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Cabaret du Lost Paradise - Forum RPG

Forum RPG fantastique - Au cœur de Paris, durant la fin du XIXe siècle, un cabaret est au centre de toutes les discussions. Lycanthropes, vampires, démons, gorgones… Des employés peu communs pour un public scandaleusement humain.
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 LABYRINTH ~ A creepy story of a little girl.

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MessageSujet: LABYRINTH ~ A creepy story of a little girl.   LABYRINTH ~ A creepy story of a little girl. I_icon_minitimeDim 19 Juin - 20:25

FALLING DOWN THE UNDERGROUND.


“Be careful, because God is watching your every move,
Hold my hand in the dark street
For this I know that’ I’ll be safe…”


Une ombre trottinait avec joie et entrain en cette nuit glaciale du 13 Décembre. Un vendredi ? Un jeudi ? Qui sait. Elle s’arrêta un instant sur le Tower Bridge, leva la tête et regarda la Lune. Des cheveux noirs soyeux virevoltant au vent, des yeux vayrons pas comme les autres – l’un violet, l’autre d’un brun assez proches du rouge. Un visage aux traits fins et à la peau pâle. Un sourire rempli de malice répondait au regard que jetait June sur la ville de Londres. Elle avait posé ses mains aux longs doigts fins et fragiles, vernis. Elle portait une chemise blanche brodée, avec un surcot noir sur ses épaules. Le vent soufflait sous sa robe de velour noir. Cette dernière était corsetée juste sous la poitrine et soulignait sa taille.
Elle chantait toujours à tue tête une valse morbide, comme si elle prévenait les passants de la présence d’un être au dessus de leur tête surveillant leur moindre faits et gestes. Elle quitta son observation de l’astre Lunaire et poursuivit sa route de sa démarche légère et enjouée, Les passants la regardait d’un air sceptique signifiant à la fois : “Que fait une jeune fille comme elle dans les rues à cette heure, seule en plus ?!” ou “Folle…elle est folle… C’est quoi cette chanson à part la preuve de sa folie ?” ou “Qui c’est celle là ?! Et c’est quoi cette chanson ?!”
June se moquait bien de ce que l’on pouvait penser d’elle. Elle alla chez le fleuriste acheter des roses blanches.
- Je vais vous mettre du papier sur leur tiges comme ça vous pourrez les prendre sans prob..
- Non merci ! coupa la jeune fille. Ne vous embêtez pas pour ça !
Elle lui donna l’argent, pris les roses à pleine main et sortit du magasin, laissant le vendeur coi derrière son comptoir. “une..une…une folle ?!”
June poursuivit sa route vers le cimetière avec ses roses dans les mains. Les piquants lui perçaient la peau blanche et fine de ses mains. Le sang perlait à certains endroit, mais elle ne bronchait pas pour autant. Elle continuait son chant et avançait toujours limite en dansant parmi la foule.
Arrivée au cimetière, son chant cessa. Le silence n’était brisé que par le léger souffle du vent dans les arbres, et, par intermintence, par le chant sec et dur des corbeaux qui rodaient pas loin. June poussa la grille qui eut un grincement à faire trembler les murs et à donner des frissons. Elle s’engagea dans les allées des tombes et des tombeaux funéraires. Ici, les roses n’avait pas été changées depuis longtemps déjà, là la photo avait subit les dommages du temps et des phénomènes naturels, là encore la mousse avait commencé son invasion. Plus loin, une vieille dame vetue d’une longue cape noire sortait d’un tombeau. De loin, on aurait cru à un spectre, un mort revenu des enfers. June la salua en passant près d’elle. La tombe qu’elle cherchait était au fond du cimetière non loin de la fosse commune. Elle n’avait pas pu trouver meilleure place, faute d’argent. Elle s’arrêta donc devant la dite tombe de marbre noir. On pouvait y lire l’inscription suivante :

