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'Halloween - Lumière' :

Miracle. La bougie est restée allumée jusqu'à ce qu'elle la récupère.
Demi tour maintenant. À plus, Maddie.
Sauf que ces rires la poursuivaient.

En sortant par la porte d'où elle était entrée, elle se stoppa dans son élan. La poupée l'avait devancée ? Impossible. Faire le tour par le porche aurait pris trop de temps. Alice posa sa main droite tremblante contre le mur et avança plus vite, tournant au coin sans se poser de questions sur la direction à suivre. Dans un labyrinthe, il faut toujours tourner à droite si on ne veut pas se perdre !

Elle dépassa quelqu'un sans lui accorder la moindre attention. Pitié qu'on ne la suive pas, c'était déjà assez compliqué comme ça. C'était réconfortant de ne pas être seul mais ... On les retrouverait plus facilement s'ils étaient groupés.

Pourquoi avait-elle pensé ça ?

Au lieu d'entrer dans la première pièce, Alicia continua ses petits pas rapides jusqu'à la toute fin du couloir. Si elle se souvenait bien Di plan ... Elle allait pouvoir se réfugier dans le foyer. Elle pouvait aussi jeter la poupée au feu. C'est ce qu'on faisait aux sorcières. Mais près du bois pour alimenter la cheminée, la lumière de la bougie se refléta contre un métal froid. Dieu Merci, quelqu'un avait travaillé dur pour se préparer à l'hiver et maintenant, elle pouvait retrouver un tout petit peu de courage. En attendant la prochaine épreuve, en tout cas.

« RETOURNE EN ENFER, SUPPÔT DE SATAN ! »

Elle balança la hache en direction de la poupée avec un rictus victorieux, un rire fou s'échappant de sa gorge. Voilà un exorcisme bien plus expéditif ! Pan. Maintenant, personne ne pourrait lui faire du mal ! La victoire était à portée de main. Elle ne pouvait plus s'arrêter de rire derrière ce grand trou dans les lattes en bois poli … Alors elle continua à donner des coups, contre ce corps immobile, contre la porte, encore et encore jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien en travers de son chemin.

Mais elle devait continuer. Elle devait marcher sans s'arrêter jusqu'à 3 heures 33 au petit matin.

Si elle retournait sur ses pas, elle pouvait peut-être défoncer la porte d'entrée. Mais c'était risquer de provoquer l'Homme de minuit, en brisant les règles de son jeu stupide. Elle continua alors à avancer, à la recherche de l'escalier. Le grenier. C'est là que se trouvaient toutes les réponses, dans les histoires d'horreur. Son pied se posa sur la première marche.

Spoiler:

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'Halloween - Lumière' :

Les ténèbres paraissaient se mouvoir autour de sa silhouette ramassée, premiers tremblements fissurant sa concentration. Un filet de sang dévala son menton avec une langueur délibérée qui semblait le narguer, lui et son temps compté.

5.
Il n’avait pas réussi. Cela n’avait pas marché. La bougie n’était pas allumée. Dans un fatal coup du sort, la flammèche naissante avait été avortée, courant d’air assassin contre ses balbutiements d’espoirs.

4.
Des bruits grimpaient dans sa pièce, dans sa pièce et dehors, des cris puis des mouvements, des glissements puis du boucan. Frisson. Il n’avait pas le temps d’hésiter. Une troisième allumette se glissa entre ses doigts apeurés.

3.[/i]
Il tenta d’ignorer les sanglots qui saccadaient sa respiration sans parvenir à sortir. Il tenta d’ignorer l’horreur qui le ravageait de l’intérieur. Il tenta d’apaiser la tension qui le submergeait. Inspirer, expirer, puis ne plus rien laisser passer.

Glissement.
Etincelle.
Flamme.
Petit bout de vie en Enfer. [i]Il ne venait pas de voir une ombre. Elle brûlait et avec elle se consumaient ses ardeurs. [i]Il n’y avait pas de mouvement dans les abysses.[/b] Elle illuminait et c’était ses ténèbres qu’elle inondait de son espoir.

2.
Dernière chance. C’était ça ou rien. Ca ou le sel. Et tandis qu’il approchait le maigre bâton incandescent de la cordelette qui le maintenait en vie, ses doigts libres se rapprochaient inconsciemment des cristaux blancs qui pourraient lui accorder quelques secondes de répit. Vite.

