Cabaret du Lost Paradise - Forum RPG Forum RPG fantastique - Au cœur de Paris, durant la fin du XIXe siècle, un cabaret est au centre de toutes les discussions. Lycanthropes, vampires, démons, gorgones… Des employés peu communs pour un public scandaleusement humain. |
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| the truth may vary [ombe et Merry] | |
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| Sujet: the truth may vary [ombe et Merry] Mer 19 Fév - 21:07 | |
| Depuis longtemps déjà, la nuit était tombée. Nimbant de ses petits soleils la voûte bleu roi au dessus d'eux. C'était une belle soirée, suffisamment en tous cas, pour avoir décidée Ombeline à quitter la compagnie des autres employés. Pour l'avoir décidée à contempler ce lieu d'habitude si singulier. Le hall. L'air du soir essayait par tous les moyens de similiser dedans, mais était tenu à bonne distance par les portes d'entrées. Et les rares moments ou il pouvait se vanter d'y arriver étaient ceux ou des retardataires faisaient leurs apparitions. Le spectacle était bien entamé, il n'y avait donc aucune raison pour qu'ils soient légions. Le bruit des chuchotis était absent, et même si d'habitude, la centaure aimait à y participer, le silence ici ne la dérangeait pas. Tous était calme, et, d'une certaine façon, c'était apaisant. Ce lieu semblait remplit de mystères, de magie, que nul ne sauraient expliquer. Casser cette atmosphère lui semblait tabou.
Ombe aimait s'y hasarder, même si il lui fallait pour ça descendre trois étages. C'était un véritable casse-tête, avec ses jambes et son dos, il ne fallait pas qu'elle soit pressée. Pire, y arriver relevait presque du miracle. À vrai dire, pendant la journée, elle ne descendait que rarement jusque la. Il y avait suffisamment de personnes sous la mansarde pour ne pas qu'elle se sente pas délaissée. Pour qu'elle ne cherche pas réellement le contact du monde d'en bas. Parler avec les artistes, le temps qu'elle retouche leurs costumes, lui suffisait la plus part du temps. Et le soir, harassée, elle s’effondrait dans son lit sans plus de cérémonie. Mais certaines nuits, rester confiner devenait trop dur. En dépit de la fatigue, elle ne pouvait s’empêcher de descendre. Quitte à rester siester dans la salle commune à son retour.
Cette nuit la en était une. À coups de béquilles, elle se traîna dans le Hall. Rompre ce silence sacré lui était insupportable, elle se sentait épiée, observée par des forces qui n'aimaient pas qu'on trouble leurs repos. Elle comprenait, oui, elle comprenait. Ombeline se dépêcha de pousser le battant. Sortir un peu, faire quelques pas dehors. Souffler, après cette dure journée de travail, oui, elle ne demandait que cela. Pourtant, on ne devait pas lui laisser cette opportunité. Un chat passa sous ses jambes, la déstabilisant au passage. Allongée devant l'entrée du cabaret, la jeune femme rampa pour atteindre ses béquilles. Sachant pertinemment que sans aide, jamais elle ne pourrait se relever. |
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| Sujet: Re: the truth may vary [ombe et Merry] Jeu 20 Fév - 18:03 | |
| And what did you say back to me? Dreaming, old maybach cruising Maybe talking crazy, but I want it
Il en avait toujours été ainsi. Oui, Merry avait toujours eu ce genre de réflexion, de réactions inutiles, insensés. Il avait toujours fuit les simples et doucereux rayons du soleil, sans jamais m'en donner la raison. Sans jamais réellement, s'en donner la raison. J'avais si souvent alors pensé, qu'il se briserait bien trop tôt. Ainsi été fait le maigre fil de la vie de cet homme encore trop enfant, les traits bien juvéniles et les pensées bien trop amères pourtant. Lorsque la terre où il se rechignait à vivre lui rendait son aimé sans que jamais il ne puisse l'enlacer. Et soudain, il se mettait à pleurer, Merry, en observant ma présence à ses côtés. Il pleurait, et il faisait pleurer bien d'autres choses encore. Mon coeur, bien plus. Peu importe. Dans ce passé qui était siens, sans doute en avait-il fait ainsi. Sans personne à ses côtés pour admirer la douceur d'un réveil inaccompli. Ou son sommeil profond ou son être devait alors ignorer la mélancolie qui lui faisait poison. Pourtant, sans doute y eut-il une personne, ou