Cabaret du Lost Paradise - Forum RPG Forum RPG fantastique - Au cœur de Paris, durant la fin du XIXe siècle, un cabaret est au centre de toutes les discussions. Lycanthropes, vampires, démons, gorgones… Des employés peu communs pour un public scandaleusement humain. |
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| Ziggy , can you see the moonlight ? | |
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| Sujet: Ziggy , can you see the moonlight ? Jeu 27 Juin - 19:31 | |
| O.C de miyuli Ziggy Aseïr the sound of silence~♫ Nom d'artiste : the silence Surnom(s): Zig',Zigouïgouï ( laissez libre cours a votre imagination ) Âge : 19 ans tout mouillé Sexe : masculin Nationalité : suédois Orientation sexuelle : l'amour n'a pas de sexe, mais notez une attirance pour les hommes. Race : Lorialet Métier : Mime et pantomime Taille : 174 cm Poids : 30 Kg ( il n'est pas anorexique juste anormalement léger ) « Je ne suis pas mal luné, juste un lunatique souvent dans la lune » La lune se reflète dans l'eau une tête enfarinée » Le passant faisait son boulot. Un soir dans une rue sombre, il passait, comme tout passant qui se respecte. Dans ce coin reculé de la capitale il ne s’attendait pas à croiser quelqu’un…. Ses pas raisonnaient sur les pavés, ce son rebondissant contre les grands murs, l’amplifiant dans un écho inquiétant. Le passant arpentait les rues sinueuses, sans savoir où il allait vraiment tant et si bien qu’il se retrouva au beau milieu d’une petite place. C’était une petite place toute simple, au milieu des maisons. Un lampadaire en son centre éclairait faiblement les pavé, semblant vouloir imiter la lune, qui faisait beaucoup mieux ce travail. Nimbant tous les alentours de sa pâle lueur blanchâtre. Ce ne fut pas cette vue qui pétrifia le passant, mais celle du fantôme adossé au lampadaire. Comment savait-il que c’était un fantôme ? Mais voyons il suffisait de le regarder. Le corps du spectre, long et fin, était nonchalamment apposé contre le lampadaire, ses longs bras pendaient de part et d’autre de son corps. Il était vêtu de vêtement simples, de couleurs claires, un pantalon de toile gris clair et une marinière au col échancré qui laissait apparaitre des clavicules saillantes. Sa maigreur apparente était renforcée par l’ampleur de ses vêtements et son pantalon trop large était retenu par une paire de bretelles noires. En Suivant la courbe de son cou fin on arrivait à son visage. Un minois fin aux joues légèrement creusées, Un nez droit, des lèvres fines : effectivement il aurait pu être beau avec ce visage assez féminin. Mais il n’était pas vraiment ce qu’on pourrait appeler un gravure de mode. Pourtant un certain charme se dégageait de lui. Peut-être à cause de ses grands yeux bordés de cils noirs, de sa tignasses de cheveux roux assez sauvagement coiffés retombant en mèches sur son front, ou de cet air de poupée de porcelaine, fragile et figée , qu’il donnait.
Quoi ? comment ça il ne ressemble pas vraiment à un fantôme ? Attendez restez assis je n’ai pas finis !
Ce qui lui donnait des allures de fantômes, c’était sa pâleur. Oui il était pale, une peau blanche et laiteuse. Cette blancheur de peau était accrue par la lumière de la lune , qui comme un projecteur, l’illuminait, se réfractant sur sa peau et créant ainsi une aura fantomatique autour de lui. En le regardant on avait l’impression de regarder une photo en noir et blanc surexposé, seul ses cheveux roux et ses yeux clairs Zébrant le cliché de leur couleur éclatante. Il tourna d’ailleurs ses yeux vers le passant, quand celui-ci parti en hurlant. Dommage pour lui, il venait de rater deux magnifique prunelles vaironnes. L’une bleu comme l’océan, l’autre verte comme un pré . Deux jolis yeux empreint de mélancolie et de poésie, brillant dans la nuit. Etrangement la pupille de l’œil vert semblait difforme, et trahissait son possesseur : Il était borgne. Le fantôme pencha la tête sur le côté affichant une moue enfantine interrogatrice.
« - … eh bien ? pourquoi tant de bruit ? on dirait qu’il a vu un fantôme celui la… »
Sa voix n’était qu’un murmure, un doux petit bruit qui s’envola dans le silence. Le pseudo spectre se tourna encore une fois vers l’astre lunaire et ferma les yeux, semblant savourer ses rayons courant sur sa peau, comme quelqu’un de normal pourrait le faire avec le soleil. Puis il s’éloigna : D’un pas léger sans un bruit, sans même qu’on entende le son de ses pas sur les pavés. Chaque mouvement qu’il faisait était d’une réelle grâce, il était un artiste habitué à faire parler son corps. Cela se ressentait dans sa façon d’être et sa façon de parler : calme et posée, agrémentée de gestes en tout genre.
La petite silhouette de pierrot s’éloigna dans une rue opposée, fredonnant un petit air en marchant calmement.
derrière le maquillage… Un adorable petit lunatique
s’occuper d’un lorialet pour les nuls. Le seul mot qui englobe toute la description mentale de Ziggy c’est bien celui-là : Lunatique. Effectivement son humeur change avec la lune, c’est assez compliqué alors je vais vous expliquer son état d’esprit par étapes.
En général c’est un garçon plutôt calme, voir même très calme. Plutôt timide il ne parle pas beaucoup tant qu’il n’est pas en confiance avec les gens qui l’entourent, d’ailleurs sa voix ne porte pas vraiment, elle est douce comme un murmure, alors il préfère se taire et parler par gestes. Il n’est pas froid non plus, loin de la ! C’est un gentil garçon si vous lui demandez un service il acceptera avec le sourire, mais ça se retourne souvent contre lui car oui vous l’aurez compris, il est aussi un peu naïf. Ziggy est un mime et pantomime, et, étant un lorialet il est très sensibles au arts et à la musique. Chacun de ses mouvement est pour lui une œuvre d’art, comme il n’est pas très démonstratif au naturel , c’est par la gestuelle qu’il exprimes ses sentiments. Enfin, c’est quelqu’un de fragile, Tant du point de vue psychologique que physique. Son attitude lunatique le conduit souvent à finir seul, se renfermant sur lui-même pour tenir il a besoin dans ces moments de se sentir aimé et entouré. c'est vrai qu'il se sent souvent seul d’ailleurs car il subsiste peu de gens de son espèce et rare sont ceux qui deviennent aussi « vieux » que lui. C’est un poids plume le garçon, il est anormalement léger certes, mais aussi un peu maigrichon il ne mange pas beaucoup à vrai dire. Avec cette apparence plutôt chétive mieux vaut éviter de le violenter au risque de le casser, notez aussi qu’il faut faire attention à sa santé il tombe facilement malade.
