge (en apparence) : 16 ans, environ 25 ans en vrai.
    Sexe : M
    Nationalité : Française
    Orientation sexuelle : gay
    Race : Ancien cobaye
    Métier : Acrobate (et accesoirement bête de foire)
    Taille : 179 cm dont 35 cm pour ses pieds
    Poids : 73 kg

Autre chose ?

You look like…

La plupart des gens se stoppe sur l'apparence, je n'ai pas de chance;

Maximilien ne peut pas passer inaperçu dans un endroit quelque peu éclairé, les yeux se posent automatiquement sur lui, même s'il ne fait que bailler à s'en décrocher la mâchoire. Pourquoi donc ? Il a un truc coincé entre les dents ? À non, c'est bien pire et cela ne peut pas s'enlever avec de l'eau. C'est sa peau, sa peau de couleur inhabituel, sa peau bleue foncée qui le rend presque invisible quand il est dans un lieu sombre. Certaines personnes septiques pensent qu'il se peint le corps, que ce n'est pas sa vraie peau. Mais généralement en voyant le reste de son physique, bizarre, il son convaincu en un temps record que c'est une créature sortit de l'enfer.

Ses oreilles sont pointues, légèrement décollé agissant comme une sorte de capteur de son, bougeant comme si c'était normal d'avant et sur les côtés. Son auditif est différent, il entend sur une autre fréquence, les sons sont amplifiés. Ainsi, une mouche qui rode peut vite devenir une abeille, une cuillère qui tombe au sol se transforme en chaise, un murmure en simple parole. Sa portée peut s'étendre selon sa concentration et des bruits alentours. Il a plus de chance quand il n'y a pas beaucoup de monde que dans une foule qui lui donne la migraine en un éclair et lui offre l'incapacité de maintenir une conversation. De ce fait, il prend pour habitude de se mettre des petits bouts de tissus rouler en boule dans ses oreilles pour atténuer le son durant ses prestations.

Ses cheveux sont de couleur noire, ils sont courts et la mèche peut facilement venir embêter sa vision. Pratiquement tout le temps en pagaille, bref rien d'anormal pour une fois.

Les iris de ses yeux sont jaune, poussant sur le doré. Il possède une bien étrange vu. Il peut parfaitement voir dans le noir, tous les détails sans exception. À la lumière, c'est identique sauf qu'il possède un petit plus. En effet, en se concentrant, il peut augmenter sa vue comme une loupe peut le faire. Par contre le spectacle fait un peu flippé d'un point de vue extérieur. Ses pupilles se dilatent selon la vue qu'il utilise, pouvant jusqu'à absorber ses iris, ce qui peut donner des frissons.

Le nez de Maximilien est semblable à celui d'un humain. Bien qu'il soit plus sensible aux odeurs. Une odeur trop intense peut le perturber, voir même le faire tomber dans les pommes. Il peut aussi retenir une odeur pour la repérer et ainsi la retrouver comme un chien de chasse le fait.

Sa bouche, fermée, on ne peut pas trouver de différence avec la normalité. Ouverte, non plus d'ailleurs. Des dents de tailles logique, une langue rouge, bref rien de bien inquiétant. Puis, on le voit en train de mâchouiller une souris, on entend les os craquer comme si c'était un bout de gâteau sec, on le voit réduire à néant la fourrure de l'animal, avalant le tout sans aucune difficulté. Et oui, ses dents ainsi que sa mâchoire possède la puissance de celle d'un lion. Pff, vaut mieux ne pas y mettre la main ! De plus, son estomac peut digérer toutes sortes de nourritures, légume, fruit, viande. Tout y passe, même les os, plumes, écaille, fourrures et poils.

Au prolongement de sa colonne vertébrale, se trouve une longue queue reptilienne de même couleur que sa peau. Dénué de poils, elle est lisse et fini donc par une pointe triangulaire. Il s'en sert comme un troisième bras et une troisième main. Elle peut supporter quatre fois son poids, soit 292 kg, dépasser cette marge, il risque de se faire une crampe et lâcher prise. Il n'est pas rare de le voir accrocher, la tête en bas, ne souffrant pas du "sang qui monte à la tête". Si par malheur, quelqu'un viendrait à la lui couper, déjà il aurait très mal, une deuxième queue lui pousserait à nouveau et ainsi de suite. C'est son seul membre qui peut repousser.

