Forum RPG fantastique - Au cœur de Paris, durant la fin du XIXe siècle, un cabaret est au centre de toutes les discussions. Lycanthropes, vampires, démons, gorgones… Des employés peu communs pour un public scandaleusement humain.
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» Elysion Earth par Eglantine Jocor Sam 9 Nov - 16:31
Surnom(s): Monsieur Lulu, le hollandais, Jack l’arnaque, vieux pervers. Âge (en apparence) : 24 ans Sexe : Masculin, tu veux vérifier ? ♥ Nationalité : Hollandais Orientation sexuelle : pansexuel Race : Il fut un temps où j’étais Humain, mais ce n’est plus le cas. Maintenant, je passe le plus clair de mon temps sous une apparence de clown en peluche, même si j’ai le loisir de redevenir humain de temps à autre… Métier : Son gagne-pain actuel est d’être présentateur au Cabaret… Taille : 1m80 / 50 cm Poids : 65 kg/ moins de 500g
You look like…
“Les pickpockets les moins inoccupés sont précisément ceux qui ont toujours les mains dans les poches.” [Alphonse Allais]
Votre regard se pose sur l’homme qui présente le prochain numéro du Cabaret. D'une apparente jeunesse, ce jeune homme a un physique qui ne passe pas inaperçu. Pourtant, de dos, vous pourriez le trouver presque normal.
Toujours bien habillé, un costume parfaitement coupé avec une chemise et une cravate toujours bien assorti à son apparence, il pourrait presque passer pour un humain… Excentrique dans son apparence, mais un humain des plus normaux. Seulement, il ne fait rien de particulier à sa chevelure courte qui part dans tous les sens, il ne fait rien pour ses marques sous son regard. C’est son apparence au naturel, tout comme le rose et le violet qui parsèment les ongles de ses mains. Ce sont les conséquences de sa forme de peluche. Cependant, il n’utilise jamais cette excuse. Il vous trouvera toujours une excuse expliquant la moindre chose. De la gomme pour expliquer la tenue étrange de ses cheveux, du maquillage pour son visage, du vernis à ongle pour ses ongles.
Sa taille donne cette sensation qu’il est un peu maigre mais ce n’est qu’une apparence trompeuse. Il n’a pas une musculature sortant de l’ordinaire. Il possède quelques cicatrices qui datent de ses jeunes années, mais aucune n’est visible dès qu’il est vêtu. Celle qui le dérange le plus est une fine cicatrice sur son avant-bras droit. Avec le temps, c’est juste une fine ligne un peu plus blanche que le reste de sa peau. Mais elle rappelle des souvenirs qu’il préfère enfouir. C’est pour ça qu’il la cache constamment. Pour ne pas la voir, pour ne pas se souvenir.
Mais vous ne pouvez-vous empêcher de continuer à le regarder, tout en écoutant ses propos. En remontant un peu votre regard, vous croisez celui de ce bien étrange être. Un regard vert qui pétille d’amusement pendant qu’il chasse une mèche qui est venu trop devant son regard et le dérangeait. Mais sa chevelure est un mélange un peu étrange, principalement châtaine, les quelques mèches rousses. Vous pensez que c'est son apparence de présentateur qui fait ça. Surtout son maquillage, qui, vous le pensez est réellement parfaitement bien fait. Aucun doute, les maquilleurs sont doués. Ce visage est tellement pâle que les deux marques, que vous prenez à tort pour du maquillage, sur ses joues ressortent une larme bleue sous son œil gauche et une étoile rose sous son œil droit. Ses sourcils bruns sont fins et son regard est soutenu par une trace de khôl qu’il s’amuse à mettre à chaque fois qu’il est humain.
Depuis son arrivée, il arrive souvent de trouver une peluche de 50 centimètres posé dans un coin du Cabaret. Son apparence de peluche est très proche de celle qu’il a sous sa forme humaine… Enfin aussi proche qu’une peluche en chiffon puisse ressembler à quelqu’un d’humain. Des fils de laine de couleurs oranges et marrons pour ses cheveux, des simples points de broderie verts pour ses yeux, roses ses lèvres et des boudins de chiffons blancs remplis de paille comme corps, visages, bras et jambes. Mais il n’a aucune main, aucun doigt, ce qui rend cette forme peu pratique, assez pataude pour le moindre mouvement. Il y a surtout une panoplie de mouvements qu’il ne peut pas faire, comme ouvrir une porte, compter sur ses doigts, tirer la langue... Mais il peut marcher, bouger ses bras et parler. Il voit, il entend, il parle, mais il ne ressent pas le froid ou le chaud. Il ne ressent pas de douleur, de sensations. Une peluche grossière, voilà l’apparence la plus fréquente de Ludger.
You are…
“Le voleur qui n’est pas pris passe pour un honnête homme.” [proverbe turc]
Vous ne voyez qu'un masque. Un masque de rire, de bravache, d’exubérance. Une apparence de clown avec le comportement qui va avec. Exubérance, m’as-tu vu. Que ce soit son apparence ou son comportement. Immature par moment, farceur et joueur à d’autres. Il s’amuse à détourner votre attention et à vous piquer le contenu de vos poches, avant de vous les tendre avec un air profondément amusé. Il s’amuse à vous avoir à chaque fois, mais il a passé l’âge de garder ses gains, c’est pour cela qu’il vous les rendra… Sauf si ça lui plait et que c’est comestible… Cela lui joue des tours assez souvent et il s’est retrouvé avec des ennuis jusqu’au cou. Mais cela ne l’empêche pas de recommencer à chaque fois. Le pire, c’est qu’il est ravi de vous avoir joué un mauvais tour et de vous avoir eu. Mais sans aucune méchanceté, il vous rend toujours vos biens... Sa dernière vraie arnaque lui a couté trop chère et il ne se le pardonne pas. Il avait échoué comme un débutant. Un très très très mauvais débutant…. Et il ne se le pardonnera jamais. Parce que la sentence et la peine ont été terribles. Mais ça, c’est un secret de polichinelle.
