Rancunnier : Aldrick est le genre de personne qu'il faut absolument avoir de son côté. Faites lui défaut et vous vous en voudrez toute votre vie car lui ne l'oubliera pas et se fera un plaisir de toujours remettre ça sur le tapis. Il aime qu'on lui obéisse et qu'on lui soit fidèle. Il ne supporte pas ceux qui tentent de jouer un double jeu en sa présence et c'est sans doute cela qui fait de lui un excellent chef de police. Ses hommes lui sont absolument dévoués et exécutent à la lettre ses ordres.

Brutal : Sa nature de lycanthrope n'est absolument pas masquée. Il n'a aucune gêne à frapper ou tuer lorsqu'il en a l'occasion. Tous les hors-la-loi redoutent de tomber face à lui car ils sont certains qu'il pourra leur briser les os s'il en a envie. Il est aussi violent en geste qu'en parole, une vraie bête. Les insultes fusent entre ses lèvres et cela lui donne un mal fou à conquérir les dames qui le trouvent bien trop direct. Il n'a peur de personne et s'il trouve quelque chose à redire sur vous, il ne se gênera pas pour le faire !

Maladroit : Son côté direct et son comportement parfois mesquin, font d'Aldrick un homme peu à l'aise avec les autres. Il a beau essayer d'être agréable, son statut et son imposante prestance ont tendance à effrayer les gens qui préfèrent l'éviter. Il perd généralement tous ces moyens devant les dames qu'il essaye de séduire, finissant très souvent par se montrer plus violent qu'il ne le voudrait. Mais si vous réussissez à le prendre dans le sens des poils, vous pourrez sans doute découvrir un autre homme.

Intelligent : Ne pensez pas que c'est sa force de caractère et sa race qui lui ont donné ce poste de commissaire. Aldrick a un don pour le commandement, il est fait pour ça et tout la monde le conçois. Mais c'est après avoir longtemps travaillé et grâce à une intelligence remarquable qu'il a gravi les échelons.

Un livre ouvert : Aldrick est incapable de cacher ses émotions. On les lit sur son visage avec une facilité déconcertante, mais cela évite pas mal de problèmes. Ses officiers évitent ainsi de le déranger lorsqu'ils le sentent en colère ou mal luné. Mais comme tout loup-garou qui se respecte, le garçon est lunatique au possible et peut passer d'un violent excès de rage à un éclat de rire en quelques secondes, déconcertant souvent ses hommes.

Aldrick est le fils d’Yvan Voelsungen, meneur du dernier clan de lycanthropes qui s'opposa au Wolkoff. Il connaît très bien Edward et le déteste profondément, certain qu'il a triché pour battre son père et prendre les rênes du peuple des loups-garous. S'il est entré à la police, c'est d'ailleurs pour venger sa famille, il veut coincer Edward et démontrer que c'est lui et son cabaret de fous qui sont la cause de la hausse de disparitions et de meurtres dans Paris. Malheureusement, pour l'instant il n'y parvient pas, obligé d'obéir à ce pseudo gentleman sans talent. Et lors de ces sorties de repérage au Lost Paradise, Edward ne se prive jamais de se moquer gentiment de lui autour d'un verre.

Les rumeurs disent que le commissaire serait tombé sous le charme d'une des danseuses du cabaret, la dénommée Lily. Il la trouve majestueuse, gracieuse, fantastique et il vient parfois voir ses numéros en toute discrétion. « Juste pour apprécier la beauté de l'art » comme il dit. De toute façon, il est bien trop mal à l'aise pour l'approcher, il se contente de lui faire parvenir un bouquet de rose lorsqu'il y pense, mais toujours sans nom, juste un petit mot pour la féliciter, rien de plus. Il sait qu'elle est la protégée d'Edward et il ne veut pas mettre son travail en l'air pour une histoire d'amour impossible.

Les soirs de transformations, il se droguerait de morphine pour éviter de faire des dégâts. Il passe ainsi la nuit à dormir profondément, et fini par être de très mauvais poil au matin. Quelques rares fois, il laisse toute sa rage l'emporter et, se fixant sur un seul être, souvent un bandit voire un meurtrier, il passe la nuit à le chasser. Une fois entre ses griffes, il le tue. L'équipe de police retrouve le malheureux le lendemain, sans vraiment comprendre ce qui lui est arrivé et l'affaire est classée.

Un petit détail anodin. On soupçonne Aldrick d'être un grand amateur de chocolat. En grand gourmand qu'il est, il lui faut obligatoirement son carreau de la journée et rien ne lui fera plus plaisir, comme cadeau, qu'une bonne tablette de chocolat noir au pourcentage élevé. C'est là un de ses points faibles qu'Edward exploite avec beaucoup de soin, puisqu'il s'amuse, régulièrement, à lui en envoyer, — de l'excellente qualité soit dit en passant — accompagnée d'un petit mot de réconfort.