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Cabaret du Lost Paradise - Forum RPG

Forum RPG fantastique - Au cœur de Paris, durant la fin du XIXe siècle, un cabaret est au centre de toutes les discussions. Lycanthropes, vampires, démons, gorgones… Des employés peu communs pour un public scandaleusement humain.
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 Reilly O'Brian : un lorialet Irlandais féru de câlins, pour vous servir~

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MessageSujet: Reilly O'Brian : un lorialet Irlandais féru de câlins, pour vous servir~   Reilly O'Brian : un  lorialet Irlandais féru de câlins, pour vous servir~ I_icon_minitimeMar 23 Juin - 21:51

Présentation, Lost ParadiseNai (Karneval)

Reilly O'Brian

La dualité constante et implicite

    Surnom(s): Reillou, Loulou, ou ce que vous voulez que vous trouvez approprié. Mais il faut que ça vienne naturellement.
    Âge (en apparence) : argh... en apparence 12, mais en vrai 18 !
    Sexe : masculin.
    Nationalité : irlandaise.
    Orientation sexuelle : homosexuelle.
    Race : lorialet.
    Métier : couturier.
    Taille : 1m59
    Poids : très (trop) mince, à vrai dire.

Autre chose ? *tend les bras pour un éventuel câlin*

You look like…

Avoir 18 ans et en paraître 12...

Reilly soupira. Parfois, la vie n’était vraiment pas facile pour un garçon petit comme lui. Pourquoi diable s’obstinait-il à ranger sa boîte à couture tout en haut de son armoire massive, alors qu’il ne faisait qu’un mètre cinquante-neuf ? Bon, d’accord, ce n’était pas excessivement petit non plus, mais pour un garçon de dix-huit ans quand même un peu, si. Il attrapa une chaise et la porta du bout de ses petits bras en apparences tous frêles, afin de la poser devant son immense armoire. Il grimpa dessus et se mit sur la pointe de ses petits pieds blancs. Puis il tendit ses petites mains tout aussi blanches au dessus du haut de l’armoire, apercevant sa boîte à couture, là, contre le mur. Il cligna des yeux et arrêta son geste en observant ses mains. Pâles. Cette réflexion lui fit complètement oublier son objectif premier, celui de sortir sa boîte à couture de la pénombre qui régnait au-dessus de son armoire, et il cligna encore des yeux en regardant ses bras. Il descendit de sa chaise et se tourna vers son miroir, dans le but de s’y scruter minutieusement de la tête aux pieds. En fait, il n’avait jamais vraiment fait attention à son apparence, même si on lui avait plusieurs fois répété qu’il n’était pas très grand, plutôt pâlichon, et surtout qu’il ne faisait pas son âge.
Eh bien tout cela était vrai ! A commencer par sa pâleur. Sa peau de lorialet était aussi claire que la lune pouvait briller, et elle était si fine que ses veines se laissaient voir ça et là, en transparence sur son corps. Mais ce n’était en aucun cas gênant, ni pour Reilly ni pour son entourage, puisque, en général, il portait des vêtements en présence d’autres personnes. Logique. Sa peau n’était donc pas un problème, pour lui en tous cas. Mais il était vrai que, parfois, remarquant la pâleur de son visage, des inconnus s’arrêtaient devant lui et lui demandaient : « ça va petit ? Tu es malade ? ». Reilly rit un peu à cette pensée. Non, il n’était jamais malade, non. Enfin pas souvent.
Pendant que le petit lorialet riait, le courant d’air matinal et frais de Paris faisait son chemin depuis la fenêtre entrouverte de la chambre, jusqu’aux omoplates du jeune homme, afin d’aller caresser sa nuque très fine d’une délicatesse inouïe, pour finir par glisser gentiment entre les mèches de ses cheveux coiffés en pagaille. Reilly frissonna légèrement et son regard se porta sur le haut de sa tête. Ah tiens ! Ses cheveux aussi, c’était quelque chose qui intriguait tous ceux qu’il croisait, puisque leur blancheur immaculée s’accordait parfaitement avec la pâleur de sa peau. Car oui, il avait les cheveux blancs, tous blancs, plus blancs que ceux des personnes âgées. Plus soyeux aussi et, même s’ils avaient tendance à jouer les rebelles, là, sur le haut de son crâne, jamais ils ne s’emmêlaient. Jamais. D’une douceur incomparable, ils avaient cependant plusieurs fois mis Reilly dans l’embarras, se laissant ébouriffer par des inconnus, chose avec laquelle le petit lorialet n’était pas du tout à l’aise. Bien sûr, ses amis, eux pouvaient le faire pendant des heures ; là, Reilly était ravi, ses cheveux aussi, mais les inconnus curieux… c’était plus gênant qu’autre chose, surtout quand ils lui demandaient s’il était albinos. Reilly leva gentiment les yeux au ciel. Non, il n’était pas albinos, puisque, justement, ses yeux n’étaient pas rouges, mais bleus. Un très joli bleu assez complexe.
Le petit lorialet se pencha un peu plus vers le miroir, se fixant bien droit dans les yeux, afin de les observer plus précisément. Voilà deux choses qui n’étaient pas pâles mais bien vives chez lui. Il y avait dans son regard une corrélation impressionnante de bleus très variés. D’abord, formant un minuscule cercle plus ou moins régulier autour de ses pupilles, venait un bleu pastel qui tirait légèrement sur le gris. Ensuite, autour de celui-là, s’étendait une nuance lapis-lazuli tout à fait charmante, de laquelle naissait un bleu acier fort qui donnait aux grands yeux du petit lorialet un éclat plus vif encore que ce qu’ils n’étaient de base. Enfin, en se concentrant vraiment beaucoup, Reilly remarqua quelques mouchetures de bleu roi éparpillées dans la palette déjà existante. Ah ! Non, il restait quelque chose ! En fait, c’était bien souvent la première chose qu’on remarquait : dans son œil droit, il y avait une tâche. Bleue. Une toute petite tâche azurin, toute brillante, à la bordure de son iris. Reilly cligna des yeux en s’observant. Son oncle et sa mère lui avaient tout le temps dit que ses yeux influençaient le reste de son visage. Quand il était heureux, d’humeur enjouée, ses yeux s’illuminaient et son visage rayonnait par ses traits d’une jovialité contagieuse ; quand il était mal à l’aise, blessé, ou triste, ses yeux se voilaient et son visage devenait plus… mélancolique. Une mélancolie très profonde, qui semblait alors naturelle chez le petit irlandais. Mais cette mélancolie, Reilly ne la laissait en général sortir que quand il était seul. Ainsi, en présence d’autres personnes, son visage respirait la jovialité, ses petites lèvres roses et pleines toujours fendues dans un sourire amusé et joueur, son petit nez tout fin, légèrement retroussé, rieur, ses petites joues comme celle d’un gamin de douze ans qui prenaient une jolie couleur rosée à certains moments, ses sourcils soit relevés, soit froncés, toujours curieux de quelque chose de nouveau, qui lui donnait un air de chaton intéressé ou celui d’un enfant curieux. Reilly fronça le nez et cligna des yeux. En y faisant attention c’est vrai que... Il se recula, toujours face au miroir, et se dévisagea de la tête aux pieds, plusieurs fois. Il cligna des yeux, encore, léger tic qu’il avait depuis sa naissance. Son visage se renfrogna alors qu’il clignait encore des yeux : impossible de nier l’évidence. God… On dirait vraiment que j’suis un gamin, en fait… Reilly gonfla les joues et croisa ses bras, ce qui ne lui donnait pas non plus un air très adulte, malgré ses dix-huit ans.
Il scruta sa chambre, à la recherche de quelque chose pour se prouver à lui-même qu’il n’était pas un gamin. Ah ! Ses yeux se posèrent sur quelques-uns de se vêtements, ceux qu’il portait le plus souvent. Bon, d’accord, ce n’était pas vraiment une preuve mais c’était déjà ça ! Reilly s’approcha de la chaise sur laquelle ils étaient posés et en profita pour commencer à s’habiller. D’abord, une chemise en coton blanche à col droit, toute simple, dont les poignets étaient légèrement resserrés, et qui se fermait au niveau du plastron par quatre boutons couleur crème. Celle-là, Reilly l’avait faite lui-même. En l’enfilant, il remarqua la minceur de son torse, sur lequel quelques-unes de ses côtes étaient bien visibles, et sa taille, très fine, à faire pâlir de jalousie la plupart des jeunes parisiennes. Bon, pas que cela l’enchantait hein, mais c’étaient les faits. Reilly ignora cette partie pour le moins féminine de son corps et commença à passer son pantalon. Lui était noir, en coton également et tombait de manière simple mais élégante jusqu’aux chevilles du lorialet, qui l’avait confectionné lui-même il y avait… deux ans déjà. Et il lui allait toujours aussi bien. Reilly soupira à nouveau, se répétant qu’il n’avait donc pas grandit depuis deux ans, et il enfila le reste de son pantalon en grommelant. Seulement, ses hanches d’une minceur délicate décidèrent que son habit serait trop large pour lui. Bon, une ceinture et ça devrait aller ! Alors, il attrapa une ceinture en cuir foncé à la boucle discrète pour ajuster son pantalon, secouant la tête en regardant ses hanches d’un air réprobateur. Il fallait peut-être qu’il prenne un peu de poids. Enfin ! Reilly se retourna vers le miroir une fois bien habillé, et sourit légèrement. Ses vêtements lui faisaient gagner quelques années ! Enfin… maintenant il avait l’air d’avoir quinze ans, mais c’était déjà ça !
A peu près satisfait, le petit lorialet s’ébouriffa les cheveux et sautilla joyeusement sur ses petits pieds qui eux étaient immaculés, plus ou moins, même s’ils passaient leur temps à marcher partout et sans chausses. Enfin, tout le temps sauf quand le big boss exigeait que Reilly mette quelque chose sur ses pieds. Parce que Reilly était un enfant obéissant. Heu non, pas un enfant, un homme ! Un homme oui ! Le petit lorialet saisit sa chaise de ses petits bras, la posa devant sa ô combien grande armoire, grimpa dessus, se mit sur la pointe de ses petits pieds blancs, et tendit ses petites mains toutes aussi blanches vers sa boîte à couture qui l’attendait toujours sur le haut de son armoire. Reilly avait les sourcils froncés et les joues gonflées, son sourire de chaton remplacé par une bouille râleuse. Non, non et non ! Même s’il avait cette impression, après s’être observé dans le miroir, ce n’était pas vrai ! Je suis pas un gamin ! Enfin… pas trop !


