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Cabaret du Lost Paradise - Forum RPG

Forum RPG fantastique - Au cœur de Paris, durant la fin du XIXe siècle, un cabaret est au centre de toutes les discussions. Lycanthropes, vampires, démons, gorgones… Des employés peu communs pour un public scandaleusement humain.
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 Les Perles d'Or

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MessageSujet: Les Perles d'Or   Les Perles d'Or I_icon_minitimeLun 1 Oct - 12:53

Spoiler:

- N'approchez pas, jeune homme, c'est dangereux !

Ses cheveux blancs tirés dans un chignon strict, le visage ridé par les ans, une main noueuse appuyée sur sa canne, la vieille dame le tenait fermement par la manche pour le retenir. Bien sûr, ce qu'il prévoyait de faire avait de quoi inquiéter. Mais il pensait en être capable. Avec un sourire doux, il posa son regard émeraude tacheté d'or sur elle, comme pour la rassurer. Aussitôt, prise d'effroi, elle le lâcha et recula d'un pas en appelant sur elle une bénédiction. Son regard se teinta de tristesse, jamais il ne s'habituerait à cette réaction.

Laissant échapper un léger soupire, il posa les yeux sur le garçon, quelques mètres plus loin qui appelait à l'aide. Oui, il devait le faire. Déterminé, il fit un pas de plus vers les flammes. C'était un petit immeuble en mauvais état. Du rez-de-chaussée sortaient des flammes menaçante et une épaisse fumée noire montait vers le ciel. Heureusement, c'était la pleine journée. Les adultes travaillaient et les enfants étaient en classe. L'immeuble était vide à l'exception de l'appartement du bas si on en croyait des cris du jeune homme : sa petite sœur était coincée à l'intérieur. Les pompiers tardaient à arriver et elle risquait de finir asphyxiée ou brûlée. Il ne pouvait laisser cela se produire.

Il fit quelques pas de plus et senti la chaleur de la fournaise l'entourer. Il fixa son regard sur les flammes. L'air chaud n'était pas un soucis, la fumée probablement pas non plus, mais les flammes… Jamais il ne s'était essayé à utiliser son pouvoir dans de telles circonstances. Se concentrant, il fit baisser la température de l'air quelques centimètres autours de lui. Il sentit le frais et avança d'avantage. Fallait-il qu'il refroidisse d'avantage l'air ? Fallait-il qu'il exerce son pouvoir sur une distance plus grande ? Non. Il devait traverser le feu, trouver la jeune fille et la ramener avant de tomber de fatigue. Il fallait qu'il économise son énergie.

D'un pas décidé, il entra dans l'immeuble. Il entendit à peine le cri de la vieille dame qui, recouvrant sa frayeur, tenta une nouvelle fois de le retenir. Il n'entendit pas d'avantage le jeune homme qui appelait sa sœur. Il était concentré pour chasser les flammes, maintenir sa carapace d'air froid. Il traversa et se retrouva dans un couloir noir de fumée. Il devait faire vite. Il savait à quoi ressemblait la jeune fille qu'il cherchait, il l'avait vue en rêve. Mais où était-elle ? Inutile d'appeler, l'incendie couvrirait sa voix mais comment l'entendre, elle ? Il avança, touchant les portes closes, tentant de sentir les mouvements d'air derrière les panneaux de bois, cherchant la vie…

Il émergea peu à peu de la fumée, atteignant un espace de l'appartement qui n'était pas encore trop envahit par les émanations toxiques et par la menace de la fournaise. Il se laissa un peu aller, baissa l'intensité de son froid et avança. Elle devait être là, il fallait qu'elle soit là et non dans les zones mortelles… Soudain il senti. C'était un frémissement dans l'air mais un frémissement très particulier. C'était bien différent des ondulations chaudes du feu et des vagues acres de la fumée, c'était une pulsation vibrante. Sans hésiter il enfonça une porte.