Il ne possède que trois longs doigts à ses grandes mains. Le pouce ne change pas de place, bien qu'il soit plus au milieu. Après, vient l'index plus long. L'annulaire prend place en dernière position, de même longueur, laissant un espace légèrement conséquent entre lui et le précédent doigt. Chaque doigt a un ongle, aucunement griffe.

Ses pieds ont une physionomie encore plus différentes que ses mains. Leurs longueurs sont de trente-cinq centimètres pour une épaisseur normale, entièrement plat. Au bout, seulement deux gros orteils, de part et d'autre de l'épaisseur, un petit espace prend place entre eux. Ses orteils sont courbés vers le haut, empêchant Maximilien de marcher les pieds à plat. Donc, seul les deux orteils touchent le sol lors de ses déplacements. Il ne faut pas oublier, les troisièmes orteils qui se cachent en continu de ses talons d'Achille, courbés vers le bas. Malgré leur tronches bizarre, il peut se servir de ses pieds comme une paire de main. Les ongles de ses orteils sont plus dure, il faut beaucoup de force pour en casser un, du coup, il les taille avec les dents. Jamais de chaussure aux pieds, rien pouvant lui convenir. Sa peau à ce niveau là est plus résistante au froid ainsi qu'aux cailloux et objet coupants.

Pour marcher debout, il se penche en avant pour mettre son poids sur ses orteils et ainsi il ne tombe pas. S'il lui vient l'idée de courir, il se croûte par terre sans plus de cérémonie. Par contre, il est tout disposé pour courir, voir des fois marcher, à quatre pattes. La physionomie de ses pieds et de ses mains y sont une grande aide. Ainsi, il peut atteindre la course d'un humain lambda sans difficulté, avec une grande agilité. Ses mains et ses pieds lui permettent de s'accrocher aux surfaces, ainsi, il peut monter sur les murs, aux plafonds et sur tout type de surface verticale.

Certains endroits sur sa peau, comme ses joues, ses jambes, ses bras, son dos et son ventre, sont peuplé de cicatrices formant des sortes d'arabesques. Ce n'est pas moche, bien au contraire, cela renforce sont côté étrange. Il possède des muscles développés au minimum.

Il peut faire des bonds de plusieurs mettre selon son élan.

Sa voix est un peu plus grave que la moyenne, bien qu'elle peux vite aller dans les hauteurs s'il se met à paniquer.


You are…

Phrase de votre choix;

Miroir mon beau miroir… Dis nous qui tu es… (En 300 mots minimum)


Once upon a time…

Tout le monde a vécu des choses, pour ma part, je dirais que cela n'avait été que des événements dont je ne fut pas l'auteur principal. ;

"Mes parents ont été égoïstes, mais je les comprends. Malgré le fait que s'ils avaient pensé aux conséquences négatifs de leur choix, je n'aurais pas autant souffert, je serais juste partit rejoindre les morts."

La pièce dans laquelle il se trouvait était richement décoré, montrant qu'ici, ce n'était pas un endroit pour le bas peuple. Les nombreux jouets rangés sur les étagères, ainsi que renfermés dans divers coffres ne laissaient pas l'imagination à savoir à qui appartenait la chambre. C'était celle d'un jeune enfant. Ce dernier était allongé sur le lit, couvert par les couvertures. Il était aussi pâle que la mort, de grosses gouttes de sueurs pelaient sur son front, ses yeux étaient injectés de sang ainsi qu'à moitié ouvert. Le petit garçon avait trois ans, il était un humain, rien de plus, rien de moins. C'était Maximilien. Il était ausculté par un médecin, qui était vraiment démuni face aux maux du bambin. Soupirant de frustration, l'homme était sortit de la pièce, rejoignant les parents présents dans le couloir.

Leur discussion s'était commencé par des murmures, ne souhaitant pas être entendu par l'enfant.

<<- Alors docteur, que doit-on faire maintenant ?>>

Le père avait croisé les bras, toisant l'individu. Tout dans sa posture et dans sa façon de parler montrait qu'il avait l'habitude de voir son fils dans cet état. Après tout, à chaque microbe, il tombait malade, à chaque petite blessure, il se mettait à saigner sans retenu. S'il se foulait la cheville s'était comme s'il se la cassait. C'était pour ça qu'il le gardait à la maison et évitait de le sortir dehors, trop de risque. Tout père se dirait que son fils n'était pas vivable, que son fils n'était qu'une crevette. Pourtant l'homme était fier de lui, il était si intelligent et pleins d'idées, il était voué à faire de grande études et a devenir un homme de science. Si seulement, il n'avait pas ses foutus problèmes de santé !

