Cabaret du Lost Paradise - Forum RPG Forum RPG fantastique - Au cœur de Paris, durant la fin du XIXe siècle, un cabaret est au centre de toutes les discussions. Lycanthropes, vampires, démons, gorgones… Des employés peu communs pour un public scandaleusement humain. |
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| Il est 5 heures...Paris s'éveille! [PV Baptiste Soran] - [FINI] | |
| Auteur | Message |
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Aldrick Voelsungen
Man & Wolf : I'm armed Messages : 2050 Date d'inscription : 02/06/2012 Age : 36 Localisation : Pas si loin de vous...
| Sujet: Il est 5 heures...Paris s'éveille! [PV Baptiste Soran] - [FINI] Lun 4 Juin - 10:06 | |
| Un énième bâillement vint franchir les lèvres du policier, qui avisa le paysage à la recherche d'un quelconque signe de vie qui ne vint pas, Aldrick soupira intérieurement, fit quelques pas en se massant le cou et farfouilla finalement dans la poche de son veston pour en extraire ses cigarettes, des allumettes et jeter un furtif coup d'œil à sa montre à gousset. La fine pièce d'horlogerie indiquait dans un tic-tac régulier, l'heure matinale: 5 heures. Un frisson parcouru le brun, qui rangea sa montre pour faire naitre dans l'obscurité une étincelle, et finalement une fine fumée grise. Aldrick marcha encore un peu, fixant sans réellement les voir les bateaux mouches dont Paris regorgeait. L'air était frais, aussi il aspira encore un peu plus de nicotine pour se réchauffer. Machinalement il mit ses mains dans ses poches, écoutant le clapotis régulier de l'eau, se remémorant cette nuit si longue:
° La veille ° Commissariat, 23H °
Un jeune homme roux arpente les bureaux d'un air paniqué, semblant chercher quelque chose, ou quelqu'un.
-Chef? Chef? CHEF! -Qu'est-ce qu'il a Billy? Tu me casses les oreilles à hurler comme ça! S'enquiert Aldrick en le fixant dédaigneux de toute sa hauteur. -Ah vous voilà enfin! Ca fait une heure que je vous... -Viens en au fait Billy! Le roux grimaçe et continue après avoir repris contenance: -C'est terrible chef! Une nouvelle agression! Près de Barbès! -Bon sang! Tu pouvais pas le dire plus tôt?! On sait qui est la victime? -Euh... le garçon farfouille dans ses note et reprend: Une certaine... Louise Weber... -Louise? Attends tu veux dire "La Goulue"? La danseuse de cancan de Montmartre? -Eh bien, ce n'est pas mentionné dans mon rapport mais... -Laisse tomber, on verra ça plus tard, est-ce qu'elle est encore en état de parler? Est-ce qu'il y a des témoins? -Hélas, elle était déjà très faible, elle est décédée quelques minutes après son entrée à l'hôpital. Le commissaire poussa un juron sanglant et réitéra sa précédente question, un brin excédé tandis que Billy tentait de mettre un semblant de distance entre eux pour éviter de prendre un coup regrettable. -Un enfant dit avoir entendu du bruit et... -Où est-il? -C'était un enfant du voyage... -Où est-il Billy?! -Il disait qu'il vivait près du quartier latin. S'étrangla l'autre.
Quand Aldrick compris que ses hommes l'avaient laisser repartir sans réellement prendre le temps de l'interroger, un choc violent fit ébranler son bureau et faire sursauter ceux qui faisaient encore mine de ne pas écouter discrètement la conversation. Il fusilla Billy du regard, décrocha son manteau et son haut de forme, exigea de son collègue qu'il envoie les scientifiques sur les lieux et qu'il leurs fournisse tous les documents nécessaires sur l'enquête, il lui prit le dossier des mains, l'envoya faire des recherches sur le passé de la victime, et cria en sortant:
-Je veux savoir si quelqu'un avait ne serait-ce qu'une infime raison de la tuer, et je veux ça sur mon bureau après demain au plus tard, Billy!
Le roux était devenu blême, presque cadavérique avant de s'exécuter.
Passablement énervé, Aldrick avait alors parcouru toute la nuit, l'Ile Saint Louis de long en large, ainsi que ses alentours, mais il n'avait rien trouvé, aucune trace de ce petit garçon blond aux joues creusées par la faim et aux yeux azurs.
° ° °
Le lycanthrope écrasa sa cigarette, la jeta ensuite dans la poubelle la plus proche.
* C'est bien ma veine! Avec l'exposition universelle qui approche...les rues sont combles et les touristes affluent! Ce gosse a-t-il seulement déjà était dans le quartier latin?*
Dans sa poche, Aldrick caressa la surface lisse d'une photo, c'était celle du dit témoin, il l'avait tant consulté qu'il en connaissait même les irrégularités des briques au second plan. Son regard fut attiré par un luminaire qui grésillait, enfin un sourire naquit sur ses lèvres avant qu'il ne déclare à mi-voix, mais assez fort pour que son interlocuteur l'entende:
-Alors, tu as eu du mal à te lever ce matin, Tom Pouce? Ce bruit de pas dans son dos, il l'aurait reconnu entre milles. Il attendit un peu et renchérit, taquin: Elle ne t'a pas laissé dormir?
