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Neige

Cabaret du Lost Paradise - Forum RPG

Forum RPG fantastique - Au cœur de Paris, durant la fin du XIXe siècle, un cabaret est au centre de toutes les discussions. Lycanthropes, vampires, démons, gorgones… Des employés peu communs pour un public scandaleusement humain.
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 Blanche de Rive

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Blanche de Rive
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Blanche de Rive

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MessageSujet: Blanche de Rive    Blanche de Rive  I_icon_minitimeDim 13 Aoû - 10:51

Présentation, Lost ParadiseOC d’Ayaka Suda

Blanche De Rive

"Tatan, elle fait des flans."

    Surnom(s): Blanchette par sa petite soeur
    Âge (en apparence) : 24
    Sexe : Femme
    Nationalité : Française
    Orientation sexuelle : Hétérosexuel
    Race : Humaine
    Métier : Chapelière
    Taille : 1m65
    Poids : 60 kg
    Pourquoi venir au Lost Paradise ? Elle suit les rumeurs en quête de réponse.

Autre chose ?

You look like…

" Vous vous prenez peut-être pour une statue grecque ?"


Tout en s’étirant, la demoiselle se lève, emportant dans son élan gracieux le drap qui la recouvrait il y a peu encore. Sous sa chemise de nuit blanche, l’on peut voir se dessiner une silhouette gracile et aux courbes appréciables. Ses pieds frappent le tapis délicatement tandis qu’elle se rend devant la bassine de porcelaine joliment décorée. La remplissant grâce à la cruche adjacente, elle ose laisser un regard devant le miroir de teint accroché au mur. Ses cheveux défaits ondulent légèrement, se rebellant de-ci, de-là sans aucune honte. Elle sourit avant de plonger les mains dans l’eau. Elle grimace sous la fraîcheur du liquide mais lorsqu’elle atteint son visage, elle se sent revivre. Un rituel qu’elle effectue chaque jour afin d’aider sa peau à conserver sa jeunesse et sa fraîcheur. Elle frotte légèrement, retirant les quelques traces de son sommeil profond ancré sur son visage doux et rêveur. Puis de nouveau, elle se fait face dans le miroir.

Blonde comme les blés en plein champ, promesse d’une récolte abondante et généreuse, tout comme sa chevelure. Deux saphirs en guise d’yeux qui fixent et scrutent avec malice, légèrement provoquant. Un nez fin et droit, légèrement rebondi sur la pointe. Une arrête de nez discrète. Une bouche joviale et un sourire accueillant. Elle se frappe les joues, les rougissant un peu. Sa peau est pâle, très pâle et laiteuse. Une peau douce que plus d’une lui envie mais pour elle, c’est une espèce de fléau : le soleil n’est guère son ami et jamais elle ne sort sans ombrelle lors des journées estivales. Elle discipline sa chevelure, les brossant puis les arrangeant de façon à être présentable, suivant la dernière mode du moment. Bien qu’elle apprécie les laisser libre, il n’est peu convenable pour une femme que de sortir les cheveux lâches.

Elle quitte sa coiffeuse de fortune –qui n’est qu’une table avec une bassine- et se dirige vers son armoire où elle sort quelques robes de bonne facture. Bleue, rouge, verte, jaune, ocre... Elle doit avoir toutes les couleurs à la mode dans cette armoire. Il lui fallait toujours être présentable. Elle opte pour la robe noire brodée de motif émeraude, sa préférée, qu’elle passe sans attendre d’une main experte. Elle s’observe tant bien que mal devant son miroir à pied –dernière acquisition qu’elle ne regrette pas- jouant avec les volants et les plis du tissu. Elle s’arrête et remarque qu’une chose est manquante. Sans trop attendre, elle ouvre une commode avec empressement et dévoile un assortiment affolant de coiffe diverses et variées. De la plume à la perle, du voile à l’osier. Voilà une collection dont elle n’a à rougir. Et ce sont principalement des fabrications originales et personnelles. Elle opte sans attendre pour une barrette sertie d’une série de pièce de cuivre pendante, cerclé de plume aux reflets irisés. Elle l’installe sur sa chevelure, non loin de son chignon et s’observe à nouveau, un grand sourire aux lèvres. Désormais satisfaite, elle se saisit de son petit sac et ose franchir le seuil de sa porte, adoptant sa démarche habituelle : celle d’une femme pleine d’assurance.