Vite.
Vite vite vite vite vite.

1.

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'Halloween - Lumière' :

« Echec et mat. », souffla le diable.

Il y eut un mouvement dans son dos. Un bruit de pas. Un son de course. On se déplaçait dans les ténèbres. On se rapprochait dans l'obscurité. On avançait dans son cauchemar. La poupée ou Lui, la terreur ou la mort, peu importait au fond, peu importait parce qu'il était trop tard, trop tard, ils...

Ils venaient pour lui.

L'adrénaline rua dans ses veines glacées. Ses doigts se refermèrent sur la poignée de sel en un geste spasmodique, presque automatique.

« Non. Non, bordel de... »

Il posa sa foutue, foutue bougie sur le sol, la maudissant de toute la panique qui gorgeait son coeur, sortit une allumette, ne se laissa pas le temps de réfléchir alors que les bruits dans son dos se rapprochèrent, fit glisser le bâton de ses morts contre son enduit pourri, se nourrit de l'étincelle et posa directement la flammèche naissante contre la cordelette de la bougie.

Des larmes dévoraient son regard mais c'est une sourde rage qui animait la voix tremblante dont l'écho résonna dans la pièce:

« Fonctionne. Fonctionne ou je te jure sur mes ancêtres que je vais cramer tout ce fichu manoir avant de crever, je te jure que je pourris ta vie avant de te laisser me buter, bougie de mes deux, je te jure... »

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'Halloween - Lumière' :

Rien.
Quelque chose ne fonctionnait pas, ses doigts tremblaient trop, la vie se foutait de sa gueule et il serait le dindon de la farce jusqu'à se faire rôtir par les rires de ce destin dont l'essentiel de la puissance était apparemment dédier à lui pourrir l'existence.

Non.
Non non non non non. Il refusait. Il refusait de mourir.

L'adrénaline rua dans ses veines glacées. Ses doigts se refermèrent sur la poignée de sel en un geste spasmodique, presque automatique. Il en prit une trop grande quantité sans doute, et commença à les répandre en une traînée épaisse et fournie autour de lui. Un cercle. Un cercle blanc, cercle pur, cercle protecteur. Bénédiction au cœur de ses enfers.

Il traça. Il traça vite, traça fort, vérifia de sa main libre que rien n'était laissé au hasard, que rien n'était troué, que tout était marqué. Il traça vite, traça fort, ignora les battements frénétiques d'un cœur qui se refusait à mourir. Des gouttes de désespoir dévoraient son visage impassible, rendu apathique par la détresse d'une éventualité qu'il rejetait de toute son âme.

« Je veux pas mourir, je veux pas mourir, je veux pas mourir... »

Mantra éternel du condamné, il se tenait devant un bûcher qu'il cherchait désespérément à éteindre. Les secondes s’égrainaient dans son esprit, une par une, comme les pétales qu'on arrache à une rose avant d'atteindre son essence. Être ou ne pas être tué. Cercle fermé, cercle ouvert. Il était à un épice de crever, et c'eut été drôle si ce n'avait été si vrai. Car en cet instant Narcisse n'avait aucun doute : cette respiration, cette présence, cette aura, c'était l'Homme de Minuit ou bien le trépas.

Ses doigts rencontrèrent les limites de son circuit. Il en vérifia une dernière fois les contours, tremblants, frissonnant à en craindre de tout renverser, de tout ruiner, incapable pourtant de laisser au hasard le choix de sa vie.

Bon.
Tout était bon.
Il ne pourrait pas l'atteindre. Il n'avait pas le droit. Il n'avait pas le droit et Narcisse se recroquevilla dans son cercle comme un enfant s’emmitoufle sous ses couettes, refusant d'en sortir ses orteils de peur qu'un monstre ne les croque.

Mais le monstre était réel.
Le monstre était là.
Et il attendait.

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'Halloween - Sel de Narcisse' :

Il y a des cris. Crac. Quelqu’un … Quelqu’un a sûrement perdu. Perdu la partie. Perdu la raison.

Il y en a d’autres, au premier. Elle ne peut rien faire. Elle ne peut pas les aider.