La phrase était ambigüe et c'était là tout ce qui conférait à leur "jeu" tant d'intérêt. _________________ - Loup y es-tu ? :
Dernière édition par Aldrick Voelsungen le Lun 28 Mai - 18:29, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Il est 5 heures...Paris s'éveille! [PV Baptiste Soran] - [FINI] Ven 6 Juil - 15:44 | |
| La soirée était bien entamée. Il était 23h30. Il déambulait dans la ville, sans but, en même temps, il était rare qu'il ait de but à ses promenades dans la ville lumière. Son corps enchaînait machinalement les pas, le faisant progresser dans l'obscurité. Son esprit, quant à lui était encore engourdit par la nuit. Il ferma les yeux sans s’arrêter, se fiant à son instinct pour éviter les obstacles. Il ne sentait rien, ne pensait à rien. Il déambulait juste, savourant les effet de la substance qu'il venait de prendre, cette substance " sacrée " à ses yeux, lui permettant de rester calme, tranquille et qui repoussait ses soucis au loin. La cocaïne lui permettait de rester le Baptiste qu'on connait. De rester joyeux. De ne pas se laisser envahir par le désespoir qui le poursuit depuis son plus jeune âge. Puis un bruit. Une rumeur. Il ouvrit les yeux et écouta attentivement. Un homme parlait d'une affaire de police. Une danseuse de Cancan qui aurait été agressée. Et qui serait morte peu après. Intéressant. Son esprit s’éveilla. Il était temps de partir à la chasse. Le jeu pouvait commencer. Il se remit en marche. Il devait trouver le témoin et lui soutirer des informations. Déjà, il devait en apprendre plus sur lui. Il chercha, arpentant les rues de Paris à la recherche du moindre détail sur l'affaire. La quête fut longue. L'affaire était très récente, alors les informations n'avaient pas eu le temps de circuler, c'était donc compliquer d'en apprendre plus... Mais Baptiste Soran n'était pas un simple informateur. Il était LE PLUS GRAND informateur de tout Paris. Il réussit donc à dénicher certaines choses au sujet de cette enquête. Comme le lieu exact où se trouvait le seul témoin. Sur un petit bout de papier figurait une adresse griffonnée à la va-vite par une tierce personne qui souhaitait rester anonyme. Baptiste se sentit accompli. Cette information se vendrait à prix d'or. Et il savait à qui la vendre. A Aldrick bien sûr. A son cher ami le commissaire. Il éprouva un semblant de joie à le voir, il se demanda si il devait lui donner gentiment, ou bien le faire tourner un moment en bourrique. Question stupide, se dit il. La réponse était simple: Pourquoi lui donner docilement quand on peut l'asticoter? Il chercha un peu où était son ami. Comme ça, si il n'était pas au commissariat, il ne ferait pas la route pour rien. Il trouva vite: Les quais. Le commissaire était déjà en train d'enquêter. Aldrick mettait tellement d'ardeur dans on travail que ça en était mignon. Il s’apprêtait à prendre le chemin des quais quand une femme l'interpela. Il la reconnu comme une danseuse qui était dans la même "équipe" que la victime de son affaire. Ah, comme ça elle arrondissait ses fins de moi entant que "servante publique"? Il sourit. Il pouvait lui soutirer des informations. Il mit un billet dans la main. "vous êtes une collègue de Louise Weber, "la goulue", non?" Il lui fit son sourire charmeur dont il avait le secret. La demoiselle rougit, puis regarda le billet. Puis Tom. Puis le billet "Que voulez-vous? Louise ne souhaite voir personne ne ce moment!" L'agacement s'entendait dans sa voix. On devait lui demander des rendez-vous avec la victime. "Ce n'est pas ce que je veux. Louise Weber est morte, mademoiselle...." Il essuie une fausse larme " J'étais un de ses fans, malgré mon jeune âge..... S'il vous plait, savez-vous si quelqu'un pouvait lui en vouloir?!" Comme un comédien de haut rang, il joua son rôle à la perfection. La jeune femme le regarda, choquée, mit sa main devant sa bouche. Elle bredouilla sans arriver à former de mots. "S'il vous plaît! Quelqu'un lui en voulait il?" Baptiste ne la lâchait pas. "Lou....Louise refusait les avances de pas mal d'hommes.... Mais gentiment.... Alors de là à la tuer...." Il sentait qu'elle ne savait rien de plus. "Je vois.... Merci beaucoup, Mademoiselle... Et toutes mes plus sincères condoléances...."Il partit sans rien dire de plus. Laissant la danseuse troublée derrière lui. Il avait pas mal à dire à Aldrick maintenant. Il continua sur les quais avec un sourire satisfait. Un luminaire grésillait. Il aperçut une étincelle dans l'obscurité saccadée. De la fumé grisâtre. Un visage éclairé par la cigarette. Celui d'Aldrick. Un sourire sur les lèvres, il s'avança vers le lycanthrope. Des paroles l'interpellèrent : "Alors, tu as eu du mal à te lever ce matin, Tom Pouce? Elle ne t'a pas laissé dormir?" Bien ambigüe, sa question. "Non, en effet, la nuit à été longue...."Il décidait de jouer le jeu de son ami Il s'avança et se posta juste devant Aly. Il se mit sur la pointe de pieds pour être plus à sa hauteur et pencha la tête, un regard sûr de lui sur le visage. " Aly, j'ai de l'arrivage pour toi~~" il fait une pause "Ca te tente?"Ca s'annonçait amusant. - "H.R.P.":
Voilà!! désolée du retard >< Dis moi si il manque des ouvertures
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| | | Aldrick Voelsungen
Man & Wolf : I'm armed Messages : 2050 Date d'inscription : 02/06/2012 Age : 36 Localisation : Pas si loin de vous...
| Sujet: Re: Il est 5 heures...Paris s'éveille! [PV Baptiste Soran] - [FINI] Mar 10 Juil - 0:52 | |
| Comme il l'avait pressenti Tom arriva bientôt, et malgré l'obscurité, il put contempler son sempiternel visage rieur face à lui, il déclara l'air de rien que la nuit n'avait pas était de tout repos mais ne précisa pas ce qui l'avait empêché de dormir. Ses yeux en revanche en disaient long...les pupilles dilatées et sa ligne plus fine encore que lors de leur dernière discussion, il n'avait pas besoin que Tom lui fasse un dessin. Ce soir, comme trop d'autres, c'était la cocaïne qui avait était son amante.
Le policier s'apprêtait à le sermonner quand ses propos lui arrachèrent un haussement de sourcil. Le brun fixa Tom, le dévisageant d'abord, puis l'observant de pied en cap, un soupir lasse s'échappa finalement de ses lèvres, tandis qu'il rallumait déjà une seconde cigarette. Avisant son joker, il lui trouvait un air plutôt sûr de lui, c'était rare en ce moment. Qu'avait-il bien pu dénicher? L'espace d'un instant une tablette de chocolat vint s'immiscer dans son esprit mais il chassa bien vite cette pensée. Après tout, il était toujours en service, il aurait bien le temps ensuite pour ça. Le commissaire détourna la tête pour souffler la fumée et après avoir fourrer ses allumettes dans sa poche déclara simplement:
-Soit. Mais gare aux surprises de mauvais goûts, je te préviens tout de suite: la poudre... un silence...d'escampette, j'ai donné! Je ne suis plus d'humeur. Tu n'es pas le seul à avoir fait nuit... il attendit un instant, avant de continuer sur le même terrain ...blanche.
Il prit une nouvelle bouffée de tabac, se rapprochant de son vis à vis, l'air renfrogné, pour ne pas changer.
-Que deviens donc ton "autre patron" au fait? Il était de sortie ce soir d'après ce que j'ai entendu dire...Il a garder cette mauvaise habitude de toujours frapper avant d'envisager les conséquences de ses actes apparemment. Qu'est-ce qu'il venait faire par ici?
Sa dernière question était plus pour lui que pour son partenaire à vrai dire, mais il ne préçisa rien, il cherchait déjà des réponses à cette question.
