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Neige

Cabaret du Lost Paradise - Forum RPG

Forum RPG fantastique - Au cœur de Paris, durant la fin du XIXe siècle, un cabaret est au centre de toutes les discussions. Lycanthropes, vampires, démons, gorgones… Des employés peu communs pour un public scandaleusement humain.
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 Ô, ça sent mauvais ! [pv Baptiste]

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MessageSujet: Ô, ça sent mauvais ! [pv Baptiste]   Ô, ça sent mauvais ! [pv Baptiste] I_icon_minitimeMer 24 Oct - 20:26

Il faisait nuit. Du moins Nathanaël l'assumait vu le temps qu'il avait déjà passé dans cet endroit fort peu accueillant et nauséabond. Il faisait d'ailleurs peur à voir, couvert de saletés en tout genre avec, évidemment, l'odeur qui allait avec. Comment était-il arrivé là ? Qu'est-ce qu'un prêtre pouvait bien fabriquer dans les égouts ? Les réponses et bien plus encore...juste après une petite page de publicité ! Plaisanterie mise à part, il était arrivé là par le plus grand des hasards. Ou presque. Non, en fait, pas du tout. Vous voulez la vérité ? Eh bien, vous allez l'avoir !
En fin d'après-midi, Nathanaël avait quitté son église pour rentrer chez lui et se poser un peu avant d'entamer sa "deuxième vie", cette vie nocturne qui lui donnait souvent du fil à retordre et qui l'épuisait, il fallait l'avouer. Il profitait donc de chaque petit moment qui lui était donné pour se reposer et pour reprendre des forces. Rien d'étonnant donc qu'il se fût arrêté à la pâtisserie du coin pour acheter quelques gâteaux qu'il ramènerait chez lui.

Quelques instants plus tard, il quitta la pâtisserie avec ces fameux gâteaux, tout content et impatient de les dévorer enfin ! Ah, la gourmandise...quel vilain péché. Mais, après tout, il ne faisait de mal à personne, alors autant se faire plaisir de temps en temps ! Ce fut donc le sourire aux lèvres qu'il prit enfin la direction de chez lui avant de s'arrêter net devant un spectacle totalement insupportable ! En effet, un homme était carrément en train d'essayer de voler une pauvre vieille dame qui n'avait rien demandé à personne ! Il la menaçait même ! Il était hors de question de rester là à ne rien faire ! Prenant donc un air très déterminé, Nathanaël se dirigea vers les deux personnes et demanda à l'homme de laisser la dame tranquille. Bien sûr, l'homme n'apprécia que très moyennement l'intervention du prêtre - même pas du tout - et s'énerva sur lui. Bien, maintenant qu'il avait capté l'attention de ce type, la vieille dame pouvait partir, chose qu'elle fit sans plus tarder, d'ailleurs. Et puis, l'homme en question saisit Nathanaël par la gorge à une vitesse ahurissante, le surprenant et le faisant lâcher ses gâteaux par la même occasion. Alors ça...il allait le lui payer !

En tout cas, il était sûr de ne pas avoir affaire à un homme ordinaire...et ses yeux luisants ne firent que le confirmer. Satanée créature du Diable ! En pleine journée, en plus ! Qu'était donc cette créature ? Peu importe ! Il devait s'en débarrasser au plus vite ! Il parvint à se dégager après un coup de pied bien placé - car même les créatures étaient très sensibles à certains endroits - et s'apprêta à sortir son arme qu'il gardait toujours planquée dans sa botte, au cas où. Mais le temps de se baisser, la créature s'était relevée et s'était mise à courir. Hors de question que ce type s'échappe ! Nathanaël se mit donc à le poursuivre, abandonnant ses gâteaux à leur sort. Que c'était triste...Enfin, avec de la chance, quelqu'un qui en avait besoin tomberait dessus...
La créature était rapide, mais Nathanaël ne la lâcha pas d'une semelle. Et puis, elle disparut dans les égouts. Bien sûr. C'était un endroit particulièrement affectionné par ce genre de spécimen car peu accueillant.