You are…

Quand on est le résultat de deux choses opposées

Dualité n.f., (du bas latin « dualitas, -atis », du latin classique « dualis ») :
caractère de ce qui est double en soi ou composé de deux éléments de nature différente : la dualité de l’être humain (selon le dictionnaire Larousse).

Ou : la dualité d’un lorialet élevé par un matelot irlandais on ne peut plus épicurien. Certains appelleront cela un mélange improbable. C’est le cas. Plus ou moins. Enfin, vous savez, il y a des jours où Reilly est plus lorialet qu’Irlandais, et d’autres où il est plus Irlandais que lorialet, mais il n’est certainement pas tout lorialet ou tout Irlandais. Non, si c’était aussi simple que ça il n’y aurait aucun intérêt à essayer de l’expliquer. Car oui, Reilly O’Brian est plus complexe qu’un problème de mathématiques niveau Terminale S. Oui. Mais ça ne se résume pas non plus au bon et à l’obscur côté de la force. Ah ! Quelle image serait appropriée ?… Me voilà bien dans la panade… Bon, je vais faire de mon mieux ! Prêts à me suivre ? Sûrs ? Vous n’avez pas peur des pavés, hein ? Allez, tentons d’expliquer notre petit lorialet !
Par quoi commencer ? Pourquoi pas par la relation aux autres ? Parce que cet aspect là est assez clair : Reilly n’est pas naturellement attiré par les autres, ayant de grosses tendances solitaires, de nature, mais son oncle (ce brave Sean O’Brian) a pris soin de le forcer à cohabiter avec les autres dès son plus jeune âge. Alors maintenant la foule ne le dérange plus autant, même s’il n’y est pas vraiment à l’aise (je soupçonne chez lui une agoraphobie mal assumée). Mais ce qui peut le détendre, dans ces bains de foules, c’est la présence ô combien rassurante d’amis. Et ça, pour Reilly, c’est extrêmement important ! Les personnes avec qui il a décidé de tisser des liens n’ont pas à s’en faire : jamais notre lorialet ne voudra les défaire, et il est d’une fidélité à toute épreuve. Reilly n’est pas naturellement attiré par les autres, mais la relation qu’il a avec ses amis est quelque chose qui lui vient tout naturellement. Ah oui, voilà qui nous amène à autre chose : ce qu’il veut, pour ses amis, c’est qu’ils soient heureux. Il ne faut donc pas s’étonner de trouver chez lui des élans de protection impressionnants. Pas forcément physique (son complexe de taille l’en empêchant), mais la protection n’est pas que physique. Elle peut aussi passer par des conseils, ou par l’apaisement de quelques pensées noires ou moroses (peut importe, ce ne sont pas de jolies couleurs, selon Reilly). Et quoi de mieux pour réconforter qu’un câlin douillet ? Ou qu’un bisou délicat, si vous en avez l’audace ? Enfin, Reilly O’Brian est un petit lorialet plein d’amour et de chaleur. Si vous êtes son ami, vous en avez de la chance, même si vous ne le savez pas forcément. Ah oui, une autre chose : cette confiance que Reilly accorde à ceux à qui il tient, ne la trahissez pas. Parce que c’est extrêmement blessant, pour Reilly, c’est comme le fusiller droit dans le cœur et l’âme. Et ne mentez pas. Il vous a donné sa confiance, et ce n’est pas facile, pour lui, vous savez ? Si vous perdez cette confiance, vous ne l’aurez plus jamais. C’est quand même dommage, non ?
Sinon, Reilly adore profiter d’une bonne soirée en compagnie de ses amis, et c’est là qu’on peut voir le plus grand sourire de chaton qui n’ait jamais existé, sur le visage de notre petit lorialet. Qu’est-ce qu’il peut devenir espiègle, dans ces moments-là ! Jamais vous ne verrez plus joueur que lui, quand il décide de s’y mettre. Si, si je vous assure ! Dans la tête de Reilly, c’est comme… un feu d’artifice, quand il est de bonne humeur, et si en plus la lune est toute ronde, dehors, vous verrez le garçon le plus joyeux du monde. Chacun à ses humeurs, Reilly est parfois d’humeur paillarde. Alors, rien ne lui semble impossible, et son but premier est de redonner le sourire aux personnes présentes qui ont perdu le leur. Le monde est tellement beau, quand on rit ! C’est ce que pense Reilly, et c’est aussi ce qu’il essaye de faire comprendre à ceux qui ne sourient pas beaucoup.
Par contre, parfois, il ne faut pas trop se fier à son sourire à lui. Si c’est une mauvaise période (c’est quand la lune se cache, la méchante, derrière les nuages, dans le ciel, ou qu’elle se fait toute petite), Reilly sourit, mais ce n’est pas un vrai sourire. Oui, Reilly O’Brian se permet de mentir. Pas pour être malhonnête, non ! Enfin… si, mais ce n’est pas- …c’est pour que tout le monde continue à sourire, peu importe si lui ne va pas bien, l’important, pour lui, c’est les autres. Pourquoi on devrait faire attention à lui, d’abord ? C’est un lorialet, il a l’habitude, ce n’est pas comme s’il était quelqu’un qui est vraiment triste, enfin… si, il l’est, mais inutile d’embêter tout le monde avec ça, d’accord ? Mais en même temps, si un câlin ça fait du bien aux autres, ça peut lui en faire aussi, alors il ne faut pas hésiter, d’accord ? Enfin non ! Reilly à horreur d’être un boulet, et puis il peut très bien se débrouiller tout seul ! En plus, à la base, sa nature de lorialet le pousse à s’isoler, alors est-ce que ça a vraiment de l’importance ?