Elle poussa un cri de surprise. Elle s'était réfugiée dans un coin de la chambre, enserrée dans des couvertures humides pour se protéger du feu et de la chaleur. Il sourit, elle était intelligente et débrouillarde. Si elle devait prendre une place importante dans sa vie comme le lui avait annoncé son rêve, c'était un atout non négligeable pour survivre. Il s'approcha d'elle. Immobile, elle le fixait. Leurs regards se croisèrent. Elle ne détourna pas le sien, elle n'eut pas peur de lui. Il parla :

- Je vais te sortir de là, Unionis, tu peux te lever ?

Elle était moins jeune qu'il ne l'avait cru. 16 ans, peut être 17. Son regard était curieux malgré la peur et ses cheveux dorés tombaient sur ses épaules en de souples ondulations. Lentement, elle accepta sa main tendue et se redressa. Elle jeta un regard sur la pièce qui l'entourait et se laissa entraîner contre lui. Elle devait être le plus près de lui pour qu'il puisse étendre son pouvoir jusqu'à elle. Il aurait été mieux qu'il puisse la porter mais il devait s'économiser.

- Tu es si froid, murmura-t-elle, comment connais-tu mon nom ?

Il ne répondit pas et l’entraîna vers l'extérieur. Ils devaient retraverser la fumée et les flammes. Et cette fois il fallait qu'elle soit englobée dans la carapace d'air glacé. Il lui plaqua un mouchoir sur le visage pour qu'elle soit protégée des émanation et ils entamèrent le trajet vers la sortie. Rapidement, elle se rendit compte de ce qu'il se passait : elle ne souffrait pas de la chaleur de l'incendie. Son sauveur la tenait contre lui, penché au dessus d'elle, il la guidait. Mais petit à petit, elle le sentit faiblir, ce n'était plus lui qui la tenait contre lui mais elle qui le portait à moitié. Il haletait, la chaleur commençait à se faire ressentir, ils étaient au milieu des flammes.

Soudain, il trébucha. Il se raccrocha à elle. Elle lutta pour ne pas se laisser envahir par la frayeur, il l'avait sorti d'un espace confiné sans feu et ils étaient maintenant en plein milieu de la fournaise, ils allaient brûler vif ! Pourtant, elle n'était toujours pas incommodée par la chaleur de l'air bien qu'elle la devinait à quelques centimètres de sa peau. Se redressant, il tendit le bras vers la direction à prendre. Il maintenait le froid mais elle devait s'occuper de leur progression. Elle pouvait presque toucher les flammes. Assurant sa prise sur lui, elle repris la marche.

Brusquement, le rideau de feu se fendit. Ils étaient sortis. Elle voyait le ciel, le soleil, la foule… Il la poussa un peu, il fallait s'éloigner encore avant de lâcher la tension, avant de cesser l'effort. Ils étaient encore trop prêts du danger et des fumées. Quelques pas seulement puis il s’effondra sur le sol en terre. D'un coup, la carapace froide disparu et elle se senti agressée par la chaleur de l'incendie. C'était suffocant, mais elle n'était plus en danger. Elle jeta un regard apeuré autours d'elle : l'immeuble en flammes, le jeune homme couché à ses pieds, la foule des observateurs…

Elle allait appeler à l'aide quand elle vit Taduré se précipiter vers elle. Il l'a pris dans ses bras, il ne cessait de répéter son nom en pleurant. Elle se laissa aller contre lui, elle avait eu tellement peur, elle aussi. Ils étaient incapable de parler, occupés à se rassurer l'un l'autre. Ils avaient tout perdu, le peu qu'ils possédaient allait être réduit en cendre mais ils étaient vivants, sains et saufs, tous les deux. Ils allaient recommencer à zéro. Encore.

Un main se saisit faiblement de sa jambe et elle se souvint de la présence de son sauveur à ses pieds. Aussitôt, elle se détacha de l'étreinte de son frère et se pencha vers lui. Il essayait de parler, les yeux mi-clos, son souffle était difficile.

- De… l'air… l'herbe… un ar… arbre…
- Onis, tu as vu ses yeux ?