“Ci-gît Alice & Alexander Nightingale morts en cette année 1830 à Londres”
- Bonsoir Mom’, bonsoir Dad. Dit June agenouillée devant la pierre froide du tombeau. Je vous ramène encore des fleurs ce soir. Les autres sont fanées. Je sais, Mom’ que tu m’aurais bien reproché de gaspiller mon argent dans ce genre de dépense et que tu n’as pas besoin d’autant de fleurs. Mais je sais qu’elles ont toujours été tes préférées et que Dad les aimait aussi. Vous faire plaisir c’est mon premier but, tu sais.
Elle continuait de parler seule devant la tombe, raconta sa journée et parla de ce qu’elle avait vu, tandis qu’une ombre se glissait parmi les feuillages des haies. Elle faisait trembloter les feuillus des haies et s’approchait prudemment de June. Soudain, June entendit le bruissement des feuilles pas loin d’elle.
- Hum ? Qui est là ?
demanda-t-elle, non sans crainte. Elle eut un silence comme unique réponse. Elle se mit alors sur ses gardes. Ferma les yeux et fit semblant d’entrer en méditation. Le bruit se rapprocha alors. June ne bougea pas. Discrètement elle eut un sourire sardonique. Elle attendait qu’il sorte de sa cachette celui qui l’épiait ainsi. Le bruit avait disparu. Elle ouvrit les yeux, d’abord les yeux rivés sur la tombe de ses parents. “Il est partit ?” se demanda-t-elle. Elle se sentait toujours observée pourtant. Lentement, elle tourna les yeux vers l’endroit où elle avait entendu le bruit. Elle sursauta et recula d’un bon de stupeur en voyant près d’elle un homme un peu plus vieux qu’elle aux yeux jaunes et brillant. Ses cheveux étaient un mélange harmonieux de roux, de bruns et de chataing clair. Sa peau légèrement halée était dans un accord parfait avec la couleur de ses cheveux. Il lisait l’écriture sur la tombe :
- Alice et Alexander Nightingale. Morts à Londres en 1830.
June avançait doucement vers lui pour le regarder de plus près. Il tourna la tête vers elle, elle sursauta de nouveau, mais reprit vite le contrôle d’elle-même. Mais l’homme dit tout de go :
- Tu t’appelles June n’est ce pas ? Et tu es leur fille. Hum…
Cela mit mal à l’aise June comment connaissait-il son nom ? elle ne lui avait même pas dit et en plus elle ne l’avait jamais vu avant. Il sembla songeur un moment. Elle ne lui laissa pas le temps de poursuivre ses pensées et demanda d’un ton brut et glacial :
- Vous êtes qui vous ? et comment vous connaissez mon nom ?? je peux savoir ce que vous me voulez ? D’abord vous m’épiez et ensuite vous vous adressez à moi comme si on se connaissait depuis longtemps !
L’homme la regarda surpris. Elle remarqua q’une canine dépassait de ses lèvres. Il lui répondit simplement :
- Cela fait beaucoup de question Mademoiselle Nightingale. Ce que je suis ? Si je vous le disais vous ne me croirez pas. Mon nom ? A quoi sert le nom ? inutile donc de vous le dire pour le moment. Ce que je vous veux ? Pas de mal en tout cas. Et si vous êtes patiente vous aurez les réponses. Et en effet, nous nous connaissons depuis plus longtemps que vous ne pensez.
De plus en plus étrange pour June. Il se connaissait ? Comment pouvait-il dire une chose pareille ?! Il lui prit les mains, les paumes tournées vers le ciel.
- La-LACHEZ MOI !
cria June en essayant de se dégager.
- Hummmm…voilà de bien vilaines blessures….
Se contenta de dire l’inconnu. Les tiges des roses avaient blessé sévèrement les mains de June. Elle n’avait rien sentit. Elle le regardait d’un air surpris. Lui pendant ce temps lui pansa les plaies. Elle le laissa faire. Il n’avait pas l’air bien méchant après tout. Mais que lui voulait-il ? Tant qu’il n’aurait pas répondu à cette question, elle ne sera jamais totalement à l’aise.
- Voilà. Tout va bien à présent.
Dit-il, faisant sortir June de ses pensées. Elle regarda ses mains.
- Qu’est ce que… ?!
Les plaies avaient disparues. Plus rien. Même plus la moindre goûte de sang.
- Comment…Que… C’est impossible !
- Pour toi sans doute. Mais si tu y croyais un peu, cela ne le serait pas totalement. Bon c’est pas tout ça, mais tu ne devrais pas rentrer ?
De plus en plus étrange. D’autant plus qu’il la vouvoyait comme il la tutoyait. Il fallait qu’il fasse un choix, sinon elle allait vraiment le prendre pour un type louche. Elle se contenta de répondre :
- Où ? J’ai pas de « chez moi ». Ici on appelle ça un enfant des rues…
- Je le sais.
Il le sait ! Il sait tout d’elle et il ose lui poser la question ?!
- Je le sais, mais je ne parlais pas de ce « chez toi » là. Je parlais de ton « vrai chez toi. »
Elle le regarda avec des grands yeux. Elle aurait une maison à elle ? un VRAI ? De plus en plus bizarre. Elle eut un air suspicieux.
- Que voulez vous dire par « mon vrai chez moi » ?
- Tu as donc oublié…
Soupira l’inconnu. Il passa sa main dans ses cheveux d’un air
dépité. Il ne s’attendait vraiment pas à ça. « Je pensais qu’elle se serait souvenue ». Edouard avait eu raison en lui disant qu’il allait s’échiner pour rien.
- Ce n’est pas que j’ai oublié, c’est que je ne vois absolument pas de quoi vous voulez parler.
« Je n’ai pas d’autre choix alors. June, tu vas devoir être patiente. » Et sans dire un mot il la porta dans ses bras, sauta sur le mur du cimetière et partit à tout allure dans les rue de Londres. Il courait aussi vite que les voitures, évitait les passants et les véhicules roulants dans le sens contraire. Il arriva au bout de deux minutes à Hyde Park et là, sauta dans un précipice si profond que June ne put en percevoir le fond. « Depuis quand y-a-t-il un trou aussi béant dans Hyde Park ?! » Elle criait de toute ses forces en voyant l’ouverture s’éloigner de plus en plus de son champ de vision.
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MessageSujet: Re: LABYRINTH ~ A creepy story of a little girl.   LABYRINTH ~ A creepy story of a little girl. I_icon_minitimeDim 19 Juin - 20:28