…Vous voyez, j’avais dit qu’il était plus compliqué que des mathématiques. Vous suivez quand même ? On y retourne ? Prêts ?

Alors on va reprendre, en disant que Reilly aime s’occuper de ses amis et prendre soin d’eux, mais qu’il ne veut surtout pas leur faire remarquer quand il ne se sent pas d’humeur joviale, ou qu’il n’a pas envie d’être joueur. Son honnêteté d’Irlandais en prend un coup, mais son état de lorialet en est soulagé. Comme ça, il peut trouver une excuse et filer en douce, pour être tout seul. Là, le lorialet revient au triple galop et Reilly est… il est comme il ne voudrait jamais qu’on le voit, en fait, dans un état qu’il veut garder pour lui, jalousement. Juste seul, mélancolique, tout petit dans un coin, les yeux levés vers le ciel. Et puis il chante, aussi. Il chante très bien, même. Et il se sent tellement seul, mais c’est aussi ce qu’il veut, plus ou moins, dans ces moments-là. C’est comme si jamais il n’avait sourit, et comme s’il avait toujours été seul. C’est dans sa nature, la solitude, après tout. Ca ne le dérange pas. C’est comme si son existence n’était pas réelle, dans ce monde, comme s’il était invisible, impalpable. Il aime bien. Enfin, sa nature de lorialet. Parce que son éducation fait qu’il déteste ça, en même temps. Non, pas qu’il déteste, mais qu’il préfèrerait… se faire consoler. En tout cas, qu’il préfèrerait ne pas être seul.
Enfin… c’est dans ces moments de mélancolie extrême, que se remarque le plus la dualité constante qui habite l’esprit de Reilly O’Brian. Mais, vous le savez maintenant, il n’aime pas vraiment faire état de ses ressentis. Alors il ne se vantera jamais d’être un petit lorialet plein de duels entre sa nature et l’éducation qu’il a reçue. Pour le voir, il faut creuser ! Mais Reilly ne se laisse pas creuser facilement. Mais, qui sait, peut-être qu’il laissera quelqu’un voir tout ça ? Son côté Irlandais aimerait beaucoup, en tous cas !

Mais bon, déjà, il faut le comprendre, notre Reilly O’Brian, et ce n’est pas chose aisée. Au moins, nous avons appris la définition de « dualité ».