Dès qu'il fut entré, une odeur nauséabonde lui parvint au nez et il faillit vomir. C'était répugnant ! Mais il ne devait pas se laisser distancer ! Seulement voilà. Il faisait très sombre là-dedans et les égouts constituaient un véritable labyrinthe souterrain. Et la créature avait déjà filé. Le jeune homme poussa un soupir et puis, il entendit des bruits de pas dans l'eau plus loin. L'eau sale. Ecoeurante. Prenant sur lui, il emprunta la direction d'où provenait le bruit et aperçut une ombre un peu plus loin. Il accéléra le pas et reconnut la silhouette de la créature. Cette dernière se retourna pour lui faire face et Nathanaël pointa son arme sur lui. Chargée de balles en argent, bien sûr. Il tira un premier coup et atteignit la créature à l'épaule. Elle hurla, mais ça la mit surtout dans une rage folle ! Elle se jeta sur le jeune homme qui fit tomber son arme dans l'eau. Plouf ! Et merde ! Il n'avait pas d'autres armes sur lui, il n'était pas du tout équipé pour la "chasse", là ! Il lui restait peut-être un flacon d'eau bénite, mais ça n'aurait aucun effet sur cette créature qui devait probablement être un loup-garou un truc du genre.

Le corps-à-corps s'imposait donc. Sauf que Nathanaël savait très bien qu'il ne ferait pas le poids. Et merde. Que Dieu me protège. Il asséna plusieurs coups de poings et de pieds à la créature, sans grand succès. Non, il n'était vraiment pas taillé pour la baston...Et la créature semblait se moquer de lui, en plus ! Et puis...ce fut le noir. Il avait heurté le mur de plein fouet et avait sombré dans l'inconscience. Lorsqu'il revint à lui, quelques minutes plus tard, il avait un horrible mal de crâne, accentué par cette horrible odeur. Il était seul. La créature ne l'avait pas achevé ? Bah, peu importe ! Il devait en finir ! Mais... sans arme, il n'avait aucune chance, il le savait. Il se redressa en se frottant la tête et posa son regard sur ce qui ressemblait vaguement à de l'eau. Son arme était là, quelque part. Sérieux...il allait vraiment devoir faire ça ?
L'instant d'après, il était en train de chercher cette maudite arme dans ce...truc non identifié, les manches relevées, mais ses chaussures, le bas de son pantalon et de sa soutane trempés. Quel idiot. Il aurait pu enlever au moins la soutane...Enfin, il était trop tard à présent. Il était crade, il puait, mais au moins, il avait remis la main sur son arme. Sauf que...elle était trempée à présent. Et merde !

Poussant un énorme soupir, il décida finalement d'abandonner pour cette fois et se dirigea vers la sortie. Une seconde... La sortie ? Elle était où, déjà ? Nathanaël fut incapable de retrouver son chemin, il était...perdu. Bien sûr, il refusa de l'admettre au début, mais après avoir tourné en rond pendant un bon moment, il dut se rendre à l'évidence...Et personne ne savait qu'il était là. Et il n'y voyait quasiment rien. Et là, un rat venait de lui tomber sur la tête, lui faisant pousser un cri de surprise très viril. Mon dieu, pourquoi tu me fais ça ?
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MessageSujet: Re: Ô, ça sent mauvais ! [pv Baptiste]   Ô, ça sent mauvais ! [pv Baptiste] I_icon_minitimeVen 2 Nov - 19:07

C'était une belle journée. Les oiseaux ne chantaient pas, le ciel était gris, il pleuvait des cordes, bref un temps radieux!... Ou pas. Non, il faisait vraiment un temps de chien. Rajoutez à cela le fait que notre cher Baptiste, alias Tom, en fait très peu l’appelaient par son prénom -merci Aly.............- , était sobre. Cela n'arrivait pas souvent. Ce matin il avait regardé dans son placard et malheur! sa poupoudre chérie avait disparue! Brisé, agacé, se maudissant d'avoir mal géré son stock, il se roula en boule - comme le ferait un poivron, ou peut être un topinambour...- et bouda contre lui même un petit instant. Action très utile, je vous l'accorde. Se rendant compte de l'inutilité de ses actes, et mettant ceci sur le compte du manque, il se leva et rassembla ses affaires pour aller choper le premier dealer qui lui tomberait sous la main.
Il descendit de chez lui et se mit un quête d'un dealer. N'importe lequel ferait l'affaire. Mais.... Ils devaient s'être ligués contre lui!! sinon c'était pas possible!! Entre ceux qui étaient à court de stock, ceux qui le fuyaient comme la peste et ceux qui s'étaient volatilisés, il allait vraiment péter un câble. Il fumait de rage. Et déjà les effets de la dernière dose de poudre blanche qu'il avait eu s'estompaient. Il allait devenir fou. Sans cette poudre.... Il devenait une boule de nerf, un monstre. Il devait en trouver. Et VITE. Et là..... ALLELUJAH! Il pouvait entendre une petite musique divine, voir la lumière descendue du ciel et les petits anges flotter sur THE dealer. Lui, il ne l'avait jamais vu sans stock. Jamais à court. SUPER DEALER EST LA POUR VOUS SAUVER!! -insert super man music here.- Baptsite sauta sur lui, et lui demanda sans prendre 4 chemin. Il était en manque. La subtilité n'avait pas de place. ALLELUJAH AGAIN il avait du stock! Mais.... pas ici. Désespoir. Damned! Enfer et damnation! Mais le dealer posa sa main sur l'épaule de l'informateur, un sourire colgate avec une étincelle au visage, disant "t'inquiètes, on va aller le chercher ensemble".