<<- Je l'ignore, je pense que votre fils... je sais que vous ne voulez pas l'entendre, mais...il est voué à...>>

Sa mère s'était mise à pleurer de désespoir. Son père avait plaqué le médecin contre le mur du couloir. Il fulminait de rage contre l'homme. Un bruit de chute s'était alors fait entendre. La femme s'était précipité dans la chambre, découvrant l'enfant allongé par terre sur le ventre. Elle l'avait délicatement pris dans ses bras, le serrant comme si sa vie en dépendait. Maximilien avait les yeux fatigué, d'une petite voix enrouée, il s'était mit à parler.

<<- Maman, est-ce que je vais mourir ?>>

Des paroles d'innocences, des paroles d'un enfant trop jeune pour avoir compris l'inévitable. Il n'avait pas besoin d'entendre le médecin le lui dire, il avait compris tout seul comme un grand. Il sentait son corps le lâcher petit à petit. Il ne s'était jamais fait d'ami, il était tout le temps malade, il en avait marre. C'était cruel de le laisser en vie, de donner de l'espoir à ses parent comme quoi il allait guérir. Sa mère pleurait de plus belle, secouant la tête de droite à gauche, refusant de dire la vérité, refusant de mentir. Les deux hommes avaient pénétré dans la pièce, la mine déconfite. Le médecin allait se mettre à parler, car lui, il voulait expliquer au garçonnet la triste réalité. Mais il avait été dépassé par le paternel qui avait eu une idée en tête, une dernière solution.

<<- Non Max, tu ne vas pas mourir.>>

La seule femme de la pièce avait relevé la tête vers son mari, de l'espoir plein les yeux.

<<-Charles ? Tu....as trouvé une solution ?>>

Le médecin avait froncé les yeux, il allait se mettre à dire tout haut que c'était tout bonnement impossible. Il ne surestimait pas ses capacités dans le domaine de la médecine, il était l'un des meilleurs de France ! Il travaillait à la capitale, il avait fait de longues études. De quoi pouvait bien parler l'homme. Peut-être disait-il cela parce qu'il voulait donner de l'espoir à sa progéniture ? Ce n'était pas le cas. Le dénommé Charles s'était approché de sa femme, posant une main sur son épaule droite.

<<- Oui Maria, nous allons contacter Philipe. Il pourra nous aider !>>

Au lieu de sauter de joie, la blonde avait écarquillé les yeux devant l'idée de l'homme. Elle connaissait Philipe depuis toujours étant donné que c'était son frère aîné. C'était quelqu'un qui n'avait pas vraiment d'empathie, il faisait des tonnes d'expériences scientifiques dîtes légales dans un laboratoire médical, il en faisait aussi illégalement dans sa cave. Voilà à quoi faisait référence son mari. La colère dans sa voix, elle s'était exclamé.

<<- Tu es devenu fou ! Il est hors de question qu'il touche à notre fils !

- Ne penses-tu pas que c'est une bien faible chose a payer pour qu'il survive. Tu veux le voir mort ?>>

Charles était tout aussi en colère que sa femme ne puisse pas envisager que le scientifique pouvait sauver Maximilien. L'enfant, lui, il ne comprenait pas où ses parents voulaient en venir. Mais, si cela lui permettait d'être un petit garçon normal, il n'allait pas être contre. Sa mère l'avait serré un peu plus dans ses bras. Puis elle avait accepté la proposition de son mari.

•• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• ••


"La première expérience dont je fus l'objet m'avait fait énormément peur. Les notes de piano que j'entendais au loin, récitant Claro de luna du compositeur Beethoven, devinrent une musique synonyme de douleur et de terreur."

La cave de son oncle était un lieu fort effrayant, il y avait des tonnes de produits disposés dans des placards, des tables de travail qui étaient jonché de matériaux scientifique, des cages de souris, d'étrange machines et une table de fer semblable à un lit. La première fois que l'enfant de trois ans avait pénétré dans cette pièce, il n'avait eu que l'envie d'en sortir. Pourtant, même avec des larmes de peur, ses parents l'avaient laissé là, avec cet homme qui avait d'étranges regards à son propos, comme s'il était ni plus ni moins qu'une souris de laboratoire. Ses larmes avaient redoublé d'intensité quand Philipe lui avait prélevé du sang. Il voulait rentrer chez lui.

