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Neige

Cabaret du Lost Paradise - Forum RPG

Forum RPG fantastique - Au cœur de Paris, durant la fin du XIXe siècle, un cabaret est au centre de toutes les discussions. Lycanthropes, vampires, démons, gorgones… Des employés peu communs pour un public scandaleusement humain.
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 Imagine [Pv Ouadji]

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June Ravenclose
Le chant du cygne
June Ravenclose

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MessageSujet: Imagine [Pv Ouadji]   Imagine [Pv Ouadji] I_icon_minitimeDim 31 Oct - 23:15

Le spectacle du Lost Paradise tirait à sa fin. Encore une fois, tous les artistes avaient été acclamé par le public sous un tonnerre d’applaudissement.

Loin des projecteurs, le décor était beaucoup moins glorieux. Toute la journée avait été grise et maintenant, le ciel était zébré d’éclairs. June s’était retirée bien vite de la scène lorsque les dernières notes de musique s’étaient tues. Les nuits d’orage la mettaient toujours à fleur de peau. Elle tira les rideaux de sa chambre, hésitant à se rouler en boule sous la couette pour étouffer le bruit du tonnerre. Même ici, elle n’était pas sereine. Ses mains étaient trop petites et chétives pour bien couvrir ses oreilles. Normalement, l'infusion qui reposait sur sa table de chevet l'aurait aidé à calmer ses nerfs, mais dans son état, elle risquait d'échapper la tasse entre ses doigts tremblotants.

Puisque trouver le repos semblait peine perdue, elle troqua sa chemise de nuit pour une robe légère même si elle garda ses pantoufles pour un peu de confort. Il fallait juste qu'elle s'occupe l'esprit le temps que le pire soit passé. D'habitude, à l'exception de la pièce du piano réservée aux répétitions, sa pièce préférée était la bibliothèque. Mais tout ce bruit l'empêcherait sûrement de se concentrer. Elle se contenta donc d'emprunter un encas à la cuisine du cabaret, pour ensuite chercher un endroit plus calme. Il restait quelques tartelettes aux fraises de la veille. Elle aurait peut-être pu avoir un peu de lait chaud aussi, mais inutile de déranger quelqu'un pour si peu. Après une première bouchée, ses idées lui semblaient plus claires pour réfléchir à la meilleure solution à son problème. Dolores aurait sûrement un cachet pour l'aider à dormir. Sinon, la doctoresse saurait au moins égayer les traits de son amie, par sa simple présence, comme toujours. Elle espérait quand même qu'elle serait toujours debout à cette heure. Adam était quant à lui introuvable, mais il faisait sûrement encore la tête à cause de ce qui s’était passé en ville, la dernière fois. Elle l’avait sermonné tellement sèchement, elle devrait s’excuser, mais il fallait la comprendre, c’était si rare de trouver une alliée !

June prit donc la direction du sous-sol. Cependant, elle ne se rendit pas jusqu'au cabinet. Elle ne s'en était jamais rendu compte jusqu'à maintenant, mais le ronronnement des moteurs couvrait le tonnerre. Elle passait peu de temps près de la salle des machines ou même la buanderie. La cantatrice n'aurait pas su quoi y faire, après tout. Un nouveau soupir lui échappa. On lui avait souvent répété qu'elle ne trouverait jamais un mari, si elle ne savait rien faire de ses dix doigts. Décidément, elle était un peu trop mélancolique ce soir.

Sur un coup de tête, elle ouvrit la première porte sur son chemin et s'installa dans un coin grâce à la lueur de la lampe à l’huile. Sa couverture sur les épaules comme un châle réconfortant, elle ferma les yeux l’espace d’une seconde, entre la chaleur et la fatigue. Ils lui piquaient un peu et elle savait que ce n’était pas à cause des odeurs du linge propre ou du détergent. June laissa glisser un peu plus le drap sur sa tête et se laissa aller à sa peur. Peut-être que ça irait un peu mieux après avoir pleuré. Avec l’ombre qui tombait sur son visage, même si quelqu’un entrait, on ne la verrait pas tout de suite.