You are…

"Je vais le tuer, Sire ! Je vais tellement si tant y taper sa gueule qu'il va décéder !"


De nature conciliante, Blanche ira toujours dans le sens de son interlocuteur même si elle pense le contraire. Ceci est le résultat d’une vie à la charge des autres et où elle ne s’est jamais réellement sentie à sa place. Certes, elle aime sa famille, sa patronne et ses souvenirs d’enfance mais cela ne change rien au fait qu’elle n’a toujours pas trouver sa véritable place dans ce monde. Il faut dire que dans une époque aux de nouvelles inventions et où le progrès technologique ne cesse d’étonner mais où la condition de la femme reste encore précaire, difficile pour Blanche de trouver sa place.

Est-elle destinée à finir femme au foyer, comme la plupart de ses semblables ? Ou finir veuve avoir même d’être mariée à jamais ? Tant de question qui effraient la jeune femme si incertaine. Et cela se ressent si vous demandez à Blanche sa vision de l’avenir. Elle est incapable de penser pour elle même. Une manière détournée pour dire qu’elle est loin d’être individualiste. Elle fera toujours passer ses proches (en occurrence sa sœur) avant elle même. Certains y voient de la modestie, d’autre une forme d’égoïste ou encore une manière de fuir. Peut-être un peu des trois malgré tout.

Cependant, malgré ses défauts qui se camouflent en qualité, Blanche a de véritable bons côtés ! Elle sait se montrer prévenante, à l’écoute d’autrui et souvent de bon conseil. Même si parfois cela devient intrusif, sa curiosité est toujours sincère et de bonne foi. Mais hélas, elle s’est faite bien plus souvent frapper sur les doigts pour cela que remercier. Pourtant, elle ne change pas et ne voit pas le mal qu’elle peut faire en agissant ainsi. Une certaine naïveté l’entrain mais elle semble peu s’en soucier.

Elle demeure fleur bleue malgré la peine de coeur qu’elle subit et passe la plupart de son temps libre à lire des romans d’amour et de tragédie. Un peu rêveuse également mais elle connait la réalité de la vie et surtout du coût de la vie. Alors elle est sérieuse dans son travail, légèrement ambitieuse, espérant un jour pouvoir ouvrir son propre atelier comme sa formatrice, Zelmaïde, qu’elle considère comme un exemple et une mère. Elle est d’ailleurs très complice avec cette femme, et elles font différentes sorties culturelles. Zelmaïde est trop portée sur les ragots et les rumeurs, contrastant parfaitement avec le détachement et la timidité de Blanche qui pourtant sait se montrer déterminée, voire légèrement entêtée sur bien des sujets, lorsqu’elle se sent assez en confiance. Elle tente d’ailleurs de dégager de par son attitude, sa démarche et sa prestance un sentiment de confiance. Elle veut se montrer forte afin de ne pas s’effondrer au moindre obstacle.


Once upon a time…

"Vous racontez ce qui s'est passé, d'un coup, sans vous arrêter, et si vous changez des trucs, je vous envoie le registre à travers la gueule. Vu ?"



1867, l’ère industrielle était en marche et nombreux furent les habitants qui quittèrent leur campagne afin de rallier les villes en quête d’argent et d’une vie plus confortable. Ismérie et Clodomir de Rive furent de ceux-ci. Habitant en pleine campagne picarde, ils décidèrent de s’installer à Amiens afin de travailler sur les chemins de fer projetant de relier Amiens et Rouen. Blanche avait alors moins d’un an. Née un beau jour de printemps où la pluie était propice, la petite fillette rondelette qu’elle était fit le bonheur de ce couple sans histoire. La petite fut rapidement rejointe par une cadette répondant au doux nom Apolline, emportant avec elle la douce Ismérie. Clodomir se retrouva à élever seul ses deux filles en bas âge. Blanche n’avait que deux ans. Ce fut difficile mais leur père arrivait à s’occuper d’elle tout en travaillant, confiant sa progéniture aux bons soins d’une voisine.

