Aller en haut
Aller en bas
Neige

Cabaret du Lost Paradise - Forum RPG

Forum RPG fantastique - Au cœur de Paris, durant la fin du XIXe siècle, un cabaret est au centre de toutes les discussions. Lycanthropes, vampires, démons, gorgones… Des employés peu communs pour un public scandaleusement humain.
Derniers sujets
» Elysion Earth
Balade au coucher du Soleil [PV Andréa] I_icon_minitimepar Eglantine Jocor Sam 9 Nov - 16:31

» Les secrets du Muséum { P.V. Andréa }
Balade au coucher du Soleil [PV Andréa] I_icon_minitimepar Rose Walkson Sam 9 Nov - 13:21

» Orzian, engrenages et arcanes
Balade au coucher du Soleil [PV Andréa] I_icon_minitimepar Invité Lun 22 Juil - 17:20

» Teer Fradee
Balade au coucher du Soleil [PV Andréa] I_icon_minitimepar Invité Ven 5 Avr - 13:32

» DC Earth Rpg
Balade au coucher du Soleil [PV Andréa] I_icon_minitimepar Invité Jeu 4 Avr - 18:45

» Le monde de Dùralas
Balade au coucher du Soleil [PV Andréa] I_icon_minitimepar Invité Lun 1 Avr - 21:02

» Propheties begin
Balade au coucher du Soleil [PV Andréa] I_icon_minitimepar Invité Jeu 8 Fév - 21:11

» Tableau d'affichage : Nouveautés du Forum
Balade au coucher du Soleil [PV Andréa] I_icon_minitimepar Edward White Mar 2 Jan - 18:45

» Invitation à la dix-huitième édition de l'Interforum
Balade au coucher du Soleil [PV Andréa] I_icon_minitimepar Invité Jeu 9 Nov - 11:04

» A Moonlight Night's Dream [PV Rose]
Balade au coucher du Soleil [PV Andréa] I_icon_minitimepar Edward White Sam 4 Nov - 12:22

Le deal à ne pas rater :
Boutique Nike : -25% dès 50€ sur TOUT le site Nike avec le code ...
Voir le deal

Partagez
 

 Balade au coucher du Soleil [PV Andréa]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous


Balade au coucher du Soleil [PV Andréa] Empty
MessageSujet: Balade au coucher du Soleil [PV Andréa]   Balade au coucher du Soleil [PV Andréa] I_icon_minitimeVen 20 Sep - 14:39

Le soir tombait sur le domaine des Flinelle. Laura observait la lente descente du Soleil depuis les fenêtres de son salon depuis quelques heures déjà. Finalement, elle décida de se rendre à l'extérieur, pour être elle-même en contact avec l'astre du jour.

Aussitôt pensé, aussitôt fait. Elle fut très vite dans le jardin, où elle rencontra l'aîné de ses frères, occupé à donner des instructions au jardinier. Une fois cela terminé, il vint vers elle, souriant :

    - Bonjour, Laura ! Quel bon vent vous amène ?


    - Bonjour à vous ! J'aimerais me rendre en ville afin de profiter de cette fin de journée. Viendrez-vous avec moi ?


Pour toute réponse, le jeune homme se plaça au garde-à-vous derrière elle. La jeune fille pouffa, puis se dirigea vers la ville, suivie de son ombre fidèle. Ce jour-là, elle avait envie de passer la soirée au bord de l'eau. Sentir la caresse du vent sur son visage et dans ses cheveux, fouler l'herbe tendre, écouter le doux clapotis de la Seine... C'est donc là qu'elle se rendit, bavardant joyeusement avec son complice.