Deux semaines plus tard, il avait toujours cette idée en tête, il était moins malade. Alors il avait pensé que les produits que l'homme lui injectaient avait fait l'effet et qu'il allait pouvoir retourner à la maison. Pourtant, cette fois-ci, dans le laboratoire, une étrange machine avait pris place sur la table de fer, c'était semblable à une boite, voir à un cercueil de verre possédant des trous pour y faire passer des tuyaux, c'était relié à une autre machine à manivelle pouvant produire de l'électricité. Les différents tuyaux pour des injections en intraveineuse lui avaient vite fait paniquer. Mais il n'avait pas pu partir, comment rivaliser avec un homme ?

Son oncle l'avait déshabillé tranquillement, le laissant nu. Il avait sursauté au contact du ciseau sur son front, il avait regardé, impuissant, ses mèches de cheveux tombé à terre. Puis, le ciseau s'était transformé en lame de rasoir, lui retirant tous ses cheveux. Philipe avait alors ouvert la boite par un levier et il avait allongé Maximilien dedans. Un tuyau, deux tuyaux, trois tuyaux... l'enfant faisait la grimace en couinant à chaque perfusion. Il voulait bouger, mais l'homme avait fini par l'attacher au fond de la boite. Il n'avait même pas remarqué les accroches un peu plus tôt. Un étrange casque lui avait été posé sur la tête, muni de fine aiguilles qui lui étaient rentré dans la peau, le faisant saigner. Il s'était mit hurlé à cause de la douleur multiple, puis il s'était arrêté rouvrant ses yeux sur le néant. Maximilien ignorait que l'homme venait d'abattre une partie de la machine sur sa vision. Par contre, il l'avait entendu refermer la boite de verre, il avait sentis les produits se déverser dans ses veines et il l'avait entendu mettre en marche l'électricité. L'homme n'utilisait pas seulement ce genre d'objet simple, non, il utilisait aussi la magie.

Des tonnes de lumière vives s'étaient alors formé devant ses yeux, lui faisant mal, même fermé, il avait mal. Sa tête lui tournait, son corps lui faisait mal. Il n'y avait que douleur. L'enfant s'était mit à crier de souffrance. Plus de force pour crier, il s'était tu. Alors au loin, il entendait le piano qui était juste dans la pièce au-dessus de la cave. Sans le savoir, l'enfant s'était focalisé sur les notes tandis qu'il souffrait le martyr, le mémorisant, l'attitrant comme lié a cet événement. Il ignorait que plus tard, bien des années plus tard, s'il entendait cette mélodie, il se mettrait en colère, dévastant tout sur son passage jusqu'à ce que les notes cessent.

•• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• ••


"Suite a trois ans d'expérience sans pause, mon physique s'était mit à changer. Au début des tâches bleues avaient fait leur apparition sur ma peau, j'étais incapable de me mettre debout, tout mon corps ne cessait de me faire mal. Puis mes mains avaient cessé de fonctionner, trois semaines plus tard, deux de mes doigts étaient tombés. Impossible de bouger ceux restant, cela me brûlait. Mes pieds changeaient de forme, s'étendant, mes orteils disparaissaient pour n'en laisser que deux devant et un derrière. La douleur était atroce, je n'arrêtais pas de m'évanouir.

Ma peau s'effritait, s'enlevait, en dessous elle était bleue. Comme une mue de serpent, tout s'était enlevé. De beige, je suis passé à bleu. D'humain à monstre. Ma colonne vertébrale me faisait mal, un craquement ne cessait pas de s'entendre à chacun de mes mouvements. Elle s'était commencé à se prolonger dans une douleur difficile à expliquer, je suis resté endormi pendant plusieurs jours. À mon réveil, j'étais muni d'une queue que je pouvais bouger comme un bras et saisir des objets comme une main. J'avais pu enfin reprendre l'usage de mes mains et de mes pieds par la même occasion.

J'ai eu besoin d'un mois pour apprendre à me servir de mes membres. Apprenant à marcher d'une autre façon, étrangement, je n'avais plus mal. Mes oreilles nouvellement pointues me faisaient entendre plus loin que prévu, mes yeux avaient passé de vert à jaune et me permettaient de voir plus près, mon odorat était bien trop sensible.

Trois ans avais-je été caché dans ce laboratoire sous les expériences de mon oncle. J'étais devenu sa création, il disait à mes parents que je n'étais pas en mesure de les recevoir, il leur cachait ce qu'il me faisait. Mais un jour, ma mère n'en pouvait plus d'être loin de moi, bravant les interdits, elle et mon père étaient venu. Ce jour-là resterait à jamais gravé dans ma mémoire. Je le nommais le jour où j'étais devenu un paria, où j'étais devenu orphelin."