NEW DARK WORLD.


Quand June rouvrit les yeux, elle n’était plus à Londres. L’homme avait disparu. Elle se trouvait dans une immensité sombre. Le sol et ce qui l’entourait ne faisait qu’un. Elle tendit la main droite et toucha une paroie. Elle était donc dans une salle. Elle se décida de suivre la paroie de la main pour peut être découvrir une sortie quelque part. Elle se sentait mal dans cet endroit noir. Elle courait toujours en longeant la paroie, ne voyant toujours que de l’obscurité. Elle tendit l’autre main devant elle, au cas où il y aurait un virage soudain.
Voyant qu’elle n’allait vers nulle part, elle partit vers la gauche et fit la même chose en vain. Elle tenta donc toutes les directions mais elle ne voyait rien, elle était définitivement seule.
« Et je ne connais pas son nom ?! Il m’a lachement abandonnée ici ! C’est CA mon chez moi ?? Je n’ai jamais voulu d’un endroit pareil. » Elle s’assit contre la paroie et attendit qu’une âme arrive.
Elle finit par sombrer dans le sommeil. Quelques heures plus tard, lorsqu’elle rouvrit les yeux, elle n’était plus dans le même endroit. Elle se trouvait alors dans un couloir. Les murs étaient blancs, le sol, un carrelage blanc et noir. Dans ce couloir, une multitude de portes. June sentit son cœur battre la chamade. Elle se leva et avança lentement dans le couloir regardant autour d’elle, tout ses sens en éveil. Et puis au bout, elle vit sortir d’un autre couloir, l’homme qui l’avait emmené dans ce lieu. Il s’arrêta devant elle.
- Hey ! dis moi où tu m’as emmené !
- C’est ton « chez toi ».
- Je n’ai jamais voulu d’un lieu pareil ! Et puis c’est quoi ton nom ?!
- Tu le sauras mais pas maintenant. Tu dis que tu n’as jamais voulu d’un lieu pareil ? Mais qui parle de vouloir ou de ne pas vouloir ? C’est ton « chez toi », cela a toujours été ton « chez toi » et cela le restera. Il en fut de même avec ta mère. Sache seulement qu’une seule porte te ramènera à Londres, une seule te sera fatale et une seule t’apportera les réponses. Bonne chance June…Dans le Labyrinth….
Il continua sa route et disparut tel un fantôme, laissant là June. Elle sentit quelque chose de dur dans la poche de sa robe. Une montre à gousset ? A quoi bon ? Le temps qu’elle trouve cette porte, elle sera déjà morte non ? Elle l’ouvrit et une mélodie en sorti. Cette dernière emplissait l’immensité du couloir. Elle la ferma d’un coup sec et reprit sa route.
Elle avançait au hasard des couloirs. Elle tournait, allait tout droit, tournait encore et encore, elle ne savait pas trop où aller. Ah si seulement elle avait un plan ou bien si seulement elle croisait une ame dans ce dédale ! Pour se donner courage elle se mit à chanter sa chanson favorite :