Bien sûr qu'elle avait vu. Tad et elle savaient très bien ce que ça voulait dire tout comme ils savaient ce dont avait besoin le jeune homme pour reprendre des forces. Sans hésiter Taduré le pris dans ses bras et le porta vers un jardin voisin, loin de l'air vicié de l'incendie, près de ce qui ressemblait le plus à la nature. Les curieux s'approchaient, voulaient comprendre, savoir comment l'inconnu et la jeune fille avaient traversé les flammes. Certains devinaient et c'était dangereux. Quand ils auraient compris, quand la peur serait passée, le jeune homme serait en danger. Mais celui-ci ne semblait pas s'en rendre compte. A peine déposé sur le sol, le dos contre un arbre, il planta ses doigts dans la terre et pris une grande inspiration. Les yeux fermés, il se ressourçait. D'autorité, Taduré lui posa des verres teintés sur les yeux.

- Dès que vous pourrez vous lever nous partirons. Les pompiers ne vont pas tarder à arriver. Les médecins aussi. Il vaut mieux vous éloigner de cette foule.
- Merci, murmura le jeune homme.
- Vous avez sauvé ma sœur, c'est moi qui vous suis redevable… Je m'appelle Taduré.
- Alec.

Et il sourit. Il n'était plus inquiet. Il avait sauvé la jeune fille et rencontré ceux qui l'aideraient dans sa quête à venir. Il l'avait vu en rêve et ses rêves ne lui avaient jamais mentis… bien qu'il l'eut plusieurs fois préféré...
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MessageSujet: Re: Les Perles d'Or   Les Perles d'Or I_icon_minitimeLun 1 Oct - 23:27

Hey /o/

Je passais par là, j'avais un peu de temps devant moi alors je me suis arrêté te lire.

Pour moi c'est un peu compliqué de se prononcer sur ce petit passage, vu que je n'ai pas tous les tenants et aboutissants, mais enfin je vais commenter ce que j'ai lu.

Je vais commencer avec ce qui n'a rien à voir avec le scénario, ce sont les fautes. Oui désolé. Quelques unes piquent et m'ont fait perdre le fil du récit, malheureusement. J'en remonte juste une, mais d'autres vilaines sont restées cachées : « Il l'a pris dans ses bras […] »

Passé ce petit point, j'ai trouvé le fond de la trame plutôt bien, mais assez timide. Ça manque un peu de percutant de mon point de vue.

L'incendie est une bonne idée, mais j'ai eu du mal à percevoir l'ambiance du danger, des flammes qui lèchent les murs, embrasent les bois… Je ne me suis pas vraiment senti inquiet pour le personnage.

C'est peut-être à cause de l'intro. Tu laisses beaucoup de temps avant d'entrer dans les flammes. Le lecteur a de quoi se préparer en se disant que si le personnage y va c'est qu'il n'est pas complètement dégénéré. Sans compter que tu « vends la mèche » juste avant lorsque le regard de la mamie change et qu'elle s'effraie face à Alec. Là, quand on a déjà lu deux ou trois romans fantastiques, on se doute de la suite et ça fait un peu plus redescendre le stress de la scène.
J'aurais peut-être commencé l'action directement dans le bâtiment en feu. La scène n'est pas commode et surprendrait le lecteur. Avec le frère qui crie dans le fond, le décor qui indique où tu te trouves, ces données suffiraient pour que le lecteur comprenne ce qui se passe sans, tout de suite, se douter du truc.

Ensuite, toujours concernant l'incendie, je n'ai pas réussi à suivre la progression de ton personnage dans l'immeuble. Si bien que quand il est arrivé dans la chambre, je n'ai pas eu l'impression qu'il avait peiné plus que ça.
Peut-être que l'environnement manque un peu de précision. Tu parles d'un immeuble, donc il doit y avoir le couloir qui mène aux habitations. Peut-être des boîtes aux lettres que la chaleur gondole, les escaliers en bois sur la gauche qui s'effondrent sur eux-mêmes, tu longes la tapisserie noircie avant d'arriver à la porte de l'appartement. Et là, nouvelle ambiance. Toujours ces flammes, mais les meubles embrasés, le canapé qui vomit des volutes noirs de fumée du fait du tissu qui crame. Les photos à moitié brûlées… Tout ce qui a fait partie de la vie de Unionis et Taduré en somme. Ces éléments peuvent prendre plus d'importance au retour quand la fille laisse derrière elle sa maison.
L'absence de description de bruit m'a aussi marqué. Les flammes ça crépite et tout ce qu'elles touchent se déforme ou craque. Il y a quelque chose de menaçant dans ce son continu que je n'ai pas retrouvé là.

