[Event] Le casse de Pâques

Messages : 88 Date d'inscription : 10/06/2015

Entassés dans un petit coupé stationné devant la Banque de France, la pression monte. Il est tôt, quelque chose comme sept heure du matin. Votre cible est ouverte depuis peu, mais déjà les premiers clients se pressent de rejoindre les guichets. Bientôt ce sera à votre tour d’entrer et de façon beaucoup moins discrète, mais d’abord Brooklyn tire une dernière fois sur sa cigarette.

« Okay Jackies, last check ! Les masques, c’est enfoncés sur l’nez. L’idée c’est d’frapper un grand coup, mais sans s’faire chopper. Vous vous rappelez vos noms d’code ?
— Hottie report !
— Sister report.
— Good. Rouquine, Boucle d’or, Limier ? Okay, vous avez pigé. Eh ! L’Allumette, Bonnet, vous écoutez au moins ? Damned… Et oubliez pas d’m’appeler Cheffe, okay ? »

Son œil unique détaille avec plus d’attention les nouvelles recrues de leur fine équipe. Habituellement, Brooklyn ne fait confiance qu’aux Jackies, mais si elle veut réussir ce coup, elle doit faire avec ces cinq là. Le bout de sa cigarette rougit une dernière fois. Elle écrase le reste du bâtonnet sous son talon, puis lâche :

« Pas d’mort. On rentre, on pille et on sort. J’espère que c’est clair, surtout pour toi blondinette. Si on vous a dégotté les armes et l’barda qu’vous tous avez demandé, c’est pas pour faire un massacre. Assommez-lez, faîtes les pisser dans leur froc si vous voulez, mais si un seul de ces abrutis clamse, c’est plus d’la bleusaille qu’vous aurez à vous inquiéter. »

Elle baisse sur son visage son masque à la forme de lapin. Il ne couvre que ses yeux et deux oreilles dépasse au-dessus de ses cheveux, l’œil gauche, inexistant, à été balafré d’une grande croix rouge. Brooklyn récupère son fusil. L’attirail de cambriole a été répartis dans plusieurs sacs, entre les différents membres de l’équipe.
La carte en tête, vous savez que la première épreuve qui vous attend sera d’entrer dans la banque, de maitrisez le personnel, les clients et d’en verrouiller les accès. L’action doit être rapide, méthodique, mais l’effet de surprise sera assurément de votre côté.

Quelques secondes avant de faire voler sur ses gonds la porte du coupé, Brooklyn vous rappelle la noble cause que vous défendez. Eh non, vous n’êtes pas là pour le fric. Par ce casse, vous ravirez tous les œufs de Pâques et dénoncerez, enfin, les conditions de travail détestable de tous les lapins lors de cette fête.

La porte s’ébranle sur ces mots.

« Free Ester Rabbits ! »

Le casse de PâquesHold Up à la banque de France

C'est le grand jour. En cette belle matinée du Dimanche de Pâques, les Jackies mettent leur plan à exécution. Pour mener à bien leur mission d'intérêt publique, elles ont rassemblé au sein de leur équipe d'autres profils plus étonnants qui devraient participer au succès de ce casse.

L'argent n'a aucun intérêt pour ces défenseuse de la cause des animaux Légendaires, ce qu'elles veulent c'est dénoncer, par un acte fort, les conditions de travail des lapins de Pâques. Elles sont déterminées à aller au bout de leur idée et vous allez les aider !

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Déroulement de l’événement

Cet évent débute aujourd’hui ! Il avancera au fur et à mesure des réponses faites, le but étant de réussir à vider le coffre à œufs de Pâques qui se trouve au fond de la banque. Les Jackies vous accompagneront tout du long de l'aventure.

1 - Général

Cet événement est un event Hors RP. Il ne comptera pas pour l'évolution de votre personnage, donc profitez-en pour vous amuser. Après tout, ce n'est pas tous les jours que votre personnage pourra braquer une banque !

2 - Règles de l’évent

Le but de l'évent est de piller le coffre de la Banque de France qui contient les œufs de Pâques. Pour cela vous allez vous introduire dans le bâtiment et commettre un hold up retentissant en compagnie des Jackies.

Vos posts ne doivent pas faire plus de 400 mots. Vous pouvez dépasser (un peu), mais soyez raisonnables afin que le récit puisse avancer.

Les Jackies se sont procurées la carte des lieux ci-dessous qui va vous permettre de vous repérer (cliquer sur l'image pour l’agrandir). Vous arrivez dans les locaux par le hall.