C'était aussi pour cela que la nuit n'avait pas était longue que pour Tom. Parcourir l'Ile Saint Louis, lui avait offert de nombreux désagréments ce soir-là. Outre le fait que l'enquête n'ait pas progressé, qu'il avait dû séparer deux ivrognes sur les quais et que la fatigue commençait à se faire vraiment ressentir...il n'était pas totalement ressorti bredouille de ses allers et venus. Bien qu'il soit arrivé après les réjouissances, plusieurs témoins lui avaient raconté un affrontement entre Edward White et un dénommé Garell, lors d'un banquet, pour l'instant aucune victime n'était à déplorer, mais Aldrick ne se faisait pas trop d'illusions là-dessus: lorsque ce maudit lycan sortait de son antre, ce n'était pas pour conter fleurette à la première humaine venue, il avait largement de quoi s'occuper au Lost Paradise, aucun doute là-dessus. Alors d'ici deux heures, probablement que quelques-uns des fêtards se rendraient naturellement au poste de police après avoir constaté l'absence d'un autre invité. Pour gagner du temps, il avait d'ailleurs pris les devants et avait pu obtenir la liste des personnes présentes. Avec un peu de chance, ladite liste lui épargnerait une autre nuit similaire.
Sortant finalement de ses pensées, Aldrick, n'était pas plus vraiment sûr d'avoir compris ce que venait de lui annoncer le blond, aussi le fit-il répéter, avant de poser sur le jeune homme un regard surprit: il l'étonnerait toujours. _________________ - Loup y es-tu ? :
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| Sujet: Re: Il est 5 heures...Paris s'éveille! [PV Baptiste Soran] - [FINI] Sam 23 Mar - 13:09 | |
| Son plan de réjouissances tombait à l'eau. Son ami ne semblait malheureusement pas décidé à jouer avec lui si tôt le matin. Ou pouvaient-ils encore considérer l'heure comme part de la nuit sans fin qui filait doucement vers l'aurore? Peut être trop doucement, d'ailleurs. L'instant semblait être figé, comme si le sablier éternel du temps avait été couché. Mais le commissaire, bien que réticent à supporter les surprises de l'informateur, continuait ses insinuations, montrant que la pénible nuit blanche qu'il avait passé de son côté à rôder dans les rues nocturnes et livides de la ville en quête du coupable de leur affaire, n'avait pas encore eu raison de son sens de l'humour. C'était bon signe, si il pouvait encore rire. Peut être pourrait il finalement accepter de rentrer dans le jeu de son "joker"? Baptiste esquissa un sourire. Un de ces sourires dont lui seul avait le secret. Un de ces sourires qui, à première vue, rayonnent d'innocence infantile, mais qui n'est qu'en fait que malice cachée aux non-initiés. Ce sourire qui avait déjà trompé et qui s'était joué de tant de gens. Mais alors qu'il s'apprêtait à commencer à négocier son information, Aldrick le devança, demandant des nouvelles de son "second Patron": Edward White. L'ennemi juré du commissaire. Aussi bien professionnellement que personnellement, en effet Aldrick ne pouvait pas le voir ne peinture. Et l'informateur devait avouer que c'était ne partie pour ça qu'il avait accepté d'être l'informateur d'Edward. Parce que c'était tellement drôle de voir les deux se bouffer la truffe, de les voir lutter pour tout et pour rien, pour voir plus souvent Aly perdre son calme et Edward s'en moquer plus qu'il n'en faudrait. Ah vraiment, s'en était presque mignon. Mais passons, le commissaire se répondit tout seul, parlant de la récente excursion de celui-ci. Il parlait en fin de compte plus pour lui même que pour son interlocuteur. Mais Tom hocha la tête, murmurant ce qui ressemblait à un "hmmmmmmm" en guise d’affirmation. Il lui avait semblé l'avoir aussi entendu, mais il comptait le vérifier plus tard, sa priorité étant tout de même de délivrer sa grande trouvaille sur le témoin: Son adresse exacte. Edward White passait après.... Si son salaire de sa part n'était pas en jeu, évidemment. Ce qui n'était pas le cas. La confirmation pouvait donc attendre. Sentant d'un coup la fatigue l'embrasser, il bailla et s'étira, espérant ainsi chasser l’étreinte douceâtre du sommeil sur lui. Il posa alors son regard sur le loup, perdu dans ses pensés, ressassant visiblement les événements qu'il pouvait lié à l'autre loup, dans le but de trouver un potentiel lien avec l'affaire qui l'avait tenu éveillé toute cette nuit sans fin. Alors que la nuit se faisait moins sombre et sans pourtant laisser apparaître les premières lueurs du jour, il eu plus le loisir d'observer le visage de son ami. Il faisait un peu peur à voir. Non pas seulement à cause de ses sourcils froncés sous la réflexion intense qu'il entreprenait, mais aussi à cause de ses trait tirés, ainsi que de son visage rendu plus pâle qu'à son habitude par la fatigue physique et morale. Puis le commissaire sortit de ses pensées. Il regarda son interlocuteur, surpris, lui demandant de répéter.' Répéter quoi?', se demanda celui-ci. Après un petit instant de réflexion, il sourit. Aly était vraiment , mais vraiiiiment fatigué. "C'est dur l'enregistrement, ce matin, Aly, hein~" Il étouffa un petit rire Je t'ai dit que j'avais du nouveau sur l'enquête qui t'as mangé ta nuit de sommeil. Du nouveau assez croustillant d'ailleurs~ Autant te dire que ça ne sera pas gratuit, Aly-chou~" Il se rapprocha de son ami en sautillant, souriant joyeusement. Il se posta devant Aly, essayant de se faire le plus grand possible pour affirmer un peu son contrôle de la situation, les mains derrière le dos, et un air malicieusement innocent. Il gigota un peu, faisant consciemment poireauter le commissaire, avant de finalement cracher le morceau avant que ce dernier ne s'énerve, ce qui n'était jamais beau - ni agréable- à voir. "J'ai réussis à t'obtenir une information de première classe, mon loup~. J'ai déniché l'adresse exacte et permanente du seeeeul témoin de ton affaire~. C'est intéressant, non?" Il fit une petite pose et se retourna en pivotant sur une de ses jambes. Il regarda en arrière vers Aldrick avec un air malicieux "Tu me donnes quoi en échange, Alyly?"Il brandit le petit bout de papier défroissé sur lequel avait été griffonnée l'adresse, le même sourire au lèvres. Puis il ouvrit grand les yeux, se souvenant du détail que lui avait apprit la collègue de la victime. Ça pouvait faire encore monter le prix. "Je peux te faire un petit bonus aussi. A propos d'un motif possible d'agression.... Si tenté que le coupable ne soit pas ton éternel rival adoré. Oh mais par bonus, je ne veux pas dire que c'est gratuit, évidemment."- HRP:
.... Je ne sais pas commencer m'excuser pour ce retard TTT^TTT. Je suis désolée je suis désolée je suis désoléeeeeeeeeeeee TT^TT Je sais que c'est mal ce que j'ai fait, désolée Aly *s'excuse par terre* JE NE RECOMMENCERAIS PLUS JAMAIS! Tu me pardonnes? QAQ Mais j'espère que ça te plait, que je te laisse assez d'ouvertures et tout, que c'est pas trop incohérent... Dis moi si je dois refaire quoique ce soit!