Alors Alice ferme les yeux et monte l’escalier. Elle n’écoute plus. C’est mieux comme ça. L’ignorance est une bénédiction. Elle s’enfonce un peu plus lien dans le manoir. Dans ses profondeurs et ses ténèbres. Elle se perd un peu plus, sans doute, elle aussi. Mais elle n’oubliera pas les règles. Elle n’oubliera pas, elle survivra.

La première porte lui offre une pièce réconfortante. Elle prend le temps de s’asseoir.

Elle est fatiguée. Elle a envie de dormir. L'arme est lourde dans ses mains, et elle sait au fond qu'elle ne lui servira à rien contre les esprits qui les pourchassent. Elle ferme les yeux, juste une seconde.

Juste une seconde.

Spoiler:

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'Halloween - Lumière' :

Combien de secondes sont passées en vérité ? Personne ne saurait le dire.
Combien de temps, depuis que la bougie est éteinte ?

Alice avait ouvert les yeux. Elle croyait avoir ouvert les yeux. La noirceur la faisait douter. C'était un frisson et un sentiment de malaise qui l'avaient fait sortir de l'apathie qui la gagnait lentement, mais sûrement. Maintenant, est-ce que son esprit lui jouait des tours ? Ou bien, était-ce le sentiment d'isolation qui essayait de briser sa raison ? Une chose était sûre, ce n'était pas un endroit pour faire une sieste. Plus question de faire du camping ...

Yeux ouverts. Yeux fermés. Yeux ouverts. Aucune différence.

Elle comprend. La peur s'enroule sur son cou frêle et serre, serre fort. La panique grandit au fond de son ventre et dévore tout sur son passage. Peut-être qu'elle aurait dû rester en bas, finalement. Est-ce qu'Il l'a trouvée ? Est-ce qu'elle devait quitter la pièce en courant ? Mais ce n'est pas le moment de se remettre en question. Elle a perdu assez de temps. Elle devait ... elle devait rallumer la bougie.

Tout ira bien. Elle avait encore ses allumettes. Juste là, dans sa poche.

Elle retient son souffle en craquant le bout de bois. Rallume-toi. Rallume-toi.

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'Halloween - Lumière' :

Chandelle en main, il referma aussitôt la porte derrière lui et patienta. Au fond de lui, il le savait. Ce ne pouvait pas être aussi simple. Alors il attendit la réplique. Comme de raison, la riposte arriva rapidement. À peine cinq secondes s’étaient écoulées que les poignées se mirent à tourner lentement. Quelqu’un tentait d’entrer. Sans même y réfléchir, il mit sa bougie dans la bouche et les agrippèrent. Il n’était pas question qu’on entre sans son accord. Il mit toute sa force pour contrer l’ardeur de son opposant.
Mais soudain, toute résistance cessa. Le calme revint. Il avait triomphé. Il enleva la chandelle dans sa bouche, incrédule.

C’est alors que les portes s’agitèrent avec frénésie. L’autre n’avait pas encore dit son dernier mot. Il frappait maintenant avec force contre le bois. Combien de temps allait-il tenir ? Cette question tournait en boucle dans sa tête. Il le voyait. Chaque coup affaiblissait sa barrière. Elle se fendillait un peu plus, laissant apparaître de nouvelles craques. Devant cette scène d’horreur, il observait, impuissant.

Et puis, plus rien. Tout ce qu’il entendait était les battements de son cœur affolé. Il n’osait quitter du regard les portes. Ce ne pouvait pas être fini. Impossible. Et il eut raison, car soudainement, un rire lugubre et rouillé résonna dans son dos. Il savait à qui appartenait cette voix, mais il se retourna tout de même. Maddie. Elle était là, assise, inerte, sur le canapé du fond.

-  Non, mais tu ne veux vraiment pas comprendre, hein ? Est-ce que j’ai l’air de vouloir jouer à la poupée ? Si tu étais une petite âme damnée, alors là, ça serait différent, mais… Mais attend !

Il eut alors une idée. Était-elle géniale ? Probablement pas, mais est-ce qu'il lui arrivait d'en avoir ?

- Ne bouge pas.