Certaines portes sont verrouillées, parfois à clé, parfois par magie. Vous avez plusieurs façons pour les ouvrir :

• Portes fermées à clef :
Trouver une personne acceptant de vous la déverrouiller, trouver la cler ou forcer la porte
• Portes fermées par magie :
Trouver une personne acceptant de vous l'ouvrir, trouver le mécanisme pour la déverrouiller

Pour chaque action visant à avancer dans la banque ou à sécuriser votre progression, vous devrez lancer le dé "Les Œufs sont faits". Deux résultats sont possibles, succès ou échec. À partir de là, vos camarades de jeu et les Jackies peuvent utiliser ce résultat pour avancer et ajouter de nouveaux éléments au récit.
Exemples d'actions requérants un lancer de dé :

• Forcer une porte verrouillée à clef
• Convaincre quelqu'un de vous aider
• Maitriser un membre de la sécurité
• Barricader un accès
• Etc.

La porte visée est considérée comme ouverte à partir du moment où vous avez obtenu un succès dans une action visant à la déverrouiller, peu importe l'action en question.

3 - Contexte

Vous avez été recruté par les Jackies, un groupe d'américaines un peu barrée défendant la cause des animaux fantastique. Vous pouvez les utiliser en vous basant sur les infos de leur fiche de PNJ.
Brooklyn (Cheffe) : #c6dfd9
Mallory (Hottie) : #ffd1cf
Charity (Sister) : #f6efdf

Le casse débute au petit matin du dimanche de Pâques à la Banque de France.

La banque vient d'ouvrir, il y a donc des clients, mais également les employés à prendre en compte dans vos récits. Humains ou Légendaires, vous êtes libres de décider.

Vous avez tous un sac contenant des outils en plus d'une arme (celle que vous voulez) que les Jackies ont dégotté pour vous à votre demande, ou jugeant que c'était celle qui vous conviendrait.

Vous êtes tous masqués et vous devez utiliser les noms de code imposés par les Jackies.

Tuer est formellement interdit, sans quoi Brooklyn s'occupera personnellement de votre cas.

Vous avez tous été informés du but de l'opération, que le butin ne sera pas l'or, mais les œufs et que ce casse a pour but une portée hautement plus symbolique, celle dénoncer les conditions de travail des lapins de Pâques.

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Pas de date limite pour poster !
On ajustera en fonction de la participation.

N'hésitez pas à demander si vous ne pouvez pas poster et que vous avez besoin d'un délai supplémentaire.

Vous pouvez toujours contacter le staff s'il reste des zones d'ombres ou si vous hésitez sur votre post. Il ne faut pas avoir peur de participer et si vous avez le moindre doute, n'hésitez pas à nous contacter. Nous répondrons à toutes vos questions !

Haut les mains, peau d'lapin !

Messages : 271 Date d'inscription : 28/12/2010

Quand les Jackies sont venues le trouver, Andréa s’est sincèrement demandé ce que ces filles lui voulaient. Garçon poli, il a tout de même accepté de les écouter, tout en se convaincant de fermement refuser, quelle que soit leur proposition. L’idée d’un braquage de banque aurait dû le conforter dans cette idée, mais à la seconde où il a été question de défendre des petits lapins, il a oublié d’hésiter.
Et le voilà montant quatre à quatre les marches de la Banque de France, masqué et équipé comme un véritable petit braqueur. Son cœur bat à mille à l’heure, mais penser à toutes ces boules de poils à défendre le conforte, alors il continue d’avancer.
Il est dans les premiers à franchir la large double porte de l’établissement. Comme convenu dans le plan, il la tient ouverte, pour permettre le passage du reste de la troupe. Il sera ensuite en charge de verrouiller cet accès. Il compte rapidement… Bien. Tout le monde est entré. Les huis retombent dans un fracas assourdissant qui résonne dans tout le hall. Il est immédiatement suivi de l’exclamation de Brooklyn :

« Hold up ! Pas un geste ! Que tout le monde mette les bras bien en évidence ! »

Il ne se soucie pas de ce qui se passe derrière lui. Grande inspiration. Son regard passe de la poignée droite, à celle de gauche, toujours retenue par sa main gantée, cadeau des Jackies. L’arme la plus dangereuse qu’il sait manier, c’est le balais, alors les filles lui ont trouvé quelque chose de simple à utiliser ; des cestus. Ces gants en cuir renforcés lui donne une allure de caïd, les muscles et le regard noir en moins.
Plusieurs clients crient, des employés également. Andréa se détache de la porte, il fait un pas en arrière et repère enfin la grille dont les Jackies leur ont parlé. Elle est surélevé, coincée en position haute. Le mécanisme ne doit pas être loin, normalement abrité par un boîtier métallique. Là !
Le louveteau essaie de l’ouvrir, mais il est verrouiller. C’est le moment de boxer ! Appui sur sa jambe arrière, il recule le bras et BAM ! Le coup est porté. Un curieuse petite fierté lui chatouille le cœur en voyant le coffret complètement éventré. Il arrache sans peine sa porte et découvre plusieurs interrupteurs, aucun clairement étiqueté. Bon sang… Impossible d’avertir les Brooklyn et le temps presse. Tant pis, il choisit au hasard, ferme les yeux et tire.