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| | | Aldrick Voelsungen
Man & Wolf : I'm armed Messages : 2050 Date d'inscription : 02/06/2012 Age : 36 Localisation : Pas si loin de vous...
| Sujet: Re: Il est 5 heures...Paris s'éveille! [PV Baptiste Soran] - [FINI] Lun 8 Avr - 21:53 | |
| L'agent grogna. Qu'il l'affuble de son surnom usuel soit, mais qu'il s'amuse ouvertement en lui rajoutant ce genre de petits noms ne lui plaisait pas. Même si c'était affectif. Il n'aimait pas ça au quotidien, et n'avait aucune envie de subir une énième lubie du blond concernant son nom. Mais le lycanthrope ne lui en toucha pas un mot pour l'instant, haussant un sourcil simplement en faisant la moue. L'idée de devoir payer Tom en cocaïne une fois de plus lui déplaisait au plus au haut point. Il se sentait sale après. De l'intérieur. Ce n'était pas ce genre de libération dont Tom avait besoin. Il ne le savait que trop bien. Mais hélas, il ne pouvait pour l'heure faire autrement. Son joker commençait déjà à traiter. Ils aimaient tous deux ce jeu du chat et de la souris, c'était indéniable mais parfois Aldrick regrettait simplement de devoir envoyer Tom sur des missions qui aboutiraient forcément à ce genre d'entretien. Seulement le destin était toujours plus fort et Tom était efficace pour ces boulots. Il n'y pouvait rien.
Le brun soupira.
-Je vais t'épargner un moment désagréable pour commencer, à condition bien sûr que tu cesses de m'affubler de sobriquets stupides. Que tu m'appelles "Aly" passes encore, mais le reste abstient toi en, d'accord? Un sourire sadique vint ponctuer le propos, pour démontrer qu'il ne valait mieux pas le chatouiller sur le sujet. Il reprit finalement avec calme, après avoir laissé quelques minutes s'écouler, en se penchant un peu vers le blond: Si tu as aussi bien travaillé que tu le prétends, je suis prêt à la laisser te faire perdre la raison jusqu'à la fin de la semaine...
Vu l'heure, le week-end débutait à peine, mais l'agent se voyait mal ouvrir les enchères trop bas. Il savait que Tom prendrait sinon un malin plaisir, non seulement à faire monter la mise, mais aussi à le taquiner. C'était peut-être un peu étrange mais il préférait évoquer la cocaïne comme une "amante" régulière plutôt que comme un objet.
-Elle est pure, presque innocente à ce stade-là. Il sourit, sarcastique. Faire passer la cocaïne comme une femme vierge, quelle ironie du sort! Ça te va? C'est une offre qui vaut son pesant d'or, tu ne crois pas?
Le lycanthrope retint de justesse un bâillement en se redressant, il commençait à avoir du mal à accuser le coup. Il tendit ses bras vers le haut pour s'étirer et avisa la Seine qui peu à peu était inondée de couleurs. Comme si un peintre imaginaire coloriait la toile de tons éblouissants. Le visage de Tom lui parut alors fatigué également, plus qu'avec l'obscurité qui avait vu naitre leur rendez-vous matinal. Aldrick en déduisit qu'ils devaient parler depuis plus d'une demie heure. Cette fois c'était officiel, ils avaient fait nuit blanche tous les deux.
-Si on terminait cette discussion dans un café? Je ne sais pas toi, mais je ne serais pas contre une boisson chaude...Je sais que sa présence t'es indispensable, mais tu peux tenir encore un quart d'heure sans elle, non? Pour décider définitivement le jeune homme, il argua avec son plus beau sourire. Allez Tom, je t'invite en prime!
Le commissaire plissa légèrement les yeux, le soleil l'obligea à mettre sa main en barrière pour ne pas être ébloui de trop par son reflet sur les vitres d'un bateau de plaisance.
-Chez Odile ils devaient être ouverts à l'heure qu'il est, et ils ont sûrement de quoi faire un bon petit déjeuner. Enfin, j'espère.
Un chat près du trottoir s'approcha d'eux et les toisa du haut du muret, il émit un miaulement sourd, puis s'arrêta pour se lisser le poil, avant de poser sur eux un regard curieux. _________________ - Loup y es-tu ? :
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| Sujet: Re: Il est 5 heures...Paris s'éveille! [PV Baptiste Soran] - [FINI] Mar 16 Juil - 11:23 | |
| Il n’était pas sûr d’avoir bien manœuvré, là. Il aurait peut être pus se passer des surnoms, c’est vrai. Grimaçant intérieurement, Baptiste se demanda si c’était du à son manque de sommeil. Après tout, il avait beau essayer de se maintenir éveille grâce à la cocaïne, mais le sommeil restait une drogue dure faisant pâlir sa favorite. Se désintéressant vite de ce sujet plus qu’inutile, il retourna à son observation du lycan. Ses traits tirés semblaient se déformer dans une expression entre l’inquiétude et le regret. A quoi pensait-il ? Au temps perdu durant cette nuit ? Encore une fois il balaya cette pensée. C’était simple ; il n’arrivait plus à bien réfléchir, alors à quoi bon essayer. Il se concentrerait sur la transaction et il rentrerait s’écrouler dans sa piaule. Aaaah un bon lit… Dans son esprit il le voyait déjà, un lit moelleux, avec pleins de coussins, avec des sparkles qui brillaient autou- ah mais oui c’est vrai. Ce truc qu’il avait “chez lui“ ne pouvait pas vraiment être appelé un lit. Ou alors un lit extrêmement simple. Haha. Un soupir franchit ses lèvres, plus ou moins consciemment. Ce en même temps que le commissaire. Il ne put s’empêcher de sourire un peu devant ce hasard.