Maintenant voyons ça par périodes. On peut distinguer 4 périodes chez notre petit lunatique : Lune croissante, Pleine lune, Lune décroissante, Lune noire.
♫-Pendant les périodes de lune croissante il devient plus joyeux de jours en jours. Cela se répercute sur ses numéros qui eux aussi évoluent, ils deviennent plus comique et abordent des thèmes joyeux et insouciant. Son visage de poupée de porcelaine devient plus souriant, il parle plus qu’a l’habitude, et se découvre même des talents de boute-en-train. Il aime faire rire son publique en s'invitant la leur table en plein numéro pour les faire rentrer dans son jeu, ou bien en imitant le personnel, en suivant par exemple un serveur dans toute la salle et en imitant ses mouvement.
♫-La pleine lune est sans conteste sa meilleure période, le moment où il est le plus heureux et épanoui. Il parle énormément et tient souvent des propos assez fantasmagorique pour le plus grand plaisir de ceux qui l’écoutent. Dans cette période il aime apporter la de la joie et de l’amusement aux autres, il passe sa nuit dehors pour regarder la lune et sentir sa lumière sur sa peau. Comme un moment où il se ressource en attendant le calvaire des périodes suivante.
♫-La lune décroissante est le parfait opposé de la lune croissante. Toute l’euphorie des jours passés retombe et le petit lorialet devient plus mélancolique et triste chaque nuit. Pendant la journée il va se réfugier dans sa chambre enfouie sous un tas de couverture pour dormir. ses numéros a l’instar de ceux joyeux de la période passé, deviennent plus sombre et nostalgiques et abordent des thèmes comme la solitude, la tristesse, la mort. Il parle dedans de personnages fataliste, ne réussissant pas, souvent éconduit par un amour non réciproque, le numéro se finissant souvent par une défaite ou un suicide. Il se renferme complétement sur lui-même, parle de moins en moins. Et quand on arrive à attirer son attention on ne reçoit qu’un regard triste à vous arracher le cœur .Vous le trouverez souvent dans un coin sombre du cabaret entrain de dormir ou alors près d’une fenêtre lançant des regards tristes au dehors en regardant la lune disparaitre de jours en jours. C’est dans ces périodes là qu’il a besoin de se sentir aimé et d’avoir des gens qui tiennent à lui et qui le surveillent surtout dans sa période la plus dangereuse.
♫-Quand la lune ne brille plus dans le ciel. La période de lune noire. C’est la plus horrible a vivre pour lui, la chose à laquelle il tient le plus, la lune, disparait pour une nuit. Il se traine comme une âme en peine dans le cabaret ne bouge pas de son lit la journée. Comme une coquille vide il n’a plus la volonté de faire quoique ce soit ni même de monter sur scène. Il s’assoit au bar et boit de l’absinthe. Malheureusement, ou heureusement ? , pour lui il ne tient absolument pas l’alcool et deux gouttes suffisent à le mettre au tapis. ( NDA : D’où la recherche relation : « quelqu’un qui dit stop » ) Durant cette période ou il dépéri complètement il faut le surveiller attentivement : il est rare de trouver un lorialet de son âge. Une fois cette période passée on peut souffler car pendant deux semaines ça ne sera que joie et bonne humeur !
Vu comme ça il a l'air d'une nunuche non ? Vous pensez qu'il ne sais pas se défendre ? Et bien dans un sens vous avez raison, se battre ou faire du mal a quelqu'un est contre sa nature. Pourtant dame nature fait bien son travail et l'a doté d'une technique de survie qui lui est propre, un coup secret, un combo spécial qui vous mettra K.O à coup sur : Le R.D.C.B.E.B.A.D.L.N.E.H.P.M.D.D.L.S.D.N.P.L.G. qu'est ce que c'est ? et bien simplement, le Regard De Chiot Blessé Et Battu Abandonné Dans La Neige En Hivers Par Moins Deux Degrés Le Soir De Noël Pendant La Guerre. Comment vous sentiriez vous fasse à ça ?
Alors ? qui veux d’un petit rouquin lunatique ?
Pierrot veut un "happy end" raconte moi ton histoire petit garçon de la lune Il fait beau ce matin, vous décidez de sortir de chez vous pour vous promener. Vous allez faire vos courses au supermarché du coin et vous en profitez pour aller dire bonjour a tata Josette. Vous restez pour causer un moment avec elle, pauvre vieille femme qui n’a pas souvent de visite. Vous avez quand même pitié pour elle alors vous l’écoutez. Problème : vous aviez oublié à quel point elle était barbante cette pauvre femme. Après avoir entendu pour la cinquième fois en une heure la même histoire sur de nouveaux voisins « horripilant » aux dire d’une dame fréquentant le même salon de coiffure que votre tata, vous décidez qu’il est temps de vous en aller. Vous vous éclipsez vite avant qu’elle ne trouve autre chose à vous dire et traversez la chaussé, en vous faisant klaxonner et hurler dessus par les automobilistes. Une matinée normale en France quoi. Vous serrez votre paquet de courses dans vos bras et vous vous dirigez vers le parc, espérant trouver un endroit calme pour vous poser, loin des cris et de l’agitation. Vous marchez un moment perdu dans vos pensées sans vous rendre compte que vous vous enfoncez plus dans le parc. Vous arrivez dans un petit coin tranquille près d’une fontaine protégée par quelques arbres et entourée de petits bancs. Vous soufflez de contentement : enfin la paix ! Vous posez vos jolies petites fesses sur un banc vos courses à côté de vous et vous fermez les yeux. Le chant des oiseaux, l’eau qui coule dans la fontaine, le bruissement des feuilles dans les arbres : tant de petits sons agréables. Vous rouvrez vos yeux et regardez autour de vous. Tient ? Sur le banc juste à côté de vous il y a un livre, vous ne l’aviez pas vu en vous asseyant. Vous le prenez dans vos mains et vous êtes surpris par la couverture gondolée et rêche qui crisse sur votre peau. A en juger par son aspect, le titre effacé et les pages jaunies quelqu’un a dû l’oublier il y a un petit moment. Ça vous fait de la peine un livre dans cet état. Mue par la pitié mais surtout par la curiosité ( vilain petit coquin) vous l’ouvrez avec précaution et commencer à le lire.
______________________________________________________________ au clair de la lune.
Suède, 3 avril 1870.