Ludger est quelqu’un de secret, bien qu’un bavard invétéré. Mais saurez-vous entre les bribes de vérité qui se cache derrière les mensonges qu’il raconte ? Où ne voyez-vous que les mensonges dépassant ces lèvres ? Pourtant, il raconte des histoires, avec son imaginaire débordant. Vous l’entendez parler de ce monde magnifique, de parler de pays tellement lointain qu’il y fait froid toujours. Vous l’entendez parler de ce monde idéal qui vous donne envie de l’écoutez, de vous laisser bercer par ce qu’il conte. Il vous guide sur le chemin qu’il veut, il vous manipule sans remord, pour vous déconcentrez, pour vous manipulez et réussir la triche qu’il a prévu. Tout en mettant ça sur le compte d’une chance incroyable. Mais le meilleur des tricheurs sait qu’il ne faut pas tricher à tous les coups… Juste au plus intéressant. Car il triche. Il change son jeu de cartes, il truque les dés. Le tout en le faisant avec la délicatesse qu’il a pour vider vos poches. Mais surtout, il a la très mauvaise manie d’être un joueur invétéré. Il parie pour un rien, il est joueur. Il ne peut jamais résister à l’appât du gain. C’est tellement amusant de trouver le pari le plus fructueux.
Mais il garde rarement ses gains trouvant juste que d’autres en ont bien plus besoin que lui. Il se débrouille toujours pour ne pas se faire attraper à aider quelqu’un d’autres. Il refuse qu’on l’estime comme quelqu’un de bien. Il a sa fierté, raison pour laquelle il sait parfaitement que certains pourront être au fond du trou et ne pas demander d’aide. Il essayera de les aider, sans se faire voir et sans que l’on comprenne qui aide. Il ne tient pas à avoir des tas de personnes le trouvant trop « mignon », trop « chou » ou tout simplement « adorable ». Il n’oublie jamais qu’il est plus souvent une poupée de chiffon ressemblant à un clown qu’un humain. Niveau crédibilité, ça en détruit déjà les trois quarts, alors il tient bien gardé la moindre trace de gentillesse avec n’importe qui d’autre que Ziggy. Et encore, même avec son protégé, il peut se révéler un peu méchant. Mais c’est pour lui secouer les puces et s’assurer qu’il n’oublie pas qu’il n’est pas seul.
Mais vous ne verrez qu’un masque. Un clown au sourire visé sur ses lèvres. Jamais vous ne l'entendez se plaindre de cette forme qu'est la sienne. Tout comme jamais vous ne l'entendez parler de celui qui a fait ça. Jamais il ne vous dira combien il peut le haïr. Il ignore s'il est encore en vie, mais il espère que non. Sinon il se ferait une joie de l'aider. Il le hait de l'avoir damné, il le hait de l'avoir condamné à la solitude. Il ne peut lui pardonner ces froides années où personne ne lui a parlé, où le silence a été sa seule compagne. Il a eu besoin de quelque chose à penser pour ne pas devenir fou, pour ne pas perdre la tête, il a rumine sa colère et sa rancœur.
Ludger n'est pourtant pas quelqu'un de si mauvais, mais il est rancunier, surtout si on s'en prend à son propriétaire. Il le protège, comme le gamin perdu auquel il doit faire attention, il s'est promis de veiller sur lui quand Sœur est partie rejoindre son Dieu. Il a presque cru qu'il n'y arriverait pas, qu'il le perdrait aussi... Et se retrouver seul serait le pire qu'il puisse arriver à Ludger. Il déteste la solitude il a besoin de savoir qu'il y a quelqu'un autour de lui. Il n'avouera jamais la crainte qu'il ressent à la simple idée d'être seul dans une pièce. La crainte qui lui broie le cœur à la perspective d'être à nouveau une peluche incapable de se mouvoir. C'est l'une de ses pires frayeurs. Avec perdre Ziggy. Il ne dira jamais à l'enfant qu'il est ravi de sa présence, ravi qu'il l'ait sorti de sa solitude et de son état léthargique. Il l’adore profondément, c’est le seul à avoir un peu sa confiance. Mais pas pour tout, Zigg n’est qu’un enfant, il n’a pas à connaître les méandres et les incertitudes qui habitent sa peluche.
Malgré son apparence humaine et fragile, Ludger reste un gamin des rues. Il a appris depuis des années à se battre, savoir rendre un coup pour un coup, pour conserver sa pitance… la rue, ça n’a jamais été un endroit joyeux et facile. Mais ça l’a formé. Parfois brutalement, surtout les premières semaines, les plus compliquées. Il y a appris le mensonge, le manque de confiance dans les autres, l’incertitude du prochain repas. Il en garde quelques traces, encore faut-il réussir à les voir. Il n’accorde sa confiance à personne. Il tait ses secrets, ses pensées et ses ressentis. Vous pouvez essayer de le poignarder dans le dos qu’il vous regarderait avec un grand sourire ravi, ce qui en soit pourrait le faire passer pour le dernier des fous échappés de l’asile.