Arriva 1870. La guerre contre les prussiens fut déclarée et la belle ville d’Amiens fut conquise. Au début du conflit, Clodomir, inquiet pour ses filles,  décida de les envoyer chez sa sœur à l’autre bout de la région où le combat n’était pas aussi présent. Ce fut non sans larme que la séparation se passa. Blanche avait six ans et Apolline quatre ans. Elles ne connaissaient pas cette femme mais elles apprirent rapidement qu’elle était tout aussi gentille que leur père. Elles grandirent parmi les vert herbages et le bétail, aidant aux champs et à la ferme comme tout membre de la famille. Cependant, tout était loin d’être beau et verdoyant. Il y avait un garçon, Octave. Leur cousin. De trois ans son aîné, Octave voyait en les fillettes le mal. Il passait son temps à les embêter soit en les poussant dans la rivière l’hiver, faisant échapper les poules dans l’espoir qu’elles se fassent gronder, saboter leur travail. Plus d’une punition de part de Tante Georgine furent injustes mais elles subirent, sans broncher. Elles n’avaient qu’une hâte : retrouver leur petite maison de brique rouge dans les faubourg d’Amiens ainsi que leur père.

Or, ce jour ne vint pas. Georgine reçut un pli annonçant le décès de Clodomir l’été 1874. Dévastées, Blanche et Appoline pleurèrent pendant des semaines, inconsolables. Cela n’adoucit pas pour autant leur cousin Octave qui s’amusait à leur rappeler leur statut d’orpheline. Un long débat s’imposa entre Georgine et son époux, ne sachant que faire des fillettes. L’un souhaitait les envoyer dans un internat, l’autre les garder. Qui eut gain de cause ? Tante Georgine ! A la fois soulagées et gênées, les petites redoublèrent d’effort dans leurs corvées et à l’école. L’école... Elles eurent droit à une enseignement basique dans une école pour fille dans une ville non loin de leur village. Pensionnaire la semaine et à la ferme le samedi et le dimanche. Tel était le lot d’une fille vivant à la campagne. Elles apprirent à écrire, à compter et à être capable de gérer un foyer sous l'oeil bienveillant du prêtre-enseignant.

Arriva rapidement 1878, Blanche avait désormais douze ans, son cousin quinze. L’adolescente est un âge bien ingrat et beaucoup subissent le changement chez autrui. Octave changeant du tout au tout devant la féminité naissante de Blanche. Les coups en traître étaient toujours existant cela dit mais il avait un regard et des gestes bien trop entreprenant et libidineux pour la demoiselle. Et il eut le geste de trop, Blanche eut beau hurler et se débattre, elle n’avait pas la force d’Octave. L’heureux hasard fit que le fils des voisins passa à ce moment là et la sauva des griffes d’Octave. Léandre... Elle se sentit soulagée et honteuse à la fois car elle avait un faible pour le garçon. D’un an son cadet, tout le contraire d’Octave. Tout de gentillesse, de sourire et d’attention. Mais la passion dura qu’une courte durée car Georgine l’envoya à Paris afin d’entreprendre un apprentissage dans la chapellerie.

Le cœur lourd, Blanche quitta sa Picardie natale pour descendre dans la capitale afin de rejoindre l’atelier Zelmaïde et filles. Zelmaïde était une femme sévère mais juste qui prit le temps de corriger les erreurs et la maladresse de la jeune Blanche. D'apparence, Zelmaïde était l’archétype de la vieille fille assumée. Mais elle demeurait trop particulière pour être avec un homme. Légèrement frivole, elle aimait les soirées mondaines et elle prisait le tabac. Cependant, elle traitait toutes ses "filles" sur un pied d’égalité. C’était sa famille et elle les chouchoutait en leur achetant des toilettes complètes et toute sorte de chose que Blanche n’aurait jamais réclamé.