« Snif… Bouhouhou… »
Ouadji Oursou
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Ouadji Oursou

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MessageSujet: Re: Imagine [Pv Ouadji]   Imagine [Pv Ouadji] I_icon_minitimeVen 10 Déc - 18:07

- Un, deux, trois. Compta-t-il à voix basse pour ne pas réveiller ses compagnons de chambre.

Accoudé sur le rebord de sa fenêtre, les yeux grands ouverts, le sphinx admirait les éclairs zébrer dans le ciel nocturne sans lune. C’était toujours un spectacle de la nature qu’il adorait contempler.
Il se rendit jusqu’à cinq avant que le tonnerre n’éclate sa fureur, faisant vibrer son cœur par sa puissance.


- Il se rapproche.

Un grand sourire enfantin étira ses lèvres. Il ne serait pas seul. L’orage allait être son compagnon dans sa nuit sans sommeil, du moins, pour encore plusieurs minutes.
Il tourna son regard vers les deux autres qui dormaient à poings fermés. Envieux, il se demanda pourquoi Morphée lui refusait si souvent sa visite. Et quand il daignait se présenter, il ne lui offrait que tourmente.

Un autre éclair illumina le ciel parisien.

Son attention retourna au spectacle qui éclata une nouvelle fois. Au même moment, un frisson lui parcourra l’échine, non pas d’excitation cette fois, mais de froid. S’habituerait-il un jour au climat nordique ? Peut-être pas. La chaleur du sud lui manquait cruellement. Par contre, il connaissait un excellent remède contre la froideur des nuits de Paris, autre « qu’emprunter » les gigantesques chandails de laine de Snorri : une tisane Tsai tou Vounou très chaude.
Un peu à contrecœur, il délaissa l’orage, attrapa au passage son précieux bonnet et l’installa précautionneusement sur sa tête. Il s’approcha ensuite de sa porte de chambre. La main sur la poignée, il eut une hésitation. Il avait encore de la misère à s’habituer à sa liberté retrouvée. Il tourna l’objet métallique, s’attendant presque à une résistance de sa part. Un petit rire niais s’échappa de lui. Comme toujours, aucune résistance. La porte lui obéit et s’ouvrit.

Il descendit les escaliers du rez-chaussé lorsqu’il vit une délicate ombre prendre la direction du sous-sol. Sa vision de fauve lui permit de reconnaitre la frêle silhouette de la cantatrice. Il s’arrêta. Que pouvait-elle bien vouloir faire dans la cave à cette heure-ci de la nuit ? Était-elle somnambule ? Avait-elle un rendez-vous secret avec quelqu’un ? Peut-être elle allait tout simplement chercher quelque chose à la buanderie ou au cabinet du docteur. Devait-il la suivre ? Tergiversant sur la dernière marche, ou la première, tout dépendamment du point de vue, il piétinait sur place. Son regard fixait la cuisine, puis la seconde d’après, il se virait vers le chemin emprunter par June. Que devait-il faire ? Sentant son anxiété se manifester, il agrippa un pompon qui se balançait dans le vide.
Si elle était effectivement somnambule, elle pouvait se blesser. Cependant, si elle allait rejoindre quelqu’un, il ne voulait pas empiéter sur sa vie privée. Peut-être, aussi, la cave était en quelque sorte son sanctuaire. Il avait entendu dire qu’elle était une sorcière… ou quelque chose du genre. À présent, il n’en était plus trop sûr. Elle allait peut-être faire un rituel loin des regards des autres. ET s’il voyait quelque chose qu’elle ne voulait pas leur montrer, un côté d’elle qu’elle préférait garder secret ? Plus il y réfléchissait et plus il pensait que le mieux était de la laisser tranquille. En même temps, une petite voix, trop envahissante, lui répétait sans cesse : « Oui, mais si… Et si elle… »
Puis, un souvenir refit surface. Il se remémora la jeune femme plus tôt dans la soirée. Sans savoir exactement pourquoi, il l’avait trouvée différente. Peut-être plus agitée, moins souriante.  Dès lors, il s’était inquiété pour elle, mais le temps lui avait manqué et après sa prestation, elle s’était éclipsée. À présent, plus anxieux encore, il se décida enfin. Il savait, s’il n’y allait pas, il n’aurait pas l’esprit tranquille. Il emboita alors le pas à l’artiste.