Ah oui, en effet, il aurait pu se passer des surnoms. Oh, c’est pas comme si c’était très grave, il avait l’habitude. Aly il aimait pas ça, les surnoms, et pourtant lui trouver les plus ridicules possible était une de ses méthodes préférées pour taquiner le commissaire, donc, au final il ne risquait pas grand cho- ah mais oui, c’est vrai. Le manque du sommeil est dangereux pour le contrôle de ses réactions, ne pas reproduire à la maison, les enfants ! Ouais, le sourire sadique du brun n’annonçait pas grand chose de bon. Oups. Mais au final ce sourire disparut et Tom put enfin souffler. Et puis là. Là. Là. Là ça devenait intéressant. Jusqu’à la fin de la semaine ? Cooooool ! En même temps, c’était une bonne information, et puis il l’avait gagnée sa semaine ! Il avait cherché toute la nuit après tout ! Il ne pouvait pas se plaindre, c’était parfait. Quoique. Si il rajoutait sa petite info “bonus“ il pourrait avoir plus, non ? Et oui, on ne rigole pas avec le payement~ Le commissaire le sortit une fois de plus de sa réflexion, lui précisant que c’était “de la bonne“ comme on dit. La façon dont son ami amena la chose lui arracha un petit rire. Aldrick avait toujours eu une certaine gêne à évoquer la drogue comme une simple substance. Il préférait en parler comme d’une femme, une amante. Lui aussi aimait bien le terme d’ “amante“ mais une drogue restait une drogue pour lui. Encore une fois, il s’interrogea sur l’offre. En effet, c’était une offre plus qu’alléchante, mais… Ne pas discuter n’était pas dans se habitudes. Ca aurait été dommage d’abandonner si tôt, alors qu’il pourrait marchander un peu.
Bientôt le jour commença à illuminer les quais. Le lourd bleu sombre de la nuit laissa peu à peu la place à un pêle-mêle de couleurs pastelles : des bleus, des roses, des oranges. Paris reprit aussi ses couleurs ; ses toits, ses pavés, ses façades semblaient eux aussi s’éveiller dans un ronronnement distinct des clapotis de la seine sur les bateaux amarrés. L’air devint moins frais, emportant avec lui la douceur des premiers rayons de soleil. Tout semblait chantonner la vie, contrastant avec le soupir de la nuit.
Une fois le lever de soleil bien contemplé, l’informateur reporta son attention sur son patron. Il semblait lui aussi réchauffé par le souffle de vie apporté par le jour. Puis ce dernier proposa de continuer dans un café. Ma foi, pourquoi pas ? Boire un bon chocolat chaud lui semblait être une superbe idée. Odile, un peu moins. Elle n’était pas méchante, la Odile. C’est juste que…voilà, il ne l’aimait pas trop. Mais bon, chocolat : 1, Odile : 0. C’était décidé. Et puis un petit déjeuné offert par le commissaire, ça ne se refuse pas. Levant les yeux pour sourire à son ami, Baptiste s’étira.
“Je ne dirais pas non ! Allons y ?“
Il se mit alors en marche, d’un pas lent et qui se traînait. La fatigue n’avait pas l’intention de le lâcher de si tôt. Son regard se posa sur un chat qui venait de miauler. Son pelage était tigré, roux et blanc. Il lissait tranquillement son poil, puis passait ses petites pates bottées blanches sur ses oreilles rousses. Tom sourit, s’approchant pour caresse sa tête ; le chat se frotta de lui même sur lui, ronronnant joyeusement devant l’affection gratuite. Il laissa le chat tranquille après un instant, lui faisant au revoir de la mains en s’éloignant. Visiblement, ce ne plut pas au félin. Qui, malgré la forte odeur canine du commissaire, s’élança sur les pavés pour suivre le duo.
Arrivé au café – qui en effet, bien que vide, était déjà ouvert - l’informateur s’assit à une table en terrasse, il commanda un chocolat et un croissant. Il posa ensuite ses coudes sur la table, reposant sa tête sur ses mains jointes. Il fixa un instant son vis à vis, ses traits tirés, son regard fatigué.
“Alors commissaire, reprenons notre affaire ?“ |
| | | Aldrick Voelsungen
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| Sujet: Re: Il est 5 heures...Paris s'éveille! [PV Baptiste Soran] - [FINI] Mar 3 Sep - 11:51 | |
| Le blondinet attirait toujours les animaux c'en était surprenant, lui-même ne faisait d'ailleurs pas tellement exception à la règle quand on y réfléchissait, mais il fut étonné que ce chat errant se glisse si volontiers au creux de sa main quérir une caresse. Quelques fois il enviait ses compères non doués de parole qui pour obtenir un semblant d'affection savaient se faire désirer. Lui n'était pas doué pour ça, son caractère n'arrangeait cela en rien et les rares personnes à lui tenir tête dans son entourage n'envisageaient que rarement qu'il puisse également avoir envie de se sentir exister par ce biais. Mais après tout, comment leur en vouloir alors qu'il était si imbuvable au quotidien ?
Ils arrivèrent rapidement chez Odile et après avoir consulté Tom, il entra dans la boutique -aux relents d'encens- commander de quoi les sustenter pour le petit déjeuner. Il détestait cette odeur et pesta intérieurement contre l'illustre inconnu qui avait eu l'idée de le commercialiser à tout va. L'intérieur de la pièce, rendue sombre par un mélange de bois tels que l'acajou ou le noyer, était pourtant chaleureuse et confortable avec ses chaises de comptoir rouges rembourrées, ses tableaux achetés directement aux bouquinistes des bords de Seine, et conviait le visiteur à se sentir comme chez lui. Bien vite pourtant, il rejoignit Tom à la table, sortant de quoi fumer avant qu'on ne leur apporte le tout. La nicotine le soulagea grandement, tant et si bien qu'il réussit même à faire des ronds de fumée du premier coup avant que son interlocuteur ne l'interpelle. Le brun acquiesça, les sourcils légèrement froncés.
- Ne me dis pas que le marché n'est pas suffisant ? Ce serait bien la première que je te ferais une offre indigne de ton travail ! A moins que tu aies mieux à me proposer ?
Il reprit une bouffée sur le bâton de tabac, en savourant dans un plaisir non dissimulé l'apaisement que cela lui fournissait. Il contempla le ciel azur, frissonnant légèrement sous la brise matinale, avant de retenir un bâillement. Au loin, une tâche rousse sembla dessiner les contours d'un petit être mais il n'y porta pas attention, ses iris mordorés ayant glissés dans ceux de son Joker.
- Et comment ça se passe au Lost ? Tu as du nouveau concernant d'éventuels troubles fête ? Les disparitions se font de plus en plus fréquentes, est-ce que tu soupçonnes quelqu'un en particulier ? Ou plusieurs personnes peut-être ?
Cette fois, il n'annonça pas de prix, cette partie du sujet concernait depuis un moment leur quotidien, il avait évité à Tom la prison, et les rémunérait même en conséquence en cocaïne pour avoir infiltré le Lost et pour les infos qu'il pouvait en tirer. Mais cela faisait quelque temps déjà qu'il s'y rendait aussi de lui-même, d'une part pour voir June, et de l'autre pour enquêter, il avait appris bien des choses par lui-même et avait ajouté quelques atouts supplémentaires à cette partie de cartes qu'il disputait avec le maître des lieux. En conséquence, il ne rémunérait Tom que pour des infos d'une réelle utilité dans l'avancement de son enquête.