La nuit était tombée depuis un bout de temps, plongeant le monde dans les ténèbres. Maximilien avait six ans, le petit garçon était dans un coin du laboratoire de son oncle qui n'était pas éclairé. Ce petit coin était aménagé d'un simple matelas, d'une couverture ainsi que de quelques jouets. Pas grand-chose, mais c'était suffisent pour l'enfant. Il espérait toujours que ses parents viendraient un jour venir le chercher, lui rendre sa liberté. Car il n'était pas libre de ses mouvements. Le collier de chien qu'il portait autour du cou pouvait en témoigner largement, une chaîne y était accroché et relié a un anneau au mur. L'homme, le scientifique, son créateur le gardait accrocher, l'empêchait de partir du laboratoire. Cela faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas apprécié le soleil sur sa peau. Ses yeux s'étaient abaissé sur sa main droite, malgré le fait qu'il n'y avait pas de lumière, il pouvait voir sans problème. Pourrait-il un jour aller dehors ? Sa peau bleue, il la détestait tellement. Si seulement, il pouvait faire un vœu, exiger un miracle à un dieu. On lui avait pourtant dit que le seigneur là-haut pouvait l'entendre et l'aider. Mais à présent qu'il était un monstre, est-ce que Dieu le considérait toujours comme un de ses enfants ? Il ne le pensait pas. Son dieu était donc satan ? Après tout, il ressemblait à un démon décrit dans la bible.

La créature avait feulé comme un chat en entendant la porte de la cave s'ouvrir doucement. C'était rare que son oncle venait le rendre visite pendant la nuit. Maximilien s'était mit debout, se penchant en avant, pliant les jambes comme il en avait pris l'habitude. Tellement l'habitude qu'il avait du mal a se souvenir quand ses pieds touchaient entièrement le sol, quand il pouvait marcher normalement et non avoir tellement envie d'être a quatre pattes comme un animal.

Il avait penché la tête sur le côté droit en se concentrant, il entendait deux battements de cœur bien distinct, deux cœurs différents, deux odeurs et pas celle de son oncle. Qui venait lui rendre visite ? Et si c'était les méchants qu'avaient nommés son créateur plus d'une fois. Ceux qui faisaient partit de la Curia, s'il ne se trompait pas de nom. Une lumière lui était venu à sa vue, une lampe à huile dans les mains d'un des inconnus qui descendait les marches de l'escalier, faisait battre le cœur de l'enfant un peu plus vite d’appréhension.

Maximilien n'avait pas eu le temps d'aller se cacher sous ses couvertures pour ne pas effrayer les nouveaux venu. Il avait écarquillé les yeux en voyant le visage de sa mère lui faire face au loin, juste derrière elle, il y avait son père. La lumière avait été pointée vers son petit coin, l'enfant avait fait onduler sa queue reptilienne en ouvrant la bouche de surprise. Ses parents étaient venus le chercher ! Un sourire avait naquit sur son visage, c'était étrange, cela faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas eu de sentiment positif.

<<- Maman  ? Papa ?>>

La femme, sa douce maman, avait posé la lampe sur la table de fer, celle où il avait subit toutes ses affreuses expériences. Les yeux exorbités, elle le regardait comme s'il était une créature sortit de l'enfer. Le sourire de Maximilien s'était affaissé, les larmes aux coins des yeux. Son paternel l'observait d'un air dégoûté. Que se passait-il ? Son oncle avait alors débarqué dans la pièce, faisant une petite grimace, alors qu'il prenait la parole d'une voix guillerette.

<<-Oh, je vois que vous l'avez trouvé. Charles, Maria, je vous présente votre fils, Maximilien. Vous en pensez quoi ? Je me suis très bien occupé de lui. Sans moi, il serrait mort. Je l'ai juste un peu modifié, rien de bien grave.>>

Il avait une attitude hautaine et un sourire méchant placardé sur le visage. Cela se sentait qu'il n'était pas gentil. D'ailleurs, maintenant que ses parents qui étaient humains se situaient non loin de ses narines. L'enfant notait une différence flagrante. Son oncle n'était pas humain, voilà ce qu'il en élucidait, mais il ne savait pas quoi. Il ignorait que Philipe était né d'un père démon et d'une mère humaine.