PETITE ELLIPSE LES ENFANTS VEUILLEZ APPRÉCIER CETTE PAGE DE PUB!
... Donc. Ils entrèrent dans les égouts. Oh cool. Les égouts. Magnifique. SUPER. J'AI TOUJOURS RÊVÉ D'Y PASSER MES VACANCES! Comme vous le voyez, Baptiste était ABSOLUMENT enthousiaste. Ça puait. Ç’avait des rats de partout. Baptiste détestait les rats. Pas qu'il en avait peur, mais une fois petit, il s'était fait mordre par un rat, depuis il les honnissait de toute son âme et pensait qu'on devait tous les exterminer. Il en fusilla un du regard et continua à suivre son sauveur, en faisant attention de rester sur les bords pavés.
C'était un vrai dédale. Comment son guide faisait il pour se retrouver là dedans? Mystère et boule de gomme, mes amis. Mais bientôt ils arrivèrent à une petit cachète. Une petite enclave dans le mur, dans la quelle se trouvait des sacs de poudre blanche. Baptiste sentait ses yeux briller de mille feux. Il régla le dealer puis prit son.. précieuuuuuux.... Il se retourna ensuite pour demande l'autre de le guider jusqu'à la sortie, mais il fut coupé par un coup de feu. Puis deux. Puis plus rien. Il interrogeât du regard son compagnon, mais avant qu'il ne puisse ouvrit la bouche un coup de vent passa près de lui et embarqua le pauvre innocent -COUGH COUGH- dealer. Baptiste ne réalisa pas tout de suite. Puis de loin, un cri de douleur déchirant retentit. Qu'était-ce donc que ce courant d'air?!! Et ce cri?! C'était le dealer?! Il devait fuir! Et VITE.
Il se mit à courir comme il le pouvait. Essayant de se souvenir sans succès du chemin. Mais heureusement le "courant d'air" n'avait pas l'air de le suivre. Mais on ne sait jamais, il continua donc de courir.

Il arrêta enfin de courir, à bout de souffle. Il s'effondra au sol quelques minutes, pour reprendre son chemin. Puis un nouveau cri. Mais cette fois... C'était un cri de surprise, trèèèèès viril. Il se dirigea en direction du cri et aperçut un spectacle hilarant:
Un prêtre à lunette carrées énormes avec un rat mouillé sur la tête, ayant un air totalement outré d'avoir ce rat ici. Décidément ce rats. Faudrait tous les exterminer. Mais bon, ceci mit de côté, Baptiste décida d'aborder l'inconnu - ou pas hahahaha- , parce que, en tant que deux êtres perdus dans ce labyrinthe nauséabond, ils pouvaient sûrement s'entraider. Oh! ce que je pense bien, pensa l'informateur. Il s'approcha donc du prêtre et l'aborda:

"Vous aussi vous êtes coincé ici, mon père? Pourquoi ne pas s'entraider?"