Alors qu’elle se promenait dans les jardins du Luxembourg, ombrelle déployée, Blanche s’était laissée à rêver à ce que la vie lui réservait. Du haut de ses dix-sept ans, elle était encore toute jeune fille et bien inocente sur bien des points. Trop concentrée sur son travail, elle n’avait jamais pris la peine d’apprendre ce que le coeur pouvait raconter. Mais tout changea ce jour-là. Ce jour où elle rencontra Auguste. Il se promenait avec un autre homme, tout deux affublés d’un haut de forme et d’un costume trois pièces. Elégant comme on l’attendrait d’un homme vivant à la capitale. Elle, malgré les belles robes que lui offraient Zelmaïde, paraissait si humble. Le coup classique, l’éternel coup de vent qui s’engouffra dans les bras de l’ombrelle qui prit son envol pour échouer aux pieds du gentilhomme. Confuse et rougissante, lui bienveillant bien qu’amusé. Telle fut leur première rencontre. S’ensuivirent d’innombrables rencontres dans les jardins et différents café et musées. Il ne fallut qu’une unique année pour que leurs fiançailles furent déclarés. Elle avait dix-huit ans, lui vingt deux. Hélas, la majorité maritale était de vingt-un an pour les femmes et vingt-cinq ans pour les hommes et ils leur fallaient attendre. Oh bien entendu, ils auraient pu se marier mais la famille d’Auguste refusait qu’il épouse une fille de basse extraction. Héritier de petite famille bourgeoise dans le textile, ses parents voyaient en Blanche une opportuniste. Pourtant, ses sentiments étaient sincères. Elle aimait Auguste et lui aussi. Elle ne comprenait pas pourquoi ils refusaient autant leur amour. Ils auraient pu fuir, abandonner leur vie et vivre ensemble mais Auguste n’aurait jamais pu vivre sereinement, sachant ses parents blessés et trahis. Là était le fossé entre la bourgeoisie et le petit peuple : la réputation et bien paraître. Il tenta de lui expliquer bien souvent mais elle refusait de comprendre.

Cependant, cela n’entacha guère leur bonheur. Elle vivait correctement de son métier de chapelière, dans une petite boutique parisienne non loin des bords de seine. Lui travaillait avec son père dans son usine de textile, faisant prospérer leur entreprise. Hélas, il dut partir loin de Blanche afin d’aller construire des liens commerciaux avec des clients hollandais. Triste, elle accepta tout en lui faisant la promesse de l’attendre.

Dans une pièce ombragée, tapissée de rouge et de lys dorés, une jeune femme, installée devant sa petite table, griffonnait sur son papier de sa plume. Elle avait les cheveux défaits et était prête pour la nuit. Son léger châle glissa le long de son épaule, découvrant légèrement son dos. Elle remit le tissu d’une geste las tout en replongeant la pointe de sa plume dans l’encrier. La flamme de la bougie vacillait sous la légère brise estivale que sa fenêtre à demi-ouverte lui offrait. Elle stoppa sa rédaction, semblant réfléchir un instant à ce qu’elle allait pouvoir bien écrire ensuite. La correspondance était tout un art que peu maîtrisé. Elle qui d’ordinaire ne ressentait aucune difficulté à s’exprimer, cette nuit-là, elle en éprouvait. Pourquoi ?

Cette lettre était pourtant destinée à son amour or... Auguste était parti depuis une année sans revenir une seule fois la voir. Elle perdait patience et surtout espoir. Où était-il ? Que faisait-il ? Elle lui manquait ? Tant de question qui faisait saigner son coeur.Elle s’autorisa un regard vers l’extérieur. Il lui était difficile d’observer la lune depuis sa chambre à coucher dans cette grande ville qu’était Paris. La nuit était là, dans la rue, plus bas, les lampadaires étaient toujours allumés, les cheminées ne crachaient pourtant pas leur fumée. Le ciel était noir, parsemé d’étoile et une lune bien ronde illuminait la voûte céleste de son léger voile. Ronde, rousse, délicate. Une lumière appréciable aux yeux de la jeune femme. Cela lui rappela son enfance, loin de la tumulte de la ville. Là où tout était encore heureux et plein de sourire. Oui, une époque bien révolue désormais. Elle ferma les yeux un instant, profitant une dernière fois de l’air puis referma la fenêtre avant de reprendre sa correspondance.