H.R.P:

Messages : 250 Date d'inscription : 11/11/2010

Le membre 'Andréa Eyssard' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Les œufs sont fait' :

Messages : 167 Date d'inscription : 28/10/2012 Age : 27

Qu’avait-elle de mieux à faire un dimanche de Pâques ? Pas grand-chose. Alors quand on lui avait proposé un braquage en bonne et dûe forme, elle n’avait pas demandé plus de précision que cela. Tout, plutôt que de s’ennuyer, et tant pis si le butin n’était qu’un tas d’œufs en chocolats. Et que le motif d’un tel coup d’éclat n’était rien d’autre que de malheureux léporidés.

Armée d’un fusil, elle pénétra dans la banque en même temps que ses complices. Chacun avait été assigné à une tâche. La sienne était de maîtriser la sécurité. Qu’à cela ne tienne, elle braqua son arme sur la tête du gardien le plus proche.

- « Les mains en l’air, en évidence. »

Clic. Sécurité désenclenchée. Le pauvre homme n’avait pas besoin de savoir que, aussi ressemblant qu’il soit, le flingue était factice. Il ne tirait que des balles de caoutchouc. Capables de faire mal voire, même, d’assommer, mais certainement pas mortelles.

A la vue du canon pointé sur lui, l’agent eu une réaction stupide. Il détala comme un lapin.
Soupir. Ouvrir l’arme. Sortir une cartouche. Refermer. Ajuster. Viser. Tirer.

PAN

Une gerbe de paillettes explosa sous son nez en plus du projectile de mousse dure. What the… ? Qui avait ajouté des paillettes à sa charge ?

Foutues Jackies.

Spoiler:

Messages : 250 Date d'inscription : 11/11/2010

Le membre 'Rose Walkson' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Les œufs sont fait' :

Pénétrant dans la banque d'un pas décidé, Valentine observa l'endroit avec intérêt. Il y avait encore du monde pour un dimanche... jour férié ? Bah, c'était Paris, il y a longtemps qu'elle avait renoncé à comprendre les situation burlesque dans lesquelles elle se retrouvait assez régulièrement. Heureusement, leur but était purement dénonciateur en soutenant les lapins de Pâques (mais ne vous leurrez pas, elle reste une fervente de la team chats), aussi avait-elle fait l'effort de se préparer pour le casse.

Pour plus d'aisance, un ensemble masculin pioché un peu partout dans les armoires des trois hommes vivants avec elle. Chemise ample mais un peu déboutonnée pour ne pas compresser la poitrine, pantalon trop long et remonté en ourlets large en bas et une vieille redingote gardant, malgré son âge, une certaine élégance, typique de son oncle. Cheveux tirés en arrière dans un chignon simple et un masque de lapin terminaient l'ensemble. Elle appréciait, sans l'avouer, les décorations présentes sur le faux animal : une arabesque traversait le côté gauche au niveau de la joue et de son œil, rappelant avec charme sa balafre dissimulée en dessous.

Un bémol ? Son nom de code, affreusement cliché qui la faisait grimacer à chaque fois qu'on l'appelait ainsi... Et peut-être son arme, qui la laissait perplexe. Un boomerang, assez long, mais pas très imposant ou effrayant. Il y avait même des petits dessins mignons d’œufs dessus... Au secours.

Quoi qu'il en soit, elle était fin prête à dévaliser cette banque. Si son but était d'avancer à travers le petit dédale protecteur, il fallait d'abord s'assurer qu'aucun otage ne cherche à s'échapper pour avertir les autorités... Comme celui que boucle d'or avait hélas raté de peu.
Sortant son boomerang rapidement, elle s'interposa devant l'agent et visa les jambes, ne cherchant pas à lancer son arme mais juste lui faire un croche-patte avec.

"Hep hep hep, c'est ici que la fête se passe, reste donc jouer encore un peu avec nous, mon mignon."

Était il réellement mignon ? Aucune idée, la rouquine n'avait même pas regardé son visage, trop occupé à viser les tibiats. Si elle réussissait son coup, il pourrait bientôt raconter à tout le monde qu'il était agent dans le temps, puis il s'est prit un boomerang dans le genou...

HRP:

Messages : 250 Date d'inscription : 11/11/2010

Le membre 'Valentine Lefevre' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Les œufs sont fait' :

Un jet de paillettes lui colore les cheveux, une grimace se lit sur le bas de son visage, qu'un masque noir ne couvre pas totalement. Le colosse étouffe un juron salé, face à Blondie, mais n'en pense pas moins. L'agent de sécurité s'étale sur le sol de tout son long aux pieds de Rouquine, avec fracas. Il lui adresse un sourire et acquiesce face à la force de frappe de l'Allumette. Bien joué.