Quelques ronds de fumée supplémentaires virent s'immiscer dans le paysage ainsi que leur commande. L'odeur du chocolat chaud emplissait sa truffe avec délectation, rattrapée de peu par celle d'un pain au chocolat. Evidemment cela ne suffirait pas à le satisfaire mais Odile, peu réveillée pour l'instant était bien incapable d'assimiler un grand nombre d'informations pour l'heure, il renouvèlerait la commande lorsque ça serait le cas. Au moins ça leur épargnait ses bavardages intempestifs, alors autant en profiter. Il passa sa cigarette sur le cendrier et porta la tasse à ses lèvres après avoir souffler longuement dessus.
- As-tu trouvé un moyen d'entrer dans le bureau d'Edward au fait ? Le connaissant s'il a des choses à cacher, il fera en sorte de les avoir près de lui, et sous clé. Il insista sur la fin de la phrase et pencha un peu la tête en arrière en se détendant.
Après cette nuit, le chocolat était presque dix fois plus salvateur pour son organisme que le tabac, même s'il n'aurait pas été contre un peu plus d'avancée dans ses dossiers. _________________ - Loup y es-tu ? :
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| Sujet: Re: Il est 5 heures...Paris s'éveille! [PV Baptiste Soran] - [FINI] Lun 30 Mar - 14:55 | |
| Ne pas s'assoupir sur ses mains était une vraie bataille que le blondinet n'était pas sûr de gagner. Oh non. Il se sentait devenir de moins en moins résistant à la tentation et si le commissaire ne lui fournissait pas de quoi vraiment réfléchir, il devrait s'avouer battu à plates coutures. Sommeil: 1, Baptiste: 0. Mais le loup ne le déçut pas. Discuter sa proposition semblait au moins l’étonner, si ce n'est l'offenser. Baptiste n'avait, pour être franc, plus l'énergie pour le jeu. Il haussa juste les épaules, un inévitable bâillement franchissant ses lèvres, et ferma ses yeux une seconde. Une seconde, il se dit. Seulement une. Parler pour répondre à Aldrick lui demande un effort herculéen. Tant et si bien qu'avant d'arriver à trouver la force de répondre, le commissaire partit dans une tirade pour question, sur Edward White. Oh. Très honnêtement, il ne se pensait pas capable de penser plus loin que 'Je suis fatigué, je veux donner tout ça à Aly avant de m'écraser un le semblant de lit que je peux trouver, ah et j'aimerais bien me refaire un rail.' C'est avec un soupir qu'il changea de position et se passa les mains sur le visage
"Il y a toujours du nouveau au Lost Paradise, Aly. Mais je dois t'avouer que là, j'en peux plus. Je suis sur le point d'm'effondrer. J'ai mes doutes et suspicions, bien sûr, mais là, c'est trop m'en demander.", un bâillement vint ponctuer ses propos, rajoutant une emphase bien appréciée.
Il se sentit un peu mal, sur le moment, de ne pas donner à Aly des informations qu'il lui devait. Oui, qu'il lui devait. Fouiner autours du Lost Paradise était la raison principale qui avait poussé le loup à l’embaucher, après tout. Il pouvait jouer, donner des info au compte gouttes pour les autres affaires, mais celle-ci n'était pas à prendre à la légère. Cependant... Bien que sa loyauté se penche plus vers Aldrick, avoir deux patrons, bah ça fait conflit. Savoir ce qu'il pouvait dire à l'un, et à l'autre, était un vrai casse tête. Encore plus en considérant qu'Edward n'aurait aucun regret - dans l'esprit du blond- à le déchiqueter, et qu'Aly quand il était énervé n'était beau à voir. Il secoua la tête. Ses pensées s’emmêlaient avec le sommeil- ce n'était pas le moment d'y penser.
Il s'apprêtait à changer de sujet sur l'affaire urgente de la matinée, mais voilà qu'Odile apporta leur petit déjeuné. Le travail passa en arrière plan total et seule l'odeur du chocolat chaud et la viennoiserie fraîche importait. Adieu, pensées confuses et pleines de phrases dont on perd le sens d'un bout à l'autre. Sa tasse fut vite apportée à ses lèvres, peut être un peu trop tôt, à en juger par la brûlure qui s'incrusta sur le bout de la langue de l'informateur. Un petit couinement lui échappa, mais il se reprit vite, observant son vis à vis avec ses yeux rouges de fatigue, mais pas que... Contrairement à lui, Aldrick semblait ressuscité par la boisson sucrée. Chacun son addiction, hein... le semblant de soulagement du commissaire face à sa propre drogue fatigua Baptiste encore plus. Ugh. Il voulait juste en finir et s'écraser sur un semblant de lit... Mais ce n'était rien de nouveau. Il devenait répétitif.
Un autre soupir. Un autre bâillement. Une gorgée de chocolat chaud ayant eu le temps de refroidir. Un bout de croissant. Chaque geste fait était désormais mécanique. Les effets de son amante se retiraient doucement mais sûrement, et le sommeil fait loi sur sa personne. Qu'il ne s'endorme pas sur la table, la tête la première dans son croissant relevait du miracle. Ne plus jamais faire de nuit blanche. C'est ce qu'il se disait à chaque fois. Et il recommençait. Sans faute. Après tout, il n'avait jamais eu personne pour dire 'le sommeil est important à ton âge'. Il ne s'en plaignait pas, mais peut être aurait-ce été nécessaire pour sa santé. Ce n'aurait pas été la seule chose d'ailleurs.
Il n’était pas vraiment conscient qu'il n'avait pas donné de réponse aux questions du commissaire, avant qu'une boule de poil familière ne lui saute sur ses genoux, se ratant un peu, et n'enfonça ses griffes dans ses cuisses. Il poussa un petit cri avant de poser sa tasse en hâte et de prendre le chat pour bien le positionner avant de se faire charcuter les cuisses. Ce fut ce dont il eut besoin pour regarder Aly -en le voyant vraiment, pas son espèce de transe précédente - et pousser encore un autre soupir.
"Bref... Pour revenir à notre affaire. J'ai bien mentionné un petit extra non? qu'offres-tu pour ça?", garder un énième bâillement hors de tout cela ne fut pas possible et il manqua de ne pas pouvoir finir sa phrase à cause de lui. Le chat imita le geste, et commença à ronronner sous les caresses distraite du blond. |
| | | Aldrick Voelsungen
Man & Wolf : I'm armed Messages : 2050 Date d'inscription : 02/06/2012 Age : 36 Localisation : Pas si loin de vous...
| Sujet: Re: Il est 5 heures...Paris s'éveille! [PV Baptiste Soran] - [FINI] Mer 29 Avr - 10:24 | |
| Aldrick soupira. Ce gosse était irrécupérable lorsqu'il était drogué. Ce qui arrivait bien trop souvent à son goût. Il grimaça des suites de ses dires, avec des paroles aussi peu engageantes il n'y mettait vraiment pas du sien.