Après les dialogues m'ont laissé un peu perplexe. Je ne saurais pas comment le décrire exactement. Peut-être que je les ai trouvé un peu… Décalés ?
Par exemple, le prénom de la fille ne me semble pas forcément intéressant là où il est placé. Les personnages sont dans le rush de l'instant, la priorité c'est de quitter les lieux. Un « Je vais te sortir de là. Tu peux te lever ? » suffisait peut-être. Même juste la seconde phrase. « Tu peux te lever ? » Le fait qu'il la sorte de là est sous-entendu.
Idem pour la réaction de la concernée. Ils sont entourés de flammes, mais elle s'inquiète de savoir comment il la connaît. C'est curieux.
À la sortie, Alec tombe, le dialogue marmonné fait, pour moi, redondance avec l'action suivante de Taduré, qui sait ce qu'il faut faire. Cela dit, mettre à la place de ce murmure le prénom de la fille pourrait peut-être redonner un souffle à la fin de la scène et permettre d'enchaîner la suite plus en fluidité.

Toutefois peut-être que ces points de détail s'expliquent par la suite du récit. Pour l'instant je ne connais rien de leurs caractères du coup je fais la remarque, mais sans avoir la globalité des personnages. Alors je peux me tromper ! /o/

Je n'ai pas compris le passage des verres teintés… Il lui colle des lunettes de soleil sur le nez ? Si oui, d'où est-ce qu'elles sortent ?

Dernière bricole pour moi. Je pense que ce n'est pas grand chose, mais ça m'a quand même chiffonné. Au niveau de la narration j'ai eu l'impression que tu étais entre l'omniprésent et l'intérieur. Ça m'a un peu déboussolé. La première partie est intérieure, mais on passe à l'omniprésent avec l'arrivée de la fille. Et après, je ne savais plus trop.
Du coup dans la narration, on connait les prénoms de Taduré et d'Unionis, peut-être parce qu'Alec les connaît grâce au rêve, mais on n'a pas le prénom d'Alec alors que c'est le héros.
Je pense voir l'effet de style qui se cache derrière, mais j'avoue qu'avec le changement de narration, j'ai eu des difficultés à saluer son emploi.
Cela dit ton écriture à la 3e personne passe bien.

Voilà. J'espère ne rien avoir oublié, même si ça fait déjà beaucoup. Désolé.

En résumé, la ligne de base me semble prometteuse, je pense que l'idée qui se dissimule derrière la régénération par la nature est sympa, mais sur ce premier jet, j'ai eu du mal à accrocher pour les raisons données plus haut.

Voilà pour moi ! Évidemment l'avis que je te donne là, je te le donne en tant qu'Edward, pas en tant qu'admin.
C'est juste mon point de vue personnel.
Dis moi si j'ai écris des trucs pas clairs !

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MessageSujet: Re: Les Perles d'Or   Les Perles d'Or I_icon_minitimeMar 2 Oct - 11:58

Merci beaucoup pour ton retour !! Je n'en attendais pas moins de ta part et c'est extrêmement aidant pour moi.

Pour les fautes, je pense que mon texte sera lu et relu s'il doit un jour être réellement publié donc je sais que ce que ma seule relecture laisse passer sera éradiqué. Je suis néanmoins désolée d'en avoir laissé passer.