Sa dernière lettre était si courte, si ... protocolaire. Elle n’y ressentait pas la chaleur des premières lettres. Elle avait l’impression qu’une autre main l’avait écrite. Elle froissa légèrement le papier, désespérée. Elle devait avoir confiance en lui, en ses sentiments. Et ce fut dans cet état d’esprit qu’elle lui répondit. Un ton calme et doux, des anecdotes qu’elle voulait joyeuse, une maladresse de sa part et lui confier qu’il lui manquait et qu’il lui tardait de le revoir. Elle posa sa plume, referma son encrier puis scella à l’aide de cire la lettre avant de se lever en direction de son lit. La journée fut longue. La boutique désemplissait rarement à cette période de l’été. Ce qui la réjouissait car en travaillant elle n’avait pas à penser à Auguste. Elle s’endormit le sourire aux lèvres, sachant que la réponse de son fiancé n’allait pas tardé à arriver.

«  Ma chère Blanche,

J’ai appris la nouvelle. Et peut-être est-ce pour le mieux... Cela me coûte de te dire cela, ma Blanche, mais il ne t’a pas contacté depuis des mois, et tes courriers te sont revenus. Pourquoi ne vois-tu pas la vérité en face ? Il s’est joué de toi !

Tu as crû être amoureuse ! Considère le comme disparu. Fais comme si il n’avait jamais existé ! Je déteste te voir ainsi ! Tu sais... la dernière fois que je suis venue à Paris, tu as refusé de m’ouvrir ta porte. Moi, ta propre sœur. Te rends-tu compte de ton geste ?

Mais je t’aime, alors je te pardonne. Je sais ton cœur bouleversé et que tes larmes sont justifiées. Prends le temps qu’il faudra pour surmonter ton « deuil », ma Blanche. Or, sache que tu n’es pas seule sur cette terre. Je suis et serais toujours à tes côtés même si des kilomètres nous séparent.

Mais n’oublie pas qu’il n’est pas le seul homme dans cette ville, ou même sur cette terre. Te souviens-tu de Léandre ? Notre voisin. Il vient souvent nous voir à la ferme et demande parfois de tes nouvelles. N’était-il pas ton premier coup de cœur ? Je peux lui donner ton adresse si tu veux et vous pourriez correspondre.

Il suffit, j’arrête de jouer les entremetteuses, mais Blanche, si jamais tu as besoin d’épencher ta tristesse, de parler, je serais l’oeil – à défaut d’être l’oreille et l’épaule pour te consoler- qui partagera avec toi cette histoire.

Je t’en prie, n’abandonne pas la vie. Garde ce magnifique sourire qui te correspond si bien, ma Blanche. Ne m’abonne pas, s’il te plaît. Je n’ai plus que toi et tu le sais.


Avec tout mon amour,
Ta soeur
Apolline De Rive. »



Pourtant, Blanche ne souhaitait aucunement en parler, ni épancher. Une certain peur l’envahissait, celle de briser le dernier espoir qui l’habitait. Cette dernière lueur qui représentait ses sentiments pour Auguste. D’ailleurs, était-ce réellement son prénom ? Etait-il tout ce qu’il lui raconta ? Un héritier, un bourgeois ? Ou encore un homme honnête ? L’avait-il trompé depuis le début ?

