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| Sujet: Stefan Kowalczyk [finito.] Ven 11 Nov - 22:34 | |
| Stefan Kowalczyk
Image feat Alvin; Tales of Xillia - « You were created by the magicians; return to your dust. » - Âge (en apparence) : 25 ans
- Sexe : Masculin
- Nationalité : Polonaise
- Orientation sexuelle : Ne s'intéresse pas tant au sexe qu'à la personne
- Race : Golem
- Métier au cabaret : Portier
- Taille : 1m86
- Poids : 100 kg (eh ouais ça devient lourd l'argile à la longue)
Autre chose ? Naon. |
You look like…
I'm always dragging that horse around ; And our love is pastured such a mournful sound À première vue, il a l’air d’un humain normal, assez costaud certes, mais rien de surnaturel là. Mais n’importe indésirable s’étant heurté à son bras en tentant d’entrer au cabaret se rappellera de la dureté extraordinaire de celui-ci, comme s’il avait été percuté par un tas de pierre. Et ce malfrat n’aurait pas été bien loin de la réalité. Corps fait d’argile amené à la vie par la sorcellerie cabaliste, sa chair à la peau pourtant douce et chaude est dure et solide comme le roc, donnant une lourdeur imprévisible à son corps, et évidemment, une force assez grande pour déplacer ce poids avec facilité et fluidité. De grande taille, assez large d’épaule et bâti, Stefan a le physique parfait de son emploi. Et pourtant, il n’a pas des airs de brute. Ses traits harmonieux on quelque chose de doux, malgré la ligne bien définie de sa mâchoire au menton assez prononcé. Le front court, il a tendance à toujours renvoyer ses cheveux bruns vers l’arrière, certaines mèches toujours récalcitrantes sortant sans cesse du lot. De fins sourcils encadrent ses yeux bruns qui brillent autant que ceux de n’importe quel humain avec ses espoirs et rêves. En somme rien ne saurait le distinguer de gens normaux de visu, ses mouvements ayant perdu la raideur de la pierre pour incarner une certaine tranquillité douce que son être dégage en général. Il est du genre à marcher tout doucement, en silence, ce qui ne laisse pas présager sa lourdeur, tout en douceur, sauf lorsqu’on lui demande de faire son travail. Côté vestimentaire, lorsqu’il doit enfiler un complet pour jouer le portier, il reste dans le simple, une chemise, souvent blanche, un pantalon, un veston parfois et voilà. Comme son corps n’est pas réellement humain, il n’en partage pas les besoins. Stefan n’a nul besoin, biologiquement parlant, de manger, dormir, boire etc. Ce qui ne veut pas dire qu’il s’en garde, une bonne sieste l’aide autant qu’un autre à ne penser à rien, il ne crache jamais sur un bon repas de temps en temps, lorsqu’on pose la main sur son torse, on peut bel et bien entendre un cœur d’argile qui bat. Il respire à même titre que tout le monde, peut être tué, bien entendu. Mais celui qui tentera un tel exploit doit se lever de bonne heure. Somme toutes, très peu de choses semblent le séparer du reste de la masse grouillant hors du Lost Paradise dans laquelle il n’aurait sans doute aucun problème à se fondre. Il a trois mots tracés en tout petit sur la gauche de son torse, au niveau du cœur, comme gravés dans sa peau tant on peut sentir leur relief sur celle-ci. « נעשאָמע », « לעבן », « פרייַהייַט », respectivement « âme », « vie » et « liberté » en yiddish. Ces mots sont ceux qui font de lui plus qu’une poterie et encore plus qu’une simple statue ambulante, ils sont essentiels à son existence. |
You are…
Tonight I'm gonna bury that horse in the ground ; So I like to keep my issues strong Stefan est réellement semblable à la terre, solide, stable, paisible. Souvent en retrait, il parle peu, mais lorsqu’il le fait, c’est que c’est important et mesure chacun de ses mots pour être assez clair. Rapidement, on reconnaît chez lui un homme de confiance, lorsqu’on lui dit un secret, il le gardera jusqu’à la tombe, c’est ainsi qu’il considère qu’un être honorable doit se comporter. L’honneur passe par la loyauté avant tout pour lui. Il est fidèle aux gens qu’il connait avant tout, ne les trahissant jamais. Ceux-ci peuvent lui demander de faire n’importe quoi, malgré que le golem ait son propre-arbitre, il le fera sans sourciller, car c’est la bonne chose à faire selon lui, peu importe la violence ou la bizarrerie de ce qu’on lui demande. Étant un golem, n’importe quel ordre écrit sur un petit papier qu’on glisserait dans sa bouche l’emprisonnerait dans une obéissance surnaturelle, mais les gens à qui il tient n’ont pas besoin d’avoir recours à de tels stratagèmes. Il est très rare qu’il se fâche, rarissime, d’ailleurs il est plus du genre à tempérer les caractères plus bouillant, par exemple, celui de Maude.