Once upon a time…

Quand on tâche de continuer à sourire

- Attends attends Reilly, regarde : tu bouges pas et tu tiens bien la lampe devant toi et… voilà !
Reilly plissa un peu les yeux afin de distinguer ce qu’était en train de lui montrer son oncle. Un gros papillon de nuit virevoltait autour de la lampe à huile qu’il tenait au bout de son bras, comme pour essayer d’atteindre la lumière qu’elle dégageait. On ne distinguait que ses ailes, qui battaient l’air à une vitesse folle, pensait Reilly.
- Et maintenant admire l’artiste…
Reilly remarqua que son oncle se léchait le coin de la lèvre, petit tic qui lui indiquait qu’il était au comble de la concentration, et sourit.
- Ce n’est pas grave si tu ne l’attrapes pas oncle Sean, tu sais.
- Sshh Reilly, regarde !
Et, d’un geste rapide et précis, son oncle piégea le papillon dans un gros pot de confiture vide qu’il referma soigneusement avec le couvercle approprié, pourvu bien évidemment de trous afin que la bestiole ne suffoque pas. L’oncle adressa un sourire victorieux à son neveu et le poussa doucement vers la sortie de la petite grotte dans laquelle ils se trouvaient.
- Allons l’observer dehors, Reilly, à la lumière.
C’était approximativement le milieu de la nuit, mais la lune était si ronde et brillante dans le ciel qu’elle illuminait toute la campagne irlandaise. C’était une des raisons qui faisaient que Reilly était d’humeur enjouée cette nuit-là. Aussi, dès qu’il posa un pied hors de la grotte, il ne put s’empêcher de lever vers la lune un regard plein de tendresse. Il ferma les yeux et sentit comme un cocon se former autour de lui, quelque chose d’incroyablement doux et chaleureux, comme si la lune le berçait.
- Tu rêves encore mon petit lorialet ?
Son oncle lui ébouriffa les cheveux, signe d’affection qu’il avait développé dès que Reilly avait eu assez de cheveux pour qu’il le fasse.
Sean O’Brian était le frère cadet de la mère de Reilly, Bridget. Il avait 24 ans, des cheveux en bataille, une belle barbe bien rousse assortie à ses innombrables tâches de rousseur, et un corps de titan forgé par la mer elle-même. Matelot depuis toujours, ils s’envolait sur les eaux avec ses compagnons de pêche tous les matins, et tous les soirs Reilly attendait son retour sur les quais. Sean revenait toujours avec un immense sourire, et sa bonne humeur constante déteignait de plus en plus sur Reilly. Enfin, en tous cas, il s’était autoproclamé responsable du bien être et de la bonne humeur de son neveu. Et il avait aussi décidé de faire de lui « un être moins solitaire. C’est vrai quoi, Reilly, d’accord tu es quelqu’un de timide et d’introverti, mais on va aller au marché tous les deux, on va t’acheter un… heu… filet à papillons, et on va te faire rencontrer du monde ! ». Du point de vu de la sociabilité, il était vrai que son oncle était son total opposé. Mais, petit à petit, le jeune lorialet s’était habitué à la foule, et même s’il n’était toujours pas bien à l’aise entouré d’inconnus, en plus de jour, cela ne le dérangeait plus autant. Tant que Sean était là, Reilly se sentait d’affronter le monde entier, et il lui semblait que la lune s’était elle aussi attachée à celui qui était devenu son protecteur. Après tout, comment ne pas s’attacher à un colosse tout de muscles de plus d’un mètre quatre-vingt-dix qui attrapait des papillons la nuit avec son neveu d’alors dix ans ?
Ledit colosse poussa doucement son épaule de la sienne, le sortant de sa réflexion. Il lui tendait le pot dans lequel s’agitait le gros insecte nocturne et fixait ce dernier avec un regard plein de douceur et de curiosité.
- Il est exactement comme toi, Reilly.
- Le papillon ?
- Yeah.
- Pourquoi ? Je suis moche ?
Sean O’Brian explosa de rire et s’empressa de confier le bocal à son neveu avant de le faire tomber. Reilly haussa un sourcil en observant son oncle, dont le rire grave et rayonnant s’étendait sur toute la petite colline jusqu’au village, en bas. Reilly fit la moue. Son oncle rit encore quelques secondes avant de lui ébouriffer tendrement les cheveux en lui faisant un clin d’œil rassurant.
- Tu n’es pas moche, Reilly, ta bouille ferait craquer n’importe qui, et je n’ose même pas imaginer comment tu seras quand tu grandiras. Tu as hérité de la beauté de Bridget, de la douceur de la lune, et, oserais-je le dire, de mon humour ?
- Alors en quoi est-ce que je ressemble à ce papillon ?
- Eh bien… vous êtes tous les deux plutôt étranges, je pense. Et vous vivez la nuit. Vous aimez la nuit, pas le jour, il vous fait peur, et vous êtes solitaires. Enfin toi tu ne l’es pas quand je suis là, mais je sais que tout ce que tu fais la journée c’est coudre avec ta mère au lieu de sortir te faire des copains de ton âge. Mais si tu aimes être comme cela, alors sois comme cela. Moi je t’aimerai toujours comme tu es Reilly, ta mère aussi, et la lune aussi. Et aussi longtemps que je vivrai, je te protègerai, promis !
Les mots de son oncle atteignaient toujours le cœur de Reilly. Et même si ce n’était pas de la grande poésie, c’étaient des mots sincères et plein de tendresse. Les mots, c’était quelque chose de très important chez les O’Brian. Jamais ils ne disaient quelque chose s’ils ne le pensaient pas du plus profond de leur âme, et ils attendaient que leur entourage fasse de même. Aussi, si timide et mal assuré qu’il soit, le petit Reilly savait très bien que les mots qu’employait son oncle pour le rassurer n’étaient que la vérité pure et simple. Et, comme pour marquer la promesse encore plus solennellement, Sean tendit son petit doigt au lorialet, qui s’empressa de le serrer avec le sien avant de presser leurs pouces l’un contre l’autre.
Reilly sourit et posa le bocal au papillon dans l’herbe fraîche, puis il enroula ses bras pâles et chétifs autour de celui, bronzé et robuste, de son oncle. Le matelot sourit, attendri, et le blottit bien contre lui après avoir ouvert le bocal afin de rendre sa liberté au papillon de nuit. Puis il cala bien la tempe de son petit lorialet de neveu contre son épaule et s’allongea avec lui dans l’herbe.
Ils restèrent là, comme toutes les nuits claires, à regarder la lune et à se raconter des blagues, certaines trop « adultes » pour que Reilly les comprenne, du haut de ses dix ans. Et ils faisaient des projets : un jour ils iraient à Paris, avec Bridget, et ils feraient le tour des cabarets de la capitale française, puis Reilly travaillerait en temps que couturier et gagnerait assez d’argent pour qu’ils emploient le médecin le plus fameux du monde qui guérirait Bridget, et Reilly se ferait plein d’amis ! Sean était enthousiaste.
- Tu coudras des costumes de scène pour des stars de cabaret à Paris ! On attendra tes dix-huit ans et…
Un unisson de voix graves et joviales s’éleva du port du village.
Way hey and up she rises, way hey and up she rises, way hey and up she rises, early in the morning !
Les marins commençaient à charger leurs bateaux en chantant The Drunken Sailer. L’aurore était là. Sean et Reilly se relevèrent et commencèrent à descendre la colline en chantant avec les matelots, comme tous les matins. Arrivés à l’entrée du village portuaire, l’oncle offrit une étreinte douillette à son neveu et le poussa doucement vers les habitations.
- Prends bien soin de ta mère, on se retrouve ce soir !
Et, après un dernier geste de la main pour lui dire au revoir, il disparut derrière le hangar du port. Reilly entama le chemin pour rentrer là où ils vivaient lui, son oncle, et sa mère.
Sa mère était la femme la plus belle qu’il n’ait jamais vue. Aussi rousse que son jeune frère, le visage couvert de tâches de rousseur, elle avait des yeux d’un bleu perçant, très expressifs. Avant qu’elle ne tombe malade, son corps était si musclé qu’elle pouvait porter à elle seule un énorme tonneau de bière ! Il fallait bien le dire, elle en avait souvent impressionné plus d’un dans le port. Elle avait brillé tant par sa force que son esprit, maligne et incroyablement joueuse. Elle était même souvent qualifiée d’impertinente et de femme à fort caractère, et elle avait également un pouvoir de séduction impressionnant, aussi bien sur les hommes que sur les femmes. Et elle avait même séduit la lune.
Reilly entra dans leur petite maison en bois humide et se dirigea vers la cheminée afin d’y rallumer un feu digne de ce nom.
- Bonjour Reilly…
Le lorialet se retourna et sourit doucement à sa mère, qui était, comme toujours, allongée dans son lit, sous une multitude de couvertures en laine. Il s’approcha d’elle et s’assit à son chevet avant de lui caresser la joue avec tendresse.
- Repose-toi encore un peu maman, le médecin passera dans quelques heures, tu as le temps, je veille sur toi, ‘kay ?
La jeune femme referma ses yeux en souriant en guise de réponse. Elle n’était plus aussi forte qu’avant. Toujours aussi belle, mais d’un beauté fatiguée. A vingt-huit ans, elle en paraissait trente-cinq et s’affaiblissait de jour en jour. Le médecin du village, Mr O’Kenney, ne pouvait pas guérir sa maladie. « Ses muscles fatiguent plus vite qu’ils ne le devraient » leur avait-il expliqué. Tout ce qu’il pouvait faire, c’était réduire la douleur de la belle Bridget. Cependant, la jeune femme n’avait pas perdu la force de son caractère, ni son envie de rester active, d’un façon ou d’une autre. Alors elle avait commencé à coudre, à tricoter et à broder. Reilly passait ses journées à coudre avec elle, et maintenant les tissus n’avaient plus aucuns secrets ni pour l’un ni pour l’autre.
Pendant qu’ils cousaient, ils parlaient de tout et de n’importe quoi. Sa mère lui disait que quand il serait grand, il plairait, comme elle, autant aux femmes qu’aux hommes, mais qu’il fallait qu’il se méfie des gars du port, ceux qui reviennent de longs voyages en mer. Reilly était trop petit pour comprendre de quoi elle voulait parler, alors elle lui disait qu’il comprendrait quand il serait grand.
Sa mère était sa meilleure amie, en quelque sorte. Et c’était elle qui lui avait vanté les louanges des câlins. Bridget adorait les câlins et, à force, à cause d’elle et de son oncle, Reilly avait fini par adorer ça aussi. Pour lui, c’était une façon de partager un sentiment spécial avec quelqu’un. En plus, sa mère le lui avait toujours répété : « ça fait du bien aux gens, un câlin ». Le petit loraliet avait bien enregistré cette phrase, et pour lui c’était très important, de faire du bien aux gens.
Il sourit en remarquant que sa mère s’était rendormie et lui caressa doucement les cheveux avant de lui prendre la main pour la serrer doucement. Il veillait sur elle. Et tant que son oncle était là, et que sa mère était là, Reilly n’avait besoin de rien d’autre au monde.