« Qui sont ces petites filles dans la douleur seulement coincées dans le palais du pays sombre de la Lune,
Douze d’entre elles brillant en vain avec vivacité telles les fleurs qui ne fleurissent qu’une fois dans l’année ?
Elles dansent dans l’ombre tels des murmures d’amour
En rêvant seulement de l’endroit où elles étaient libres comme des colombes
Elles ne seront jamais autorisées à aimer dans cette cage ensorcelée
Ce n’est que le conte de fée qu’elle croient »


Elle murmurait l’air de cette chanson mélancolique, quand une ombre se dessina devant elle. Un homme flottant dans les airs, un sourire sardonique aux lèvres se présenta à elle. Il portait un chapeau haut de forme noir, et un costume également noir. Seule touche de couleur dans ce costume funèbre : le ruban pourpre qui ornait son chapeau. Il avait rabattu des mèches noires sur son œil gauche et fixait June de son œil droit, brillant d’une lueur glaciale. Cet œil était d’ailleurs d’un bleu émeraude peu commun. Il était allongé dans les airs, la tête reposant sur sa main gauche, l’autre main occupée à maintenir en place son chapeau. Une montre à gousset était accrochée à sa veste et une canne pendait, le manche accroché à son coude gauche.
- Quelle jolie chanson que voilà ! Mais dis moi, qu’arrive-t-il donc à ces petites filles ? hum ?
June était mal à l’aise. Dans quel monde était-elle tombée ? Un monde peuplé d’êtres étranges. Sa mère avait-elle connu le même ? Elle recula d’un pas l’air méfiant.
- Je-Je ne sais pas. Imaginez seulement la suite. C’est pas à moi de vous la donner. Et qui êtes vous ?
- Qui je suis ? Un homme flottant dans les airs et parlant à une jeune et jolie fille perdue dans le dédale des couloirs de Labyrinth. Tu n’as d’ailleurs ouvert aucune porte depuis que tu es arrivée ici et tu te poses encore plein de question. Il y en a une à laquelle tu peux déjà répondre, voilà deux fois que tu entends la réponse.
- Laquelle ?
- Je parle bien évidemment du nom de ce monde tout nouveau pour toi, mais que tu connais depuis que tu es née puisqu’il s’agit de celui qui loge dans ton propre cœur.
Il se mit alors dans une nouvelle position, la tête en bas, tenant toujours le chapeau de sa main droite, le visage à hauteur de celui de June, comme s’il était assis sur une chaise pendue au plafond.
June mit instinctivement la main sur son cœur.
- J’ai eu deux fois la réponse ? J’ai oublié alors. Ou alors j’ai mal entendu.
- Tu es à Labyrinth. C’est tout demême logique puisqu’ici ce n’est qu’un dédale de couloirs, d’impasses et de portes. Seuls ceux qui y vivent depuis la nuit des temps – comme moi par exemple – en connaissent la sortie et ce qui se cache derrière chacune de ces portes, mais un inconnu venu d’ailleurs – comme toi – ne pourras recevoir de l’aide que de lui-même et découvrir seul ce qu’il y a derrière les portes qu’il décide de franchir.
June sentit la crainte l’envahir. Elle devait surmonter tout les dangers pouvant se trouver derrière chaque porte pour trouver celle qui la ramènerait à Londres, celle qui lui donne les réponses et… « NON ! ne jamais trouver celle là…Je ne veux pas mourir maintenant. »
- Tu es bien courageuse de t’aventurer dans ce dédale. Peu de gens ne s’en sont sorti. Enfin, nous verrons bien ce qu’il t’arrivera à la fin du jeu…
Et il disparu tout comme celui qui l’avait amené dans ce lieu. Toujours pas de noms et toujours seule. June commençait sérieusement à en avoir assez. Elle continua sa route en se disant que le prochain qu’elle croise elle n’hésitera pas à le torturer pour qu’il lui donne son nom. L’homme qu’elle venait de rencontrer lui ajouta une question dans sa longue liste : pourquoi a-t-il parlé d’un jeu ? Cela n’avait rien d’amusant d’être coincée dans un labyrinthe, et qui plus est un labyrinthe morbide.
Elle entreprit d’ouvrir une des portes qui s’offrit à sa portée. Là elle tomba dans une pièce remplie d’objet, de sucre d’orge et de sucreries géantes. Une voix féminine se fit entendre. Une chanson. Morbide. Horrible à faire peur.