Il y avait dans cette contré reculée et pauvre de la suède un petit orphelinat. Une vieille bicoque délabrée, prête à s’effondrer au moindre coup de vent avec une vieille cheminé pleine de suie qui envoyait dans le paysage d’un blanc parfait de grosses volutes de fumée noire pendant la journée. Pour le moment il faisait nuit. Une nuit illuminée par une gracile ellipse argentée , plus connue sous le nom de lune, dont la lumière rendait le paysage fantomatique en se reflétant sur la neige. Ce soir la sœur Cunégonde, l’incorrigible gourmande, fut prise d’insomnie , et descendit donc dans les cuisines dans l’espoir de trouver un petit encas de minuit. En traversant les couloirs, marchant aussi silencieusement que possible avec ses petites jambes potelées sur le vieux planché en bois asymétrique, il lui sembla ouïr comme un plainte. Au dehors un son déchirant se faisait entendre. Une plainte, un cri, des pleurs ? oui des pleurs de bébés. Alerte Sœur Cunégonde reposa sa sainte mousse au chocolat et se précipita, le coin des lèvres encore marron, vers la porte de derrière. Elle ouvrit la porte et trouva à ses pieds un « couffin ». On aurait voulu nommer ainsi la chose dans laquelle le bambin était enveloppé mais tous ce qu’on avait sous les yeux était un monceau de papier journal enveloppé dans un vieux tissus miteux. Les mains tremblante la bonne sœur pris la choses dans ses bras et écarta un peu le papier qui semblait étouffer le nourrisson, mais qui en contrepartie tenait le froid et la neige loin de lui. Quelle ne fut pas sa surprise quand la pauvre femme vit qu’elle avait dans ses mains un minuscule bébé a la peau aussi pâle que la neige et aux petits cheveux roux , qui la regardait avec deux grands yeux brillant et rougis par les larmes . « L’enfant est un présage » pensa-t-elle. Il n’était pas rare que l’on dépose un enfant à leur porte, ce qui était rare en revanche c’était que l’enfant survive au froid. C’était l’une des raisons qui faisait que l’orphelinat était vide et presque en ruine , l’Eglise n’envoyant que peu d’argent aux pauvre petits édifices. Prenant avec elle l’enfant et fermant la porte elle courut dans toute la maisonnée réveiller l’autre sœur s’occupant du bâtiment , sœur Prudence, pour lui faire part de sa découverte ( omettant au passage la mousse au chocolat ). Elles réchauffèrent le bébé, l’habillèrent et fouillèrent ses langes dans l’espoir de trouver quelque chose permettant de l’identifier. Elles ne s’attendaient pas à trouver une lettre expliquant tout sur la provenance du gamin, mais il arrivait que les mère désespérée leur laisse un objet ou un mot portant le nom qu’elles auraient souhaité donner à l’enfant. Elles ne trouvèrent rien et furent forcées de s’assoir toute deux autour d’une table pour chercher un nom à l’enfant. Sœur prudence, songeait a son lit qui l’attendait et qu’elle aurait aimé retrouver quand elle se souvint de son livre de chevet. C’était un vieux roman à l’eau de rose qu’on pouvait acheter a trois sous dans l’épicerie du coin, du roman de gare. Mais elle se souvint d’un personnage qui lui avait fortement plu , un musicien vagabond se nommant Ziggy. Elles avaient trouvé le prénom, Ziggy. Il lui fallait maintenant un nom. Sœur Cunégonde trouva vite la solution alors qu’elle regardait les vieux journaux dans lesquels Ziggy avait était enveloppé. Il s’avéra que ce n’était pas un journal mais les pages d’un livre qui lui servait d’isolation. Et pas n’importe quel livre, « L’Edda en vers », une des plus grande saga nordique. Sœur Cunégonde qui avait l’esprit pratique ferma les yeux et posa son doigt au hasard sur un mot. « Aseïr » le nom de la famille des dieux a l’origine de la création d’Asgard la cité des dieux. Ce petit bébé trouvé au clair de lune se nommait maintenant Ziggy Aseïr. ________________________________________________________________ Vous regardez votre montre et constatez maintenant qu’il est tard. Même si vous trouvez que le début de ce livre est des plus cliché et prévisible vous décidez quand même de le garder pour le continuer une fois chez vous. Vous claquer la porte de votre chambre, vous enlevez votre veste que vous jetez nonchalamment sur un meuble, vous défaite vos chaussures que vous balancez gracieusement dans un coin et vous vous affalez sur votre lit, le mystérieux livre en main. Vous le faite tourner un instant entre vos doigts puis décidez de vous replonger dans la lecture.
__________________________________________________________ Suède,1876 « Ziggy ! Ziggy ! vas-tu descendre de là petit coquin ? »
Avec une difficulté apparente et en tremblant ,la grassouillette sœur Cunégonde se hissa sur le toit de la bicoque rejoignant ainsi son petit protégé. Elle s’assit a côté de lui et lui ébouriffa les cheveux . Un instant s’écoula, le petit Ziggy âgé de 6 ans, une petite tignasse rousse en bataille, un air de pierrot, était assis les pieds dans le vide et la tête en l’air perdu dans les étoiles, en fredonnant un petit air. La sœur savait bien qu’il n’était pas un garçon bavard , alors, à chaque fois elle respectait son silence. Pourtant , pour une fois elle fut tentée de savoir d’où venait cette mélancolie qui parfois étreignait son garçon de l’intérieur et qui au fil des années qui passaient se faisait de plus en plus présente. Cela inquiétait la bonne dame au plus au point et qui aurait voulu savoir comment aider ce petit. Alors, elle lui demanda : « mon coeur, pourquoi reste tu ici sur le toit ? Tu risques de prendre froid ou même de tomber. Qu'est ce qui te passe par la tête sacripant ? » Il tourne la tête vers elle et la regarde de ses grands yeux vairons. Il penche légèrement la tête et répond comme si c'était l'évidence même. « mais, de l'intérieur, on ne voit pas la lune. » Cunégonde fut surprise de cette réponse. Effectivement on ne la voyait pas très bien des petites fenêtres de l'orphelinat, c'était donc pour ça que Ziggy était sur le toit tous les soirs ? enfin il n'avait rien d'autre à faire, il était le seul enfant , l'orphelinat était vide... « Et c'est si important pour toi de la regarder ? » Le petit roux secoua la tête de haut en bas et lança un regard triste à la lune. « oui... Moi je n'existerai pas sans. » La soeur tomba des nues, un gamin de 6 ans qui vous parle de mort aussi logiquement c'est assez déstabilisant. Pourquoi Ziggy croyait -il que sans la luneson existence prendrait fin ? Comme pour lui répondre le petit leva son doigt vers le ciel et pointa l'astre en question. « tu vois ? de soir en soir elle disparait. Et moi de soir en soir je suis plus triste. Bientôt on ne la verra plus et moi j'aurais peur, et j'aurais envie de pleurer, j'aurais l'impression d'être perdu dans un grand trou sombre. Et j'ai peur de l'approche de ce moment... » Elle remarqua que le petit tremblait et que ses yeux étaient humides, dans un geste protecteur elle le pris dans ses bras et lui caressa le dos en regardant la lune. Cet astre était donc si important pour lui ? Tant de questions se bousculaient dans sa tête et elle était de plus en plus inquiète. Les périodes de dépression de Ziggy ne devenaient pas plus fréquente en grandissant mais, de plus en plus sombre. Un enfant ne comprend pas pourquoi il pleure , c'est souvent de la douleur ou parce qu'il veut quelque chose. En grandissant on prend conscience de choses qu'on ne comprenait pas étant petit, on apprend le concept du malheurs, de la déception , de la mort. Elle avait peur qu'en grandissant cette mélancolie périodique finisse par le tuer, surtout vers l'adolescence, une des plus dures période à passer comprenant solitude et remise en question. Elle le sera un peu plus fort en se disant que peut être jamais il n'atteindrait l'âge adulte. Ziggy n'était surement pas un enfant comme les autres ça elle le savait déjà, les deux sœurs lui avaient diagnostiquer la maladie des enfants de la lune, qui faisait qu’il ne pouvait s’exposer au soleil sous peine de se bruler gravement. Elle réfléchit un instant, un enfant de la lune… Et si c’était plus vrai que ce que l’on voulait bien penser ?