--------------------

Il était très tôt. Le soleil n’était pas encore là. Dans le port, les marins n’avaient pas encore chargé leurs bateaux.
- Reilly, recouds ça tu veux ?
- Oui, James.
Le petit lorialet, maintenant âgé de dix-huit ans, attrapa un fil blanc et une aiguille de taille moyenne, puis il s’agenouilla face au médecin afin de recoudre le léger accroc qu’il avait au bas de sa blouse immaculée.
James O’Kenney, l’ancien médecin de sa mère, l’avait recueilli il y avait déjà trois ans de cela, quand la belle Bridget avait rendu son dernier souffle. Le jeune médecin, âgé d’une petite trentaine, n’avait pas voulu le laisser seul après ce décès malheureux. Et puis, il fallait bien le dire, il s’y était attaché à ce petit. Il était très courageux, et protecteur envers sa mère, surtout les derniers mois de sa vie.

Quand Reilly avait quatorze ans, il avait perdu son oncle. Sean O’Brian était parti en mer avec ses compagnons, comme tous les matins, mais il n’était jamais revenu. Reilly l’avait attendu des jours, sans bouger, sur le petit quai, jusqu’à ce que Bridget vienne elle-même le chercher avec le peu de force qu’elle avait. James O’Kenney, qui avait depuis longtemps gagné la confiance de la famille O’Brian et éprouvait un sentiment protecteur très fort envers Reilly, avait alors tenté de le rassurer, pendant des jours, des mois ; peut-être son oncle était-il simplement parti en voyage ? Peut-être avait-il découvert une petite île où il voulait leur construire une belle maison, avant de revenir les chercher lui et Bridget ? Mais Reilly le savait, si son oncle n’était pas revenu, c’était qu’il était mort. Il lui avait toujours promis de revenir, et Sean O’Brian ne brisait jamais une promesse. Reilly était dévasté, James l’avait bien vu, c’était comme si une partie de lui s’était brisée. Sean représentait tellement pour Reilly que le perdre, c’était perdre une partie de son bonheur.
Cependant, pour ne pas alarmer ni inquiéter sa mère, Reilly tâchait de sourire. Tout le temps, comme avant. Comme si de rien n’était. Il prenait soin d’elle et lui répétait quelques mensonges rassurants : « je vais bien, maman, ce n’est rien tu sais, c’est la vie, et puis oncle Sean a toujours dit qu’il voulait avoir la mer comme cercueil ». Toujours sourire, mentir un peu. Just a little white lie. James ne l’avait jamais vu pleurer, sauf un soir, où la lune était couverte de plusieurs couches de nuages noirs, où le vent sifflait sans s’arrêter. Reilly s’était recroquevillé dans la petite grotte, en haut de la colline, et il appelait la lune. Et comme la lune ne lui répondait pas, il sanglotait plus fort, tremblant de tous ses membres. Il avait attendu une accalmie, puis était rentré chez lui, sans avoir remarqué que James l’avait vu, et il s’était occupé de sa pauvre mère.
Et quand, un an plus tard, Bridget était emportée par son épuisement, Reilly avait eu le même discours : « ce n’est pas grave, Mr O’Kenney, c’est la vie vous savez, ma mère était tout le temps heureuse, elle n’aimerait pas qu’on soit tristes pour elle, je vais bien ». Mais, juste pendant quelques secondes, James avait vu dans les yeux du petit O’Brian qu’une autre partie de lui s’était envolée.
En ce soir d’hiver, sous le ciel noir et orageux, le sourire de Reilly avait disparu comme la lune derrière les nuages, et James avait alors remarqué, pour la première fois, la réelle mélancolie des traits du visage de ce garçon à la peau si pâle, aux cheveux d’un blanc mystérieux et aux yeux d’un bleu léger et fascinant. Quand les nuages s’étaient dissipés et que la lune était à nouveau visible, Reilly avait fait quelque chose de très étrange, pour le médecin. Il était monté tout en haut de la colline du village, s’était planté nez en l’air et avait chanté. Une complainte magnifique, mélancolique, emplie de tristesse. Et il chantait, en regardant la lune, comme si l’astre était la seule chose qui lui restait. James l’avait trouvé admirable, très beau, et touchant. Il avait pris le pauvre petit dans ses bras, l’avait couvert avec son manteau, et l’avait ramené chez lui. « Tu vivras avec moi, Reilly ».

- Voilà, c’est cousu, James.
La voix du jeune garçon tira le médecin de ses souvenirs. Il lui adressa un vague sourire et posa sa main sur sa tête, comme lorsqu’on félicite un petit animal.
- Bien, et n’oublies pas de surveiller le feu, tu sais que je déteste rentrer et voir qu’il est éteint. Il fait froid en ce moment, penses-y.
- Je m’en occupe, passe une bonne journée.
Et, sans lui adresser un regard, James O’Kenney sortit de chez lui.
Reilly soupira et alla s’accroupir en face de la cheminée pour jouer avec les cendres. Il ferma les yeux. Il fut un temps où James se serait retourné, avant de passer la porte, pour lui adresser un dernier sourire et lui dire qu’il ne rentrerait pas trop tard.

Quand James l’avait recueilli, Reilly avait quinze ans. La première année avait été douce, James s’occupait de son protégé comme de son petit frère ou son fils, ils passaient des heures à parler le soir afin que le petit irlandais ne s’enferme pas dans sa solitude. Au fil du temps, il était né entre eux une complicité encore plus profonde que celle qui existait déjà, et le petit lorialet s’était même remis à rire. Et quand il riait, James lui ébouriffait les cheveux et lui embrassait la joue avant de le blottir dans ses bras dans une étreinte douce et réconfortante, pleine de chaleur. A mesure que le temps passait, leur lien s’intensifiait, encore et encore.
Et Reilly grandissait. Il éprouvait une tendresse certaine pour le jeune médecin mais ne savait pas quel nom mettre sur ce sentiment. Ce n’était que vers ses seize ans qu’il avait su ce qu’était James, pour lui. Mon premier amour. Et le médecin semblait également se rapprocher de plus en plus de lui. Reilly avait bien grandit, malgré son apparence de jeune garçon plus proche de l’enfance que de l’âge adulte. Leur lien était assez flou, à ce moment là. Ni l’un ni l’autre ne savait vraiment ce qu’ils éprouvaient, mais c’était bien réel, quasiment palpable. Reilly avait hérité du pouvoir de séduction de Bridget, sans en être vraiment conscient, et de plus en plus de personnes du village lui tournait autour. Hommes et femmes, assez vieux, moins vieux, jeunes, la beauté étrange de Reilly O’Brian attisait la curiosité. Et ça, James ne l’avait pas supporté. Il était très possessif. Reilly devait être à lui. Alors, James avait fait de lui son amant.
L’année qui avait suivi n’avait été que rires, étreintes amoureuses, bon temps et douceur. Reilly se sentait bien, et tous les jours James O’Kenney lui déclarait son amour. Il lui disait que sans lui, la vie était fade, qu’avec lui il était heureux, qu’il ne cesserait jamais de l’aimer, même si c’était dans le secret. Il avait même appris au lorialet à séduire. Les yeux du petit irlandais avaient retrouvé leur éclat de malice et de bonheur, ils brillaient de la même façon qu’ils brillaient quand sa mère et son oncle étaient encore là. Et puis, James le lui avait promis : jamais, jamais il ne lui mentirait. Et jamais ses câlins n’avaient été aussi doux.