1890. C’était l’hiver, la neige recouvrait les pavés de la rue. La nuit était installée depuis quelques heures déjà. Cela faisait quatre années qu’elle n’avait vu Auguste mais elle n’arrivait pas à l’oublier. La peine s’était muée en colère. Elle avait toujours ce besoin vital de savoir. C’était viscéral, y penser lui prenait le ventre et elle ne y voir clair. Ses talons frappaient le sol avec détermination, bien que son regard était affolé et ne cessait d’aller à droite comme à gauche. Ce qu’elle faisait ici ? Tout cela partit d’une rumeur entendue et répétée par Zelmaïde. Sa bonne amie aurait vu un homme dans les environs, se pavanant au bras de différentes dames. Zelmaïde n’était pas personne à mentir mais Blanche savait qu’il fallait se méfier des rumeurs et des ragots. Or c’était plus fort qu’elle : elle devait savoir. Alors depuis quelques jours, elle passait ses nuits à déambuler dans la rue Saint-André des Arts, furetant près de ce cabaret répondant au nom de « Lost Paradise ». Hélas, elle ne vit son ancien fiancé. Juste des hommes et des femmes agissant le plus naturellement du monde, ou parfois baissant la tête comme si les savoir ici était une honte. Elle soupira. L’horloge au loin sonnait minuit. L’heure pour elle de rentrer. Elle n’était pas si inconsciente. Elle se savait vulnérable dans ces rues, seule et en pleine nuit. Mais rien ne l’empêchait de revenir demain, et après-demain, et les jours suivant. Allait-elle réussir vérifier si ces rumeurs étaient fondées ? Sa détermination allait-elle faiblir ? Car garder cet infime espoir était une véritable torture pour elle.



Sous le masque

"Mouais. Méfiez-vous des cons. Y en a qui vont beaucoup plus loin qu'on ne pense !"

    Surnom(s) : Gigi pour les intimes. Les autres se contenteront de Blanche ^^
    Âge : … Je ne parlerai qu'en présence de mon avocat !
    Expérience en RP : Quelques années maintenant, même si j'ai eu une période de creux, je rp depuis 2 ans de façon régulière
    Avis/Suggestions/Questions concernant le forum : Ça pourrait être intéressant d'expliquer la conception de la plupart des créatures ? Je sais que ça fait un boulot monstre par contre. Ceci n'est qu'une suggestion ^^
    Comment avez vous connu le forum ? Une amie. Elle se reconnaîtra ^^
    Avez vous lu le règlement ? J'ai bon ? Où est mon bon point ? Tu gagnes un bon point de la part d'un loup blanc !
Edward White
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MessageSujet: Re: Blanche de Rive    Blanche de Rive  I_icon_minitimeDim 13 Aoû - 13:39

Bonjour Blanche !

Ravi de te voir parmi nous ! Tu as fait vite, mais ce n'en est que plus agréable.

Ne prends pas peur, nous avons l'habitude de décortiquer un peu chaque fiche avant de donner notre validation. Je vais essayer toutefois de ne pas faire trop long.

Je dois déjà te dire que tu as une plume très agréable. Vraiment fluide et délicieuse à lire, j'ai trouvé qu'elle avait la fraîcheur du personnage de Blanche, ainsi qu'une touche du doute qui semble la ronger.
Ça a donné pas mal de profondeur à tes descriptions. Celle concernant le physique était joliment contée et je n'ai eu aucun mal à imaginer la petite chambrette où la demoiselle se préparait.
Le texte sur le moral est également intéressant. On y découvre une jeune fille travailleuse et ancrée dans son époque malgré sa situation de femme du peuple. Tu as su lui donner une petite touche d'indépendance très agréable, sans en faire une rebelle exagérément féministe.
Bravo pour tout ça, car cela pose des bases qui m'ont donné envie d'en savoir plus sur la vie de cette demoiselle !

Et j'ai été exaucé dans l'histoire !
Le fait que tu aies pris le temps de la situer temporellement et politiquement m'a tout de suite plongé dans l'époque.
Que ce soit Appoline, la Tante Georgine, Léandre ou Octave, tu arrives en peu de mots à mettre en place des personnages importants pour la construction de Blanche et dont la réutilisation pour tes RPs s'annonce vraiment savoureux.
J'ai également beaucoup apprécié la liberté que tu as prise dans la narration. Ça a mis du rythme dans ton histoire, tout en permettant de mieux comprendre encore le ressenti de Blanche. J'ai trouvé ça très ingénieux.
De la même manière, le motif qui te pousse à venir fureter près du cabaret est pour le moins original et l'idée m'a beaucoup plu.

