…Le chant des druides…

Myrddin est un grand gaillard robuste à la stature imposante. Les années d’entrainement aux armes et aux combats ainsi que les longues cavales dans la forêt ont sculptés ce corps d’athlète qu’il arbore aujourd’hui. Les épaules larges, les bras puissants et le torse musclé, façonnés par l’exercice et le travail. Les mains larges et vigoureuses grâce aux maniements des armes mais rendues habiles et douces par l’apprentissage de la médecine, et les jambes fortes et solides modelées lors de longues balades au cœur de la sylve. Un jeune homme bien battit que la nature a gâté.

La pâleur de sa peau fait ressortir l’éclat flamboyant de son épaisse crinière couleur de feu qui cascade en milliers de larges boucles rousses jusque dans son dos, quand il ne les attache pas. Son indomptable chevelure encadre un visage carré où les vestiges de l’enfance et de l’innocence ont été balayés par le temps pour laisser place à une expression plus virile et plus mature, accentué par ce petit bouc qui orne son menton.

Ses orbes de la couleur du ciel sont couronnés d’épais sourcils roux et pétillent de malice et de bienveillance. Cependant, en y regardant bien, on peut voir au fond de son regard briller l’expérience et la sagesse qu’il a acquises au court de sa longue initiation au druidisme aux côtés de son grand-père.

Question vestimentaire, Myrddin ne porte que les tenues de chez lui. Non pas que la mode parisienne le rebute, il est simplement fier de ses origines et peut-être un tantinet nostalgique également. Aussi se distingue-t-il des gens de la capitale par ses tuniques aux couleurs vives, vertes la plupart du temps, ses braies aux teintes plus sombres, ses bottines ou ses sandales de cuir – selon la saison – et sa longue et épaisse cape à capuche qu’il n’enfile que lorsque que le froid s’invite au début de l’automne.