Mais le bonheur vous met toujours à l’épreuve. L’année de ses dix-sept ans, Emma était arrivée. James était venu voir Reilly dans sa chambre, un soir. Ses parents lui avaient trouvé une femme. Un vrai choc. Reilly n’en avait pas cru pas ses oreilles. Et il avait fondu en larmes. Son protecteur, son James, son amour allait lui être enlevé. Et James lui avait présenté sa fiancée, le faisant passer pour un garçon de la rue qu’il avait recueilli récemment et avec qui il n’avait pas de lien particulier. Rien de plus.
La femme avait dans la vingtaine, c’était une brunette plutôt insignifiante, Reilly valait bien mieux qu’elle, seulement ses yeux gris et sournois l’avaient jugé dès qu’elle les avait posés sur lui. « Ne t’approche jamais de James, tu entends ? Tu es comme ta mère, un bon à rien faiblard et séducteur ! ». C’était une des premières choses qu’elle lui avait dites. Cette femme était la sècheresse incarnée, un vrai despote. James lui obéissait au doigt et à l’œil, il était aux petits soins pour elle.
Reilly avait retrouvé sa solitude naturelle, malgré les tentatives du médecin pour le réconforter. Il lui disait qu’il l’aimait, que son mariage ne valait rien pour lui, qu’il était son seul et unique amour, qu’il était si beau, si adorable ! Et, même si Reilly se raccrochait à ses paroles, la façon dont James le touchait n’était plus la même. Des câlins tous froids, pas sincères, de vagues caresses. Plus le temps passait, moins il s’intéressait à lui, sauf parfois le soir, quand il rentrait et qu’Emma dormait. Mais au moins, James O’Kenney était honnête : il jurait qu’il l’aimait, il promettait. Alors Reilly était rassuré, son cœur apaisé, et il pouvait supporter de le partager avec Emma. Après tout, c’était lui que James aimait, pas elle.
Cela faisait déjà un an qu’il vivait comme ça. Le petit lorialet chantait tous les soirs sa triste complainte en observant la lune. Il ne parlait plus, ni ne souriait. Il ne mangeait pas beaucoup, passait son temps loin de la lumière du jour, seul, et la nuit il cousait, en se disant qu’un jour il irait à Paris, comme il l’avait promis avec son oncle. Il vivrait bien, juste James et lui. Ou bien sans James, juste lui.

- Reilly !
Le petit irlandais rouvrit rapidement les yeux, toujours accroupi devant la cheminée, pour découvrir une Emma en rage, rouge de colère et tenant dans ses doigts boudinés plusieurs feuilles de papier jaunies. Reilly écarquilla les yeux, pris de panique. Ces papiers, c’étaient des lettres. L’année de ses seize ans, James avait voulu qu’ils s’écrivent des lettres et se les lisent tous les soirs. Des lettres d’amour.
- Qu’est-ce que c’est que ça ?? Je t’avais dit de ne pas t’approcher de lui !
Avant qu’il n’ait le temps de dire quoi que ce soit, la petite femme fonça droit sur lui et agrippa fermement ses cheveux avant de tirer violemment dessus pour le faire se lever. Reilly ferma fort les yeux en se mordant la lèvre et il lâcha un léger couinement de douleur. Elle plaça son visage à quelques centimètres du sien. Ses paroles semblaient comme des sifflements amers de serpent qui crache son venin.
- Tu crois sérieusement qu’un homme marié s’intéresse à un gamin comme toi Reilly ? A un gamin étrange qui chante bêtement en regardant la lune ? Pitié, tu es lamentable ! Tu sais depuis combien de temps je connais James ? Tu sais depuis combien de temps il est amoureux de moi ? Dix ans ! Dix ans ! Tu es quoi, toi ? Tu crois vraiment que tu représentes quelque chose pour lui ?
- Il a dit qu’il m’aime…
Emma explosa de rire, un rire gras, mauvais, moqueur.
- Dieu que tu es naïf Reilly ! Ta maman ne t’a jamais appris à te méfier des hommes ?
Reilly se pinça les lèvres tandis que ses grands yeux bleus s’emplissaient de larmes.
- Il t’a dit qu’il t’aime ? Tu sais ce qu’il aime chez toi ? Ton joli p’tit minois et ton corps tout frêle. C’est tout. Il joue avec toi Reilly, il ne fait que jouer avec toi.
Elle lui adressa un sourire haineux avant de le lâcher.
La tête de Reilly bourdonnait, il avait le vertige, et ses larmes stagnaient au bord de ses paupières. Il était complètement perdu, le doute assaillant tout son corps, le faisant trembler de tous ses membres. Mais James lui avait promis que… Mais il ne lui avait jamais dit qu’il connaissait Emma avant, ni qu’il l’aimait… Il renifla un peu, tête basse. Emma disait-elle la vérité ? Elle lui lançait d’autres atrocités sur la soi-disant vérité, elle s’époumonait, gesticulait dans tous les sens et riait tellement fort qu’elle devait avoir réveillé tout le voisinage.
Mais Reilly n’entendait rien. Il se sentait vide. Juste vide. Il ne savait pas. Il fallait qu’il demande à James. Là, il ne ressentait rien. Enfin si, il sentait quelque chose. Une très forte et désagréable sensation lui prenait l’estomac, le tournait, le retournait inlassablement, encore et encore, en le tordant. Ses paupières lui semblaient lourdes tout à coup.
- Mais qu’est-ce qu’il se passe ici ??
Reilly sursauta en remarquant James au pas de la porte de la maison.
- Emma je t’entends depuis en face ! Bon sang, vous pouvez m’expliquer ?
Le petit lorialet fondit en larmes et se jeta dans ses bras. Il se blottit contre lui et cacha son visage plein de larmes contre son torse.
- James tu m’aimes ? Elle dit que non, mais toi… tu as juré, alors c’est que c’est vrai… non ?
Le médecin attendit quelques secondes et lui fit relever le menton vers lui, tout doucement, et il sourit simplement, en essuyant ses petites joues.
- Reilly… tu es vraiment naïf, en fait.
Les yeux de Reilly s’écarquillèrent et son cœur s’arrêta net. Il était complètement figé. Le médecin lui tapota sur la tête et embrassa sa femme.
- Bon, à ce soir !
Puis il sorti à nouveau, et Emma offrit un sourire mauvais au lorialet avant d’aller s’installer devant la cheminée, comme si rien ne s’était passé.
- Reilly, viens recoudre mon emmanchure veux-tu ? Il y a un trou, ce n’est pas très gracieux.
Mais tout ce que Reilly pouvait faire, là, c’était trembler. Il ne sentait plus rien. Ses larmes dévalaient ses joues à une vitesse folle sans même qu’il s’en rende compte. Il ne bougeait même pas. James lui avait menti. Pendant deux ans. Mentir et jurer dans le vide. Les deux pires choses qu’on puisse faire à un O’Brian. Là, c’était un chaos silencieux dans la tête du petit lorialet. Il lui avait donné son amour, et même sa confiance la plus totale, et James O’Kenney les avait piétinés tous les deux. Il avait bien joué, il avait fait de Reilly sa chose à lui, avait menti, et il l’avait trahi.