Pas de temps à perdre.
Ça s'agite derrière la porte de la sécurité.
Pourvu que les autres puissent les ralentir.

À grandes enjambées, il dépasse une partie des guichets pour arriver quasiment au milieu de la pièce. La crosse de son revolver magnum résonne sur le bois laqué du comptoir. D'un signe de tête, synchronisé avec Hottie, ils déclarent chacun pour l'employé qui leur fait face, en désignant Cheffe :

- Sois gentil, laisse passer la dame.

Pour plus de persuasion, Limier, toujours synchro, sourit férocement.

- Tu vas venir avec nous. La sécurité de l'arme saute dans un bruit distinctif. Et pas d'entourloupe.

Il sonde le gaillard face à lui, attendant un signe positif de sa part. Prêt à l’assommer en cas de refus.

HRP:

Messages : 250 Date d'inscription : 11/11/2010

Le membre 'Aldrick Voelsungen' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Les œufs sont fait' :

Messages : 70 Date d'inscription : 26/11/2019

Tapi dans l’ombre d’un de ses comparses, le braqueur au bonnet observe les otages d'un œil discret. Petit et frêle, il n’a déjà rien d’intimidant en temps normal, ajouté à cela un masque de lapin trop mignon et vous obtenez le criminel le moins crédible qui soit. On pourrait presque se demander la raison de sa présence et c’est probablement pour cela qu’il ne semble pas très à l'aise avec la situation.

Un coup de feu retentit soudain dans la pièce. Son regard glisse vers la source du bruit. La porte de la sécurité s’ouvre brièvement et c'est là qu'il le voit. Son cœur tambourine à grand coup dans sa poitrine. Ses yeux s'agrandissent. Sous une pluie de paillettes, un nouvel agent d'une vingtaine d'année apparaît, un Apollon parmi les simples mortels.
Le temps ralentit... du moins, c'est son impression. Une brise ébouriffe la somptueuse chevelure d'Adonis du jeune homme; brise causée par la chute du premier agent de sécurité. Une douce mélopée se fait entendre... qui n'est autre qu'un profond chant guttural sortit tout droit de sa bouche béante.

- oooOOOOOOOUUUUUAAAAAAHHHHHHHH !!!!!!

Revenant à la réalité, Bonnet court droit dans les bras du jeune gardien. Il lui saute au cou sans ménagement. Puis, le dévorant du regard, il lui chantonne d’une voix mielleuse :

- Veux-tu être mon cavalier pour ce bal masqué, mon grand roudoudou ?

Il retire ses bras, les laisse glisser lentement sur la poitrine de l’agent, pour finalement se déhancher suavement devant celui-ci.

- Ohé, ohé. Au bal, au bal masqué, ohé, ohé. Elle danse, elle danse, elle danse au bal masqué. Elle ne peut d’arrêter de danser, ohé, ohé.

Bonnet réussira-t-il à envouter ce jeune homme avec son charme incommensurable ?

Messages : 250 Date d'inscription : 11/11/2010

Le membre 'Ouadji Oursou' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Les œufs sont fait' :

Messages : 88 Date d'inscription : 10/06/2015

Une chaise rejoint en vrac la pile de fauteuils et petits meubles amoncelés devant la porte de la sécurité qui donne sur le hall. De l’autre côté, le loquet vient d’être déverrouillé, mais les agents ont beau forcer, la pile de mobilier fait barrage. Brooklyn se frotte les mains en les entendant ahaner contre le battant. Ça leur a fait gagner un peu de temps.
Son regard parcours la salle. L’allumette a sécurisé l’entrée. Charity s’est occupée de rassembler les clients et les employés dans un coin de la pièce. Tous à genoux et tournés vers le mur, ils pourront contempler à loisir l’immense reproduction du Jardin des Délices de Bosh qui les surplombe. Plusieurs membres de la sécurités ont été maitrisés, dont l’un avec une méthode bien peu conventionnelle. Derrière son masque, elle arque un sourcil en voyant le déhanché du petit blond et l’agent rouge écrevisse qui y semble si sensible. Elle siffle :

« Hé Bonnet ! Les lapinous vont pas s’sauver tout seuls. »

Elle rejoint le guichet central, entrainant Rose avec elle. L’agent qui en gardait l’accès est tenu en respect par Aldrick et Mallory. L’homme la dépasse d’une bonne tête et leur adresse un regard noir, mais l’américaine le met au pas d’un bon coup de crosse sous la ceinture. L’agent se plie en deux dans un petit cri de goret qui la fait sourire. Elle entre la première dans les bureaux où plusieurs têtes effarées émergent de derrière de vulgaires séparations en placo.