Il leur fallut une demi-heure pour se rendre, à une allure de promenade, jusqu'à leur destination. Quand ils arrivèrent, le Soleil se couchait. Oubliant tout, les personnes se trouvant autour d'elle, la ville peu lointaine, même la présence de son frère, elle s'approcha très près de l'eau et s'y assit, observant l'astre s'abîmer dans les flots. Ce fut un spectacle qu'elle n'oublierait pas de sitôt, tant il fut beau. Elle eut l'impression que la lumière lui brûlait la rétine, dans le but manifeste de ne plus jamais quitter son regard. Elle crut d'ailleurs entendre jouer une joyeuse musique dans le lointain, comme pour faire écho à ses sentiments... Mais ce n'était probablement qu'une illusion, aussi, elle ne s'y attarda pas. Peut-être qu'elle s'y intéresserait quand le Soleil serait couché, mais pas avant. Pour l'instant, elle profitait.
Andréa Eyssard
l Un monstre dans la peau l
Andréa Eyssard

Messages : 274
Date d'inscription : 28/12/2010

Balade au coucher du Soleil [PV Andréa] Empty
MessageSujet: Re: Balade au coucher du Soleil [PV Andréa]   Balade au coucher du Soleil [PV Andréa] I_icon_minitimeSam 21 Sep - 20:16

Le violon chantait. Depuis près d’une heure, sa voix s’élevait avec l’ivresse des gais pinsons, embrassant la Passerelle des Arts et ses environs. Fluides et emportées, les notes s’enchaînaient avec l’ardeur d’une improvisation maîtrisée et pleine d’énergie. Leur entrain naturel accompagnait les passants, réchauffant le cœur triste des ouvriers fatigués, animant les échanges entre les couples et les amis qui traversaient plus lentement le bois tendu au-dessus de la Seine. Une péniche fumante éteignit son moteur à l’approche de cette étreinte musicale, laissant tout le temps à son capitaine d’en rejoindre l’avant pour tenter de deviner, dans l’obscurité de l’architecture métallique, l’auteur de cette mystérieuse sarabande. Mais le musicien demeura une ombre pour le marin et l’embarcation reprit sa route dans le soleil couchant, au rythme des réguliers nuages noirs que crachait sa cheminée.

Andréa était heureux. La lune montante commençait à se deviner dans le ciel, bien arrondie, mais pas encore pleine. Elle accentuait avec douceur le bien-être du jeune garçon, dont les doigts quittèrent brièvement son violon, pour se reporter sur le carnet de notes qu’il tenait ouvert sur ses longues jambes entrecroisées. Des annotations que lui seul comprenait s’ajoutèrent à d’autres, tracées à la mine d’un crayon de bois. Il tirait la langue et s’appliquait à retranscrire en chantonnant tout bas, le joyeux concert donné dans son cœur.
Éléna était d’accord. Elle irait avec lui au spectacle qui devait être donné à Montmartre la semaine prochaine. Il avait reçu sa missive le matin même. Décachetée avec fébrilité, il en avait parcouru chaque ligne en retenant son souffle. Les lettres rondes et douces l’avaient tendrement déposé sur un petit nuage, qu’il n’avait plus quitté depuis.
Le point final apporté à son cahier, le violon retrouva la chaleur de son menton et entonna un nouveau rythme dansant. Le temps s’écoula bercé par ces élans et apporta la nuit. Sous les pieds du garçon, l’eau reflétait désormais l’éclat des lampadaires du pont. Une myriade confettis dorés ondulaient sur la Seine, troublés de temps à autre, par la silhouette plus sombre d’un promeneur accoudé aux rambardes. Il restait là quelques minutes, sans jamais qu’Andréa sache si c’était pour l’écouter qu’il s’accordait cette pause. Ensuite son pas tranquille résonnait sur la passerelle, rejoignait les pavés et disparaissait, remplacé par un autre.

Il s’arrêta plus tôt qu’à son habitude. Non par lassitude, mais parce qu’il avait réservé sa soirée à la rédaction de sa réponse pour Éléna. Sa journée ne lui avait pas permis de s’y pencher et même s’il avait fait de gros progrès en lecture et en écriture, la tâche lui demandait toujours un temps et une concentration trop considérable pour qu’il s’y adonne entre deux portes au cabaret.
Violon et carnet rangés, Andréa referma son étui. Il laissa ses grandes jambes pendre le long des poutres en métal et dès que la voie lui sembla dégagée, quitta les ténèbres d’un bond. Il retomba avec légèreté sur la berge. Sa gavroche ajustée sur son épaisse chevelure d’ébène, il se mit en route.