Puis il vit de plus près le visage du religieux. Ah, il était plutôt jeune, et plutôt pas mal il devait dire! Souvent les prêtre ressemblaient à rien, mais lui, était un belle exception! Et.... Son visage lui disait vraiment quelque chose, à ce bon monsieur.... Mais qui donc? L'avait il déjà vu avant? Mais où? Dans Paris? Ou peut être.... Attendez? Deux grains de beauté? Des lunettes? Religion? O.M.D. OH. MON. DIEU. Il savait qui c'était. Enfin, pas son nom, il n'avait pas été assez proche pour le savoir, mais.... Il était page dans la petite paroisse de son village natal. Il jouait dans l'église à cache cache avec lui et les autres enfants. Il se sentit très nostalgique d'un coup. Puis il lui avait piqué ses lunettes une fois. Il lui avait demandé si il les avaient pas vues. Baptiste les avait cachées derrière son dos et avait répondu aussi innocent qu'un ange qu'il ne les avait pas vues et qu'il devait vérifier derrière l'autel. Finalement il s'était arrangé pour qu'il les retrouve tout seul. Le pauvre devait encore croire qu'il était innocent.
Mais si il il y avait une chose à laquelle Baptiste ne s'attendait pas, c'était de le rencontrer dans les égouts de la capitale... Mais bon, ils devaient s'en sortir.
Il se risqua quand même à demander, pour voir si le religieux se souvenait de lui:

"Mon père, on ne s'est pas rencontrés quelque part avant?"
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MessageSujet: Re: Ô, ça sent mauvais ! [pv Baptiste]   Ô, ça sent mauvais ! [pv Baptiste] I_icon_minitimeJeu 8 Nov - 4:13

Quelle horreur, mais quelle horreur ! Qu'avait-il donc fait pour mériter ça ? Qu'avait-il fait pour que Dieu le punisse à ce point ? Bon, d'accord, la réponse était déjà toute trouvée, mais tout de même ! Les égouts ? C'était certes un peu de sa faute, ayant suivi cette créature sans réfléchir, mais il n'avait jamais demandé à se retrouver dans une telle situation, dans cet endroit nauséabond, à moitié trempé de cette eau dégoûtante, avec un rat sur la tête ! Ah, la scène était digne des meilleurs comédies, c'était certain. Sauf qu'à cet instant précis, Nathanaël avait envie de tout sauf de rire ! Et pour couronner le tout, il était totalement perdu et n'y voyait vraiment pas grand chose dans cette obscurité - même si certaines zones étaient à peu près éclairées, sans doute pour faciliter la tâche aux éboueurs ou à quiconque s'aventurait en ces lieux volontairement.

Le cri très viril qu'il avait poussé lorsque le rat lui était tombé sur la tête avait résonné dans les tunnels, renvoyant alors au jeune homme un son fort déplaisant et sujet à une gêne profonde. Mais en même temps, il n'y avait personne ici, à part ces satanés rats. Personne ? Ce fut du moins ce qu'il pensât jusqu'à apercevoir une silhouette s'approcher de lui. Immédiatement, il se calma, reprenant une certaine contenance, et surtout, il était de nouveau sur ses gardes. Qui était-ce ? La créature de tout à l'heure ? Ou alors l'un de ces malfrats qui aimaient se cacher ici ? Hm, non. L'individu était plus petit que la créature de tout à l'heure. Il ne baissa toutefois pas sa garde, pas jusqu'à ce retrouver face à un visage juvénile et à des cheveux blonds. Un humain ! Il était sauvé ! Il allait pouvoir...

Eh zut ! L'inconnu venait de lui dire qu'il était coincé ici, lui aussi, proposant même de s'entraider. Ma foi, c'était une excellente idée, mais si aucun des deux ne connaissait le chemin de la sortie, cela ne leur servirait pas à grand chose - sauf à se tenir compagnie. Nathanaël esquissa toutefois un petit sourire et hocha la tête.

"Vous avez bien deviné...cela doit bien faire des heures que je tourne en rond ! Alors, un peu de compagnie est la bienvenue !"

Il tentait de dédramatiser, après tout, ils finiraient bien par la trouver, cette sortie. Et comme ils étaient dans les égouts, il devait y avoir plusieurs sorties, même !
Alors qu'il tenta de trouver une solution - même si c'était un peu peine perdue - le jeune homme face à lui lui demanda soudainement s'ils ne s'étaient pas déjà rencontrés par le passé. Quelle étrange question ! En même temps, Nathanaël avait déjà rencontré tellement de gens que cela était fort probable.
Curieux malgré tout, il se rapprocha un peu plus du blondinet - qui était plus petit que lui - et le dévisagea sans gêne. Dans cette obscurité, il y était bien obligé ! Hm...ce visage lui disait quelque chose. Cette petite bouille innocente, ces yeux, ces cheveux...oui, ça lui disait quelque chose. Et puis, au bout de quelques longues minutes, il eut enfin une révélation et pointa le jeune homme du doigt, les yeux écarquillés.

