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| Sujet: Angelo Fortuna - la mia fortuna, l'ho creata. Mer 13 Avr - 23:53 | |
| ft.Angelo Fortuna lui même Angelo FortunaNon sono un angelo ma la fortuna l'ho acquista Surnom(s): Demono, par un certain docteur Âge (en apparence) : 28 ans Sexe : Masculin Nationalité : Italienne, ça s'entend à l'accent Orientation sexuelle : Pansexuel Race : Démon Métier : Patron d'une usine textile Taille : 1m85 Poids : Aussi lourd que sa personnalité. Pourquoi venir au Lost Paradise ? Dîners d'affaires, surtout Saurez vous supporter les trois frères Fortuna? You look like… Un demonio.... Donato Fortuna est un homme – un démon – qui aime l’ordre. Ce qui explique pourquoi là, à cet instant précis, il est en train de ranger le capharnaüm qu’est le bureau de son petit frère – Angelo. Il y a de tout, partout ; des papiers importants comme insignifiants couvrent le sol, le bureau, la méridienne. Mais au moins, il n’y a pas de vêtements parmi le bazar. Cette pensée lui arrache un soupir de soulagement.
Et c’est en essayant de faire resurgir la surface oubliée du secrétaire en bois de rose de son patron – et frère, du coup – qu’il trouve un cadre. Un cadre enfoui entre un contrat et une feuille de gribouillages. Typique.
Il est presque de mauvais goût, tant il présente de détails. Des arabesques, des paillettes… Donato soupire, mais vite, la photographie attire son regard ; c’est eux – Angelo, leur petit frère Carmelo, et lui-même. Un sourire s’échappe de son extérieur de pierre, et il se permet une pause pour bien observer l’image.
Il trace leurs silhouettes, admire le tableau de famille. Ils se ressemblent ; ils ont tous la même peau matte, les mêmes cheveux bruns. Cependant, ils ne sont pas des triplés, ils ont leurs différences, leur individualité. Tenez, Angelo par exemple, est plus grand que Donato, mais plus petit que Carmelo. Ses cheveux son plus longs, plus bouclé que les siens, mais pas autant que ceux de leur plus jeune frère.
Ces dernières observations le font se rendre compte combien Angelo a changé pendant ses années d’exil. Quand il les a quittés, il n’était encore qu’un adolescent. Maintenant il est grand, il est large. C’est même lui qui a la carrure la mieux bâtie d’eux trois.
Il se concentre à nouveau sur la photo, sur Angelo. Sur son sourire plein d’assurance, laissant apparaitre une dentition trop parfaite, trop blanche pour inspirer confiance ; ses yeux verts pétillant de malice et pleins de mauvaises intentions ; sur ses épais sourcils froncés. Puis ses yeux se posent sur le bouc qu’il entretient religieusement chaque matin, et enfin, la cicatrice qui orne sa joue gauche – cette satanée cicatrice qui les a séparés pour tant d’années. Elle lui donne un air sauvage, l’air d’un homme qui a regardé la mort dans les yeux et lui as dit « vafancullo » sans détourner le regard. Un type cool.
Et il semble faire de son mieux pour avoir l’air cool. C’est un peu forcé sur cette photo, d’ailleurs – la pose ne semble pas naturelle pour deux sous. Son déhanché est trop prononcé pour être anodin, son regard fixe trop l’appareil, la main dans ses boucles brunes lui donne un air de portrait fantaisiste. Donato soupire à nouveau. Il n’arrive pas à détester ce côté de son frère, mais ça en reste désespérant. Qui voudrait d’une Drama Queen comme frère, après tout ?
Quelques instants passent, et Donato se remet au travail ; il arrive à peine à dégager quelques liasses de papier avant qu’Angelo ne vienne troubler son rangement. Il entre, dans son costume impeccable, prêt pour les affaires comme toujours. Tant qu’il ne parle pas, il a vraiment l’air d’un patron respectable, avec ses costumes parfaitement taillés, ses bagues à chaque doigt, et son sourire sûr de lui. Tant qu’il ne parle pas.
"Ah, Donatellino chéri, c’est là que tu étais ?" Il demande, son accent italien déformant ses mots.