- Tu parles d'une info... Cesse de me faire tourner en bourrique Tom. On a besoin de dormir tous les deux, alors viens en au fait ! Grogna-t-il avant que la commande n'arrive.
Le délicat fumet du chocolat atténua grandement son humeur et l'imprudence de son vis à vis ne fit qu'accentuer ce phénomène, tandis qu'un rire franc s'échappait de ses lèvres.
Taquin, il glissa :
- Va pas t'esquinter de trop, si tu ne peux plus parler notre accord n'aura plus vraiment de sens.~
Par jeu, et par vengeance aussi, il eut une réaction des plus matures, et : lui tira la langue.
Portant le chocolat à ses lèvres, après avoir soufflé dessus, il le savoura avec une joie non dissimulée. C'était pour le moins salutaire. Croquant ensuite dans la viennoiserie, le commissaire accueilli la première bouchée avec une détente salvatrice, à la seconde il se mordit la langue avant de grogner. Une espèce d'amas orangé vint à distraire Baptiste, et le fait que celui-ci ne le repousse pas l'agaça bien plus qu'il n'aurait su l'admettre. Instinctivement son poil se hérissa et il jaugea le nouveau venu d'un air supérieur et hostile. Tout autour de lui, une sorte d'aura animale semblait dire : "Dégage de là !". Sa lèvre eut un mouvement similaire à celui d'une babine retroussée. Le chat se tassa un peu plus sur son nouveau perchoir, tandis que le message d'Aldrick se transformait clairement en : "Casses-toi tu pues et marches à l'ombre !" Mais à ce savant combat territorial, Tom ne comprit rien, tant et si bien que sa seule action, se constituant en un repositionnement et une caresse, acheva de parfaire dans l'esprit du vil félin qu'il avait au contraire trouvé une place de choix. Par-dessus le marché le blond remit une couche en parlant de suppléments.
Aldrick posa sur lui un regard dénué de toute sympathie, après avoir gratifié d'un regard noir son nouvel adversaire. S'il préférait un chat pour toute compagnie, libre à lui, mais qu'il ne lui impose pas sa présence dans une discussion d'affaires.
- Tu n'es pas en état de marchander quoique ce soit. Le ton était sec et froid. On en reparlera lorsque tu sauras me fournir des informations dignes de ce nom. Anticipant une éventuelle remarque teintée de sons brimés, il argua : Et sans partenaire de jeu blanche, ou je te coffre pour la semaine, et le logement sera le cadet de tes soucis, crois-moi.
Ses iris d'or ne laissèrent sur ce point aucune chance au blond. C'était non négociable, au moins pour leur conversation à venir ait un minimum de sens, pas de drogue à ce moment-là. Car pour ce qu'il résultait de celle-ci, nul doute qu'elle ne l'avancerait en rien. Il n'y avait rien à en tirer.
Déjà cependant, il parut au lycanthrope que le félin -pour l'agacer- prenait un peu plus ses aises, debout sur ses pattes, il hérissa le poil à son encontre, crachant dans un son désagréable sa désapprobation. Semblant vouloir le protéger de la menace qu'il représentait, comme s'il l'avait toujours connu et pouvait le comprendre plus facilement que quiconque. Passé la surprise, le brun se renfrogna. Non, décidément cette boule de poil obèse ne lui plaisait aucunement ! Vivement qu'elle s'en aille ! Sans s'en rendre compte il grogna en réponse, de nouveau sur le chat, avant de porter le chocolat à ses lèvres et de remarquer la dangereuse inclinaison de la tête de Baptiste vers les bras de Morphée. Un nouveau soupira secoua les épaules du policier, qui ignora le matou.
Quand donc ce petit saurait il prendre soin de lui ? Son irritation se dissipa grandement devant son air endormi, mais il n'en toucha mot, préférant s'enquérir :
- Tu comptes dormir là ? L'agent tendit la main vers lui pour lui saisir l'épaule et le secouer un peu. Je sais que ta planque n'est pas à côté mais ça ne...
Il n'acheva pas, griffé par l'autre énergumène, il retira ses doigts à la hâte sous la surprise avant de lui filer une claque retentissante sur la truffe.
- Ça suffit toi ! S'emporta-t-il, au moment où le chat enfonçait un peu plus ses griffes sur le toxicoman. Le poil hérissé, il le toisait, en marquant son mécontentement d'un son grave et partiellement étouffé.
- Quoi ? Reprit-il sans comprendre, en surprenant le regard insistant de Baptiste sur lui. _________________ - Loup y es-tu ? :
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| | | Invité
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| Sujet: Re: Il est 5 heures...Paris s'éveille! [PV Baptiste Soran] - [FINI] Mar 28 Juil - 17:02 | |
| Si il avait été un peu plus alerte et réveillé, Baptiste aurait-il peut être remarqué la lutte de territoire entre Aldrick et le chat inconnu. Bien que ses yeux fut-ils ouverts, le blond ne voyait plus vraiment - ou du moins n'enregistrait plus rien. Il aurait du remarqué le changement entre l'attitude joueuse - bien que fatiguée - du commissaire qui lui tirait la langue et ses paroles sèches et froides la minute d'après. Aldrick avait raison au fond: la fatigue intense et les effets lourds de son amante de nuit et de jour ne le laissait pas en mesure de marchander ou bien vendre quoi que ce soit. Mais sa menace - pas de payement en cocaïne! - et son insinuation qu'il n'avait rien d’intéressant depuis le début à lui vendre lui remirent un petit coup de fouet.
Baptiste releva sa tête qui jusqu'à maintenant était basse et trahissait sa fatigue pour regarder Aldrick avec confusion. Comment osait-il insinuer qu'il n'avait rien et ne faisait que gagner du temps, ou essayer de l'arnaquer?! Ou avait-il mal compris le loup à cause de la fatigue? Il n'en restait tout de même qu'il se trouvait extrêmement offensé. Mais bien que jeune, si il y avait une chose qu'il savait, c'était de ne pas protester face à ce ton et ces yeux là. Le commissaire était las et fatigué, soudainement de mauvaise humeur pour une raison qui lui échappait - le chat ne lui vient pas à l'esprit bien que raison évidente pour un canidé- et ne semblait pas plaisanter sur sa menace. Baptiste se contenta de se rassoir confortablement et de bouder un peu.
Bientôt le coup de fouet de la surprise et de l'offense se dissipa et il ressombra dans cette torpeur de demi-sommeil si insistante. Le chat ronronnant doucement sur ses genoux n'aidait pas à rester éveillé non plus, le doux son le berçant plus qu'autre chose. Il baillait, ses yeux se remplissant de larmes suite à cela et laissa sa main tomber machinalement pour caresser la boule de poils. Le minou laissa échapper un miaulement d'approbation et se repositionna plus confortablement, ce qui arracha un sourire au blondinet.