Le Quai de Conti était tranquille pour un soir de semaine. Les badauds pressés rasaient les murs, dépassant des noctambules de toutes sortes. Un allumeur de réverbères réveillait une flamme haute perchée, lorsqu’un grondement se fit entendre plus loin dans la rue. Bien vite, il devint plus net. L’ouïe aiguisée du louveteau y distingua le martèlement des sabots, mêlé au grincement et au cahot de quatre roues. Une voiture privée jaillit brusquement du virage, lancée à toute allure sur le pavé parisien. Son conducteur hurlait de se dégager le passage. On s’écarta, mais l’attelage se prit dans un nid de poule. Il fit une violente embardée sur la droite. Deux jeunes gens entraient dans son sillage.

Attention !

Hennissement des chevaux soumis à la contrainte de leurs rênes. La voiture pencha dangereusement avant de retomber, droite et vaillante, sur la route. Elle poursuivit sa cavalcade sans ralentir et s’évanouit aussi brusquement qu’elle était apparue. Les deux passants ? Indemnes. Andréa soupira de soulagement. Comme ils étaient sur sa route, il se rapprocha d’eux et par politesse, demanda timidement :

Tout va bien ?

Au sol, une tâche blanche attira son regard noisette. Il écarta sa chaussure et distingua les contours finement dentelés d’un mouchoir de soie blanc, marqué d’une belle emprunte de pied. La sienne. Le rouge lui monta aux joues. Il se pencha, le ramassa rapidement et l’épousseta de sa seule main libre. Entrouvrant la bouche, il observa tout d’abord le jeune homme qui se tenait face à lui, puis se ravisa et tendit l’étoffe à la jeune fille à ses côtés.

Pardon… C’est à vous ?

H.R.P:
Invité
Invité
Anonymous


Balade au coucher du Soleil [PV Andréa] Empty
MessageSujet: Re: Balade au coucher du Soleil [PV Andréa]   Balade au coucher du Soleil [PV Andréa] I_icon_minitimeDim 22 Sep - 20:53

Le Soleil acheva sa course au fond des flots, où il semblait se noyer. Cependant, le ciel étai toujours clair. Se souvenant alors de l'existence du monde environnant, la demoiselle se tourna vers son frère et échangea un moment silencieusement avec lui, les yeux dans les yeux. Du moins, c'est ce qu'il paraissait, aucun d'eux n'ayant le pouvoir de télépathie. Mais ils se connaissaient tellement que le jeune homme comprit rapidement que son aînée désirait rester là un peu plus longtemps. Lui déposant un vêtement plus chaud sur les épaules, il lui donna son accord, toujours aussi silencieusement. Puis tous deux reportèrent leur attention sur le ciel et les flots face à eux. Quelques oiseaux chantaient encore, appelant sans doute leur congénères à venir s'abriter sur leurs branches pour la nuit. Sur l'eau, une famille de canards se hâtait, elle aussi, vers la berge. Tout le monde se préparait tranquillement à passer la nuit de son côté.

Puis elle assista à un spectacle merveilleux : l'allumage des étoiles, faisant écho à celui des réverbères. Le ciel s'illumina peu à peu, accompagnant doucement la chute de la lumière naturelle.
Lorsque la Lune prit sa place dans le ciel nocturne, les jeunes gens décidèrent qu'il était temps d'imiter les oiseaux locaux et de rejoindre leur nid pour la nuit. Après s'être relevée avec l'aide de son frère, la demoiselle épousseta coquettement sa robe avant de le suivre.

Ils étaient sur le point de traverser la route, quand un attelage s'élança à toute allure sur les pavés. Le cocher ne les avait probablement pas vus. Le plus jeune du duo eut le réflexe de pousser sa sœur en arrière, hors de la trajectoire du véhicule hors de contrôle, se plaçant devant elle pour faire rempart de son corps.

L'attelage finit par passer, trop près d'eux à leur goût, soulevant une poussière qui fit tousser le jeune homme. Il répondit au regard inquiet de sa sœur par un vague signe de la main accompagné d'un nonchalant :

    - Je vais bien. Rentrons.