En bas, une faible lumière envahissait les lieux. À l’exception de la machinerie, aucun son ne se fit entendre. Il l’appela doucement une fois, deux fois, une troisième fois. Rien. Toujours rien. Il s’avança à pas feutrés. Le cabinet de Dolores baignait dans l’obscurité. Probablement inutile d’y aller. Il se dirigea vers la buanderie. S’il devait explorer le sous-sol froid et humide, il aurait besoin d’une meilleure couche protectrice.

Une fois à l’intérieur, ses yeux parcoururent les piles de linges pliés et non pliés. L’une d’entre elles lui sembla plus prometteuse que les autres. Il s’arrêta devant et s’accroupit quand dans son champ périphérique, il vit la montagne de couvertures à sa droite tressauter légèrement. Son cœur manqua un battement. Il tourna lentement son regard vers le monticule. Il y avait définitivement quelque chose de vivant. Allait-il rencontrer le fameux monstre des chaussettes ? Le seul et unique responsable des chaussettes dépareillées. Avec lenteur et incertitude, il approcha sa main du vêtement tressautant. Il souleva délicatement le bout de tissus, s’attendant à tout moment à voir apparaît la créature sa pauvre victime dans la bouche et l’avalant d’un air innocent. Mais sa découverte ne fut tout autre. Stupéfié, il tomba littéralement sur le derrière lorsqu’il reconnut la chevelure d’un blond platine de la chanteuse.


- Mademoiselle Ravenclose ?

Il lui lança un regard à la fois interrogateur et suspicieux. Était-ce là son secret ? Était-ce elle qui mangeait les chaussettes et laissait dans le deuil la survivante de la paire ?

- Que faites-vous ici ?

Voyant les larmes coulées sur sa peau de porcelaine, il se sentit plus mal que jamais. Il avait encore fait une bévue. Il faisait toujours des bourdes, et cela bien malgré lui. Pourquoi il l’avait suivie ? Il aurait dû aller dans la cuisine. Maintenant, il avait découvert son secret et elle en était blessée.

Ne sachant pas trop quoi faire, il se rapprocha d’elle avec un petit sourire désolé.


- S’il vous plaît, arrêtez de pleurer, mademoiselle Ravenclose. Vous pouvez continuer à manger les chaussettes. Je ne le dirai à personne, vous avez ma parole.
June Ravenclose
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June Ravenclose

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MessageSujet: Re: Imagine [Pv Ouadji]   Imagine [Pv Ouadji] I_icon_minitimeLun 14 Fév - 5:48

Elle ne cessa pas tout de suite de trembler même lorsqu’une voix l’appela par dessus le brouillard épais qui voilait son regard. June avait retenu trop longtemps ce flot d’émotions pour rebâtir le barrage en une poignée de secondes, même si l’idée qu’on la voit dans un état pareil la rendait toujours aussi mal à l’aise. Un dernier hoquet échappa à ses lèvres rosées quand des paroles étranges, sans queue ni tête, lui parvinrent. Qu’est-ce que … ?

Elle battit des paupières, une fois, puis deux. Le silence s’étirait au même moment. Bien vite rompu par un nouvel hoquet. Cette fois-ci, le corps de la cantatrice était secoué d’un rire aigu et léger. Il lui restait des larmes au coin de ses yeux rougis, mais cette fois elles étaient causées par cette hilarité. Non, ce n’était pas la crise d’hystérie qu’elle craignait. C’était juste une réaction naturelle devant cette présomption digne d’un enfant. Espérons qu’il ne se mette pas à imaginer qu’elle allait exploser maintenant ou lui jeter un mauvais sort. Elle ne survivrait peut-être pas à un deuxième round !

« Des … chaussettes … » répéta-t-elle, abasourdie.