En somme, tu l'as compris, j'ai bien accroché autant à ton récit qu'à ton personnage. Bravo !

Je n'ai trouvé que quelques fautes, que je te mets ci-dessous afin que tu puisses les corriger facilement.

Blanche a écrit:

Description physique :

  • […] scrutent avec malice, légèrement provoquant. (Alors je crois qu'ici le mot est un adjectif et grâce à toi j'ai appris que l'adjectif s'écrit « provocant », à mettre au pluriel dans ton cas)


Descritpion morale :

  • […] qu’elle n’a toujours pas trouver sa véritable place
  • […] dans une époque aux de nouvelles inventions […] (« où » ?)
  • Ou finir veuve [?] avoir même d’être mariée à jamais ? (Je crois qu'il manque un mot)
  • Une certaine naïveté l’entrain mais elle semble peu s’en soucier. (« l'étreint » ?)


Histoire :

  • […] les vert herbages […]
  • […] saboter leur travail. (Je ne suis pas certain, mais je crois que dans le contexte de la phrase, il serait plus juste d'écrire « ait »)
  • […] différents café et musées.
  • […] que leurs fiançailles furent déclarés. (« soient » ?)
  • La correspondance était tout un art que peu maîtri.
  • […] loin de la tumulte de la ville. (« tumulte » est masculin)
  • […] bien que son regard était affolé et ne cessait d’aller à droite comme à gauche. (« soit » et « cesse » ?)


Enfin, jeune demoiselle, je t'annonce que tu es dors et déjà VALIDÉE !

Je te laisse suivre les indications ci-dessous pour terminer ton inscription. Sachant que je viendrais probablement te demander un lien avec l'un de mes loups dès que j'en aurais l'occasion o/

Et si tu as des questions, surtout n'hésite pas !
D'ailleurs j'ai bien noté ta demande concernant la conception de certains légendaires. Il est vrai que cela demande beaucoup de travail, mais nous réfléchirons à compléter peut-être de temps en temps notre index. Merci.

P.S. Et bien vu pour les citations de Kaamelott xD

Bienvenue au
Lost Paradise

Il faut maintenant...
Faire ta demande de rang ici.
Pour les relations, c'est par .
Demander de RP c'est ici.
Créer ou utiliser des PNJs c'est .

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MessageSujet: Re: Blanche de Rive    Blanche de Rive  I_icon_minitimeDim 13 Aoû - 13:54

Merci beaucoup pour cette validation rapide et tout ces beaux mots ! Ça me va droit au cœur ^^ Par contre, j'ai honte des fautes qui traînent ! Ça m'apprendra à me relire de nuit tout en faisant 10 000 choses à la fois -_- Je corrige donc tout cela rapidement ("Provoquant"... J'ai osé l'écrire comme ça ?! Ah Infamie !)

Et je serais heureuse de tout lien possible !

PS : Ma petite folie du dernier moment. J'attendais qu'on les remarque ! Vive Kaamelott ! :whitecat:
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MessageSujet: Re: Blanche de Rive    Blanche de Rive  I_icon_minitimeDim 13 Aoû - 14:22

Pas de soucis pour les fautes, on a vu bien pire !

Et j'ai oublié de te dire, mais si l'envie te prend, n'hésite pas à venir participer à l'event de l'été en cours actuellement. Tu verras c'est un peu inhabituel par rapport aux RPs classiques, mais on sait jamais, ça peut te plaire !