Once upon a time…
Qui ne donne pas de métier à son fils lui donne le métier de voleur [Le Talmud]
Wise man said just walk this way [Le sage a dit : marche simplement par-là] To the dawn of the light [Vers la lumière naissante] Wind will blow into your face [Le vent vous soufflera au visage] As the years pass you by [Et les années ne prendront pas gare à vous] [Scorpions, Send me an engel]
« D’où je viens ? Tu es sur de vouloir une histoire aussi inutile ? Elle n’a rien d’intéressant. Mais bon, puisque tu nous fais ta tête de chien battu, tu l’auras… Ne viens pas te plaindre que cette histoire n’a rien de palpitant. »
La Peluche vous regarde, avec un sourire amusé, comme toujours. Il ne parle jamais de son passé, préférant de loin s’occuper du futur et de son protégé. Son passé est selon lui peu intéressant, voire même d’un ennui fracassant. Mais devant le regard de chien battu la Peluche lève les yeux au ciel et il s’installe tranquillement contre le comptoir, posant son regard sur vous. Il fait un sourire allègrement amusé. Il a conscience que vous n’en croirez rien. Mais ça ne l’étonne pas, vous êtes de ceux qui voient le monde avec des œillères. Cependant, c’est normal et il espère bien que vous n’y croirez pas, sinon, il risque d’avoir de méchants ennuis. Enfin, il lui semble, il n’a jamais tout compris avec la Curia… Du coup, il les évite. Mais vous n’avez pas besoin de voir ça ou de le comprendre.
« Je suis né à Amsterdam, dans les Province-Unies en juillet 1779. Je vivais avec mes parents. Mon père était tailleur et ma mère blanchisseuse. J’étais le fils ainé, enfin le premier fils à dépasser les trois ans. J’avais deux sœurs plus âgées encore en vie. J’aurais dû avoir deux frères plus âgés que moi. Mais ils sont morts quand ils étaient petits. Ce n’était pas une vie magnifique, mais c’était ma vie… »
Il vous regarde sans réellement vous voir. Son regard se perd dans les souvenirs. Il ne compte pas parler des années noires qui ont vu la fin de sa famille. Il y a des secrets qu’il vaut mieux garder. Des souvenirs qu’il a depuis longtemps enfouis sous une couche de poussières, qu’il a mis de côté, pour ne plus jamais y penser. Parce que ça n’a pas d’intérêt, de ruminer le passé. Il sait parfaitement que rien ne le ramènerait à l’époque heureuse, quand il vivait avec sa famille. Certes, Ziggy est ce qui s’approche bien d’un fils, mais jamais il ne le lui dira.
Amsterdam, Provinces-Unies, 15 septembre 1787 : « Père ! Vous avez entendu, les Prussiens viennent… »
Du haut de ses huit ans, Ludger savait le principal. Le monde ne tournait plus très bien. Un vent de révolte tournait la tête de bien des gens. Les Américains avaient trouvé leur indépendance, les Lumières avaient semé des idées de liberté, d'indépendance. Contrairement à ce qu'on pense, les idées avaient traversé les frontières atteignant bien d'autres pays. Et les Provinces-Unies n’y ont pas échappé… Cela faisait 7 ans que les révoltes bataves avaient éclaté, deux ans que Guillaume V d’Orange-Nassau s’était exilé en Gueldre avec sa famille, suite à la révolte des Patriotes. Les Prussiens s’étaient alliés au roi déchu pour l’aider à reprendre son trône.
« Ne t’inquiètes pas, bonhomme, tout ira bien. Rentres à la maison, ta mère et tes sœurs doivent y être. Dis-leur que je rentre bientôt. » « Bien, père. »
Attrapant son manteau et sa casquette, le jeune enfant s’échappe du magasin de son père. La chevelure brune cachée, le gamin s’éloigna au pas de courses pour rejoindre la demeure de sa famille. Il ignorait qu’à la tombée de la nuit, la ville serait assiégée, que les portes seraient ouvertes aux troupes prussiennes et que ce serait la débandade. Il ignorait que dans la débandade, il perdrait les siens, se retrouvant seul à Amsterdam, ignorant où leurs pas les auraient menés. Il ignorait que c’était la dernière soirée de sa vie de gamin. Il ignorait que le lendemain, il serait perdu à chercher de quoi manger. Il ignorait qu’il allait apprendre à voler, à détourner l’attention des gens pour leur faire les poches. Non, pour l’instant, il profitait de la soirée pour taquiner Heike et Gisela, comme tous les soirs, sous le regard amusé et tendre de leurs parents. Une soirée, comme les autres…
Le Clown chasse ses pensées et vous regarde avec un peu d’amusement. Il voit parfaitement que votre visage ne croit pas ce qu’il vient de dire. Vous ne pouvez pas croire qu’il à plus de cent ans et une apparence d’un si jeune homme. Il reprend d’une voix toujours amusé, vous empêchant de l’interrompre.
« J’avais un peu plus de huit ans quand je me suis retrouvé seul. J’ai dû apprendre à subvenir seul à mes besoins, sinon je serais mort de faim. J’ai appris à voler, à vider les poches, à tricher aux jeux, pour remporter des gains me permettant de vivre. J’ai appris à mentir, à paraitre celui qu’il fallait être pour convaincre les gens. Et je jouais, je trichais pour gagner un petit peu, mais jamais sur les grosses mises. C’est trop surveillé, les grosses mises. Alors que les mises faibles sont faciles à avoir... Et comme toute personne, je me suis brûlé les ailes. »
Et violemment. Il n’avait jamais eu de Noël aussi mauvais… Pourtant, ça semblait être parfait… Il aurait peut-être dû se dire que tant de chance, ça ne collait pas avec son karma habituel. Mais il avait cru avoir une bonne étoile, pour une fois. Mais avec le recul, il savait qu’il n’avait pas eu la chance escompté. Encore.
Amsterdam, République batave, 25 décembre 1803 : Il l’avait à peine vue, mais elle était magnifique. D’une beauté presque parfaite, elle était principalement composée d’argent, mais les quelques touches de laiton doré la rendait magnifique. Cette magnifique montre aux gravures d’une grande beauté pour le voleur, elle ne donnait pas que l’heure, mais également la date, comme toutes montres astrologiques dignes de ce nom. [image] Il n'avait pu que l’admirer. Elle allait pouvoir rembourser ses dettes de jeu. Et cela serait parfait. En plus il aurait encore un peu de pécule pour ruiner les autres joueurs, il devait bien montrer qui était LE meilleur joueur de la ville.