"Baptiste ?! C'est bien ça ?"

Si ce n'était pas lui, il lui ressemblait beaucoup, en tout cas ! Pourtant, cela faisait bien 10 ans qu'ils ne s'étaient pas vus, mais Nathanaël se souvenait généralement très bien des gens qu'il avait rencontrés. Et puis, il avait toujours apprécié Baptiste, il avait toujours aimé jouer avec lui dans cette église, dans ce village...Évidemment, il ne s'était jamais douté une seule seconde que le blondinet eût pu lui jouer quelques petits tours, comme cacher ses lunettes, par exemple ! D'ailleurs, vous vous demandez peut-être pourquoi Nathanaël connaissait le nom de son interlocuteur alors que l'inverse n'était pas le cas. Tout simplement parce qu'il s'était toujours intéressé à ses petits camarades de jeu et qu'il avait dû entendre son prénom plusieurs fois.

"On jouait ensemble dans cette vieille église...je ne me trompe pas ? Mon Dieu ! Je n'aurais jamais cru vous revoir dans un endroit pareil !"

Il avait failli le tutoyer, mais le temps avait passé, ils n'étaient plus des enfants et ils n'avaient jamais été assez proches pour être des amis, alors cela aurait sans doute été fort déplacé. En tout cas, il était vraiment content de le revoir ! Il lui était parfois arrivé de penser à lui, ainsi qu'à leurs autres camarades de jeu, se demandant ce qu'il devenait. Rien d'étonnant donc à ce que Nath' affiche un grand sourire un peu idiot.

"Je suis étonné que vous m'ayez reconnu ! En tout cas, cela me fait très plaisir de vous revoir, même si j'aurais aimé que cela se fasse en d'autres circonstances..."

Il avait envie de lui poser plein de questions, mais le moment était assez mal choisi quand même...
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MessageSujet: Re: Ô, ça sent mauvais ! [pv Baptiste]   Ô, ça sent mauvais ! [pv Baptiste] I_icon_minitimeSam 9 Fév - 23:42

C'était bien lui. Et, wow, il connaissait même son nom ! Alors que lui... LE trou noir, quoi. S'appelait il Hector, Romain, Sylvestre ? Aucune idée, vraiment, le vide intersidéral, mais on se répète, là. Bref, il était quelque peu surprit quand même. Oh, mais c'est que le petit avait gardé son sourire niais ! Il ne pu s'empêcher de sourire – ou plutôt d'esquisser un petit rictus moqueur, mais chez lui, les deux se ressemblaient étrangement-, le religieux n'avait pas mentionné qu'il lui piquait souvent ses lunettes. Alors comme ça, il n'avait jamais compris ? Quelle naïveté. Baptiste n'aime pas les gens naïfs. Il les enviait. Parce que il avait été naïf, lui aussi. Et il aurait aimé le rester. Ne pas connaître la rudesse du monde. Mais passons, parce que -étrangement- il ne ressentit pas cette jalousie destructrice en revoyant ce naïf élément de son passé. Passé qu'il aimerait bien oublier. Mais même la cocaïne qui infusait son sang de sa douce torpeur n'en était capable. Mais nous nous égarons encore. Il était surpris de le revoir, et surtout ici ? Ah bah, dans un endroit pareil, c'est sûr, n'importe qui serait surprit de rencontrer âme qui vive. C'était logique. Mais bon, il mit son sarcasme naturel de côté pour un moment, ce n'était pas tous les jours qu'on rencontrait une personne de son passé quand on est si loin de son village natal, surtout quelqu'un qui avait été l'une des rares personnes que l'on avait vraiment apprécié, même si ils n'avaient jamais été proches. Son rictus se transformait progressivement en un sourire nostalgique, un vrai. Au fil du temps, il avait commencé à oublié qu'il y avait eu quelques moment où ils il n'avait pas eu envie de se jeter dans la baie du port pendant son enfance. Le prêtre était étonné qu'il l'ai reconnu. Baaaaah, il en connaissait pas dix milles, des religieux à lunettes, deux grains de beautés ainsi disposés et un sourire aussi niais. Il sentit une sensation de chaleur quand il lui avoua être très heureux de le revoir. C'était tellement agréable quand quelqu'un vous disait ça. C'était inédit. Il sourit sincèrement au prêtre en l'entendant, sans répondre pour autant, ne trouvant pas vraiment ses mots, ayant peur de paraître sarcastique sans le vouloir -que voulez-vous les habitudes, ça se perd pas facilement. Puis « tilt » autres circonstance, qu'il dit. Ah bah ouais. Avec tout ça il avait presque oublié leur situation délicate. Laissez moi vous le rappeler : « Prrrééécedement dans Gatonovella "Les aventures d'un drogué et d'un religieux"  : Tom et Nath' sont paumés dans des égouts nauséabonds avec des rats sur la tête !! » - le tout avec un accent mexicain, siouplait. Voilà. En gros, ils étaient aussi mal barrés qu'une faute d'orthographe. Baptiste soupira. Qu'allait-ils faire ? Peut être devaient-ils d'abord mettre en commun ce qu'il pensaient pouvoir être utile à leur survie ou plan d'évasion des égouts. Il se risqua à demander au religieux :