Hochant la tête, elle se replaça près de lui... Et ils tombèrent nez à nez avec un jeune homme apparemment âgé d'environ autant de printemps qu'elle. Il leur demanda des nouvelles... Visiblement, il avait assisté aux derniers événements. Faisant un pas en arrière, humblement, comme on le lui avait toujours appris, elle laissa son frère parler :

[list]- Il ne nous est rien arrivé de plus grave que de recevoir un peu de poussière. Mais nous vous remercions de votre sollicitude.[list]

Laura hocha la tête pour montrer son accord avec les paroles de son frère. Puis l'inconnu lui tendit quelque chose qu'elle ne reconnut d'abord pas. Mais ce qu'elle remarqua, c'est qu'il avait l'air gêné. C'est donc avec un sourire avenant qu'elle se saisit de l'objet :

    - Laissez-moi donc voir cela.


Puis, malgré la saleté, elle le reconnut. Son mouchoir. Il avait dû tomber pendant qu'elle essayait de rétablir son équilibre après avoir été poussée... Et elle comprit alors la raison de la gêne de son interlocuteur. La marque indiquait clairement un pied... Il ne l'avait sûrement pas vu avant de commettre cette faute. Décidant de ne pas s'en formaliser, elle le replia soigneusement, gardant la tache à l'intérieur pour ne pas salir ses vêtements et le rangea à sa place. Alors qu'elle voulait parler, son frère lui coupa la parole :

    [color:a8b7=009933]- Comment osez-vous insulter de la sorte une demoiselle, manant ?


Fronçant les sourcils, la demoiselle posa la main sur son épaule avant de s'avancer, passant devant lui. Puis elle s'adressa au "manant" :

    - Veuillez pardonner mon frère. Il peut se montrer un peu trop protecteur, par moments. Pour ma part, j'ai bien vu que vous n'aviez pas réalisé ce que vous étiez en train de faire. Aussi, je ferai comme si il ne s'était rien passé !


Elle accompagna sa tirade d'une œillade légèrement complice. Elle aimait jouer ainsi avec les conventions, représentées par ses frères. Celui qui l'accompagnait sembla d'ailleurs assez mécontent, et décida de s'enfermer dans le mutisme, sachant pertinemment qu'il était inutile d'essayer de raisonner sa sœur lorsqu'elle avait décidé d'ignorer les conventions sociales.
Andréa Eyssard
l Un monstre dans la peau l
Andréa Eyssard

Messages : 274
Date d'inscription : 28/12/2010

Balade au coucher du Soleil [PV Andréa] Empty
MessageSujet: Re: Balade au coucher du Soleil [PV Andréa]   Balade au coucher du Soleil [PV Andréa] I_icon_minitimeVen 27 Sep - 18:06

- Comment osez-vous insulter de la sorte une demoiselle, manant ?

Andréa recula légèrement sous la surprise. Insulter ? Non, il n'avait pas… Son regard croisa celui glacé du jeune homme. Mince. Ses doigts se crispèrent autour de la hanse de l'étui de son violon, sa main libre gagna les boutons de sa veste sur lesquels il tira nerveusement. Baisser la tête. Il réfléchit à ce qu’il pouvait répondre, mais son interlocutrice le devança. Elle le rassura. La pointe d'inquiétude quitta son cœur et il retrouva un sourire timide, content que tout soit rentré dans l'ordre.

Merci.

Petit pas sur la droite. Tout allait bien, il pouvait donc poursuivre sa route. Un geste de la main aux deux inconnus et puis :

Bonne soirée.

Et il s'éloigna. Pas de beaucoup. Après à peine quatre mètres parcourus, la porte d'un petit bar s'ouvrit sur la rue. La lumière de l'établissement jeta sur le sol un rectangle lumineux, rapidement coupé par l'ombre d'un homme. Sa silhouette entra tant bien que mal sur le trottoir, ralentie et encombrée par l'imposant fût de chêne qu'elle traînait. Andréa s'élança pour lui prêter main forte :

Attendez Monsieur Gourdel, je vais le faire.
Oh merci mon petit. Tu as le chic pour être là quand on en a besoin.
Vous pouvez me tenir ça ?

Il lui tendit son violon. Un sourire malicieux s'étira au milieux de l'épaisse barbe blanche du vieux tenancier. Il récupéra l'objet avec tout le soin qui lui était dû, non sans taquiner le jeune homme sur le sujet.