You are… ...che se l'incontra... ....
Once upon a time… ...le porterà sfortuna Une fois l’inspection finie, Carmelo parti en vadrouille, et Donato faisant son boulot (c’est bien le seul), Angelo peut souffler un peu. Il n’a pas fait grand-chose, hein, mais c’en est assez pour la journée. Il défait sa cravate, et s’affale sur la belle méridienne qui orne le coin de son bureau. S’il veut survivre à la furie de l’ainé, il va falloir qu’il reste sur place encore quelques heures, mais il n’a aucune intention de travailler. Non mais faut pas pousser quand même.
Il baille, s’étale mieux sur le velours rouge de son sofa, et laisse son esprit se balader ; sa main aussi, se balade sur sa barbe, grattant, lissant les poils en place. Il s’applique à la tâche un instant, n’ayant rien de mieux à faire, quand ses doigts effleurent la peau sensible de se joue gauche. La large cicatrice ne lui fait pas mal, mais reste sensible, le faisant frissonner d’inconfort. Ca ne fait pas mal mais c’est désagréable. Est-ce purement physique ? Ou est-ce le fruit du contexte ? Angelo soupire ; ce n’est pas le genre de choses dont il veut se souvenir quand il na’ rien de mieux à faire que penser. Ah, les tragiques événements de ce jour là...
Remettons nous en contexte ; Angelo n’était encore qu’un jeune démon, plein de rêves et d’espoirs.
“ Attention, Angelo, chéri, à ne pas la laisser savoir que tu n’es pas humain, d’accord ? “
“Pfffft rien à craindre, mère, je maîtrise. Dans deux heures j’ai la fille et le coffre fort “
“C’est prometteur, mon chéri, ne me déçois pas. “
Angelo bombe le torse fièrement, il est plein d’assurance. Comme tous les jeunes démons de sa famille, il doit faire ses preuves ce soir. Son grand frère, Donato, il y a quelques années, a passé son test haut la main, aucune chance qu’il ait aucun problème.
Il tourne les talons, et fait un dernier geste dramatique de la main à sa mère avant de s’avancer vers le portail. Personne n’a aucun doute que tout se passera très bien. Angelo est un peu spécial, mais il y arrivera. Ce n’est que séduire une jeune paysanne dans le fin fond de sa campagne, et prendre les menues économies ou héritage qui se cachent dans sa maison. Personne ne cherchera même pas le coupable ; elle n’est pas assez importante.
Le jeune démon arrive donc à la surface, et prend une seconde pour s’émerveiller de tout. C’est si différent de l’enfer. L’endroit est désert, mais l’atmosphère, l’air, tout est différent. Il se sent presque comme un chien qui sort pour la première fois. Mais le temps presse, si quiconque le voit sous sa forme démonique originelle ici, il va avoir des problèmes. Il se cache derrière un buisson – “prends toujours tes précautions!”, les mots de sa mère résonnent dans sa petite tête – et revêt une apparence plus humaine. Plus de cornes, un nombre d’yeux normal pour un humain, plus de griffes. C’est bon, il peut y aller.
Il fait son chemin vers le petit village isolé, et se met en quête d’une conquête – il s’amuse de sa rime tout seul – alors que les cloches de l’église sonnent six heures. C’est une belle fin d’après midi d’été, et le soleil est encore haut dans le ciel, encourageant les villageois à continuer leurs activités. Les échoppes sont encore ouvertes, les enfants jouent toujours autours de la fontaine, et une belle demoiselle essaye toujours de vendre ses fleurs aux passants.
Personne ne semble payer attention à la jeune fille, et Angelo décide instantanément que c’est elle, celle qu’il va séduire. Elle est bien mignonne pour une paumée de la campagne Sicilienne ; une peau matte foncée par le soleil méditerranéen, des cheveux bouclés brun blondis par la lumière, et – en l’inspectant de plus près – de jolie mirettes chocolat. Il arrange sa chemise, ses bretelles, et revêt son sourire le plus charmant avant de se glisser près d’elle.