Faisant abstraction aux paroles et aux agissements de sa sinistre compagne, il se mit à fouiller le salon. Évidemment, ce dont il avait besoin n’était pas là, alors il dut utiliser d'un peu d’imagination. Il ramassa le coupe-papier sur la table ainsi qu’un stylo plume, puis décrocha une des nombreuses peintures. Il découpa un petit carré de toile et griffonna au dos. Il fit couler ensuite quelques gouttes de cire fondue du côté de la peinture. Maintenant la partie la plus éprouvante arrivait. Il regarda Maddie, incertain. Voulait-il vraiment faire cela ? Prenant tout le courage qu’il possédait, il s’en approcha et d’un mouvement rapide, lui colla le bout de toile. Aussitôt fait, aussitôt il retira ses mains. Le contact avec elle et ses horribles ombres mouvantes ne dura qu’une fraction de secondes, mais ce fut suffisant pour le dégoûter.

- Eeuuh… Ça devrait le faire , dit-il en admirant le résultat.Un bonhomme sourire recouvrait à présent ce qui avait été jadis le visage de la poupée. Maintenant, tu peux me suivre, mais garde une distance d’un mètre. Hé, un mètre, j’ai dit. Ça, c’est trente centimètres. Ah, et garde tes petits amis avec toi.

Un problème de régler, mais pouvait-on vraiment dire cela ? Peut-être. Les deux parties semblaient s’en satisfaire.
Alors, il pouvait continuer son exploration forcée. Cependant, à peine un pas de fait, son pied se prit dans le tapis. Il fit plusieurs pas, tentant de retrouver son équilibre, mais finit par tomber sur le canapé. Malheureusement, la totalité de son poids se retrouva sur le dossier, ajouter à cela le choc de la chute. Un seul résultat pouvait se produire. Les deux chavirèrent.

Lorsqu’il se releva, des centaines de petites araignées sortirent de dessous le sofa. Il les regarda, répugné par le nombre, s’éparpiller dans le salon. Puis, il remarque quelque chose d’étrange. Il approcha sa chandelle. Un petit soulier noir dépassait. C’est alors qu’il comprit. Maddie n’était plus, écrasée par le sofa.

- Oups… J’aurais dû commencer par cela…

Puis, il quitta la pièce sous le regards de milliers de petits yeux.  

Ô chandelle, ma précieuse chandelle, dis-moi où vais-je maintenant ?:

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'Halloween - Lumière' :

Le membre 'L'Homme de Minuit [PNJ]' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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#1 'Halloween - Lumière de Tala' :


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#2 'Halloween - Lumière de Fred' :


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#3 'Halloween - Lumière de Ryden' :


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#4 'Halloween - Lumière d'Alice' :


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#5 'Halloween - Lumière d'Aldrick' :

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'Halloween - Lumière' :

Avertissement, ce message peut contenir une légère frustration:

Dès qu’il mit les pieds dans la salle à manger, une certaine appréhension l’enveloppa. Il n’osait quitter du regard sa précieuse flamme. Même si elle restait puissante et que rien ne semblait la perturber, la crainte persistait. Elle ne voulait pas le quitter, elle lui nouait les entrailles. Après tout, c’était dans cette pièce qu’il avait assisté à la disparition de sa lumière. Mais quelle était les probabilités qu’elle meurt une deuxième fois, au même endroit ? Pratiquement nul… noon ?

Préférant ne pas tenter sa chance, il la traversa d’une traite.

Il avait la poignée pour le corridor dans la main, prêt à la tourner, quand un étrange bruit se manifesta tout près. Trop près. Il arrêta son mouvement et écouta attentivement. D’où provenait-il ? Du mur ? Il porta plus attention. Il en était certain, il venait effectivement du mur adjacent. Mais qu’est-ce que c’était ? Un grattement ? Un déchirement ? Plus il écoutait et plus il avait l’impression que quelque chose voulait en sortir ou s’en échapper. Était-ce simplement des rats ? Il s’approcha, sa bougie devant, et colla son oreille contre la surface froide de la boiserie. C’est là qu’il vit et qu’il comprit. Ce n’était pas un rongeur. Oh, non ! L’horreur se trouvait devant lui. Les silhouettes des victimes emmurées tentaient avec ardeur de quitter leur prison. Surpris par cette nouvelle apparition cauchemardesque, il fit un bond d’un mètre en arrière et se cogna contre une chaise. Instinctivement, il grimpa sur la table. Avait-il peur de les voir surgir du plancher ? Peut-être. Après tout, serait-ce si étonnant ?