Malgré le fait qu’il semble en permanence bien ancré sur terre, une tête sur les épaules, modéré et rationnel, il a en même temps un grand côté rêveur. Il y a plein de choses qu’il n’a pas appris sur la vie, les coutumes, les sensations, certaines choses lui sont vraiment nouvelles. Cela lui donne parfois des airs naïfs, voir niais et comme il est toujours prêt à rendre service, certains peuvent le croire bonasse à la longue, mais il n’en est rien. Il n’est pas rare de le voir en grande contemplation devant de petites choses insignifiantes comme une fleur, une roche, un insecte, les animaux en général. Ce qu’il adore par-dessus tout, c’est regarder le ciel et essayer de reconnaitre des formes dans les nuages. Cette douceur naïve contraste souvent avec son aspect solide et sa profession assez physique.
Il ne porte pas de haine particulière envers les humains, reconnait tout de même qu’ils vivent dans un univers complètement différent du sien, mais ne les déteste pas. N’ayant jamais été maltraité, ostracisé par les humains en général, il ne partage pas le mépris de certains de ses collègues envers eux, pas qu’il les adore non plus. Ils cohabitent d’une certaine manière et c’est pas mal tout ce qui importe. Il ne reste pas au Lost Paradise par dégoût du reste du monde, il y reste car il s’est attaché à l’endroit et aux gens qui l’habitent. Cela le remplit de joie de faire partie de ce groupe, comme inaffecté par la misère, la violence et les atrocités autour de lui, comme s’il n’arrivait pas à les voir. Son envie de découvrir la vie en retard semble le rendre aveugle à tout ce qu’il y a de négatif dans ce bas monde.
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Once unpon a time
I am done with my graceless heart ; So tonight I'm gonna cut it out and then restart Notre histoire commença une nuit, dans un village éloigné de Pologne, dans une petite masure. Une famille terrassée par un drame, un rabbin et sa femme dont le fils venait de mourir tragiquement d’une fièvre fulgurante, lui qui était grand, fort et dans la fleur de l’âge. Dévoré par le chagrin, le rabbin décida de s’abandonner à une pratique ancienne et maléfique. Allant chercher à la cave les vieux livres interdits, ceux qui passaient pour des légendes pour effrayer les enfants. Il fit venir un grand bloc d’argile puis se mit à l’œuvre. 5 ans il mit pour sculpter cette silhouette grossière qui lui rappelait son fils, au meilleur de ses capacités. Puis cette nuit fatidique, il récita les prières, les incantations, traçant le mot âme sur la sculpture et celle-ci s’anima. Ses traits perdirent peu à peu l’aspect de la pierre pour se changer en peau, pour que finalement il soit pareil à un être humain. Le rabbin n’en croyait pas, devant les yeux, il avait la copie conforme de son fils. Son fils, aux yeux éteints. Car si une âme habitait cet habitacle d’argile, elle ne servait à rien de plus qu’à animer son corps, car de donner son libre-arbitre à une telle créature était hautement dangereux, et cela voulait dire l’Enfer assuré.