Les jambes du petit irlandais se mirent à courir hors de la maison, très vite. Reilly ne sentait rien, ne disait rien, aucun son ne sortait de sa bouche, ses larmes coulaient de plus en plus, ses yeux et sa tête étaient complètement embrumés. Ses petits pieds nus le faisaient courir dans la demie pénombre du petit matin. Il ne savait même pas où il allait, mais il voulait se dépêcher d’y être pour être loin. Et seul. Jamais il ne s’était senti aussi seul. Il leva ses yeux bleus plein de larmes vers le ciel dans l’espoir d’y voir la lune, ou sa mère, mais aucune des deux n’était là. C’était comme un autre coup au cœur. Il arrivait sur les quais. Son oncle était peut-être là, lui ! Il s’arrêta sur le petit ponton central, comme il le faisait quand Sean rentrait le soir. Et il attendit en tremblant. Mais il n’arrivait pas.
Reilly n’en pouvait plus. Il se sentait vidé de toute son énergie. Il avait juste… juste envie de retrouver son bonheur. Il regarda ses petits pieds quelques secondes et s’essuya les yeux avant de relever la tête. Personne autour de lui. Il avança doucement et monta sur le bateau le plus proche de lui pour pouvoir se cacher et être tranquille. Il était si perdu qu’il n’avait pas remarqué le nom du bateau : Le Parisien Galant. Il renifla un peu et essuya son nez dans sa manche. Un tas de caisses en bois créait un petit espace à demi fermé sur le pont du bateau, comme une grotte minuscule. Reilly se mit à quatre pattes et se faufila entre les caisses humides, sa petite taille le lui permettant aisément. Là, il se roula en boule, comme un chaton, et poussa un petit soupir plein de tristesse. Au fond, il le savait : être seul était ce qui lui allait le mieux. Il ferma les yeux, épuisé, et se laissa bercer par les vagues.
Il n’avait même pas entendu les marins du port entamer The Drunken Sailer.



Sous le masque

Je est un autre

    Surnom(s) : tout sauf Clem, s'il vous plaît... on m'apelle aussi Raiponce, niveau capilaire.
    Âge : 18 ans.
    Expérience en RP : ma première haha~ (je ferai de mon mieux !)
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    Comment avez vous connu le forum ? Un certain chat de gouttière m'a montré le chemin du Lost, et j'ai été accueillie par un mime adorable !
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Dernière édition par Reilly O'Brian le Mer 24 Juin - 21:54, édité 1 fois
Narcisse Williams
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MessageSujet: Re: Reilly O'Brian : un lorialet Irlandais féru de câlins, pour vous servir~   Reilly O'Brian : un  lorialet Irlandais féru de câlins, pour vous servir~ I_icon_minitimeMer 24 Juin - 13:47

J'adoooooore, et rebienvenue !
Ton écriture traduit bien la mignonité (oui j'invente des mots, parce que pourquoi pas ?) de Reilly et son côté conflictuel avec lui même. Et je pense qu'il s'entendra bien avec mes deux loulous ! (Moi, demander un lien ? Non non, c'est faux... )
Aldrick Voelsungen
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MessageSujet: Re: Reilly O'Brian : un lorialet Irlandais féru de câlins, pour vous servir~   Reilly O'Brian : un  lorialet Irlandais féru de câlins, pour vous servir~ I_icon_minitimeMer 24 Juin - 20:38

Bienvenue au Lost !

De mèche avec ton ainé, la fiche s'est faite un peu attendre mais on la découvre avec joie. Pour une première fois c'est un bon début ! Ta plume est est efficace et légère c'est bien joué ! L'une des seules fautes rencontrées est "pas cru pas ses oreilles." Si tu veux bien corriger ça serait cool.

Pour le physique, ma foi, ça tourne un peu en boucle entre le début et la fin, mais la description est détaillée, emplie de comparaisons de tout genres et d'une pointe d'humour toujours agréable. C'est bien tourné, bravo !

Pour le moral, je suis un peu moins fan de la présentation, même si je conçois bien qu'elle t'aidait davantage. Cela n'enlève cependant rien à l'impact de ton récit, qui me semble parfaitement en accord avec la dualité conséquente et un brin paradoxale du jeune lorialet.

L'histoire à présent.
Les passages sont attendrissants et l'on s'attache assez vite à Reilly, à son côté lorialet, autant que son côté irlandais, à sa nature que tu as très bien su mettre en scène et à sa vision si particulière du monde. Bravo !
Autrement, je trouve un peu "expéditive" la façon dont James réagit vis-à-vis du lorialet lorsqu'il réclame son attention. Sans quasiment se faire expliquer quoique se soit au final par sa femme. Je conçois volontiers que ça soit pour souligner son côté sans cœur, mais pour un personnage qui est censé avoir une telle importance pour Reilly, je trouve qu'il est plutôt survolé. Par ailleurs, je m'étonne que le jeune homme ne soit pas plus enclin à la colère après avoir été traité de la sorte. Ou qu'il ne lui ait pas couru après pour avoir des explications plus poussées. Cependant, je trouve que l'état de choc dans lequel cela le plonge est très bien rendu.

En résumé, une fiche emplie de la même dualité que celle qui entoure le personnage de Reilly, et qui le rend si attachant. J'espère qu'il aura l'occasion au fil de ses rps de rencontrer des personnes qui lui feront découvrir des philosophies bien différentes, et engendreront des situations qui lui prouveront qu'il n'ait pas toujours nécessaire de prétendre que "tout va bien". D'ici là, je te souhaite encore la bienvenue sur le Lost !
Edward White
l Dans l'ombre du loup l BIG BOSS l
Edward White

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MessageSujet: Re: Reilly O'Brian : un lorialet Irlandais féru de câlins, pour vous servir~   Reilly O'Brian : un  lorialet Irlandais féru de câlins, pour vous servir~ I_icon_minitimeMer 24 Juin - 20:39

Reilly /o/

Me voici comme promis pour ta fiche ~

Alors, je vais essayer de ne pas trop écrire, promis !

Je commence par les descriptions.
Les deux m'ont bien plu ! Elles sont toutes les deux très fluides et, chacune dans leur genre, détaillent très bien le petit lorialet. Je rejoins un peu Aldrick sur les lenteurs du descriptif, mais j'ai beaucoup aimé imaginer la scène dépeinte. Elle est toute en simplicité, très commune dans un sens, mais tu as réussi à lui donner une touche de charme qui va très certainement de pair avec la frimousse toute en douceur que tu détailles.
Contrairement à Aldrick, j'ai trouvé la description mentale réussie. Elle a quelques « accrochages », avec des vasva-et-vient incessants entre le social/solitaire qui pourraient déstabiliser, je le conçois, mais ça n'a pas été mon cas ! Je l'ai trouvée tortueuse, mais juste ce qu'il faut pour bien faire encrer dans l'esprit du lecteur que Reilly est plus complexe qu'il n'y parait. Bravo à toi !