« Okay guys ! La maison vous accorde une petite pause. On met tous ses bras sur son bureau et la tête au milieu, comme pour une bonne sieste ! »

La majorité s’exécute, inquiète, mais les employés les plus proches de la loge de la sécurité coule vers la porte un coup d’œil plein d’attente. Le battant ne tarde pas à voler sur ses gonds et entrent dans la pièce une femme solidement charpentée en plus de deux gaillards, dont un orque portant une petite barbichette bien taillée et un gourdin de vingt kilos. Dans le même temps, bien à l’abri sous son bureau, le manageur tente de se faire oublier. Le calme incarné, Brooklyn sort une nouvelle cigarette.

« J’imagine qu’aucun de vous ne veut nous conduire bien gentiment jusqu’aux coffres ? »

L’un des agents met Valentine en joue. Le femme grogne, prête à libérer son collègue de l’étreinte d’Aldrick. Seul l’orque semble hésiter entre abattre sa massue et un pourparler, mais sa voix ténue est couverte par la crise d’angoisse de l’un des employés.
Brooklyn roule tire une bouffée de sa cigarette et souffle un rond de tabac.

« C’est ce qu’il me semblait. »

H.R.P:

Messages : 271 Date d'inscription : 28/12/2010

« S-S’il vous plait !
— Qu’est-ce que tu fous debout Karen ? Crache Brooklyn en empoignant son fusil.
— En fait moi c’est Martine…
— La Cheffe t’a posé a question, j’crois, siffle Charity tout en effectuant un moulinet avec sa batte.
— C-C’est que… C’est l’heure de notre pause café et…
— On s’en cogne d’ça !
— M-Mais Septimus… Il… Il ne va pas bien. Il a besoin de caféine à heure précise, sinon son organisme dépérit ! »

Brooklyn grimace, peu convaincue. Elle n’a jamais entendue parler d’êtres à ce point dépendants à la caféine et l’idée que Karen — ou Martine — tente de les mener en bateau l’effleure. La femme a la quarantaine passée, probablement deux ou trois gosses au vu des dessins discutables qu’elle distingue accrochés au-dessus de son bureau. Non, ça ne colle pas. Elle plisse l’œil. Tout près de Karen un dos vouté tressaille. Un gargouillis bizarre s’élève, inquiétant même la sécurité.
De plus en plus inquiète, l’employée adresse une caresse de réconfort sur le dos de Septimus, puis elle trouve le courage d’insister :

« Il pourra vous aider ! Il sait comment fonctionne la porte sécurisée de la salle de contrôle ! S’il vous plait !
— Allumette, Boucles d’Or, vous gérez. »

Andréa s’avance sans hésiter. Déjà mort d’inquiétude pour le malheureux, il n’attendait qu’un signe pour l’aider. Il dépasse deux employés couchés sur leur bureau, puis le box de Karen. Affalé sur sa chaise, Septimus divague. Il est pâle, tremblant, ses yeux perdus dans le vide se ferment par à-coup. Le louveteau se concentre et se coupe de l’échange en cours avec la sécurité.
Dolores lui a appris le base des premiers secours. Les gestes lui reviennent en mémoire avec une limpidité soudaine et il agit en toute spontanéité. Avec sa force, il lui est facile de redresser Septimus et de l’ôter de son fauteuil. Il installe par terre l’employé, un jeune homme d’un peu moins d’une trentaine d’années aux cernes creusées.

« Il y a sans doute du café dans le bureau du manager, informe Karen, fébrile.
— Mademoi… Euh… Boucles d’Or, vous pourriez y aller ? Je reste avec lui.
— Je vous accompagne ! »

Septimus hoquette, l’air semble lui manquer. Andréa se souvient alors qu’il a dans ses poches un petit bonbon au café offert comme échantillon par un publicitaire de rue. Il s’empresse de fouiller sa veste et retire la sucrerie qu’il déballe aussitôt. Redressant Septimus, il la glisse entre ses lèvres blanches.

Avec un peu de chance…

H.R.P:

Messages : 250 Date d'inscription : 11/11/2010

Le membre 'Andréa Eyssard' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Les œufs sont fait' :

Messages : 167 Date d'inscription : 28/10/2012 Age : 27

Martine trottine derrière elle, alors qu’elles arrivent devant la porte du bureau du Manager. Rose n’aime pas échouer. Rose n’aime pas recevoir des ordres. Et en quelques minutes, les deux s’étaient produits. C’était décidément très agaçant. Peut-être que casser quelque chose aiderai à calmer ses nerfs ? D’un coup de pied brutal, elle enfonce la porte.

- « C-c’était ouvert » risque Martine dans son dos.

La contrebandière ne relève pas, et son regard fait le tour de la pièce. Personne.
Elle s’avance, se baisse pour chercher sous le bureau, mais n’y trouve personne. Où est passé ce froussard ? Tant pis, autant s’acquitter de sa mission maintenant.