J'ai conscience que je suis faible en terme de description et que c'est ce que je dois développer. Mais tes idées me montrent à quel point je suis lacunaire et j'apprécie beaucoup que tu aies pris la peine de me donner toutes ces pistes. Je crois que je suis trop impatiente, je n'arrive pas à m'arrêter sur les descriptions d'ambiances, je suis trop pressée d'arriver à la suite (ça me fait le coup quand je lis aussi, d'ailleurs, je suis moins attentive sur les descriptions, trop pressée d'arriver à l'action... -_-").
Peut être que ça marcherai si j'écrivais en deux fois, une première étape où je pose mon action parce que j'ai besoin de la dérouler pour ne pas la perdre et une seconde étape où j'habille mon récit avec l'ambiance et les descriptions. Je vais peut être essayer ça.
Ce qui m'a gênée aussi, c'est que j'avais peur d'être redondante dans les mots utilisés (flamme / feu / fournaise / fumée)... je crois que si je me mets sérieusement à écrire, je vais ressortir mon dico des synonymes...

Concernant le fait que je vende la mèche dès le début, je comprends ce que tu veux dire. Il faut que je réfléchisse sérieusement à cette question. Quand j'ai créé ce scénario il y a 20 ans avec ma copine, elle m'a dit que les yeux de couleurs c'était super bateau mais j'arrive pas à le retirer parce qu'en fait c'est assez central dans l'histoire (c'est lié au titre, même...). Mais je crois que je lis surtout de la SF en ce moment donc je ne sais pas trop comment l'amener sans que ça soit gros comme une maison, j'ai peur que le lecteur ne comprenne rien et de le perdre dès les premières lignes...
L'ouverture du roman en plein incendie était mon idée novatrice (jusqu'à présent mon premier chapitre était censé se passer plusieurs années avant le récit principal mais il contenait très peu d'action et je le trouvais fade, je pense qu'il trouvera sa place plus tard dans le récit...). Ton conseil de commencer encore plus au milieu de l'action (carrément quand il est dans le feu et non juste avant qu'il y entre) m'interpelle. Je crois que de prime abord je n'aurais pas osé, mais effectivement c'est ce que je cherche : une entrée percutante qui accroche le lecteur tout de suite.
En ce qui concerne l'idée du danger, effectivement comme moi je sais qu'il ne risque rien et que lui n'est pas trop inquiet non plus je n'ai pas réussi à le faire ressortir. Il faut probablement que je change effectivement de point de vue...

Et on arrive à cet autre point. Le regard du narrateur. Je me suis effectivement rendue compte que j'étais passée de Alec à Onis en cours de récit et je me suis demandé ce que ça donnait. Je ne l'ai pas précisé dans mes questions au début exprès mais je vois bien que c'est perturbant... J'ai besoin d'écrire en étant un peu dans l'esprit de quelqu'un mais la situation fait que je suis passée de l'un à l'autre, il va falloir que j'arrive à trouver un moyen d'être à la fois plus éloignée sans perdre cette vision intérieure... Ca doit pouvoir se faire, c'est un équilibre à trouver, je suppose.

Je suis d'accord avec toi pour les dialogues, j'ai ressenti le besoin d'en mettre mais je n'ai pas trouvé comment les rendre percutants. En fait, Alec est extrêmement calme (ce qui est très loin de mon propre caractère) à la limite de l'insensible et j'ai peur que ça en fasse un personnage assez fade... c'est l'une de mes grandes problématiques concernant cette histoire mais Harry Potter est une personnage fade alors que je dis que c'est possible Razz
Onis est plutôt naïve, impulsive et insouciante, c'est elle est Tad qui sont sensés amener l'humour et l'énergie dans le trio. Le fait qu'Onis se pose une question aussi inappropriée fait donc parti de son caractère.