“Hey, signorina, combien elles coûtent tes fleurs ? “
La jeune fille se tourne vers lui avec un sourire soulagé –d’avoir un client, sûrement – et énonce un prix modeste, qu’Angelo paye à contre cœur avec la modeste somme que lui a donné son père, au cas où. Ce radin.
Après avoir acheté une fleur de lys, il la glisse dans les boucles de la paysanne, commençant son plan de séduction, et jusque là tout se passe bien ; la fille semble charmée. Il arrive vite à la convaincre d’aller dans un endroit plus calme, sa maison par exemple. Grande erreur. Le reste se passe tellement vite qu’peut à peine rendre compte des faits ; Une minute ils marchent, la seconde elle lui montre qu’elle vit dans l’orphelinat de l’église, la troisième… Bah il se retrouve avec une fiole d’eau bénite en plein figure. Saloperie d’Eglise. Y’a fallut que ce soit une orpheline de l’église. Et bien sûr, faut que l’Eglise éduque bien ses orphelins ! Quelle idée de leur dire « oh chérie, si tu vois un mec louche te parler, tu l’amènes ici, tu l’asperge d’eau bénite et si il ne fond pas c’est bon, tu peux lui faire des bisous ».
Et donc le voilà qui court pour sa vie, poursuivi par un curé en furie – le gardien de la belle fourbe – sa joue brulée vive, ses yeux des rivières de larmes (viril tout ça). Il court chez lui la queue entre les jambes –sans sous entendus – et c’est là qu’il commet la plus grave erreur.
Sa mère est furieuse. Son père est outragé. Son grand frère désespéré, son petit frère mort de rire. Il est plus jeune et son tableau de conquête est déjà conséquent. Ouais mais vafanculo Carmello. Rien à foutre de Carmello. “Tu es la honte de notre famille !, “ sa mère s’indigne
“Tu n’es pas mon fils !, “ gronde son père
Et ainsi, il est mit dehors. Il n’a pas fait ses preuves, donc on s’en débarrasse. C’est extrême, mais chez eux, ça marche comme ça – le fait qu’il s’accrochait souvent avec son père était peut être en parti pourquoi mais chut.
Du jour au lendemain, le voilà sans maison. Mais tant pis pour eux. C’est eux qui ratent quelque chose. Lui, il va leur manquer. C’est sûr (Ses frères lui manquent déjà).
Mis à la rue comme ça, Angelo se met en tête de prendre sa revanche sur les paysannes paumées. Il se redirige donc vers la surface, et commence une errance au sein de l’Italie. Enfin, c’est ce qu’il fera après avoir récupéré de sa blessure.
La réminiscence se termine et le patron revient à la réalité, caressant toujours sa cicatrice. C’était pas drôle tout ça. Surtout la séparation avec ses frères. Mais bon, après quelques années, ils s’étaient tous retrouvés, ici, à Paris. Et ensemble, ils avaient fondé cette manufacture, dans le très noble but de ruiner la vie de leurs employés. Quelle belle idée.
Sous le masque Me revoilà?? Surnom(s) : Mana; plus connue sous le nom de "Lenny" ici Âge : 18 ans Expérience en RP : longue mais très espacée Avis/Suggestions/Questions concernant le forum : il est de plus en plus beau je pleure? Comment avez vous connu le forum ? oh, tout a commencé avec sa naissance... enfin un peu après. Avez vous lu le règlement ? non je suis une rebelle et d'abord, englouti par un lycan affamé, donc voilà, hein.
Dernière édition par Angelo Fortuna le Sam 2 Juil - 0:06, édité 3 fois |
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| Sujet: Re: Angelo Fortuna - la mia fortuna, l'ho creata. Dim 11 Sep - 22:45 | |
| Ciao Edward(o) !
J'ai déjà réécrit une partie de la fiche suite aux mps, mais j'ai courru à droite, à gauche, pendant le mois d'Août et Septembre ne s'annonce pas plus tranquille (ça fait bizarre après un an d'innactivité totale........ ). Donc du coup, oui, il va me falloir un peu plus de temps >.> Mais pas d'inquiétude, je la finirais!! (de façon convenable cette fois haha)
Désolée de toujoursp rendre autant de temps et de disparaître comme ça ;^; |
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