Maximilien s'était avancé jusqu'à être stoppé par la limite de sa chaîne. Il jetait un regard plein d'espoir vers ses parents, levant ses mains dotées de trois doigts chacune vers eux.

<<- Cette chose bleue ? Ce monstre n'est pas mon fils. Viens Maria rentrons, occupons-nous de Joseph, c'est mieux ainsi.>>

Les paroles de son père étaient identique à un violent coup de fouet. Cela lui avait déchiré le cœur, le réduisant en miette sans aucun scrupule. Son père l'avait traité de monstre. Pourquoi avait-il fait ça ? Maximilien avait laissé ses bras retourner à leurs places. Ses larmes menaçaient de tombé sans s'arrêter. C'est alors, que le nom que son père avait dit lui avait fait se questionner. Le sourire de son oncle avait augmenté.

<<- Ah oui ! Joseph est votre fils !>>

Fils ? L'enfant commençait à voir rouge. Le petit garçon de six ans avait la respiration qui s’accélérait. La tristesse et la colère prenaient place. Il s'était mit à grogner comme un animal tirant sur sa chaîne avec l'aide de sa queue, sans résultat. Sa mère le regardait comme s'il ne valait rien.

<<- Oui, notre fils unique.>>

Maximilien s'était mit à couiner. Et lui, il ne comptait pas ? Ses parents lui avaient tourné le dos. L'enfant s'était reculer, se collant au mur, il s'était alors laisser glisser le long pour se mettre à croupis. Sans prévoir, il s'était mit à courir a tout allure, sautant au dernier moment, pour finir par atterrir sur le dos en s'étranglant.

Il s'était mit à taper sur le sol, pleurant à chaude larme, il avait pu entendre les trois adultes quitter la pièce.

•• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• ••

"J'ai senti que c'était le bon moment pour m'enfuir. J'avais tout planifié de A à Z. J'en avais plus que marre d'être traité comme une bête par mon oncle, d'être nourris à base de petit animal encore en vie. Alors, j'ai décidé que je pouvais prendre ma vie en main. Je devais avoir autour de dix ans."

•• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• ••

"Même si j'étais seul dans un coin, je n'avais plus de chaîne, j'étais libre. J'ai pensé que je pouvais être tranquille. J'ai eu tort. J'aurais dû le laisser dans le pétrin, voilà tout. Avoir le physique du diable ne fait pas de moi un être mauvais."

•• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• ••

"Je suis resté avec elle jusqu'à la fin de sa vie. Elle qui ne pouvait pas me voir m'avait aidé, m'avait gardé sous son aile. Angelina avait été une sorte de figure maternel qui m'avait enseigné de tonnes de choses. Paix à ton âme qui était si belle."

•• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• •• ••

"Je n'aime pas faire peur aux gens que je croise, c'est ainsi. Mais pour une fois, je ne regrettais pas ce retournement de situation, car j'avais trouvé un refuge peuplé de légendaire."



Sous le masque

Phrase de votre choix;

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Dernière édition par Maximilien Leprince le Sam 15 Avr - 15:18, édité 20 fois
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MessageSujet: Re: Maximilien Leprince - Non, ce n'est pas du maquillage, je suis vraiment bleu-   Maximilien Leprince - Non, ce n'est pas du maquillage, je suis vraiment bleu- I_icon_minitimeVen 14 Avr - 10:08

Bienvenu !
Oooooh Nigthcrawler ♥♥♥♥
Quel goût exquis, je suis déjà conquise XD (en même temps choisir mon mutant préféré que j'aime à la folie ne pouvait que me séduire muhuhuhu /o/)
Bon courage pour la suite de ta fiche ^w^

_________________

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MessageSujet: Re: Maximilien Leprince - Non, ce n'est pas du maquillage, je suis vraiment bleu-   Maximilien Leprince - Non, ce n'est pas du maquillage, je suis vraiment bleu- I_icon_minitimeVen 14 Avr - 18:11

Merci pour ton accueil ! Qui ne l'aime pas en même temps, c'est un dieu cling

J'avance petit à petit dans ma fiche ^^

Edit : J'ai supprimer ce post-ci, puis l'ai re-posté pour voir ma signature XD
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MessageSujet: Re: Maximilien Leprince - Non, ce n'est pas du maquillage, je suis vraiment bleu-   Maximilien Leprince - Non, ce n'est pas du maquillage, je suis vraiment bleu- I_icon_minitime

 

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