Non, il n’avait pas prévu que le propriétaire de cette beauté serait un être étrange. Il avait pourtant fait preuve d’une très grande attention. Il avait veillé à ne pas se faire apercevoir, à bien planifier son coup, pour ne pas s’attirer d’ennui… La prison n’avait strictement rien d’intéressant. En fait, c’était tout le contraire. Mais pour une fois, il avait fait preuve d’une immense prudence. Il avait pris le temps de bien prévoir son coup. Il avait fait en sorte de le trouver sur une table de jeu, il avait fait en sort qu’il soit absorbé par la partie pour qu’il ne voit rien. Il ne l’avait pas ruiné, quel aurait été l’intérêt. Non, il l’avait laissé gagner, pendant qu’il lui piquait tranquillement sa montre. Il avait été prudent et il avait réussi son coup.
Il l’avait fourré dans sa poche, sans se faire attraper, la gardant bien tranquillement dans sa nouvelle place. Il termina tranquillement sa partie, perdant un peu de sous, mais pas trop, il n’avait pas comme objectif à finir pauvre et sans le sous. Surtout qu’il avait des dettes à éponger et si cela lui permettait de se remettre à flots, il n’allait pas dire non à des sous… Il avait trainé un peu, s’était arrêté dans un bar pour boire un coup, écouter les rumeurs qui se promenaient dans la ville puis il était rentré dans la chambre qu’il louait. Le lendemain soir, il était allé voir un prêteur sur gage. Il lui avait raconté qu’il mettait en gage la montre familiale, pour payer le médecin de sa jeune sœur. Un mensonge comme il en sortait tant d’autres. Les plus simples étaient souvent les meilleurs. Il était bien content de son pactole.
Le lendemain soir, il était parti pour éponger ses dettes de jeu et comptait bien en profiter pour ruiner les autres joueurs. Mais le trajet aller avait tourné court, il s’était retrouvé pris dans une altercation par un ivrogne et l’échange de coups avait eu lieu des deux côtés, mais il n’avait pas prévu un troisième gaillard dans le dos et absolument pas envisager le mauvais coup à l’arrière du crâne pour l’assommer. Non, qui aurait pu envisager ça ? Surement pas Ludger. Il s’était réveillé quelques heures plus tard, un méchant mal de crâne qui ne le lâchait pas. Il mit quelques minutes pour réussir à analyser la pièce où il se trouvait, pour comprendre qu’il était enfermer dans un sous-sol, mais il ne savait pas réellement où. En même temps, son crane ne faisait que le lancer en lui hurlant un « Eh, j’ai mal ! » constant, ce qui ne l’aidait pas à analyser la situation très mauvaise dans laquelle il se trouvait.
« Toi, tu vas le payer. »
La promesse n'avait strictement rien de rassurante, selon Ludger. Pourtant il n'avait fait que lui emprunté momentanément une montre à gousset magnifique, il l'admettait sans remord, que l'homme avait récupéré visiblement. Il voyait la chaine pendre du veston à la poche droite se sa veste. Donc, c’était pour ça qu’il s’était pris une méchante dérouillée. Parce qu’il l’avait roulé dans la farine. Mais bon, il allait s’en sortir, comme les autres fois. Il fallait juste qu’il joue le coup correctement.
« Fallait faire gaffe à vos poches aussi… »
Il lui était déjà arrivé de finir très proche des ennuis importants surtout avec les gardes de la ville, ce n’était pas la première fois qu'on lui mettait la main dessus. Et il allait bien réussir à s’en sortir sans trop d’égratignure. Il savait parfaitement que la situation était périlleuse, mais il n'avait jamais pensé qu'on puisse vouloir tuer pour une montre. Et il comptait bien s’assurer qu’il s’en sortirait. Il comptait bien le faire s’énerver, avec un peu de chance, sa malchance tournerait. Seulement, jamais il n’avait pensé que l’homme était sorcier et que ce dernier avait une idée en tête sur une vengeance bien fourbe et bien cruelle. Non, il n’avait pas pensé à prévoir ça, parce que même s’il avait conscience qu’il existait des sorciers, c’était surtout à la campagne qu’ils vivaient. C’était les croyances de l’époque, à aucun moment il ne pensait qu’il pouvait être face à un Légendaire, dont il ignorait jusqu’à l’existence.
« Puisque c’est ce que tu fais de mieux, je suis certain que tu l’aimeras, ta nouvelle tête. »
La tête de Ludger exprima longuement son scepticisme sur les propos de l’homme qui lui lançait un regard un peu trop sadique pour que ce soit rassurant. Malgré toute l’assurance qu’il pouvait montrer, l’humain n’avait aucune certitude de finir en vie dans cette histoire. Il savait que s’il montrait la moindre peur, ce serait pire. Alors malgré l’angoisse qui le hantait, il savait qu’il ne devait rien montrer. Paraître moqueur, paraitre certain de ce qu’il disait, paraitre toujours aussi provocateur. Le jeune homme faisait le bravache, masquant la peur. Ludger voyait bien une peluche dans les mains de l’homme, une poupée de chiffon qui représentait un clown, mais on ne pouvait pas mettre l’âme de quelqu’un dans une peluche, n’est-ce pas ?
Ludger n’avouera pas que ses souvenirs sont flous sur ces évènements. Il se rappelle à peine du visage de l’homme, mais à peine de comment l’homme a fait pour le priver de son humanité. Il aurait parfois envie de se rappeler, pour essayer de renverser sa malédiction. Parce qu’il n’éprouve aucune affection pour sa forme de peluche. Il la détestait. Parce qu’elle était humiliante.