- « Où est le café Martine ? »
- « I-ici Madame Boucles d’Or ! »
- « Ne m’appelez pas comme ça ! »

Tous les poils de son corps s’étaient hérissés à l’entente de ce surnom ridicule. Elle était cool, elle était badass, elle était forte d’accord ? Elle n’était pas une gamine qui s’endormait n’importe où ! Elle, elle les aurait dégommés ces foutus ours !

Enfin, elle baisse les yeux vers ce que lui tend Martine. Des grains de café. Des. Grains. De Café. Bien sûr. Il ne pouvait pas utiliser du café soluble comme tous les gens occupés ? Il n’y avait aucun monde possible ou elle saurait faire fonctionner cette machine sortie des enfers qui permettait de transformer ça en breuvage.

- « Foutus hipsters, bobos de m-… Martine, activez-vous ! »

La pauvre employée s’attela à la tâche aussi rapidement qu’elle pût pendant que Rose passait ses nerfs sur les petits bonbons acidulés laissés sur le bureau du Manager introuvable.

Lorsque le café fumant eut fini d’être versé dans un charmant mug estampillé « best manager », Martine et Rose entreprirent de retourner au chevet de Septimus. La contrebandière, occupée à engloutir compulsivement les bonbons qu’elle avait embarqué, s’était désintéressée de sa prisonnière. Boucle d’or… non mais.

Aussi, alors que Martine arrivait avec sa tasse auprès de son collègue, elle trébucha. Elle vacilla, tangua, et le café avec elle. Rose n’avait pas le temps de la rattraper. Elle espéra seulement que Martine avait bien suivit ses cours d’aérobic pour retrouver son équilibre et permettre à Septimus de revenir parmi les vivants.

Spoiler:

Messages : 250 Date d'inscription : 11/11/2010

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'Les œufs sont fait' :

Dans un pas de deux douteux, Marine traverse la pièce, s'emmêlant les pinceaux en tentant de maintenir un équilibre précaire. Elle oscille d'avant en arrière dans un imbroglio de sons aiguës et finit la tête la première dans un fauteuil, étourdie. Dans un bruit de vapeur, le précieux liquide colore désormais le mur derrière l'Allumette. La tasse pourtant reste droite dans la paume crispée de sa propriétaire. Plus de peur que de mal, personne n'est blessé. Mais Septimus est pris d'une nouvelle quinte. Peut-être qu'il reste assez de caféine dans le mug malgré tout ?

Pas le temps de vérifier.
Profitant de la diversion, la femme officier fonce sur lui dans un cri aussi rauque que rageur. Mais la poigne du loup se resserre sur le col blanc de l'employé qui l'avait suivi ; l'attirant plus près de lui, il lui colle ostensiblement le canon de son arme sous la gorge, aboyant aux autorités :

- Stop ! Jetez vos armes ou je le troue !

Sa poigne est ferme.
La femme s'est statufiée. Si proche cependant, qu'il voit parfaitement luire la grande lame dissimulée qu'elle avait partiellement sortie de son étui. Autant qu'une colère froide au fond de ses yeux cendrés.
Si elle dégaine pour le frapper, pas sûr qu'il puisse esquiver sans qu'il y ait de blessé. Mais Aldrick persiste et signe sur le même ton.

- Maintenant !

Il n'a pas un regard pour Brooklyn, ne sachant trop bien ce qu'elle en pense. En vérité, c'est surtout pour Valentine qu'il craint le pire dans l'immédiat.

La tensions monte, seulement troublée par un toussotement erratique de Septimus.

HRP:

Messages : 250 Date d'inscription : 11/11/2010

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'Les œufs sont fait' :

Par chance, sa cible s'était mangé gentiment son boomerang et avait finit par terre, un peu dans les vapes. Valentine posa son arme contre son épaule et afficha un petit sourire amusé derrière son masque. Si elle réussissait à manipuler l'engin avec autant de dextérité à chaque fois, elle n'aurait aucun soucis à se frayer un chemin vers leur objectif.

Cependant, les fameux soucis ne voulurent pas leur laisser un moment de répit. Un trio ramena sa fraise non loin de sa position et avant même qu'elle n'amorce le moindre mouvement, un canon de fusil était pointé vers elle.
N'ayant tourné que légèrement la tête pour observer son agresseur, elle resta un moment à cogiter sur comment elle allait procéder. Le garde semblait hargneux mais était-il aussi vif qu'elle ?
La rouquine pu voir la grande femme charger Aly sans ménagement, mais il fut plus rapide qu'elle, provoquant une tension palpable qui venait jusqu'à elle. Cependant la menace de son ami semblait fonctionner sur la mastodonte, la rassurant quelque peu.