 « Mon père...Avez vous une idée de comment nous pourrions sortir d'ici ? Je sèche complètement, de mon côté... Et mon matériel de survie consiste en.... » Il fouilla ses poches, « rien. »

Décidément, ils étaient dans la mouise totale. Tout ce qu'il avait sur lui était sa poudre blanche adorée et son portefeuille. Si l'une était une nécessité vitale quelque soit l'endroit, autant dire que l'autre était inutile au possible. A moins que ces fourbes de rats n'aient monté un réseau commercial dans les égouts. Sales bêtes ! Elles en étaient capables. Il fusilla du regard un autre rat. Saleté. Mais bref, la situation en changeait pas, avec ou sans rats suspectés de trafic de marchandises.
Un autre soupir. Qu'allaient-ils faire ? Allaient-ils mourir comme des rats – tch ! encore ces sales bêtes, elles sont partout, même dans les expressions!- ? Il se laissa tomber sur l'étroit bord pavé qui dépassait de l'eau immonde – rappelant étrangement un trottoir- avant de prendre son visage dans ses mains. Au risque de se répéter... Ils étaient vraiment vraiment vraiment dans la – pardonnez l'expression, mais c'est tellement dans le contexte- merde. C'était frustrant. Il en pleurerait presque. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi sa journée était-elle aussi pourrie. Il faisait plutôt beau, pourtant. C'était injuste. Trop injuste. Tellement injuste que son raisonnement devenait celui d'une enfant. Ou peut être le prêtre en était-il la cause, de ce retour en enfance. Mais au fond, peut importait la raison, il se sentait misérable et bouillonnait de colère contre la fatalité.

Puis un rat passa près de lui, il el remarqua au dernier moment et poussa un petit cri, aussi viril que celui que le religieux avait laissé échappé auparavant. Mais combien de temps ces sales bêtes continueraient elles de le faire suer ?! Hein ?! Puis il se rendit compte beaucoup de rats fuyaient vers une direction commune. Un courant d'air glacial vint mordre son visage. Il ravala sa salive. Ca sentait mauvais – par définition, oui, ce sont des égouts- tout ça. Puis un cri déchirant de bête vint mettre le silence qui s'était installé en pièces. Tous les poils de son corps se hérissèrent et il se leva brusquement. Décidément, ils étaient VRAIMENT mal.

H.R.P.:
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MessageSujet: Re: Ô, ça sent mauvais ! [pv Baptiste]   Ô, ça sent mauvais ! [pv Baptiste] I_icon_minitimeMar 26 Mar - 12:50

Jamais il n'aurait cru revoir ce petit blondinet, et encore moins dans un endroit tel que les égouts ! C'était bien le dernier endroit sur Terre où il se serait attendu à revoir quelqu'un du passé. Ou quelqu'un tout court. La vie réservait parfois d'étranges surprises...à moins que cela ne fut un coup du sort. Peu importe. Il était content de revoir Baptiste, malgré le lieu, malgré les conditions plus que désagréables, malgré cette odeur pestilentielle qui régnait en ces lieux sordides. Mais au moins, Nathanaël n'était plus seul et à deux, ils trouveraient peut-être la sortie plus vite. Il avait même eu un infime espoir que Baptiste sache par où passer pour remonter à la surface, mais ce dernier semblait encore plus perdu que lui. Ils étaient mal barrés. Néanmoins, le prêtre n'était pas du genre à céder au désespoir si vite. Ne disait-on pas que tant qu'il y avait de la vie, il y avait de l'espoir ?