« J’ai repris conscience dans une poubelle, incapable de bouger, de parler… J’étais une peluche, mais bien incapable de le savoir. Il a fallu que je finisse devant un miroir pour le comprendre. J’ai vu passé un bon nombre de gamins qui ne voyait en moi qu’une peluche. Le hasard des échanges a fait que j’ai fini dans un orphelinat au fin fond de la Suède. Je ne sais pas trop ce qui a décimé les habitants. Les sœurs de l’époque murmuraient qu’il s’agissait du typhus et de la tuberculose. Je suis resté seul pendant de années. Et un jour, deux personnes sont venues dans cette bâtisse abimée que le monde avait oubliée et m’ont retrouvé. Elles ignoraient bien qu’elles trouvaient autre chose qu’une simple poupée de chiffon. »
Suède, 5 mai 1859 : Elles étaient arrivées la veille au soir dans ce qui était un orphelinat. Froid et sans âme qui vive. Elles avaient opté pour s'installer à la va vite, utilisant la cuisine comme chambre pour la nuit. Entre trouver du bois pour la cheminée et faire un peu de rangement, elles avaient remis la visite des lieux au lendemain, quand elles auraient récupéré de leur long trajet. Ici, elles auraient la paix, personne ne viendrait les poursuivre pour leurs actions passées.
« Je regarde l'étage et toi le rez-de-chaussée. Ça t'irait ? » « Parfaitement. »
Montant les marches de l'escalier, Sœur Cunégonde entreprit de regarder les pièces qu'il y avait. Des cellules des anciennes nonnes et un immense dortoir où avait dû vivre les enfants. Il n'y avait presque rien, les rares squelettes de meubles n'étaient plus que des planches de bois humides. De ce qu'elle savait, l'orphelinat était inoccupé depuis des décennies, les habitants des environs avaient dû venir se servir des meubles qui auraient pu leurs être utiles.
Sœur Prudence avait eu elle le droit à des rats vivants dans la cave, de la nourriture qui empestait à cause d'un âge bien trop avancé. La découverte n'avait fait que hausser un sourcil d'étonnement. Quelques tonneaux semblaient encore remplis de choses encore non découvertes. Quelques sacs de toile avaient perdu la bataille devant les pommes de terre qui avaient profité de la terre battue pour essayer de pousser. La cuisine donnait également sur une grande salle qui avait dû servir de salle à manger. Il y avait un cloître que les herbes folles envahissaient et la coursive qui l'entourait avait connu une meilleure vie, les trous dans la toiture le disaient clairement. Retournant dans la cuisine, la dame entreprit de fouiller la pièce à la lumière du jour. Ce fut les bruits de pas de Sœur Cunégonde qui la fit relever la tête.
« Qu’as-tu trouvé ? » « Une poupée de chiffons, des planches en bois et des trous dans la toiture. Il faudra qu’on trouve de quoi le réparer, où tout va s’abimer davantage. C’est une ruine, cet orphelinat. » « Alors nous commencerons par ici, la cave est à nettoyer et vider, le toit de la coursive fuit et la salle à manger est vide… »
Ludger attendit en silence que les deux sœurs sortent pour relever la tête. Son regard se posa sur la pièce. Il y avait longtemps qu’on ne l’avait pas emmené dans la cuisine. Il y avait longtemps qu’il n’avait pas entendu une voix, même s’il n’avait rien compris aux échanges entre les deux femmes. Il était néanmoins ravi d’avoir de la compagnie. S’il y avait des adultes, il y aurait un jour des enfants. Au moins, les enfants le prendraient dans les bras. Il n’allait plus être seul et oublié.
Ne serait-ce que par leur présence, il avait été ravi de l’arrivée des deux Françaises. Elles étaient gentilles et avaient pris le temps de faire restaurer une partie de l’orphelinat pour s’installer et elles avaient eu des quelques gamins assez rapidement, mais ils n’y restaient jamais, pour la simple raison qu’ils étaient trop grands, qu’ils avaient trop appris dehors pour rester ici, Ludger le comprenait parfaitement, il n’aurait jamais pu rester dans un orphelinat, même si les sœurs faisaient leur maximum. Et puis il y avait eu l’arrivée de Ziggy.
« On était heureux. On n'avait pas une vie épatante. Nous étions loin des fastes des cours royales, mais c'était le mieux pour tout le monde. Surtout quand Ziggy est arrivé. C’était qu’un nourrisson, au contraire de d’autres. J’ai attendu qu’il soit seul et j’ai été dans son berceau. Il n’avait pas peur de moi, il m’a gardé comme doudou… »
À l’arrivée de Ziggy, il n’y avait plus d’enfant, le dernier avait succombé à une tuberculose. Ce n'était pas plus mal que Ziggy soit le seul enfant à l'orphelinat. Même s'il ne se plaignait de la solitude, Ludger aurait parfois voulu plus d'enfants. Parce que les enfants, ça croit en tout. Et d'entendre une peluche parler peut être normal, peu choquant. Il se rappelait la première fois qu'il avait parlée à l'enfant qu'il protégeait.
Suède, 15 novembre 1875 : Elle était belle et ronde. Elle était observée comme tous les soirs par un enfant à la chevelure rousse. Il avait neigé durant la journée et c'était un épais manteau blanc qui recouvrait le sol. Zig s'était installé devant la fenêtre de sa chambre, sa peluche dans les mains, comme souvent. Du haut de ses quatre ans et demi, le benjamin de la pièce regardait la lune, avec la folle envie de s'approcher encore plus d'elle. Alors il s'était levé et toujours peluche en main, il était descendu tranquillement pour atteindre l'entrée du bâtiment. Si Ludger l'avait pu, il aurait envoyé un regard moqueur au petit. Mais il s'était contenté de penser. Enfin c'était ce que lui pensait également. Il n'avait jamais pensé qu'il pouvait parler.