L'histoire maintenant !
Alors… Je te l'avoue, j'ai beaucoup, beaucoup aimé. Surtout le début. Ça m'a rappelé un livre que j'ai lu de Pierre Loti (Pêcheur d'Islande). Je trouve que tu as très bien rendu la simplicité d'une vie et les petits bonheurs ou tracas qui l'accompagnent. On s'attache très vite à Sean, et même si je me doutais de son sors, je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir de la peine pour Reilly. J'ai toujours un peu de mal avec la disparition quasi-systématique de la famille dans les histoires, mais tu as amené ça assez finement, sans en faire un mélodrame.
La seconde partie avec ce charmant docteur et son adorable femme m'a un peu moins plu, je l'admets, mais elle reste très bien écrite et étonnement légère malgré la fin malheureuse de l'histoire. La liaison amoureuse n'était, je pense, pas nécessaire, et l'éviter aurait peut-être permis de cristalliser davantage la pureté que dégage Reilly. Les scènes restent très agréablement dessinées, même si je rejoins Aly sur le final. Ce n'est que mon avis, mais je pense que la dégradation de la relation entre Reilly et James aurait gagné à être plus lente. Là, on passe un peu violemment de l'amant à l'ennemi, ce qui peut dérouter.
Mais dans l'ensemble, j'ai vraiment apprécié l'histoire dans laquelle tu utilises très bien toutes les caractéristiques du lorialet. Le rendu est très vivant et je te remercie pour ce petit moment de plaisir offert grâce à ta fiche ! J'ai hâte de voir ce que cela donnera en RP !

Je n'ai pas vu beaucoup de fautes, sauf d'inattention, dont un « loraliet » un brin répétitif alors que le terme correcte est bien « lorialet ». Mais ce n'est rien de bien méchant rassure-toi !

Je t'annonce donc, qu'à l'instar de ton aîné, tu es VALIDÉ !

Je vais t'ajouter au groupe des employés, et je te laisse suivre les indications suivantes pour finir ton inscription. N'hésite pas si tu as la moindre question o/

Bienvenue au
Lost Paradise

Il faut maintenant...
Faire ta demande de rang ici.
Pour les relations, c'est par .
Pour une demande de RP c'est ici.
Pour créer ou utiliser des PNJs c'est .

Et bon RP parmi nous !
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MessageSujet: Re: Reilly O'Brian : un lorialet Irlandais féru de câlins, pour vous servir~   Reilly O'Brian : un  lorialet Irlandais féru de câlins, pour vous servir~ I_icon_minitimeMer 24 Juin - 20:56

OMG REILLOOOOOOU :ruban:
C'est beau, c'est la fin de notre bac et en plus tu es validé, madre mia, c'est chouette **
Jarl Gü est fière de toi ( et approuve ta fiche nomnomnom )
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MessageSujet: Re: Reilly O'Brian : un lorialet Irlandais féru de câlins, pour vous servir~   Reilly O'Brian : un  lorialet Irlandais féru de câlins, pour vous servir~ I_icon_minitimeMer 24 Juin - 22:57

Owiii alors d'abord et avant tout : je suis contente \o/ ♥️

Ensuite, je suis ravie d'avoir eu vos critiques, avis, et points de vue, je trouve ça super sympa et constructif et aussi rassurant, pour moi en tous cas, puisque c'est ma première expérience en rp et aussi la première fois que je fais lire à quelqu'un d'autre qu'à moi-même un de mes écrits (bon, mon frère à lu ma fiche avant que je la poste, mais ça ne compte pas).

Donc j'ai corrigé les "loraliet" en "lorialet" (hérésie...je suis la fille qui fait du nom de la race de son Reillou un tord-langues...) et désolée de m'être emmêlé les doigts sur le clavier, mais maintenant c'est corrigé :3 une bonne chose de faite !

Pour la descriptions physique, faire se répéter le début à la fin était un choix, je voulais que ça fasse un peu "bon maintenant que je me suis bien regardé, qu'est-ce que je faisais déjà ?", pour montrer que le quotidien reprend, mais avec ce petit complexe de "si si je suis un grand" qui reste dans la tête de Reilly, parce qu'au final c'est un peu toujours ce qui lui reste en tête, dans un petit coin ^^

Ce qui nous amène à un des points de la description mentale, huhu~ Là, c'est vrai que j'ai eu du mal à trouver comment faire, j'ai eu plusieurs idées qui n'ont pas abouti, ou qui en fin de compte ne me plaisaient plus, alors j'ai un peu pataugé... Et je me suis dit que le plus simple serait effectivement de faire comme ça, sachant que je pourrai décrire Reilly sans construire une histoire ou un moment T, et au final ça m'a plu de faire ça comme ça, parce que je voulais vraiment expliquer Reilly comme je l'expliquerai à un quidam dans la rue :3 Après je suis tout à fait d'accord avec le fait que le constant passage de "social à solitaire" peut être redondant pour certains, parce que j'ai écrit cette description comme je parlerai, et j'ai plus de mal à m'exprimer à l'oral, donc c'est sûrement plus confus et moins construit (j'avais d'ailleurs peur que ce ne soit pas vraiment compréhensible), m'enfin j'ai préféré garder ça comme ça pour aussi faire un style différent de la description physique ^^
Evidemment, c'est un point de départ, ce mental là, puisque Reilly va évoluer dans les rp (et dieu qu'il a hâte de commencer~), et c'est vrai qu'il réserve beaucoup de surprises, mon petit lorIalet (nailed it) alors patience, patience~ Wink

Après, pour l'histoire : déjà je ne connaissais pas du tout Pierre Loti (Pêcheur d'Islande), mais ça me fait un nouveau livre à lire pour cet été, merci o/ Ensuite, je suis toute contente (c'est peu dire) de vous avoir embarqué dans cet univers ! ^~^ je suis aussi un peu dégoutée d'avoir fait mourir Sean, en plus de Bridget, mais ça m'a semblé nécessaire pour que Reilly n'ait vraiment plus aucune attache affective avant que James le recueille, et aussi pour que son côté lorialet ressorte bien à ce moment-là de sa vie, et aussi parce que, qu'il vienne à Paris c'était un peu le rêve de Sean, donc ça créait une autre petite coïncidence, ou un coup du destin, qu'il se retrouve sur un bateau parisien, à la fin :3 Ensuite, passons à ce "cher" James : effectivement, et avant tout, j'ai beaucoup hésité à faire de lui l'amant de Reilly, mais je me suis finalement décidée pour permettre à mon petit lorialet d'avoir...disons une "couche" en plus, ou un petit truc en plus à pouvoir exploiter plus tard en rp Wink je voulais aussi montrer que Reilly ressemble à sa mère, sur ce point-là, mais je voulais aussi qu'il garde un côté pur donc j'ai essayé de ne pas trop approfondir le sujet de l'amour, si ce n'est ce que j'en ai dit. Et je suis aussi d'accord sur le fait que ça passe un peu rapidement d'amant à ennemi, niveau relation Reilly-James, mais là c'est juste qu'en écrivant je commençais à me dire que j'allais vraiment faire un pavé, donc j'ai préféré écourter, et j'avais aussi peur de m'étendre un peu beaucoup sur le sujet. Et il en va de même pour la non-explication/justification de James, à la fin, je voulais juste éviter les longueurs et éviter aussi d'en faire trop, sur cette deuxième partie ^^'

Enfin ! Je me répète beaucoup, mais je suis ravie que vous approuviez et que lire ma fiche n'ait pas été une torture pour vous ^~^ merci pour les jolis compliments (vous me faites rougir rhalala qu'est-ce que je fais moi là j'ai l'air maligne tiens !), ça me fait vraiment beaucoup plaisir, et surtout merci pour les critiques constructives et les conseils, continuez à le faire et n'ayez pas peur des pavés, ça peut rassurer et, pour moi en tous cas, c'est important d'avoir des avis comme ça Wink

Alors heu je vais terminer cette réponse par...heu...ben...commençons à rp~

(et juste : ...*soupire* désolée pour le pavé...je crois que c'est ma marque de fabrique, en fait...*soupire désespérée d'elle-même)
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