Encore à jouer au clair de lune ?

Là louveteau piqua un fard. L'ardeur qu'il mit à rendre service redoubla. Les manches relevées, il déplaça le fût avec une facilité déconcertante pour son gabarit maigrelet.

Il faudra que tu me laisses t'écourter un jour !

Le tonneaux retomba sur le trottoir. Andréa se redressa, le visage rouge. Il bafouilla un peu puis, droit comme un « i », contesta maladroitement :

Je vous ai déjà dit qu'il n'était pas à moi.
Oh, mais oui c'est vrai !

Clin d'œil appuyé. Le garçon rentra la tête dans ses épaules et détourna le regard. Monsieur Gourdel éclata d'un rire énorme qui résonna dans toute la rue. Il poursuivit après une claque amicale dans le dos d'Andréa :

Allé, j'ai encore du travail ! Il reste cinq machin comme celui là à sortir ! C'était bien gentil de m'avoir aidé mon petit. Tiens, reprend ce violon qui ne t'appartient pas du tout.
M-Merci.

Andréa récupéra l'instrument, mais son regard ne quitta pas le commerçant. Ce dernier étira longuement son corps fatigué, réveillant ses articulations par de désagréables craquements. Un soupir affaissa ses larges épaules et il se décida enfin à franchir le seuil de son établissement.

Monsieur Gourdel ?

Arrêt et demi-tout léger de l'interpelé.

Oui mon petit ?
Il est pas là Paulo ?

Cette fois, le vieux fit totalement volte-face. Le peu de peau encore visible sous sa barbe dense rosit légèrement. Il s'essuya le nez d'un revers de manche, puis posa ses mains solides de chaque côté de ses hanches. La joie lui retroussa le coin des lèvres.

Et non pas ce soir ! Je lui ai donné congé. Tu sais maintenant qu'il est papa, il faut qu'il s'occupe de sa petite. En plus elle fait ses dents en ce moment ! Sa douce est épuisée. C'est pas facile !
Oh d'accord.
Mais j'ai mal choisi mon jour, il faut bien l'avouer. Ça m'était sorti de la tête que demain c'est le passage du caviste. Foutue caboche.

Encore un rire, mais le son n'était pas aussi fort et entêtant que la première fois. Une goutte de tristesse l’entachait. Ce qu'il ne donnerait pas pour rajeunir un peu le père Gourdel. Avec juste cinq ans de moins, il n'en aurait fait qu'une bouchée de ces tonneaux ! Mais le voilà qui soufflait comme un bœuf dès le premier. La vieillesse. Bientôt plus bon à rien.

Monsieur Gourdel ?

Ce timbre doux le tira de ses sombres pensées. Il s'apaisa :

Oui mon petit ?
Je peux vous aider si vous voulez.

Les prunelles pétillèrent et le sourire revint sur le visage du bonhomme.

Ça te gêne pas ? Tu es sûr ?
Sûr.

Sa grosse main se hissa jusqu'à l'épaule maigrelette d'Andréa. Il l'étreignit affectueusement, comme il l'aurait fait avec un fils.

Mon petit Andréa, le Bon Dieu a dû renverser son pot de gentillesse quand il t'a fait !

Rire tendre du garçon.

Vous croyez ?
Puisque je te le dis !

Ils entrèrent. Le louveteau n'oubliait pas sa lettre. Après tout, ce ne serait qu'un petit retard. Pas vrai ?


H.R.P:
Contenu sponsorisé



Balade au coucher du Soleil [PV Andréa] Empty
MessageSujet: Re: Balade au coucher du Soleil [PV Andréa]   Balade au coucher du Soleil [PV Andréa] I_icon_minitime

 

Balade au coucher du Soleil [PV Andréa]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Andréa Eyssard
» Andréa Eyssard
» Un peu de lecture [Pv...Andréa] - Terminé
» Un soucis de couture... [pv Andréa]
» Les secrets du Muséum { P.V. Andréa }

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Cabaret du Lost Paradise - Forum RPG :: Le Paris des plaisirs :: Bords de la Seine-