Au même moment, un éclair illumina la pièce. Et c’est là qu’il réalisa deux choses importantes. La première, il était à nouveau dans le noir complet. Bordel ! La deuxième, sa précieuse bougie ne se trouvait plus dans sa main. Du haut de sa table, il la voyait se mouvoir à travers cette matière flexible, détenue par un mort. Comment elle avait atterri là ? Mystère. Il l’avait probablement échappé dans sa fuite. Mais maintenant, il devait la récupérer. Sa survie était en jeu. Il redescendit de son perchoir, testant le sol avant, et d’un pas incertain, il s’approcha de ses êtres prisonniers.

- Maudite salle à manger à MARDE ! Lâcha-t-il alors qu’il se battait pour reprendre son bâton de cire. Rends-moi la, bâtard ! Tu n’en as même pas besoin !

Les secondes passaient, il le savait. Il les entendait presque. Son compte à rebours allait bientôt atteindre le zéro tant redouté. Il devait changer de stratégie. Il le devait. Sans réfléchir, il craqua deux allumettes, une pour chaque main, et suivant le mouvement de sa bougie, il tenta d’enflammer la mèche.

- Putain, arrête de bouger ! Donne-moi la pas, mais ARRÊTE DE BOUGER !

Il sentait son cœur battre à tout rompre. Allait-il réussir ?

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'Halloween - Lumière' :

Oui ! Oui oui oui ! La bougie s'allume et Alice lève les bras dans un simulacre de danse de la victoire. Oh, pas trop vite non plus. Sinon elle risquait d'éteindre la bougie toute seule, comme une idiote. À la place, elle sortit de cette pièce maudite. Un autre couloir … Pourquoi y avait-il autant de couloir ? Il n'y en avait pas autant, chez elle. Les tableaux poussiéreux au mur, ça, par contre, ça, oui.

Hein ? Alice rapprocha la lumière des tableaux, plissant les yeux.

Les yeux … Les yeux la suivaient. Les bouches se tordaient. Kikikikiki. Comme des ongles qui grattaient le mur, cherchant à s'échapper. Elle recula jusqu'à l'autre mur, la bouche entrouverte sans qu'aucun son ne s'en échappe. C'était avant que des doigts froids s'emparent de son épaule. À ce moment, elle crie, non, elle hurle, elle se débat, donne un bon coup de coude, marche sur d'autres doigts avant de se remettre à courir. Elle s'est sûrement fait un autre bleu ou deux. Ils iraient bien avec sa robe ah ah ah ahahahahAHAHAHAH. Les gémissements des morts allaient la rendre folle, il fallait qu'elle se mette à l'abri.

Et la bougie qui s'était éteinte ! Merde, merde, merde ! (Une lady ne devrait pas s'exprimer de la sorte, mademoiselle Lindel.) Oui eh bien une lady ne devrait pas être pourchassée par des tueurs en série au beau milieu de la nuit non plus ! Bon, au moins, elle pouvait encore essayer de rallumer cette satanée bougie, puis une dernière fois avant de balancer le sel par terre. Elle était arrivée devant une porte après son mini marathon, alors elle l'ouvrit - ou plutôt, elle fonça dedans - juste avant de la refermer, coinçant la porte avec la hache. Bien sûr les murs de cette pièce pouvait se mettre à prendre vie aussi … Mais alors il n'y avait pas d'abri. Pas d'issue. Et Dieu seul sait combien de temps il restait avant la fin du jeu. Mais Dieu écoutait-il leurs prières ou bien se moquait-il de ces enfants qui s'étaient enfoncé dans le domaine de son adversaire ?

Il émanait une atmosphère étrange dans cette pièce et que signifiaient donc ces inscriptions étranges ? Il y avait plusieurs livres, des grimoires peut-être. Y avait-il un rituel pour repousser les esprits mauvais qui les hantaient ? En était-elle capable ? N'était-ce pas risquer plutôt d'inviter plus de malheurs ? Mais Alice n'avait pas le temps d'examiner de plus près tout ceci, pas encore. Elle avait échappé les allumettes par terre. Elle réussit à attraper une allumette et la frotta frénétiquement contre la mèche, mais ses doigts tremblaient encore. Parce que les murmures avaient repris. Et elle avait vraiment peur, elle, elle ne savait pas comment s'en débarrasser !

Spoiler:

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'Halloween - Lumière' :