Le blond sembla un moment très surpris en reconnaissant Nathanaël et surtout en se rendant compte que ce dernier l'avait également reconnu. Et même s'ils se connaissaient, Baptiste s'adressa à lui de façon bien formelle et inutile de dire que cela gêna quelque peu le brun. Une idée de comment sortir ? S'il en avait une, il serait déjà dehors. Il ne put cependant s'empêcher d'esquisser un petit sourire amusé lorsque son compagnon d'infortune lui montra ses poches vides en déclarant qu'il n'avait aucun matériel de survie. Le brun posa une main compatissante sur son épaule, tout en lui souriant gentiment.

"Ne vous en faites pas. J'ignore peut-être comment sortir d'ici pour le moment, mais je ne compte pas moisir ici non plus. A nous deux, nous finirons bien par trouver une solution."

Il ne tenait pas à révéler à Baptiste qu'il était armé pour le moment.De toute façon, son flingue était probablement foutu après être tombé dans l'eau. Il lui restait certes un poignard, planqué sous son pantalon, au niveau de sa cheville, mais ce dernier ne les aiderait pas vraiment à sortir de là.

"Et je vous en prie. Pas de manières entre nous. Appelez-moi simplement Nathanaël."

Il lui adressa un nouveau sourire, ignorant qu'il venait tout juste de répondre à la question que le blond n'avait pas posée à haute voix. A savoir, comment il s'appelait.
Et puis, Baptiste se mit à crier, faisant également sursauter Nathanaël par la même occasion bien qu'il ignorait pourquoi il avait réagi ainsi. Inquiet, il s'assura immédiatement qu'il n'avait rien et en conclut qu'il avait dû, lui aussi, faire une sympathique rencontre avec un rat.
Cependant, la situation changea rapidement et du tout au tout. Le silence relatif qui avait préalablement régné dans les égouts laissa place aux couinements affolés des rats qui semblèrent se précipiter vers une seule et même direction alors qu'un grognement sinistre se faisait entendre un peu plus loin. Et quel était donc ce courant d'air. Alarmé, le prêtre se mit sur ses gardes. Ce grognement n'avait rien d'humain et rien d'animal non plus. Nul doute qu'il s'agissait là d'une créature probablement prête à les dévorer s'ils s'approchaient trop d'elle.

Le brun se tourna vers le blond qui semblait vraiment très effrayé et, une nouvelle fois, il posa une main sur son épaule, histoire de le rassurer un peu.

"Ne vous en faites pas. Nous allons sortir d'ici. J'ignore ce qu'était ce bruit, mais n'y prêtez pas attention. Suivons les rats, ils nous mèneront peut-être à la sortie."

Que les rats soient effrayés à ce point n'était pas bon signe et Nathanaël n'avait pas ses armes habituelles. Après tout, ceci avait été une chasse un peu improvisée...Ils n'auraient donc aucune chance contre une quelconque créature. Mieux valait prendre la fuite tant qu'ils le pouvaient encore. Sans perdre une seconde, il attrapa fermement le poignet de Baptiste pour l'entraîner avec lui.

"Dépêchez-vous, on va les perdre de vue !"

Il faisait déjà très sombre, et distinguer les rats devenait difficile. Ils devaient donc se hâter. Nathanaël espérait seulement que son intuition était la bonne et que ces bestioles les mèneraient vers la sortie...ou une sortie. N'importe laquelle.
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MessageSujet: Re: Ô, ça sent mauvais ! [pv Baptiste]   Ô, ça sent mauvais ! [pv Baptiste] I_icon_minitimeDim 9 Juin - 19:06