« Tu comptes sortir comme ça ? Si tu finis malade, je refuserais de te faire des câlins. »
Ce qui choqua la peluche sur le moment fut le regard tout triste de l'enfant, comme s'il lui avait arraché le coeur. Mais ce n'était pas comme s'il avait pu l'entendre. C'était impossible, non ? Mais la petite mine outrée et triste lui mettait le doute.
« Tu m'as entendu ? »
Le petit hochement de tête lui répondait positivement. Ludger était presque plus choqué par cette nouvelle que par la tête de l'enfant. Ziggy faisait souvent cette tête à l'une des deux sœurs. Mais pouvoir parler était juste génial. Il n'allait plus regarder le monde sans rien faire. Et ça, ce serait juste parfait. Posant son regard sur l'enfant, il réprima un fou rire. Son air de chien battu lui donnait juste envie de rire, sûrement une conséquence de son euphorie.
« Va donc mettre ton manteau, ton bonnet et tes gants. »
Et il avait attendu que l’enfant redescende avec les affaires citées pour l’accompagner dehors. Il refusait de le laisser seul, trop dangereux. Ca restait un petit, un enfant. Et les enfants ont toujours été ce qu’il a le plus protégé, malgré les années. Et le petit était encore trop jeune pour prendre réellement soin de lui. Certes, les sœurs faisaient le maximum avec l’enfant, mais les horaires n’étaient pas les mêmes. Elles vivaient le jour, l’enfant la nuit. Et lui veillait dessus.
« Même si les deux sœurs étaient gentilles, je ne leur ai jamais avoué mes compétences. Pour elles, j'étais juste la peluche de Ziggy, qui parlait par lui de temps à autre. Mais elles mettaient ça sur l’excentricité de l’enfant. Et je n’ai jamais pensé à les démentir. C’était mieux pour tout le monde. »
Elles auraient bien pu croire que Ludger souffrait d’une malédiction. Ce qui n’était pas faux, sauf qu’elles aurait pu avoir l’idée saugrenue de faire venir un exorciste ou une autre personne toute aussi bizarre. Même pour l’enfant, il avait surveillé leur réaction quand elles avaient compris qu’il n’était pas un humain comme elles. Ludger n’en savait pas plus, il le sentait, c’était tout. Il avait été prudent en écoutant les deux vieilles dames qui découvraient ce qu’était l’enfant. Il avait écouté et surveillé leur réaction. Si cela avait été dangereux pour l’enfant, il l’aurait éloigné de ce lieu. Mais il n’en avait pas eu besoin. Elles n’avaient rien dit et protégé constamment l’enfant. Surtout au moment le plus important.
Suède, 1884 : « Ziggy ! »
La peluche gisait sur le lit, comme souvent. Il avait senti l'angoisse de la maisonnée pendant la journée. Ce n'était pas l'enfant qui avait le plus angoissé. Il connaissait suffisamment bien les deux sœurs pour sentir leur crainte de l'homme. Il les avait entendus plus tôt dans la journée, quand le prêtre avait voulu pénétrer dans le sanctuaire de l'enfant. Il aurait respiré, il aurait retenu sa respiration de peur qu’il l'entende. Mais ils s'étaient éloignés suite au mensonge de Sœur Cunégonde. Il avait continué à surveiller le sommeil de son petit, attendant son réveil. L'enfant était n'avait aucune prudence. Ça le déprimait chaque fois un peu plus. Alors il veillait en silence sur le petit, espérant lui donner un peu de bon sens. Tout le monde tremblait pour le plus jeune des Légendaires. En même temps, seul Ziggy avait conscience que sa peluche bougeait et parlait. Il avait prévenu Zigg qu'on ne devait pas le savoir. Les sœurs étaient peut-être adorables avec leur protégé, il ne voulait pas placer son avenir dans les mains d'adultes. Les enfants voyaient le monde sans la cruauté des adultes et sans leur froideur, mais trop d'adultes l'avaient jeté dans les bras d'un enfant, sous prétexte qu’à cet âge, on a plus une poupée de chiffons.
« Ziggy ! Prends tes affaires. »
Il savait que quelque chose n'allait pas. Il ne voulait pas angoisser le petit, mais il fallait mieux faire preuve de prudence. L'absence des deux sœurs n'était que trop longue pour la peluche. Trop longue. Il devait veiller sur le petit, sait-on jamais. Elles n’avaient pas confiance dans le prêtre et cela suffisait à rendre la peluche prudente. Il avait sagement attendu que les deux sœurs soient sorties, par prudence. Vue leur inquiétude, elles auraient surement réagi bizarrement et ce n’était pas le moment. Il avait été prudent, surveillant que tout se lasserait bien… Et il avait fallu qu’ils s’échappent de ce monde de mort. Oh, Cunégonde n’avait rien dit, mais il avait compris. Pas besoin de mot. Ils allaient partir à trois, car Prudence ne les accompagnerait pas. Installé dans le sac de l’enfant, il restait silencieux, écoutant leur fuite, sans déconcentré le petit. Il ne voulait pas le mettre en danger.
Même si officiellement, Ziggy et Cunégonde étaient morts dans l’incendie, il valait mieux être prudent. C’était pour cela qu’il restait sur le qui-vive et même Cunégonde l’était. Elle voulait toujours protéger l’enfant, sans lui dire la dangerosité de leur situation. Ludger la comprenait parfaitement, même lui voulait protéger l’enfant. Le garder loin du danger, car malgré toute leur protection, Ziggy restait un Lorialet. Un enfant dont l’état d’esprit pouvait être joyeux comme dépressif. Ils voulaient le protéger des autres et de lui.