« Le Comte cherche quelque chose
Son exellence recherche un coeur
Est-ce toi qui le possède ?
Laisse moi vérifier.»


La voix répétait en boucle ces trois phrases simples. June se demanda ce qu’était encore que ce personnage. Elle s’avança dans la pièce, ne touchant les objets qu’avec les yeux. Ce lieu ne lui disait rien qui vaille. La chanson s’arrêta tout un coup. Une fille quitta son promontoire et atterit lestement devant June. Elle portait une chemise blanche et une veste noire. Sa jupe noire en velour lui arrivait mi cuisse au niveau de la jambe gauche et cachait sa jambe droite. Elle portait un collant rayé noir et rouge et des bottines en cuir. Ses mains était enfouies dans des gants. Elle fixait de son regard flamboyant June, en suçant une sucette. Dans ses courts cheveux noirs, elle avait accroché une rose rouge.
- Neee… Qui es-tu ? Qui t’as permis d’entrer ici ? hm ?
Demanda l’inconnue d’une voix enfantine. June se tint sur ses gardes.
- On t’as pas dit qu’une fille de Londres était tombée ici ?
- Mmm…Ah si… maintenant que tu le dis… C’est donc toi June, ne ?
June commençait à en avoir assez que tout le monde connaisse son nom et qu’elle ne connaissait pas le leur. La fille pencha la tête sur le côté regardant toujours June.
- Mais ca ne répond pas à ma question : qui t’as permis d’entrer ici ?
- Moi-même. Désolée de t’avoir dérangée. Je cherche juste la sortie. Alors j’entre et sort par toutes les portes, en espérant juste ne pas tomber sur la mauvaise.
- Tu aurais pu frapper avant. Mais maintenant que tu es là, tu ne vas partir tout de suite, ne ? Ca fait longtemps que j’ai pas joué avec quelqu’un.
Elle eut un sourire étrange qui fit frissonner June. Elle reprit sa chanson, après avoir mis en marche une boîte à musique.
- Désolée mais je ne tiens pas à jouer.
Répondit alors June. La jeune fille cassa la boîte juste en serrant la main dessus. Elle tourna le dos à June et jeta les débris un peu plus loin.
- Sooo des’ka… Tu cherches quelque chose toi n’est ce pas ? Des réponses par exemple. Eh bien…
Elle disparut et réapparut tout près de June.
- Tu ne sauras rien ! HAHAHAHAHA !! Tu t’es trompée de porte si c’est pour connaitre les réponses. Par contre, ici ce ne sera pas le paradis ! Il faudra te faire à l’idée que l’on ne te donnera rien, sauf si on te le propose. Ne te prend pas pour plus que tu n’es, car ici… tu n’es rien.
Et elle disparut dans l’obscurité, ne laissant résonner que son rire frais.
« Dans quel monde suis-je tombée ?! » se dit June en sortant de la salle. Jamais elle n’avait voulu d’un chez elle peuplé de fous !
 

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