_____________________________________________________________ Vous remarquez à présent qu'il fait sombre dans votre chambre. Quoi ? déjà cette heure-là ? Ce livre vous intrigue de plus en plus, vous y songez en vous mettant en pyjama. Vous vous glissez sous la couette et passez votre bras derrière votre tête. Vous commencez à bien aimer cette histoire et vous vous posez des questions au sujet du petit Ziggy. D'un autre côté vous vous sentez triste pour lui et comme la soeur vous aimeriez en savoir plus, pour mieux l'aider. C'est sur ces nobles pensées que le sommeille vient vous cueillir. Vous vous réveillez avec difficultés le lendemain matin, un coup d'oeil rapide autour de vous, et votre regard tombe à nouveau sur le livre. Vous songez qu'il est dimanche et que vous avez le temps de prendre un bon petit déjeuné en continuant votre mystérieux livre. Vous faites griller vos tartines, sortez bol de lait et confiture, et vous installez confortablement dans votre fauteuil
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Quelques mois passèrent et soeur Cunégonde était de plus en plus attentive à tous les signes guettant l'arrivée de la dépression chez Ziggy. Il put enfin regarder les fruits de ses recherches, étrangement elle ne fut surprise qu'a moitié du résultat. Elle avait noté que le gamin devenait dépressif deux semaines par mois ,dont un jour où la mélancolie atteignait son apogée. Et c'était le même schéma chaque mois : 15 jours où il allait de mieux en mieux, puis 15 jours de descente aux enfers. Elle calqua tout ça sur un calendrier et vit, comme elle s'en doutait que les cycles de Ziggy correspondaient parfaitement aux cycles lunaires. Ce garçon était définitivement de plus en plus étrange... Quand elle fit part de cette découverte a soeur Prudence, celle-ci garda le silence et pris un air songeur. Soeur Prudence était une femme très intelligente à la culture dépassant celle d'une gigantesque bibliothèque. D'ailleurs l'orphelinat avait une bibliothèque plutôt bien fournie et, la soeur, bien qu'amatrice de roman de gare, avait lu tous les livres de la pièce. Toujours sans dire un mot elle prit sa comparse par le bras et l'entraina dans ladite pièce. Une fois arrivée dedans elle s'enfonça dans un rayon, monta sur une échelle, et se dirigea vers une rangée. A chaque fois Cunégonde était impressionnée, cette femme retenait la place de chaque ouvrage et son contenu. Elle redescendit de l'échelle avec un ouvrage bien trop lourd pour elle. A l'instar de Cunégonde, Prudence était plutôt maigrichonne et avait d'énormes lunettes, pourtant elle semblait porter ce livre sans aucune difficultés. Elle marmonna un instant dans sa barbe cherchant une page dans l'épais bouquin. « je suis sûre d'avoir vu quelque chose de similaire dans ce bouquin où est ce que…. Ah ! »
Elles Lurent toutes les deux une page intitulée : « les lorialets, les enfants de la lune » Tout dans cette description correspondait à Ziggy, il n'y avait aucun doute possible. Cela confirmait ce qu'elles pensaient, leur Ziggy n'était pas humain et appartenait donc à la race des lorialets. A leur entrée dans l'Eglises les deux femmes avaient reçu une éducation religieuse certes mais on leur avait aussi fait des cours sur les « créatures paranormales » étant soit disant les ennemis de dieu. Heureusement pour Ziggy les deux femmes n'étaient pas de bonne dévotes, et avaient un passé flou et tumultueux. Car oui, la grassouillette et gentille soeur Cunegonde c'était évadée de prison après avoir tué son mari bourru et infidèle tandis que la réservée soeur Prudence avait été à la tête d'un des plus redoutables gang de tout Paris. Les deux femmes françaises d'origines avaient choisi de rentrer dans les ordres pour avoir la paix et s'étaient ainsi exilées dans les contrés froides de la Suède. Pour cette retraite anticipée elles durent supporter toutes les idioties que l'église pouvait déverser et furent assez surprise de voir que ceux qui se disaient justes et droits, soit atteint d'une telle folie sanguinaire et d'une telle envie démesurée de purification. Elles n'agréaient pas du tout avec les idées de l'église. C'était décidé , maintenant elles allaient tout faire pour s'occuper au mieux de leur petit Lorialet.
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Vous reposez le livre à la fin de ce chapitre et vous vous étirez en faisant craquer votre dos. Ca alors, vous ne vous attendiez pas à ce que ce livre soit un livre fantastique. Vous vous levez pour faire un peu le ménage et laisser votre esprit dériver librement, pensant à la suite du livre. Vous vous allongez sur le canapé et gardez le livre dans vos mains, au fond de vous vous sentez comme une boule d'angoisse. Vous avez l'impression que quelque chose va se passer, que tout ne peut être comme dans un rêve ... Vous décidez d'en avoir le coeur net et vous replongez dans la lecture.
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Suède, 1884. C'était un matin comme les autres à l'orphelinat, les soeurs se réveillaient tandis que Ziggy partait se coucher pour la journée. Soeur Prudence revenait de la ville avec les courses et le courrier. Elle déposa le tout sur la grande table de la cuisine et entreprit de ranger les vivres spécialement tout ce qui était sucré et qu'il fallait tenir loin de Cunegonde. Elle entendit alors Ladite Cunegonde lâcher un juron, tenant une lettre en tremblant. C'était une lettre de l'église leur disant qu'un prêtre serait bientôt envoyé pour une inspection. Malheurs, si jamais il découvrait Ziggy le pauvre enfant serait condamné. Même s'il pouvait cacher qu'il n'était pas humain, ses yeux vairons et ses cheveux roux était suffisants pour faire de lui un envoyé du malin aux yeux de l'Église. Elles prirent d'autant plus peur en lisant le nom de leur inspecteur. « Père Arnolphe de Tempérance. » Cet homme était réputé pour sa sévérité et pour être un dévot à la limite du fanatisme. Les jours qui précédèrent l'arrivée du prêtre elles firent tout leur possible pour dissimuler toutes les traces de Ziggy, heureusement pour elles celui-ci était dans une bonne période, d'autant plus apte à comprendre que sa vie était en jeu et se montrait coopératif. Elles décidèrent avec lui de l'enfermer dans sa chambre la journée, pendant qu'il dormirait et de venir le voir une fois la nuit tombée, le tout dans le plus grand des silences. Et le silence, ça Ziggy, il savait faire.