Une crise de toux suivit soudainement d'un cri déchirant sortit de derrière un comptoir. Elle n'entendit que le mot "café" s'échapper d'une conversation paniquée avant que la silhouette d'où provenait le bruit commença à tout chambouler, déconcentrant suffisamment les deux gardes toujours près d'elle.

Préférant ne pas de poser de question et profitant de la diversion, Valentine fit un pas sur le côté et abattit son arme sur le bras de l'homme, lui faisant lâcher son fusil, puis, lança son boomerang droit vers la tête de l'orc, toujours immobile un peu plus loin, dans l'intention de l'assommer.

Avait-elle réussi ? La seule chose qu'elle savait, c'était que le premier garde s'était remis de son coup au bras pendant ce temps, et qu'il ne lui restait plus comme moyen de défense que sa débrouille légendaire. Elle lui sauta sur le dos et se cramponna pendant qu'il se débattait bêtement pour la faire lâcher.

"Descend immédiatement de mon dos !!"

"Youhou, Rodéo !"

Non, elle ne prenait pas ça très au sérieux en fait...

Messages : 250 Date d'inscription : 11/11/2010

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'Les œufs sont fait' :

Messages : 271 Date d'inscription : 28/12/2010

Le café dégouline du mur, mais l’impact projette quelques gouttes dans les airs. Toujours à genoux par terre, Andréa suit leur course avec angoisse. Hélas, la pluie diffuse s’abat sur la moquette et épargne les lèvres crispées de Septimus. Assise sans son fauteuil, Martine observe la scène, horrifiée. Elle sait qu’elle a passé les derniers grains de la réserve du manager. Les yeux à fleur de tête, elle ose à peine jeter un coup d’œil à l’intérieur du mug. Vide.
Du grabuge se fait entendre du côté de la sécurité, tout à l’air d’aller de mal en pis pour la banque. Le rodéo a été écourté dans une lourde chute, mais l’agent n’a pas pu se relever, le canon de l’une des braqueuses ayant coupé court à son audace.

Ni Martine, ni Andréa n’ont pu entendre Brooklyn ordonner la dispersion des troupes afin de trouver de quoi saucissonner la sécurité et des indices permettant progresser dans la banque. Au sol, Septimus gémit fortement, les alarmant tous deux. Son regard cerclé d’épaisses cernes noires s’entrouvre légèrement, fixant le plafond sans le voir.

« L… La lumière…
— T-Tenez bon ! S’écrie Martine, les larmes aux yeux. Restez avec nous ! Ne laissez pas un manque de caféine avoir raison de vous ! »

Elle s’agenouille à ses côtés, prenant le visage livide du malheureux entre ses petites mains alertes de dactylographe. Son propre fils aurait été à l’agonie entre ses bras qu’elle n’aurait pas fait plus belle héroïne de tragédie.
Le cœur lourd, Andréa se redresse. Son regard passe de Boucles d’Or à la porte magistrale qui semble surveiller l’enchevêtrement de bureaux. Un vitrail travaillé habille le battant, traçant avec fioritures les lettres du mot « Président ». Le louveteau le sent, c’est leur dernière chance de trouver du café.
Il prend son courage à deux mains. Le fait que le directeur ne se soit pas montrer tend à le faire passer pour le dernier des lâches, mais l’imagination fertile d’Andréa en fait un fin tacticien attendant son heure. Pas le temps de se débiner. Le jeune homme ouvre la porte d’un geste plein de confiance, prêt à faire preuve d’autorité, mais il reste débout, sidéré.

Le bureau bien insonorisé crache soudain une entrainante mélodie de musette jouée au gramophone. Sur une chaise aux allures de trône, un petit homme se tient débout, dans une posture de conquérant. Sa voix rayée beuglait plus qu’elle ne chantait, mais il s’est tu à la seconde où Andréa a ouvert la porte. Ses moustaches se hérissent, une ombre passe dans son regard impérial digne de Napoléon.

Pris de court, Andréa bafouille :

« E-Excusez-moi… Vous auriez du café ? »

H.R.P:

Messages : 250 Date d'inscription : 11/11/2010

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'Les œufs sont fait' :

Fauché en plein vol par le boomerang de Valentine, l'orque tombe comme une mouche. Atterrissant dans un bruit sourd, inconscient et immobile contre le mur. Grâce à l'efficacité des Jackies. tous ses collègues sont saucissonnés par les cordons des guichets en guise de corde, réquisitionnés pour l'occasion par Mallory. La fine équipe de policier se retrouve conte le mur avec les autres employés. Quelques plaques de placo, bougées par les Jackies, clôturent le coin, histoire que personne ne puisse partir de là sans faire un minimum de bruit.