Voilà le lien ver la news : News n°41
Et voilà le lien vers l'event : Match d'anthologie

(Et je valide, Kaamelott c'est le bien !)
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MessageSujet: Re: Blanche de Rive    Blanche de Rive  I_icon_minitimeDim 13 Aoû - 15:09

Gigiiiii ! ♥ Bienvenue ici ! o/
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MessageSujet: Re: Blanche de Rive    Blanche de Rive  I_icon_minitimeDim 13 Aoû - 15:46

Merci Nath' chat J'avais hâte de venir t'embêter ici bas !
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MessageSujet: Re: Blanche de Rive    Blanche de Rive  I_icon_minitimeDim 13 Aoû - 16:47

GIGI !! Bienvenue au Lost ^^ (et fais gaffes aux camions avant de traverser *loin*)

_________________

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MessageSujet: Re: Blanche de Rive    Blanche de Rive  I_icon_minitimeDim 13 Aoû - 17:23

Noon pas les camions ! Ma Kryptonite ! Tu es... tu es... Cruelle ! (Merci ♥)
Aldrick Voelsungen
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MessageSujet: Re: Blanche de Rive    Blanche de Rive  I_icon_minitimeLun 14 Aoû - 1:54

Bonjour (du coup)

Bienvenue au Lost, Blanche !

Comme l'a dit Ed, on a un peu tendance à décortiquer aussi ne t'étonne pas si je fais de même. Mais je vais essayer de faire court. Wink

J'avoue que ton style d'écriture est particulièrement agréable à lire, une plume au vocabulaire riche qui parvient à dépeindre avec une facilité déconcertante. Que demander de plus ?

Une mini-relecture probablement. Elle aurait largement supprimé les quelques fautes d'inattention qui parcourt ta fiche, et qui en constituent le seul vrai bémol. Heureusement, c'est facile d'y remédier. Même si, du reste, tu es probablement aussi fâchée avec les "s" qu'Edward ! C'est un peu dommage parce que ça coupe parfois vraiment le récit. Mais Blanche semble si aisément décrite, autant dans son physique que dans son moral, qu'on a l'étrange impression qu'elle a toujours était là. Comme une figure essentielle et propre au forum. C'est assez déroutant et très fort, je trouve. Un vrai coup de maitre.

Pour l'histoire, je dirai que c'était comme... Chargé d'une douce poésie, sans pour autant être imprégné d'un surplus de rose et d'amour kitch. Pas simple à mettre en place, surtout compte tenu de sa rencontre avec son aimé, mais terriblement bien traité. Le tout sans tomber dans l'obscène ou l'absurde. Ce réalisme maîtrisé souligne avec délicatesse les tranches de vie de Blanche, qu'on a plaisir à découvrir progressivement. Chapeau bas !
J'espère du reste qu'on aura l'occasion de connaître davantage, sinon tout le panel de personnages secondaires que tu as créé pour la belle, au moins la fameuse rumeur dans son intégralité ! Parce qu'elle a piqué ma curiosité d'une part et de l'autre, je l'avoue, parce qu'elle m'est apparue un peu trop évasive pour foncer tête baissée ci ou là. Même si je reconnais bien volontiers que les femmes amoureuses sont aussi imprévisibles qu'incroyables !
Quoi qu'il en soit, je ne doute pas que tu puisses traiter de tout ça et plus encore en rp. ~

Bref, bravo pour cette fiche rondement menée, et encore bienvenue sur le forum !

Des fautes ci et là:

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MessageSujet: Re: Blanche de Rive    Blanche de Rive  I_icon_minitimeLun 14 Aoû - 8:05

Merci pour ce très touchant commentaire (oui malgré ton "rappel à l'ordre" concernant mes fautes ^^ ) J'avoue m'être relue en diagonale. Je note donc ton ajout d'hérétiques fautes (Au bûcher, vilaines) et les éradiquerai promptement !

Pour la rumeur... Aha... Suspense !
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MessageSujet: Re: Blanche de Rive    Blanche de Rive  I_icon_minitimeLun 14 Aoû - 17:42

Content de te savoir parmi nous en tous cas, et honnêtement pour les fautes, elles sont vraiment moindres, surtout en comparaison de la qualité de la fiche ; tu n'as pas à t'en faire ! Wink

J'espère du reste qu'on aura l'occasion de te croiser avec d'autres, lors de l'évent estival du Lost, ce serait cool ! =) D'ici là, si tu as des questions ou autres, n'hésites pas à nous mp Ed ou / et moi, on tâchera de te répondre dans les plus brefs délais.

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