Elle secoua doucement la tête de gauche à droite pendant qu’elle reprenait son souffle et cherchait un mouchoir en soie dans ses poches pour essuyer son visage à défaut de le faire peu élégamment du revers de la main ou avec la couverture. Il n’y avait bien que le Sphinx pour inventer des histoires pareilles. S’en remettrait-elle ? Plus rien ne devrait vous étonner si vous fréquentez régulièrement les Légendaires, mais tout de même … Bon sang elle en avait besoin !

« Merci de votre sollicitude mais j’ai déjà mangé ce soir. Um, je veux bien que ça reste un secret entre nous. »

Luka était sévère et lui faisait un peu peur. D’un autre côté, il pouvait aussi bien décider sur un coup de tête de lui offrir un menu spécial qui lui redonnerait des forces à la demande de Dolores, alors il valait mieux éviter d’encourir son courroux. À quoi ressemblait un régime de sorcière au juste, d’ailleurs ? De la bave de crapaud ou plutôt des osselets d’enfants ? Le sang et la chair d’un agneau tout juste sacrifié aux démons des enfers ? Quelle horreur.

Au moins, tout cela avait le mérite de lui changer les idées. D’un geste de la main, June l’invita à s’installer à ses côtés sous la chaleur de la couette, lisant aisément l’inquiétude voire même la panique qui se dégageait de ce visage d’habitude plus jovial. Dommage qu’il ne lui reste que des miettes de la tarte aux fraises, ça l’aurait sûrement aidée à l’apprivoiser. À moins qu’il préfère remonter à l’étage pour se coucher maintenant qu’il savait d’où provenaient ces lamentations ? June ressentait tout de même le besoin de justifier sa présence ici, au moins pour lever tout malentendu. Enfin, elle pouvait toujours essayer, mais rien n’était moins sûr.

« L’orage m’a effrayée. Je préfère attendre qu’il passe avant de sortir de ma cachette. Les murmures des esprits se mêlent au vent … »

Comme cela, s’il décidait de la laisser seule se reprendre, et qu’il croisait quelqu’un sur le chemin du retour, peut-être que Ouadji ne serait plus assez inquiet pour envoyer quelqu’un venir chercher la jeune femme par la peau des fesses. La plupart du temps, on ne lui posait pas trop de questions lorsqu’elle avait des paroles énigmatiques de la sorte.
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MessageSujet: Re: Imagine [Pv Ouadji]   Imagine [Pv Ouadji] I_icon_minitimeJeu 26 Mai - 18:09

Incapable de quitter des yeux la cantatrice en pleurs, Ouadji fronça d’abord des sourcils lorsque celle-ci se mit à rire. Voyant que son hilarité ne cessait pas, une crainte l’envahit. Pouvait-on mourir de rire ? Voulait-il le savoir ? Pas vraiment. Mais que devait-il faire ? Déjà, s’il connaissait la cause de son hilarité, ce serait un début. Avait-il dit quelque chose de comique ? Ou fait quelque chose ? Était-ce le mot chaussette, la raison ? Sûrement pas… Et s’il testait sa théorie ?
Trop tard.

Lorsque la médium parla une seconde fois, un grand sourire illumina le visage de l’adolescent. Il en oublia par la même occasion ses précédents questionnements. Sans aucune hésitation, il lui répondit :

- Comptez sur moi ! Votre secret est bien gardé !

Rassuré, il accepta avec joie son invitation et s’installa à ses côtés, au chaud. Il l’écouta s’expliquer sur sa venue dans la cave. Mais son esprit était distrait, un détail le chiffonnait encore sur le soi-disant régime alimentaire de la demoiselle. Il baissa la voix afin qu’aucune oreille indiscrète ne puisse l’entendre, s’il y en avait dans les environs.

- Désolé de revenir sur le sujet, mais les prochaines fois, pouvez-vous manger les paires au complet. C’est que Monsieur Brick bougonne pendant de longues minutes dans l’atelier à chaque fois qu’il lui manque une chaussette.