Mais bientôt, sa main ne rencontra que ses genoux. Curieux, ça, hein. Il tapota pour chercher le dos de l'animal,mais ne rencontra qu'une patte. Oh, il s'était levé. Puis il se rendit compte qu'il n'entendait plus un ronronnement, mais maintenant un feulement. Ah. Okay. cool. Attends. Pourquoi ?? Tom cligna des yeux, perdu, et chercha le chat du regard. Ah. Le chat semblait ne pas faire confiance à Aly. Il sentait le chien après tout, c'était normal. Tout de même, l'air bougon du commissaire alors qu'il avisait la petite bête était hilarant. Il se retint de rire. Comme c'était mignon. Aldrick Voelsungen jaloux - il décida que c'était de la jalousie, c'était comme ça que ça l'arrangeait lui - d'un chat vingt fois plus petit que lui! D'accord, peut être pas vingt. Mais il était fatigué et c'était drôle alors voilà. Nah.
Dans cette observation - peu objective avouons-le - il commença à sombrer dans un vrai sommeil. C'en était trop, il était à sa limite. Il ne pouvait plus rester éveillé, et, contre toute sa volonté, son corps commençait l'extinction des feux. Il n'était même plus en état de trouver ça frustrant, et encore moins de lutter contre. C'était bienvenu dans cet état.
Les mots du commissaire lui passèrent au dessus de la tête, n’entendant que de vagues sons distants en guise de mots - qu'il n'enregistra même pas. Cependant, ce ne fut pas cas pour les suivants. l sursauta, ramené à un état conscient pas le volume de la voix du commissaire. Quoi, quand comment, qu'avait il encore fait?! Puis il vit le chat, qui avait doublé de volume avec son poil hérissé, puis Aldrick et sa main griffée. Oops. ça ne pouvait pas finir correctement ça. Mais quel âge avait il? Il soupira, fixant le loup. Celui-ci leva la tête vers lui, semblant confus quant au reproche dans les yeux de Baptiste. Il osa demander 'Quoi?'
Baptiste soupira à nouveau, secouant sa tête lourde - aie, ça faisait presque mal! - et leva un sourcil, essayant d'avoir l'air critique sans succès
"mais t'as quel âge pour t’exciter comme ça sur ce pauvre chat...?" ... Peut être pas la meilleure façon de demander, avec plus mure réflexion. Oops.
Agacé par son manque de tact dut à sa fatigue, Baptiste se leva - non pas avant d'avoir pris le chat dans ses bras - se pencha en arrière pour s'étirer, et lâcha un énième bâillement avant de se retourner vers le commissaire.
"oublie. rentrons. J'm'incruste chez toi pour la nuit" ah! la 'nuit' !
Il laissa partir de le chat, qui, offusqué, détala après avoir lancé un regard mauvais et un dernier feulement à Aly. Le blond se traina jusqu'au commissaire, fouilla dans sa poche, et lui tapa le poitrail, un sourire fatigué sur ses lèvres .
"considère ton hospitalité comme mon paiement"
Si Aldrick regardait dans la poche de son manteau, il s’apercevrait que Baptiste y avait laissé le bout de papier sur lequel était griffonnée l'information tant attendue. |
| | | Aldrick Voelsungen
Man & Wolf : I'm armed Messages : 2050 Date d'inscription : 02/06/2012 Age : 36 Localisation : Pas si loin de vous...
| Sujet: Re: Il est 5 heures...Paris s'éveille! [PV Baptiste Soran] - [FINI] Sam 15 Aoû - 0:28 | |
| La remarque sur son âge lui arracha un grognement. Il en avait dépecé pour moins que ça. Si cet humain ne lui était pas aussi sympathique probablement qu'il l'aurait déjà jeté dans la Seine pour répondre comme il se devait à cette question. À la place, il ignora superbement l'informateur avant que ce dernier ne se rapproche. Le commissaire l'avisa curieux, sans comprendre où il voulait en venir, jusqu'à ce qu'il sorte le pli de sa poche. Ses iris d'or parcoururent les lignes avec le peu d'attention et de concentration qui lui restaient, il eut finalement un sourire en acquiesçant.- Ah ben, tu vois quand tu veux ! Le brun lui ébouriffa les cheveux, comprenant finalement ce que voulait dire son comparse endormi au sujet de "la nuit".
Son sourire s'agrandit un peu, avant qu'il ne termine ce qui était comestible sur la table. Le tout avec la grâce et l'élégance commune aux lycanthropes affamés. Se débarbouillant rapidement la truffe à l'aide de son mouchoir, le policier se leva finalement.- Aller, c'est d'accord. Tu as l'air prêt à t'effondrer dans le premier coin sombre venu sinon de toutes façons.*Ce qui -le connaissant- ne ferait que lui attirer les pires ennuis du monde* L'officier soupira, jugeant qu'il valait mieux couper le mal à la racine et qu'il pouvait bien le dépanner pour aujourd'hui. Surtout si ce chat s'en allait et que cela lui permettait plus tard d'avoir une conversation digne de son nom avec son informateur.- Très bien, attends-moi là, je n'en ai pas pour longtemps.Le jeune homme rangea le papier dans sa poche et s'engouffra dans le café. Il en ressorti quelques instants plus tard, rangeant son portefeuille dans la poche intérieure de son manteau.- Allons-y.Ils déambulèrent ainsi quelques minutes le long des quais, profitant de l'air encore chargé de sérénité de la matinée, auquel se joignait le clapotis ensorcelant de l'eau.*Dire qu'il y a des humains qui préfèrent l'eau à la terre ferme, quelle drôle d'idée !* - Je ne comprendrais jamais comment les gens font pour vouloir vivre sur une péniche...Abandonna le loup des suites de ses pensées en fixant les bateaux rangés sur les bords du fleuve.
Mais bien vite, il se rendit compte que son interlocuteur peinait plus que de coutume à suivre la conversation, aussi, il n'insista pas beaucoup, préférant le silence à leurs disputes coutumières exceptionnellement.
Lentement mais sûrement, ils finirent par gagner le quartier proche de l’Hôtel de Ville, dépassèrent le commissariat, puis s'engouffrant dans une impasse non loin, ils montèrent jusqu'au troisième étage d'une bâtisse. Saluant la voisine -apprentie chocolatière- qui embauchait de bon matin, avant que la porte de son appartement ne s'ouvre pour laisser place au duo fatigué. Plus par habitude que par réelle gêne, Aldrick pria Baptiste de l'excuser du désordre minime qui régnait. Mais lorsque le policier revint en annonçant qu'il pouvait utiliser la chambre d'ami, il trouva près du blond un pot de colle de chat orangé rayé, qu'il aurait préféré ne jamais revoir...- Spoiler:
Voilà, si ça te convient, je pense qu'on peut clore là dessus. N'hésite pas à me prévenir s'il y a des modifications à faire.
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