« On a été obligé de déménager et d’être prudents. Je n’étais qu’une peluche pour tout le monde, ce qui était plus avantageux, surtout que je commençais seulement à reprendre forme humaine et Dieu que le corps humain pouvait être d’une complexité à déplacer et à utiliser. Mais je veillais à passer inaperçu auprès de Cunégonde. Elle travaillait pendant des heures pour une misère. Tout ça pour pouvoir aller en France. Et cinq ans après, nous partîmes à trois pour arriver à deux. »
Et la mort de Cunégonde à détruit l’enfant sur qui il veillait. Il aurait tellement voulu pouvoir consoler Ziggy et le rassurer qu’il restait toujours à ses côtés. Mais il n’était qu’une peluche, et même s’il pouvait prendre forme humaine, il n’avait aucune envie de le faire devant d’autres. Il voyageait en peluche pour ne pas avoir à payer trois voyages, mais deux. Mais tout comme l’enfant, la mort de Cunégonde avait été un rocher pendant des années. Mais il ne pouvait pas se laisser aller à pleurer. L’enfant allait trop mal pour qu’il le laisse autre chose. Il avait amené l’enfant dans un coin de Paris. Il aurait eu envie de l’emmener avec lui, vu son état mental, le laisser seul était dangereux. Mais ils n’avaient presque rien et il devait trouver un lieu où dormir pour l’enfant dans la journée.
A son retour, il avait un peu de monnaie locale et surtout un endroit où dormir… Seulement, l’enfant en avait fait tout autant. Il avait mis quelques moments à le retrouver, mais en quelques minutes il l’avait retrouvé au chaud dans un Cabaret. Profitant d’un moment de tranquillité, il était redevenu la peluche qui ne bouge pas. Ludger n’était qu’une peluche, regardant le Cabaret d’un œil soupçonneux. Il n’avait rien dit quand il Edward avait proposé à Ziggy de travailler pour eux. Il était resté silencieux, officiellement il n’était que la peluche du pantomime et lui avait fait promettre de garder son existence secrète. Sans un bruit, il passa de la forme peluche à celle d’humain pour ouvrir la porte et se faufiler hors de la chambre de Ziggy pour redevenir une simple peluche et aller se balader dans la demeure. Il voulait voir ce qu’il y avait, qui et ce qui s’y passait. La sécurité de l’enfant restait sa priorité. Et si le Cabaret ne lui plaisait pas, il entrainerait son protégé ailleurs.
Sans un bruit, il se promenait, prenant la pose d’une peluche qui ne bougeait pas quand il entendait un bruit. Il observait le lieu et ses habitants. Certains dormaient, d’autres bougeaient déjà, préparant le programme du soir. Mais il restait qu’une peluche, la forme humaine aurait certes été très pratique pour se déplacer, mais il ne serait jamais passé inaperçu. Alors qu’une peluche, ça pouvait être juste un objet égaré, d’autant qu’il n’était pas rare de le voir squatter les bras de Ziggy. Mais là, il en profitait, pour voir ce qui se passait dans les lieux. Bon, il n’avait pas prévu de littéralement tomber sur Edward… Et encore moins de se faire écraser la jambe… Et ce qui devait arriver arriva. Il se fit embaucher en tant que présentateur…
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Dernière édition par Ludger Nederlands le Ven 13 Nov - 18:22, édité 4 fois
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Sujet: Re: Ludger Nederlands Sam 24 Oct - 23:18
Bienvenue sur le forum Bon courage pour faire ta fiche ^^
Ashton Lyn
☽-I am the Captain of my Pain-☾
Messages : 356 Date d'inscription : 15/03/2015 Localisation : Le Lost, un vieux bar défraîchi...
Sujet: Re: Ludger Nederlands Dim 25 Oct - 11:15
Biiiiieeeeeeeeeeeeeeenvenue /o/ Bon courage pour ta fiche, j'ai hâte de te lire ! =D
_________________
Ain't Gonna Rain Anymore - Nick Cave
I speak in #280000
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Sujet: Re: Ludger Nederlands Dim 25 Oct - 11:43
Bienvenue parmi nous (l) Hisoka ** Bon courage pour ta fiche, tu as fait un super choix de PV
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Sujet: Re: Ludger Nederlands Dim 25 Oct - 22:29
Bonsoir à tous
Merci pour votre accueil et pour les encouragements.
@Axel : Mais toi aussi tu avais fait un bon choix
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Sujet: Re: Ludger Nederlands Lun 26 Oct - 19:24
Bienvenuuue ! \o
Je kiffe ton avatar ! *_*
Hâte de voir la suite !
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Sujet: Re: Ludger Nederlands Lun 26 Oct - 19:27
Bienvenue Ludger, au plaisir de te lire bientôt.
Alexander Wenhams
†Tueur à la retraite†
Messages : 418 Date d'inscription : 16/07/2011 Age : 34 Localisation : Là où personne ne vous entendra crier.
Sujet: Re: Ludger Nederlands Mar 27 Oct - 19:30
Bienvenu le clown
_________________
Spoiler:
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Sujet: Re: Ludger Nederlands Mar 27 Oct - 22:12
Merci à tous !
@Nath : C'est Ziggy qui l'a trouvé
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Sujet: Re: Ludger Nederlands Mar 27 Oct - 22:16
Bienvenuuuue !
Une peluche vivante ? Il va nous falloir un lien avec Elise... ~
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Invité
Sujet: Re: Ludger Nederlands Jeu 29 Oct - 0:52
Merci
Avec plaisir, il faudra qu'on voit ça quand j'aurais fini Ludgie.