Il y a plein de choses dans cette intro qui pourrait amener à digression... entre autre, l'échange de premier regard entre Onis et Alec, le pourquoi eux n'ont pas peur et savent ce qu'il sait vraiment... mais ça introduirait un autre personnage, une ombre entre Onis et Tad, quelqu'un qui vient de leur passé commun (ils ne sont pas frère et soeur, en fait) et là j'ai encore l'impression que je risque de perdre mon lecteur du coup j'ose pas... Je me questionne sur le degré de complexité et de sous entendus que je peux mettre dès le début... et peut être qu'en fait que je trouve "intriguant" et "mystérieux" ne sont que des fils archi-classiques de la Fantasy et du coup ça rendrait mon scénario sans intérêt et cousu de fil blanc dès le départ...
Il y a aussi cette histoire de rêves que j'évoque plusieurs fois. La conclusion de ce texte est d'ailleurs faite pour ce texte et la dernière phrase ne sera probablement pas la même si je poursuis le chapitre (qui n'est pas terminé). Ma première idée de premier chapitre (celle qui manque d'action) était d'ailleurs centrée sur les rêves prémonitoires d'Alec (qu'il vit comme une malédiction) mais du coup, amener deux pouvoirs dès les premières lignes je trouve que ça fait carrément grosbill... Alec EST grosbill, c'est un peu le centre de l'histoire aussi (et je sais que ça peut marcher sur la base de la même référence : Harry Potter est grosbill ^^) mais j'aimerai amener ça de manière un peu subtile...
Du coup, mon questionnement par rapport à ça serait : est-ce qu'il pourrait être pertinent de faire des digressions puis de revenir à l'action ou vaut-il mieux rester dans l'action ? J'ai fait le choix de rester dans l'action et d'après ce que je lis de tes impressions, vu que je n'ai pas assez réussi à la rendre prenante, c'est probablement mieux.

Au fait, oui, ce sont des lunettes de soleil... Ca sort effectivement de nul part, je pense que je vais faire ce que j'avais en tête en première intention : les faire mettre par Alec lui-même (mais du coup pourquoi ne les portait-il pas avant ?)... L'idée est, tu l'auras compris, de cacher ses yeux au regard des autres.

En tous cas, merci beaucoup pour ton retour. Je vais laisser mariner encore un peu dans mon esprit (et laisser d'autres me faire un retour s'ils ont envie, ça m'aidera beaucoup) et je vais retravailler tout ça.
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MessageSujet: Re: Les Perles d'Or   Les Perles d'Or I_icon_minitimeMar 2 Oct - 22:23

Hey o/

De rien pour le retour, si ça peut t'aider c'est le plus important !

Je reviens sur ta réponse pour en discuter un peu.

Concernant les descriptions, je comprends bien ton impatience, mais je ne suis pas certain de la méthode que tu proposes. Je ne sais pas vraiment comment tu écris au sens « mécanique » de l'idée, alors ça peut peut-être fonctionner sur toi, mais j'emmets des doutes.
Je crois que tu peux, sans trop de mal, associer la description à l'action, tant que tu la concentres sur le personnage. Si tu fais de la description pour « habiller », elle risque de casser le rythme de ton récit et tout l'effet apporté dans le premier jet pourrait être perdu.
Je vais donner un exemple pour être plus clair. Mais plutôt que d'avoir : « Le feu rongeait les murs et avalait la tapisserie. » tu peux utiliser une action de ton personnage pour donner une information sur le décor : « Il esquiva de justesse un morceau de la tapisserie en feu qui se décollait du mur. » ou encore « Il tressaillit en entendant se déformer la taule brûlante des boîtes-aux-lettres. »
De cette façon tu apportes des informations à ton lecteur sans tomber dans le piège d'une pure description et tu peux conserver le rythme de ton action.
Je crois que les réactions (même minimes), sens et regards du personnage central peuvent permettre d'ajouter des données « graphiques » à la scène tout en le conservant en action et en avançant dans le récit.

Pour les synonymes, il ne faut pas s'inquiéter, surtout pour une scène comme celle-là. La redondance peut parfois participer à l'ambiance du texte et lorsqu'un personnage est entouré de flammes, « étouffer » le lecteur par l'emploi de termes proches peut, à mon avis, participer à ce qu'il se sente lui aussi cerné par ce danger.