Entraîné par sa réussite, le rabbin fit monter le golem à l’étage pour le montrer à sa femme. Celle-ci ne fut pas heureuse, pas heureuse du tout. Elle manqua de tomber sans connaissance en voyant son fils se balader dans le salon. Puis quand elle reprit ses esprits, elle cria haut et fort de ne pas pouvoir vivre avec une telle sorcellerie contre-nature chez elle, fit ses bagages et partit. Le rabbin resta donc seul avec sa création. Mais les rumeurs se répandirent rapidement. Et aussitôt des villageois vinrent lui faire des menaces, lancèrent des pierres et des œufs sur sa maison et même sur lui, le traitant de sorcier et lui ordonnant de quitter le village. Le drame survint lorsqu’un garçon s’introduisit chez lui, le rabbin ayant ordonné au golem de ne laisser aucun intrus entrer pendant son absence. Voyant le garçon écrire des mots grossiers sur les murs avec de la peinture, il ne fit que joindre ses deux poings d’argile comme une massue et frapper d'un coup funeste. Il fit sortir l’intrus. Tout le village le trouva sur la place, le crâne éclaté. En apprenant cela, le rabbin décida de ne plus sortir de chez lui, sauf pour s’acheter des nécessités, mais sinon restait enfermé avec son golem. Il passait le temps en lui apprenant à lire et à écrire, à parler plusieurs langues. Puis vint un jour où son âge avancé et l’isolement eurent raison du rabbin. Celui-ci, avant de mourir, décida de faire le plus grand cadeau à celui qu’il considérait comme son fils, se disant qu’il était déjà damné. Il lui fit don de la vie, lui permettant de mourir, un jour, de n’importe quelle cause, on ne savait quand, comme un humain. Il lui fit également le don du libre-arbitre. Cela ayant grugé ses dernières énergies, il mourut.
Ce fut ce jour-là que Stefan vit réellement le jour. Il partit donc, prenant les papiers de l’homme qui avait été le modèle de sa création et partit découvrir le monde, lui qui n’y connaissait rien. Il se mit à voyager, sans vraiment de but, sans le sou, mais sans besoin à combler, s’arrêtant pour admirer chaque merveille que semblait lui présenter la terre, se couchant à la belle étoile, dans la forêt, dans une charrette de foin, dans d’autres divers endroits saugrenus. Au bout de trois ans, il arriva à Paris, ville de laquelle il tomba tout de suite amoureux. Il se disait que c’était sans doute la plus belle chose qu’il lui avait été donné de voir de sa vie. Puis il se mit à parcourir ses rues et faubourgs, élisant domicile dans une petite ruelle où vivaient deux hommes très sympathiques, un peu sales et étranges, mais pleins de fables et d’histoires.
Puis, après quelques jours de vagabondage, il aperçut un attroupement de gens bruyants dans la rue, et alors qu’il marchait vers eux, une colonne de feu en émergea. Tout de suite captivé il fit son chemin à travers la foule pour voir. C’était une femme, une très jolie femme qui crachait du feu et qui dansait. Stefan resta bouche-bée tout le long du numéro, si bien que lorsqu’elle eut terminé, il fut incapable de s’en aller, la regardant ramasser ses pièces. Celle-ci le voyant, elle l’informa que c’était fini et qu’il pouvait s’en aller. La seule chose intelligible que le golem prononça fut qu’il la trouvait jolie. Sans qu’il comprenne pourquoi, elle se fâcha et s’en alla. Déçu, il s’en retourna à sa ruelle. Le lendemain venu, il retourna au même endroit pour voir si elle était toujours là, ce qui était le cas. Il regarda de nouveau son incroyable numéro, des étoiles dans les yeux. Cette fois la jeune femme l’ignora et s’en alla. Mais comme il aimait beaucoup la regarder cracher du feu, il revint tous les jours suivants. Jusqu’à ce qu’elle perde patience et lui demande ce qu’il voulait. Stefan, tout naturellement, lui répondit qu’il aimait