Oh, merde ! Il venait de redire le mot à proscrire. Allait-elle se remettre à rire ? Il la regarda intensément, examina ses traits avec attention. Quelques secondes passèrent, lorsqu’enfin son cerveau analysa les paroles de la femme. Dans un sursaut surpris, il recula d’un bond, monopolisant la couverture par mégarde. Lui faisant face, il braqua ses iris orangés dans ceux de June. Abasourdi, une question lui démangeait les lèvres. Pouvait-il la poser ? En avait-il le droit ? La chanteuse semblait inconfortable avec cela, il valait peut-être mieux ne pas élaborer sur le sujet. Mais il mourait d’envie d’en savoir plus.

Avant même de s’en rendre compte, les mots sortirent tout seul.

- Quoi ?! Vous avez peur des orages !? Vous...

Réalisant son inconvenance, sa main arrêta sa bouche rebelle. Son regard descendit au sol. Son bonnet s’enfonça un peu plus sur sa tête. D’une petite voix coupable, il s’excusa. Puis, une idée lui vint. D’un coup, il releva les yeux, un grand sourire allègre sur le visage.

- Voulez-vous que je vous apprenne à les apprécier ? Une fois qu’on découvre leur beauté sauvage, on savoure mieux leur danse.

Il se leva et lui tendit la main.

- Peut-être deviendront-ils une source d’inspiration pour vos prestations. Dit-il, une touche de taquinerie dans les yeux. Et puis, le tonnerre, c’est comme Monsieur Brick, ça fait beaucoup de bruit, mais c’est sans danger. La foudre, elle, c’est comme… Il prit une seconde ou deux pour réfléchir. C’est comme Monsieur White, on ne sait jamais où et quand elle va mordre. Mais n’ayez crainte, Monsieur Brick et moi, on l’a apprivoisée. Réalisant la tournure de sa phrase, un petit rire timide s’échappa d’entre ses lèvres. Je veux dire les éclairs… pas Monsieur White.

Croyant déceler du scepticisme sur le visage de la cantatrice, ou était-ce peut-être du questionnement ou était-ce une autre émotion qu’il n’arrivait pas à bien définir… à dire vrai, il n’était certain de rien. Dans tous les cas, il lui expliqua ses dires. Il révéla que le nain et lui avait tout récemment installé un paratonnerre sur le toit du cabaret. Le but n’étant pas de faire paniquer tous les employés du Lost Paradise atteint d’astraphobie ou de brontophobie, mais plutôt pour emmagasiner l’énergie de la foudre. Le dispositif dirigeait l’électricité vers un gros caisson métallique remplie d’un minéral, du lithium, et peut-être d’autre chose. En fait, il n’avait pas tout compris des paroles du petit homme. Mais selon ses dires, il s’agissait d’une technologie naine qui servait en partie à alimenter leurs mines. Dans leur cas, elle stockait l’électricité pour être utilisé lors de panne de courant.

Puis, il lui tendit à nouveau la main, un regard à la fois invitant et rassurant.

- Alors, voulez-vous admirer ce ballet céleste avant qu’il ne termine sa prestation ? Dans l’atelier, on a installé de grandes fenêtres de toit, mais ne le dites à personne. Il lui jeta un petit sourire complice. Elles sont dissimulées sous un voile magique. C’est un petit secret entre les machinistes et les couturiers.

Il se tut, attendant une réponse. Mais à peine une seconde plus tard, il ouvrit la bouche de nouveau.

- Ou peut-être préférez-vous me parler de ses voix que vous entendez ? Que murmurent-ils dans le vent ? Est-ce des esprits du vent ? Il jeta des regards par-dessus ses épaules, intrigué. Est-ce qu’il y en a ici ? Des esprits, je veux dire ? En ce moment ? Comment est-ce que ça fonctionne ? Vous les voyez ou les entendez seulement ? Les contrôlez-vou..

Il s’arrêta net.

- Désolé, j’ai la mauvaise habitude de bombarder les gens de questions. Ne vous sentez pas obliger d’y répondre.

Il lui jeta un sourire contrit et, cette fois-ci, il se tut pour vrai.

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