Il aurait bien voulut croire le cri n'était que le fruit de son imagination. Mais quand on voit un horde de rats qui fuient dans la même direction, notre propre instinct vous fait "tilt", il vous dit " hé, mon grand, y'a un truc qui cloche, toi aussi, barres toi!!". Baptiste se mit en conséquences à avoir les chocottes. Qu'est-ce qui pouvait faire un bruit pareil?! Il ravala sa salive de nouveau. C-C'était pas humain... Et il doutait qu'un ras lambda puisse faire un bruit pareil... Il commença à frissonner, à sentir des sueurs froides dans son dos. Serait-ce... Une créature...? Bien qu'il en connaisse un paquet grâce au Lost Paradise et sa "ménagerie" - no offense- , la bas, ils étaient sous contrôle, là.... N'importe qui pourrait les croquer... Enfin n'importe quoi. Alors qu'il ruminait, les rats se faisaient de plus en plus nombreux, s'éloignant dans leur panique vers une destination qui lui était inconnue; mais bien sûr il était trop occupé à s'inquiéter pour remarquer. Il entendit en bruit de fond son compagnon d'infortune dire quelque chose à propos de ne pas s'inquiéter, mais il n'y prêta pas plus attention qu'aux rats, toujours occupé à imaginer sa mort prochaine, déchiqueté par une créature démoniaque en furie. Aaaaaah... si seulement il avait refait son stock un autre jour... Car, oui, si vous espériez qu'il regrette de se droguer, c'est mal le connaître. Mais soudainement il revint à la réalité; le religieux venait d'attraper son poignet de s'élancer à la poursuite des rats, disant quelque chose qui ressemblait dans la tête du blond à un " arrête de faire ta loque et suivons ces rats, on va mourir si on les perd" - bien sûr tout ceci reformulé en langage Tom. Mais bref, le fait est que le blond se mit à courir, guidé par le prêtre. Pendant un instant il se demanda comment le prêtre savait-il que suivre les rats était une bonne option? Bien sûr, prendre la direction opposée aurait été complètement stupide, mais... Pourquoi pas tout simplement une autre route et fuir de leur côté? Les gens normaux - surtout les prêtres qui ne doivent pas venir ici souvent- étaient-ils censés savoir qu'il fallait suivre les animaux dans ce genre de situation? Etait-ce vraiment du bon sens du point de vue de l'homme qui se croit supérieur à toutes les espèces? Puis plus important: Qu'est-ce que faisait un religieux dans un endroit pareil? Tom Pouce se rendit compte à cet instant qu'il ne s'était pas posé la question avant. C'est vrai, ça. Qu'est-ce que quelqu'un d'honnête venait faire ici? Il doutait fortement que le naïf garçon dont il avait le souvenir eu pu grandir et prendre une direction aussi mauvaise que la sienne. Mais il ne voyait pas de raison valable pour lui d'être ici... MAIS BREF. C'était pas le moment de penser à ça. Maintenant il fallait plus penser à.... FUIR!!
Il courrait, suivant le prêtre, qui avait -bizarrement- une endurance et une vitesse assez spectaculaire pour un type qui devait passer sa journée assit dans un confessionnal. Ça aussi s'était louche. Lui, il avait de l'entraînement, la course ça le connaissait, après tout il devait souvent s'enfuir -et vite!- durant ses escapades "professionnelles". Encore une fois, Baptiste balaya ces pensés, se disant qu'il aurait le temps d'y penser plus tard.

Il se reconscentra sur sa course pour la survie, suivant toujours les rats, qui -ces sale bêtes!- devenaient de plus en plus durs à distinguer des pavés tant les égouts devenaient sombres. Il devait plisser les yeux pour les voir. La main du prêtre était toujours autours de son poignet, l'entraînant dans les étroites "ruelles" des égouts. Son coeur battait la chamade. Celui-ci faillit s'arrêter quand un nouveau cri retentit, accompagné cette fois de bruits... de pas dans l'eau. Baptiste du faire un gros effort pour ne pas paniquer... Qui finalement fut vain: il paniqua. Il se risqua à demander -ou plutôt crier pour couvrir les bruits- à Nathanaël:

"Naaaaaaaaaaaath! Tu crois pas qu'il se rapproche
Oui, il venait de laisser tomber la politesse en plus de pleurnicher. Mais bon, c'est pas comme si ils étaient en danger de mort, après tout.....
Mais quelques secondes qui parurent de longues minutes, le bruit se rapprocha. Près. Très près. TROP PRES! Baptiste sentit un regard dans son dos et une respiration humide. Il poussa un cri. C'était fini. Ils allaient mourir. Dans un élan de désespoir, il cria:

"Naaaaaaaaath, on va mourir!"

Dieu que c'était utile.

H.R.P.:
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