Aldricksoupire faiblement de soulagement et retire son arme de la gorge perlée de sueur de son otage. L'homme appât chancele, ses jambes tremblent autant que sa lèvre inférieure. Il empeste la peur.

- Hey, reste avec nous mon gars. Souffle Aldrick comme s'il lui demandait juste de faire un tour de kayak avec eux.

Un signe de tête de Brooklyn suffit à le remettre en mouvement. Sans lâcher son nouveau compagnon, il s'avance vers la salle de contrôle, murmurant pour lui seul :

- Tourne pas de l’œil, ça va aller.
- S'il vous plaîît... J'ai... J'ai... Une famille.
- Raison de plus pour rentrer entier ce soir. Aide-nous à accéder aux coffres.
- Je n-...
- Tant que t'es avec moi, personne ne tentera quoi que ce soit.

Leur parvient alors une série de notes aussi dynamiques qu'enjouées, suivies d'un cri plus ou moins enthousiaste qui coupe court à leur conversation. Échange de regards incompris et haussements d'épaules.
Pas le temps de s'attarder. Les filles sont là. Brooklyn, confiante, entre dans la salle de contrôle avec l'aura d'un gourou tout-puissant. Puissante et armée.

- Hey guys, it's break time ! Une fois qu'elle a leur attention elle balaie la pièce de sa carabine. Pas de folie, on lève gentiment les mains sur la tête et on s'éloigne des écrans.

Timidement, une partie du personnel qui s'était déjà redressé, tout intrigué qu'il était par le raffut, s'exécute sans trop comprendre d'abord. Ils entrent à leur tour à la hâte, tandis que ça s'agite du côté de la sécurité d'élite.

- Alors ? Susurre le loup en maintenant sa poigne sur l'employé, son magnum pointé vers la porte secouée de soubresauts en fond. Qu'est-ce que tu décides ? Tu nous aides ou pas ?

Dans le silence de mort de la pièce, seul résonne distinctement le bruit d'une arme qu'on assemble derrière la porte du fond. Aldrick retient son souffle, prêt à assommer son comparse en cas de réponse négative.

HRP:

Messages : 250 Date d'inscription : 11/11/2010

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'Les œufs sont fait' :

Messages : 70 Date d'inscription : 26/11/2019

Toujours dans le hall, obnubilé par son beau cavalier, Bonnet a peu conscience de ce qui se passe autour de lui. Jusqu’à ce que, telle une croqueuse de fromages attirée par un monticule de produits fromagers ou une abeille par le pollen des fleurs, les échos de notes de musique pénètrent ses tympans. Trainant dans son sillage son agent, il suit la mélodie, mais s’arrête net. Estomaqué en entrant dans l’espace de bureaux, il ne voit que des faces d’enterrement. Un homme semble même littéralement sur le point de mourir. Au plus profond de lui-même, il sait qu’il doit faire quelque chose.
Suivant toujours la musique, il dépasse Allumette (ne lui jette aucun coup d’œil au risque de perdre sa concentration) et s'immobilise devant l'objet de son désir. Il l'observe une seconde avant de hocher la tête. C'est exactement ce qu'il lui faut pour sauver la situation. Satisfait, il l'empoigne, sort en sautillant de joie, ignorant toujours aussi superbement les deux occupants. Puis, il dépose dans un ricanement de jouvencelle le gramophone sur un des meubles.

En peu de temps, une musique entrainante imprègne toute la pièce. Mais étrangement, elle ne donne pas le résultat escompté. À deux doigts de s’arracher les cheveux, le blondinet dévisage tout le monde, la mâchoire à terre. C’est quoi ce bal à la con !? Déjà qu’il ne comprend pas pourquoi certains portent un masque et d’autres non. Les invités n’ont-ils pas tous eu la même invitation ? Et pourquoi la plupart sont affalés sur un bureau dans cette étrange posture pour dormir ?
La musique aurait pourtant dû les enflammer. Il ignore qui est l’hôte. Cependant, il peut affirmer qu’il n’est pas terrible, à garder pour lui tout seul sa musique tout en délaissant ses invités.

Soudain, l’idée saugrenue qu’il ne s’agissait peut-être pas d’un bal déguisé lui effleure l’esprit, mais la rejette aussitôt. Pour quelle autre raison certains porteraient-ils un masque de lapin tandis que d’autres sont en habit d’agent de sécurité ou en civil si ce n’est pour un bal masqué ?

Dans un ultime effort, il lâche :

- Party time !

Puis, il va vers les employés et les oblige à se lever. Il garde le mourant pour la fin, l’agrippe par les bras et l’entraine dans une danse endiablée. Bonnet ne connait pas meilleur remède contre l’ennui mortel qu’enchainer quelques pas sur une musique gaie.

H.R.P.:

Messages : 250 Date d'inscription : 11/11/2010

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'Les œufs sont fait' :

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