Le jour tant craint arriva. Un fiacre déposa le père aux portes de l'orphelinat. C'était un homme grand et sec, à la longue barbe grisâtre et rêche. Dur et froid, son regard sournois et scrutateur ne faisait que conforter dans cette idée. Quand les soeurs lui dirent que les derniers enfants à voir vécus ici avaient été emportés par la tuberculose, le prêtre haussa un sourcil, pourquoi diable alors restaient elles ici ? Elles lui répondirent simplement que leur place était ici si jamais le seigneur leur envoyait un enfant. Il inspecta ensuite toutes les pièces de la bicoque et critiqua chaques détails se trouvant a porté de ses yeux ternes. Il s'arrêta devant la porte de la chambre de Ziggy et essaya d'entrer. Constatant que la porte été verrouillée il demanda aux soeur de lui ouvrir. Celles-ci lui répondirent que les enfants ayant contracté la tuberculose c'étaient trouvés dans cette pièce et que depuis elle était condamnée. Le prêtre lança un regard suspicieux aux deux femmes, il n'aimait pas qu'on se fiche de lui et sentait que quelque chose ne tournait pas rond. Pourtant il ne dit rien et laissa la porte tranquille. Le soir venu les soeurs gavèrent le prêtre de nourriture , espérant qu'il se sente fatigué et aille dormir bien vite et profondément. Cela dut marcher car le père poussa bientôt un bâillement et après maintes pandiculations parti se coucher. Prudence et Cunégonde attendirent que sonne minuit pour aller voir Ziggy. Pour sa part, il était resté silencieux toute la journée, il lui suffisait une fois la nuit tombée de s'asseoir à la fenêtre et de regarder la lune pour se sentir bien. Elles restèrent avec lui en silence une bonne partie de la nuit , ne se doutant pas que dans leur dos deux yeux ternes les observaient, remplis de colère et de folie. Ces Femmes avaient osé lui cacher quelque chose. Et pire, ces pécheresses protégeaient un sale démon, un fils du diable, une horreur de la nature, et ce dans une maison sous la protection de dieu. Il était prêt à tout pour la gloire du seigneur et sa vengeance serait terrible car i- ______________________________________________
Vous entendez la sonnette retentir dans votre maison. Vous poussez un grognement de rage, qui vous interrompt en ce moment crucial ? vous brûlez de connaitre la fin car les pages se font de moins en moins nombreuse du côté droit de votre livre. Vous allez ouvrir la porte et vous tombez, je vous le donne en mille, sur Tata Josette. Celle-ci est venue vous rapporter le paquet de macaronis que vous avez fait tomber l'autre jour et en profite pour vous raconter des histoires barbantes et dégoutante à propos de ses problèmes de digestion. Vous réussissez à vous sauver en inventant une excuse bidon et refermez la porte. Vous reprenez vite là où vous vous étiez arrêtés.
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[...] et sa vengeance serait terrible car il était du bon côté et pensait avoir tous les droits. Il ferma portes et fenêtres, toutes issues possibles étaient maintenant condamnées, et se dirigea vers la bibliothèque un paquet d'allumettes à la main. On le sait tous, l'Eglise est friande d'autodafé. « périssez dans les flammes créatures de Satan. » Soeur prudence avait un mauvais pressentiment, en en ayant fait par à Cunegonde elle descendit s'assurer que tout allait bien. Le silence régnait dans les couloirs mais il lui semblait sentir comme une odeur de brulé. Quand elle vit la fumée noire s'échapper de la bibliothèque elle voulut hurler quelque chose pour prévenir Ziggy et l'autre soeur mais son hurlement fut vite étouffé par un coup porté à la nuque. Père Arnolphe se tenait derrière elle un chandelier à la main... Par chance Cunegonde réussit à entendre ce début de hurlement et après avoir fait jurer à Ziggy de ne pas bouger de sa chambre elle descendit à son tour. Elle vit les flammes avancer de toute part, mangeant le bois pourrit de l'orphelinat, et le corps étendue de Prudence plié dans une position invraisemblable, une large tache sombre au niveau du cou et un rictus d'horreur profonde a jamais figé sur le visage. Le coup lui avait été fatal. Elle entendit au loin le bruit d'un cheval qui galope et s'approcha d'une fenêtre, Le prêtre fuyait. Elle tenta de sortir mais rien ne s'ouvrait. Ziggy se sentait mal, il sentait que quelque chose n'allait pas et ses doutes furent accrues quand il vit soeur Cunégonde les larmes aux yeux et le visage plein de suie accourir vers lui en le serrant dans ses bras. Par-dessus son épaule il vit les flammes venir lécher la porte. « mon petit, nous sommes piégés ici » Dans un geste de survit il traîna la soeur près de la fenêtre : celle-ci était la seule encore ouverte, le prêtre n'ayant pu pénétrer dans la chambre. Ils glissèrent par la gouttière et coururent de toute leurs forces. Plus tard Ziggy demanda à Cunégonde ou était Soeur Prudence, celle-ci lui répondit qu'elle était partie elle aussi et qu'elle était très heureuse là où elle était, n'ayant pas le courage de lui annoncer la dure vérité, sachant que la perte de son foyer et l'horreur de cette nuit l'avaient déjà profondément bouleversé.
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Vous posez le livre deux minutes, profondément bouleversé par la mort soudaine de Prudence. Vous avalez votre salive et trépignez ensuite crachant sur cet horrible prêtre. Vous êtes bientôt à la fin du livre mais, vous avez peur de le finir. Vous avez peur qu'il arrive encore du mal à ces pauvres personnages. En fin de compte vous commencez à vous y attacher... Prenant votre courage à deux mains vous continuez le livre.