Ensuite pour ce qui est des yeux, quand je t'ai dit que tu « vendais la mèche », je pensais davantage au combo entre le regard particulier avec la réaction de la grand-mère, mais surtout à le position de l'information dans le récit puisque cela se produisait dans les premiers paragraphes.
Le détail de l'iris ne me gêne absolument pas. Ton amie avait raison lorsqu'elle disait que c'était une astuce souvent vue, mais c'est aussi un point de repère pour le lecteur lorsqu'il a des références de ce type. L'idée n'est donc pas mauvaise, mais je pense que tu dévoiles cette anomalie trop en avant du récit.
En imaginant que tu reprennes ce passage en débutant dans les flammes, si l'action est bien tenue jusqu'à ce qu'Alec tombe au sol à sa sortie de l'immeuble, tu arriverais sur un premier souffle au sein de l'histoire, une première pause. Pour ne pas la laisser s'installer trop longtemps, l'intervention d'un personnage tiers, qui vient pour l'aider et indique avoir appelé les pompiers, mais panique en découvrant ses yeux, peut par exemple, te permettre de remettre un peu de tension et de justifier le départ précipité du trio.
Ce n'est qu'une proposition parmi tant d'autres évidemment.

Pour le narrateur utilisé, j'espère que tu trouveras ce qui te conviendra. Du peu des textes que tu as écrit que j'ai pu lire, j'aurais tendance à te conseiller un point de vue interne (pas forcément à la 1re personne), puisque tu as l'air plus à l'aise avec.
Toutefois, vu la description que tu fais du personnage d'Alec, cela peut-être à double tranchant car s'il a peu d'émotion, le lecteur pourrait le trouver antipathique et là… Quand tu es sur un point de vue interne je crois que c'est se tirer une balle dans le pied. C'est à essayer. Je suis curieux de voir quel équilibre tu trouveras.

Harry Potter, oui, mais méfie toi quand même. Le premier roman était pour un public jeune, pré-ado, ce qui, je pense, change un peu la donne. Et puis elle est arrivée avec un univers vraiment particulier, tout de suite très fort (enfin quand on a survécu à la moitié du premier tome) et c'est ça aussi qui a fonctionné, en plus des nombreux personnages secondaires qui ont pris de l'épaisseur aux cours des livres. Mais si, comme tu l'annonces, le héros est bien entouré, alors pourquoi pas ?

Concernant le contenu de ton intro, j'aurais tendance à te dire, chaque chose en son temps. Je te rejoins sur le fait que l'action, doit être le plus possible de l'action. Le pourquoi du comment du parce que, tu auras tout le temps de le traiter quand la pression sera redescendue. Tu peux essayer de glisser des digressions si tu veux, mais il faut quelles soient brèves ou ça pourrait donner un rendu confus et peut-être casser le rythme.
J'aurais tendance à te conseiller de « serrer la vis » et de maintenir le lecteur dans un étau pour qu'il suive le fil que tu lui traces, accroche et après tu pourras desserrer et commencer à lui donner les clés pour appréhender l'histoire.
Sur cet extrait, peut-être qu'il serait plus avisé pour toi de tenir le lecteur sans trop lui en dévoiler lors de l'incendie, puis d'utiliser le calme et le ressourcement d'Alec au parc pour commencer à lâcher plus d'informations. Jusqu'au prochain rebondissement.

Ensuite, le meilleur conseil que je puisse te donner c'est de faire confiance au lecteur. Sur un chapitre, à mon avis, il est peu probable que tu les perdes à moins de balancer tout l'arbre généalogique de tes personnages d'un coup x)
Je pense que le plus dur, c'est de donner les infos au bon moment. C'est sûr que si tu les jettes entre deux actions bien tendues, elles seront peut-être plus difficiles à saisir que lors d'un échange calme entre deux personnages par exemple. Je caricature, mais l'idée est là.

Pour les lunettes de soleil… Est-ce qu'une casquette ne suffirait pas pour l'instant ? Ça peut être celle d'Alec par exemple. Ça permet de masquer le haut de son visage, mais quelqu'un qui le regarderait avec plus d'insistance pourrait remarquer ses yeux. (Désolé je ne connais pas son style, je ne sais pas si c'est cohérent…)
Tu peux aussi les lui coller sur le nez, et il pourrait les perdre en tombant au sol lorsqu'il sortirait de l'incendie, ce qui donnerait à nouveau l'occasion de voir ses yeux.
Plein de possibilités en somme. Je suis sûr tu trouveras un truc bien.

En tout cas, je suis curieux de voir ce que ce « récit mariné » donnera une fois retravaillé !

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