la voir cracher du feu et que de toute façon, il couchait dans la ruelle pas loin. Cela parut choque la jeune femme qui lui demanda pourquoi il vivait dans la rue, le golem, nullement dérangé par ce fait lui avait alors répondu qu’il n’avait pas d’argent. La cracheuse de feu décida donc de lui passer sa chambre à l’auberge, bien qu’il n’en ait pas besoin, il accepta pour ne pas la froisser, disant qu’il la rembourserait. Pour une raison qu’il ignorait, celle-ci décréta qu’il avait beaucoup à apprendre de la vie et se mit à le traîner dans tous les recoins de Paris. Cela loin de déplaire à l’homme de glaise lui donna l’occasion de s’extasier devant tout ce qu’elle lui montrait que ce soit l’arc de triomphe ou un simple réverbère qu’il trouvait joli. Mais ce qu’il trouvait le plus joli, c’était la manière dont Maude, car la jeune femme s’appelait Maude, lui présentait tout cela, ses gestes gracieux, sa voix agréable, il arrivait parfois qu’il ne regardait pas du tout ce qu’elle pointait pour la fixer elle, et ça faisait sa journée. Et tous les jours étaient ainsi. Mais au bout d’un moment, il se sentit coupable d’ainsi voler sa chambre à la pauvre cracheuse de feu, lui qui n’avait pas besoin de dormir, mais qui aimait le faire. Un soir, alors qu’il allait une fois de plus profiter de son hospitalité, il la questionna quant à ses raisons de lui laisser la chambre. Cela vira un peu en débat dans lequel, sans qu’il s’en rende compte, il lui avoua sa certaine affection. C’était un peu étrange, quelque chose qu’il n’avait jamais senti comme ça. Mais lui et Maude avaient plus en commun qu’il ne le croyait, elle était encore moins humaine que lui en fait. Un dragon, magnifique, tout simplement magnifique. Il avait passé les doigts sur cette plaque d’écaillez chatoyantes sur sa clavicule et avait murmuré dans la plus grande admiration que c’était merveilleux, dans sa propension à s’émerveiller de tout. Il avait avoué sans complexe d’où il venait, lui qui n’avait aucun problème avec le fait d’être un tas d’argile ambulant. Ils décidèrent alors de passer un petit bout de vie ensemble, le plus long possible.
Ils se mirent alors à chercher des petits boulots. Stefan, doué de sa force surnaturelle, eut moins de difficulté à s’en trouver, mais personne ne semblait vouloir engager sa dragonne, lorsque les cracheurs de feu ne furent plus très à la mode. Ce fut elle qui entendit parler d’un certain cabaret, le Lost Paradise, et évidemment, il l’y suivit. Maude fut engagée comme danseuse et lui se pressa de prendre n’importe quel emploi qu’on lui offrirait dans cet endroit, pour ainsi la voir danser tous les soirs. Fait étrange, il avait été engagé presque sans entrevue, sans rien, juste après avoir effleuré sans le vouloir une femme qui passait par là, et l’avoir vue s’étonner de la texture étrange de celle-ci. Il devint portier, et il en fut très content. Content de vivre enfin quelque part, sans vagabonder la tête dans les nuages sans cesse, il s’était fait un point d’encrage, intéressant, fascinant, magnifique.
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Sous le masque
Cause I like to keep my issues strong ; It's always darkest before the dawn - Surnom(s) : Byby
- Âge : 18 ans
- Expérience en RP : Genre 6 ans... Plus ou moins quelques mois j'imagine.
- Avis/Suggestions/Questions concernant le forum : Le fond de la boîte où on écrit devrait être uni, mais pour le reste c'est bien cool et les gens ont l'air sympa!
- Comment avez vous connu le forum ? Maude.
- Avez vous lu le règlement ? {Validé par la marionnette~♪}
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Dernière édition par Stefan Kowalczyk le Mer 16 Nov - 5:06, édité 6 fois |
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