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Ils avaient fui, prenant leurs jambes à leur cou et s'éloignant le plus possible de ce maudit endroit. Ils avaient descendu toute la côte et se trouvaient maintenant au sud. Ils décidèrent de s'installer à Malmö provisoirement, une fois là-bas ils économiseraient assez d'argent pour prendre le bateau jusqu'en France où ils pourraient avoir enfin la paix. Ils arrivèrent sans un sous en poche et durent emprunter de l'argent pour s'acheter un endroit pour vivre. Cunegonde avait trouvé un petit boulot dans une usine assez médiocrement payé ,mais c'était mieux que rien. Elle commença d'ailleurs à apprendre sa langue natale, le français, à Ziggy en prévision de leur voyage. Ziggy lui était déclaré trop chétif pour travailler, et la vie était plutôt dure. Avec les impôts et ce qu'il fallait rembourser jamais ils ne réussiraient à accumuler assez d'argent. Alors le Petit rouquin commença à faire des spectacles de rue. Il avait toujours été doué avec les gestes, c'était sa façon de parler à lui. Il devint mime. A vrai dire il était franchement doué et les gens appréciaient ses spectacles tant et si bien qu'au bout de 5 ans de misère ils réussirent à amasser suffisamment d'argent pour songer à partir. Ils prirent ,un beau matin, le bateau pour la France. Mais la vie est souvent une sadique qui s'acharne sur les gens. Cunégonde était malade, 5 années passées à se tuer à la tache dans une usine avaient eu raison de sa santé et elle ne survit pas au voyage. Dans la calèche qui les menaient à Paris, entassés les uns sur les autres dans la chaleur et l'agitation la pauvre femme s'éteignit. On l'enterra sur la route sans plus de cérémonie c'était une pauvre vieille femme qui laissait un gamin seul. On dû d'ailleurs faire des pieds et des mains pour faire remonter le garçon dans la calèche, tant il était bouleversé par la mort de cette femme. Ses deux yeux étaient rouges et versaient des larmes comme deux fontaines, et une fois qu'on l'eut obligé à s'asseoir et que le convois repartit, il resta silencieux et replié sur lui-même. Une fois arrivé dans la capitale les gens se séparèrent et le pauvre rouquin se retrouva bousculé au milieu de la foule, seul. Ziggy se sentait mal : seul, vide, abandonné. Ce soir les êtres chers l'avaient abandonné Cunégonde n'était plus, la lune non plus. Par cette nuit sans lune il se traîna dans les rues froides de Paris. Comme une coquille vide il errât sans but, le regard vide et le coeur lourd. Bientôt il n'eut plus de force alors il s'arrêta et se posa près d'un mur contre lequel il glissa. Et bientôt il n'eut plus de volonté et resta assis recroquevillé sur lui-même en pleurant. De seconde en seconde il se sentait de plus en plus vide, de plus en plus seul : de plus en plus mort. Peut-être allait il crever dans cette rue, triste et mélancolique, un soir sans lune. Il est vrai que ceux de sa race mourrait jeune, il était un survivant ,un survivant qui allait bientôt s'éteindre. Le silence n'était pas si pesant, car non loin de là on entendais rire et musique . Il leva vivement la tête, tendant l'oreille : non il ne rêvait pas. Comme un dernier espoir il s'accrocha a ces notes de musiques et trouva la force de se relever. Il rasa les murs, s'appuyant sur eux pour ne pas tomber et tituba jusqu'à ce qui semblait être un cabaret. De cet endroit on entendait des rires, des chant , de la musique, on sentaistla nourriture et la chaleur. Il ne savait pas vraiment pourquoi il faisait ça mais il poussa les portes de cet endroit et entra. Il s'affala dans un coin de la pièce et ferma les yeux, toute cette agitation remplissant un peu le trou au fond de son coeur. Il rouvrit les yeux quand il sentit une ombre au-dessus de lui, et rencontra une paries d'yeux vairons comme les siens, à la différence que ceux-ci était bleu océan et rouge sang. Un homme à l'allure imposante et au physique soigné se tenait devant lui. Il se présenta comme le maître des lieux et lui proposa de passer la nuit ici. A moitié conscient Ziggy ne put qu'hocher la tête de haut en bas. Le Lendemain soir l'homme revint le voir et lui fit une proposition : restez ici et travailler pour lui. Ziggy avait les idées plus claires grâces au recommencement du cycle lunaire et fit le point. Il n'avait nulle part où aller, il n'avait rien et il était seul. Il repensa aussi à l'ambiance d'hier soir qui l'avait tant attiré et qui lui avait sans doute sauvé la vie. Et il accepta en se disant que peut être ici, il serait enfin heureux.
[ pages blanches ]
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« Quoi ? ça se finit comme ça ? pourquoi les autres pages sont-elles blanches ? » vous demandez vous. Vous reposez le livre un instant et méditez un peu. Quel étrange bouquin ! D’un autre côté, vous êtes assez heureux qu’il se finisse comme ça. Vous avez ainsi le loisirs de souhaiter a Ziggy d’être enfin heureux. Au fond vous l’aimiez bien ce petit rouquin assez lunatique… Et on verra bien ce que l’avenir lui réserve…
Sous le masque Bouyah c'est moi ! Surnom(s) : Güliette, ou simplement Ziggy. Âge : 15 ans ( 16 dans deux mois ) Expérience en RP : hum .. quelques étourderies d'orthographe que je corrige de mon mieux. Sinon je ne suis pas trop mauvaise quand il faut écrire. Avis/Suggestions/Questions concernant le forum : Le grand manitou a étanché ma soif ** Du coup c'est le premier jet de ma prez' °^° faut encore voir des trucs ~ Comment avez vous connu le forum ? le hasard fait bien les choses il faut croire. Avez vous lu le règlement ? { Code validé par un loup affamé~ }
Dernière édition par Ziggy Aseïr le Mar 2 Juil - 17:23, édité 9 fois |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Ziggy , can you see the moonlight ? Ven 28 Juin - 10:16 | |
| Que de mystères, dis donc ! J'ai hâte d'en savoir plus !
Et je te souhaite évidemment la bienvenue parmi nous \o |
| | | Valentine Lefevre
○~ Héroïne de contes ~○ Messages : 1671 Date d'inscription : 22/02/2011 Age : 34 Localisation : Partout, même là où vous ne l'imaginez pas 8D
| Sujet: Re: Ziggy , can you see the moonlight ? Ven 28 Juin - 15:22 | |
| Bienvenu et moi aussi j'ai hâte de découvrir tout ça ^^ _________________ - ♥♥:
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| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Ziggy , can you see the moonlight ? Sam 29 Juin - 17:31 | |
| merci vous deux (~°3°) Je suis super motivé pour cette fiche, j'aime de plus en plus mon personnage ! alors j'ai déjà posé quelques trucs, les deux descriptions ,et je suis entrain d'écrire l'histoire que je posterai surement par petites parties au fil de l'avancement.