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Sujet: Re: Ludger Nederlands Mer 11 Nov - 20:29
Je vous annonce avoir fini la fiche de Ludger.
Bonne lecture !
Edward White
l Dans l'ombre du loup l BIG BOSS l
Messages : 2449 Date d'inscription : 21/12/2010
Sujet: Re: Ludger Nederlands Dim 15 Nov - 18:57
Lulu /o/
Pardon d'avoir mis un peu de temps à m'occuper de ta fiche, mais me voilà enfin. J'aurais bien aimé un petit passage de Ziggy avant, mais après lecture de l'histoire je pense que vous en avez déjà pas mal discuté tous les deux. Donc c'est parti !
Je débute avec les descriptions. Les deux se lisent bien. Tu as un style relativement fluide qui amène des descriptions claires sous différents points de vue. On a les deux versions physiques de Ludger, l'humaine et celle du bonhomme de tissu, aussi détaillées l'une que l'autre. Elles permettent de se faire une bonne idée du personnage. Pareil pour le mental où l'on retrouve bien le côté fripon de Ludger et cette envie de se débrouiller tout seul. Si ce n'est l'insistance que tu mets à souligner qu'il rend presque toujours ce qu'il vole (qui revient à la suite sur deux paragraphes d'affilés) j'ai trouvé la lecture agréable et bien menée. Une bonne entrée en matière pour ton personnage !
Passons à l'histoire. J'ai trouvé original la façon dont tu as introduit le récit qui est donc raconté par Ludger. Ça permet d'expliquer que tout ne soit pas détaillé et qu'il reste très vague sur certains points. Peut-être un peu dommage, selon moi, que tu n'aies pas plus utilisé ces interludes narratives pour faire bouger la peluche. Car on a bien droit à des échanges de regard entre le lecteur et la peluche au début de l'histoire, ce qui donne un côté très surréaliste à la scène, mais j'ai trouvé que ça s'estompait un peu par la suite. Sinon le récit est bien. Tu as pris le temps de te documenter sur la vie en Hollande et l'invasion prussienne, c'est très appréciable. Je ne suis toujours pas fan des drames qui exterminent une famille entière, mais comme tu ne t'étales pas dessus le suite s'enchaîne bien. La rencontre avec le sorcier m'a plu, de même que l'évolution de votre lien à Ziggy et toi. Je trouve le résultat cohérent et propre à amener pas mal de nouveauté dans la vie de Ludger et Ziggy. De même, le clown confirme son côté attachant déjà soufflé dans les descriptions et ses aventures donnent très envie de le voir évoluer entre ses deux formes pas toujours très pratiques. Bravo pour cette présentation !
Une chose cependant, attention aux fautes et surtout aux répétitions. Ces dernières ont tendances à enterrer le récit. Il arrive que tu répètes plusieurs fois le même mot à intervalles proches, voire des expressions complètes. J'ai trouvé ça assez perturbant pour le lecteur. D'autant qu'une bonne relecture devrait suffire à chasser tout ça à mon avis ! Je te mets ci-dessous, en gras, les fautes que j'ai repérées, ainsi qu'un exemple de répétition qui me semble un peu lourd. C'est juste à surveiller pour tes futurs RPs !
Ludger a écrit:
Description physique :
[…] avec une chemise et une cravate toujours bien assorti à son apparence […] // (La chemise ET la cravate sont donc « assorties »)
[…] une mèche qui est venu […]
Mais sa chevelure est un mélange un peu étrange, principalement châtaine, les quelques mèches rousses. // (Là je crois qu'il manque un mot ?)
Ce visage est tellement pâle que les deux marques, que vous prenez à tort pour du maquillage, sur ses joues ressortent une larme bleue sous son œil gauche et une étoile rose sous son œil droit. // (Est-ce qu'il ne manquerait pas une ponctuation ?)
[…] une peluche de 50 centimètres posé […]
Des fils de laine de couleurs oranges et marrons […] // (Une règle fourbe de la langue française, on n'accorde pas les couleurs qui ont des noms de fruits.)
Description morale :
Mais saurez-vous entre les bribes de vérité qui se cache derrière les mensonges qu’il raconte ? // (Est-ce qu'il ne manquerait pas une ponctuation ou un mot ?)
[…] mensonges dépassant ces lèvres ?
Vous l’entendez parler de ce monde idéal qui vous donne envie de l’écoutez, de vous laisser bercer par ce qu’il conte. Il vous guide sur le chemin qu’il veut, il vous manipule sans remord, pour vous déconcentrez, pour vous manipulez et réussir la triche qu’il a prévu.
[…] quelqu’un d’autres.
Histoire :
Il reprend d’une voix toujours amusé, […] // (Si c'est la voix qui est amusée il manque un « e », sinon il me semble qu'une virgule serait la bienvenue.)
[…] et absolument pas envisager […]
[…] qu’il était enfermer dans un sous-sol, […]
Pourtant il n'avait fait que lui emprunté […]
Elles n’avaient rien dit et protégé constamment l’enfant.
Il aurait respiré, il aurait retenu sa respiration de peur qu’il l'entende. // (Respiré ou retenu son souffle ?)
L'enfant était n'avait aucune prudence.
[…] sans déconcentré le petit.
Exemple de répétition : Elles n’avaient pas confiance dans le prêtre et cela suffisait à rendre la peluche prudente. Il avait sagement attendu que les deux sœurs soient sorties, par prudence. Vue leur inquiétude, elles auraient surement réagi bizarrement et ce n’était pas le moment. Il avait été prudent, surveillant que tout se lasserait bien…
Je t'annonce donc que tu es VALIDÉ !
Je vais de ce pas t'ajouter à la liste des employés et je te laisse suivre les explications suivantes pour finir ton inscription ! Surtout n'hésite pas si tu as des questions o/
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