Euh sinon quoi d'autre ? ah oui, j'espère que j'écris pas trop mal quand même, pour le style, la syntaxe et l'orthographe ( j'ai réussi a combattre ma dyslexie il y a longtemps, mais si je m'oublie je fais plein de fautes '-' )
sur ce, BOUYAH !
edit : ah oui, je crois que j'ai cassé mon code aussi '-' ( l'autiste du codage le retour) faudra que je vérifie ! |
| | | Valentine Lefevre
○~ Héroïne de contes ~○ Messages : 1671 Date d'inscription : 22/02/2011 Age : 34 Localisation : Partout, même là où vous ne l'imaginez pas 8D
| Sujet: Re: Ziggy , can you see the moonlight ? Sam 29 Juin - 18:18 | |
| J'aime bien le début de l'histoire, bonne chance pour la suite. Attention, j'ai vu pas mal de mots sans S ou non conjugués au féminin en revanche. ^^ _________________ - ♥♥:
|
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Ziggy , can you see the moonlight ? Sam 29 Juin - 21:07 | |
| Voilà choupinette, je t'ai corrigé le problème de code ^^ En tout cas bienvenue chez nous \o Je lirais bien ta fiche tout de suite (ou du moins le début), mais je peux pas dans l'immédiat... Je me rattraperai dès que possible ! En tout cas, bon courage pour la finir et j'espère que tu t'amuseras bien par ici \o EDIT: Finalement, j'ai eu plus de temps que ce que je ne pensais, huhu. Alors que dire ? Tout d'abord, je dois t'avouer que j'aime beaucoup ton style d'écriture. La mélancolie que Ziggy peut avoir à la disparition progressive de la lune transparaît magnifiquement bien, surtout dans ton début d'histoire. Ta description était juste superbe, je visualisais très bien la scène et tout.. Et la description morale bien menée. Les changements d'humeurs au fil des saisons lunaires sont une excellente idée pour montrer la montée vers l'apogée puis la décadence du personnage. En bref, un début plus que prometteur et j'ai hâte de voir la suite ! Pour ce qui est des fautes, y en a plusieurs, des fautes d'accord surtout. Parfois, tes phrases sont un peu longues (enfin, je n'ai vu ça que une ou deux fois dans la description morale), mais c'est pas bien grave \o En tout cas, je dois dire que pour une dyslexique (j'en connais plusieurs), tu te débrouilles comme un chef ! Continue comme ça et t'aura tout bon |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Ziggy , can you see the moonlight ? Dim 30 Juin - 10:27 | |
| oh ... je crois que c'est la premières fois que me fait autant de compliments pertinents sur un truc que j'écris, tu peux pas savoir comment je suis heureuse. Si tu arrives a cerner un peu Ziggy, ça veut dire que j'ai pas trop mal bossé, j'en suis plutôt contente.
Oui après pour les fautes une relecture finales s'impose, d'ailleurs en relisant ce début j'en ai vu plein que j'avais loupé ( et des moches hein ! )
En fait j'étais légèrement dyslexique, j'arrivais a tourner mes phrases mais je faisais une faute tout les trois mots, et j'avais beau me relire des centaines de fois je n'arrivais pas a m'améliorer. Ca me faisait beaucoup de peine car le français était une matière que j'adorais, et sortir de 6eme avec 9 de moyenne en suant sang et eau, c'est assez pitoyable. Alors j'ai bossé comme une tarée, j'ai lu des montagnes de livres, je faisais des dictées presque tout les soirs pendant 4 mois, j'essayais toujours d'apprendre des choses. Et ça a plutôt bien réussi je trouve car maintenant je suis la meilleur de la classe dans cette matière que j'adore.
Bref le racontage de vie bien utile XD enfin bref avec de la persévérance on arrive a tout, et je ne me considère plus comme dyslexique ( même si des fois je m'oublie ... et c'est moche dans ces cas là)
Ah oui et je voulais dire, j'ai commencé le rp cette année donc il y a certaines choses qui me passent un peu au dessus de la tête ! si jamais je fais des trucs de travers n'hésitez pas a me reprendre ou a m'expliquer, je vous en serai reconnaissante 8D
Voila ! bouyah baveux, je continue a bosser sur cette fiche ! |
| | | Edward White l Dans l'ombre du loup l BIG BOSS lMessages : 2449 Date d'inscription : 21/12/2010
| Sujet: Re: Ziggy , can you see the moonlight ? Dim 30 Juin - 11:11 | |
| Merci Horace pour la réparation du code ~ Donc je viens de lire les deux descriptions (j'attends que l'histoire soit complète pour la lire, ménageons le suspense) et si l'on oublie les fautes je trouve que ça se lit très bien /o/ J'aime en particulier celle du physique où tu as installé une atmosphère proche de ce que j'imaginais pour une "rencontre" avec un Lorialet. La description morale est tout aussi sympathique, j'imaginais bien le mode "larve" activé à la nouvelle lune ;P Bref ! J'ai hâte de pouvoir lire l'histoire ! Sinon pour les fautes, je te conseille de passer par Bon patron, une fois ta fiche terminée, c'est pas mal pour corriger les fautes d'accord. Comme je n'ai pas word et que l'orthographe n'est pas mon ami, je l'utilise assez régulièrement. Le seul inconvénient c'est qu'il faut corriger paragraphe par paragraphe mais bon /o/ Quant au RP, pas de soucis, on va prendre soin de toi tu vas voir ! Et de toute façon j'en réserve un avec un de mes deux canidés lunatiques mwahaha ;P |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Ziggy , can you see the moonlight ? Dim 30 Juin - 11:35 | |
| Ah voui j'ai oublié de remercier Horace pour le code * s'incline* merci merci merci !! je suis heureuse que ça te plaise, je voulais vraiment que ça corresponde a ton idée des lorialets et je crois m'en être plutôt bien tiré vu ta réaction.*soulagement* Je viens juste de corriger un peu ma fiche et j'ai rajouté deux trois trucs, surtout a la fin de la description mentale ( un petite touche personnelle qui me fait bien rire ) Bon et bien je vais me concentrer sur l'écriture de l'histoire, ah et merci pour le lien ! je sens que ça va bien m'aider d'ailleurs je bloque toujours un peu pour l'entrée au cabaret enfin je me concentre d'abord sur le début ! ps : oh je me sens désiré ~ |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Ziggy , can you see the moonlight ? Dim 30 Juin - 22:32 | |
| De rien c'est normal ~ Et toi, si t'as la moindre question pour l'univers du RP, tout ça tout ça, n'hésite surtout pas, on est là pour ça Et au passage, je suis en adoration devant ton avatar *A* |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Ziggy , can you see the moonlight ? Lun 1 Juil - 6:24 | |
| "Oh-mon-dieu-c'est-génial !" (OAO) LA description physique est à la fois mystérieuse et ironique (j'aime), la description morale est vraiment sympa, (j'aime !) et l'histoire... UN DÉLICE ! OwO Je te souhaite vraiment une bonne continuation, amuse toi bien ici ! >w< - Spoiler:
Sous-entendu => Je veux vraiment faire un RP avec toi ! Dis oui ! Dis oui ! (même si c'est pas ici qu'il faut demander, ne me tapez pas !)
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| | | Edward White l Dans l'ombre du loup l BIG BOSS lMessages : 2449 Date d'inscription : 21/12/2010
| Sujet: Re: Ziggy , can you see the moonlight ? Mar 2 Juil - 0:05 | |
| Il est 23 h 36 à l'heure ou je commence cette validation, c'est la première fois que je m'y mets aussi tard alors j'espère que ce sera assez clair >< De toute façon c'est très bien donc je n'ai pas grand chose à dire ! (Mais j'en écris quand même des caisses, cherchez l'erreur !)
Tu connais déjà mon avis pour les descriptions, mais après relecture je voudrais une nouvelle fois te féliciter pour leur originalité. L'atmosphère mélancolique de la première est délicieuse à souhait, je trouve qu'on imagine très bien la scène et cela a quelque chose de très théâtrale qui correspond tout à fait à Ziggy. La seconde est tout aussi intéressante bien que bien moins "tragique". L'explication est claire et je trouve qu'elle prend une saveur toute particulière une fois la lecture de l'histoire accomplie. On pourrait presque imaginer avoir sous les yeux la page découverte par Cunégonde et Prudence. J'aime beaucoup l'idée o/
Maintenant l'histoire. La mise en scène est rythmée et laisse le récit nous dévorer au fur et à mesure des lignes et des contre-temps empêchant la poursuite de la lecture. J'ai trouvé que ton récit avait un petit goût d'Oliver Twist avec l'orphelinat, les personnages atypiques, l'arrivée dans une grande ville dont le héros ignore tout… Mais elle reste écrite avec une plume fraiche et bien moins déprimante que ce cher Dickens. Les petits chapitres sur l'enfance de Ziggy sont une gourmandise à lire. Chapeau ! J'aime vraiment beaucoup, j'ai bien fait de réserver un RP ;P
Après je ne te cache pas qu'il reste des fautes. Surtout des "a" sans accent, des petits soucis de passé composé et une disparition occasionnelle de "s". Je les ai trouvées, en particulier, dans l'histoire après le débarquement de Tata Odette et ses macaronis. Je te laisse relire, je pense que tu vas les trouver o/
Après j'ai une dernière petite question d'ordre technique. On ne parvient pas réellement à connaitre l'âge de ton personnage à son arrivée à Paris, aussi je me demandais s'il arrivait dès ses 19 ans ? Car dans ce cas la barrière de la langue ne risquerait-elle pas de le gêner ? Si tu fais le pari de le faire communiquer essentiellement par geste dans tes RPs ça me va, mais ça risque de bien te compliquer les choses x3 Sinon il est possible qu'il arrive disons, un ans plus tôt, ce qui lui laisserait le temps de s'acclimater à sa nouvelle ville et nouvelle vie ?
Dès que j'ai les réponses à ma petite question je te valide bien sûr !
Et encore bravo pour ton travail /o/ |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Ziggy , can you see the moonlight ? Mar 2 Juil - 9:06 | |
| bouhou ;v; merci a tous ! Alors pour répondre à ta question Edward, oui Ziggy arrive à 19 ans (si tu te bases sur les indications temporelles du récit le calcule est normalement juste). J'ai juste oublié d'intégrer dans l'histoire le fait qu'il parle déjà un peu français (avec un adorable petit accent suédois °v°) Les deux sœurs, étant françaises d'origine lui aurait appris les bases. Puis plus tard pendant les 5 ans passés a Malmö, en prévisions de leur voyage, sœur Cunégonde l'aurait aidé à se perfectionner. Merci de me le faire remarquer, je savais bien que j'oubliais quelque chose ! D'ailleurs je pense que je vais le rajouter des que je le pourrai ( en corrigeant ce que je peux au passage) peut être ce soir ou demain ! voilaaaaaa ~ Édit: juste comme ça, c'est tata Josette :Dpas Odette ( moi aussi j'évalue ton poste > ) |
| | | Edward White l Dans l'ombre du loup l BIG BOSS lMessages : 2449 Date d'inscription : 21/12/2010
| Sujet: Re: Ziggy , can you see the moonlight ? Mar 2 Juil - 10:12 | |
| Oh ok /o/ Effectivement, il manquait ce petit élément, donc Ziggy n'aura pas de problème pour communiquer si ce n'est sont caractère lunatique /o/ Désolé pour Tata Odette, je crois que je regarde trop Scène de Ménages. /sort/ Bon et bien merci pour cette réponse, je t'annonce donc que tu es VALIDÉ ! Je m'en vais t'ajouter au groupe des artistes, je te laisse suivre les indications suivantes et corriger une dernière fois ta fiche (surtout les "a" et "à"). Bienvenue au Lost Paradise Il faut maintenant… ♤ Faire ta demande de rang ici. ♧ Pour les relations, c'est par là. ♢ Pour une demande de RP c'est ici. ♡ Pour suivre l'intrigue c'est là!
Et bon RP parmi nous ! |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Ziggy , can you see the moonlight ? Mar 2 Juil - 17:33 | |
| merci *bave devant le joli violet* voila j'ai ajouté ce qu'il fallait, du coup pour ceux qui avaient réservé des rp, rita et edward, je vais poster une demande ? moi je suis ok pour faire ces deux rp en même temps, ça dépends juste de vous bon je vais le faire et si vous avez besoin envoyez moi un mp ! |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Ziggy , can you see the moonlight ? Mar 2 Juil - 18:28 | |
| Punaise, j'adore tellement ton personnage. Je suis sous le charme. Bienvenue. |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Ziggy , can you see the moonlight ? Mar 2 Juil - 22:42 | |
| ooowh~ merci beaucoup ! ça me touche tout ces gens qui me félicitent ! j'vous nem tous pour la peine 8D |
| | | Aldrick Voelsungen
Man & Wolf : I'm armed Messages : 2050 Date d'inscription : 02/06/2012 Age : 36 Localisation : Pas si loin de vous...
| Sujet: Re: Ziggy , can you see the moonlight ? Mer 3 Juil - 9:48 | |
| Bienvenue!^^ Une fois n'est pas coutume, je suis à la bourre, mais puisque tout a déjà été dit et que tu es validé, c'est que tu as bien gérer ta présentation. Je plussoie les autres: la fiche se lit bien et est fort sympathique. J'avoue avoir été surpris tout de même par le passé des soeurs, plus parce que pour l'époque c'était assez atypique et peu conventionnel que par gène vis à vis du récit. C'est donc avec plaisir qu'on t'adopte Zig (comment ça je me suis pas foullé pour le surnom? ;p M'en fiche! C'est bien Zig!~) /o/ Autrement et d'un point de vue purement personnel, je dois dire que ce qui m'a le plus plu dans tout ça c'est que tu réctifies le prénom de cette chère tante écorché par notre grand loup affamé de service! Tu n'as pas froid aux yeux petit c'est bien! XD Continues comme ça. Bref, je te souhaite bon courage pour le reste des formalités et pour tes rps à venir! Au plaisir de te relire prochainement et si tu as des questions ou autres, n'hésites pas à demander. _________________ - Loup y es-tu ? :
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