sans doute n'y en eut-il pas. Merry toujours, sans jamais prononcer son nom, sans jamais même oser décrire sa simple personne, la dissimulait ça et là, dans quelques récits sans intérêts, dans quelques poésies àprésent disparue avec le passage du temps. Je l'avais souvent imaginé comme une simple demoiselle bien éduquée et fiancée. Oui, c'était les simples passions qu'il aurait pu enlacer. Ce genre de finesse qui aurait été partagé. Et puis, lors de ces conversations qui agaçaient sa pensée, il me raconta enfin, le véritable être se cachant derrière de simples mots bien trop délicieux pour ne rien signifier. Merry, avait toujours été emplit de cet amour quelques fois bien trop recelé. Rencontrée comme tant d'autre, dans la capitale, puisque c'est évidemment là que sa vie commença pour la première fois, ou du moins qu'il ouvrit les yeux sur celle-là. Notre homme s'était toujours contenté du simple métier de portier, avec pour seul bénéfice quelques petits étoiles à regarder, à admirer. Sans jamais se demander, s'il aurait pu y participer. Merry était bien évidemment fidèle à sa race, à ses humeurs contradictoires et bien trop emplies de larmes. C'était tout autant, un homme d'habitude. Alors, il se contentait de rester là. Oui, rester là, comme pour définir et suivre le simple futur qu'il s'était destiné. Mais il avait ouvert les yeux sur quelques vérités ce soir-là. Sur la personne qui aurait dû être faite de dentelles et qui s'était contenté, d'en garder les simples fragilités. Sans vraiment savoir, sans vraiment savoir comment. Parce que, sans doute, il s'était contenté de rester là, avec pour seul bénéfice de pouvoir considérer ce petit fragment d'étoile qui s'était oublié à ses pieds. Merry pleura tout d'abord. Sans doute parce que la vue de ce monde lui avait rappelé cet amour indésirable, et puis parce que, la lune souriait, se contentant tout simplement de cela. Ha oui, il avait aussi pleuré pour elle sans doute, sans réellement savoir pourquoi. Cela arrivait souvent, comme cela, sans que Merry ne s'explique les quelques délicatesses de ses pulsions, de ces gestes. Il l'avait relevé et j'avais bien eu du mal à l'imaginer exercer ces quelques actions sans qu'il ne se brise, sans qu'il ne la brise, elle avec le reste. C'était une enfant à ses yeux, ou un quelque chose de femme en devenir sans qu'il n'y prête la moindre importance. Parce qu'ils n'avaient échangé sans doute, aucun de ces mots-là tant désirés, attendu depuis sans doute tant de réincarnation, ou alors, pas du tout. Merry n'avait jamais su duquel de l'amour ou de la haine, son esprit était le plus enclin. Mais les larmes continuaient de rouler, bien silencieusement, tout autant que son être bien trop fin pour être humain, bien trop clair pour ne pas briller, sous les pâleurs de son astre tant adoré. Sans un mot, sans rien, sans que leurs regards ne s'effleurent, du moins jusqu'à la toute fin où il aurait du, aurait pu, lui glisser ces quelques pensées. « Prend garde à toi. » ou bien « La prochaine fois la route glissera avec toi ! ». Oh, il ne l'aurait pas fait, Merry étrangement, trouvait ces quelques phrases bien méprisables. Il n'aimait que la poésie des mots. Que la délicatesse d'une personne sans chercher à voir tant d'autre chose. C'est sans doute cela, qu'il avait le plus aimé chez elle. |
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| Sujet: Re: the truth may vary [ombe et Merry] Sam 1 Mar - 10:01 | |
| Ombeline sentit une main, puis deux la relever doucement. Elle aurait du hurler, se débarre, pour échapper à son emprise. À ces mains froides, à cette douceur, inconvenante. Mais la centaure ne le fit pas. Pourquoi, peut être parce qu'elle même mesurait l'importance de ce moment. Parce qu’inconsciemment, elle se refusait à le briser. Elle détailla son sauveur, tandis qu'il la fuyait du regard. Elle le contempla tous son saoul, ignorant la gène, la pudeur, qui normalement, aurait du la retenir. C'était Merry. Un des portiers du lost paradise. Une frêle créature, qui mourrait peu à peu, rongé par le chagrin. Il était pale, chaque jour un peu plus. Malade, pour ne pas dire. Et aujourd'hui, des perles roulaient doucement sur ses joues. Ombe ne savait pas quoi faire pour les arrêter. Coincée entre ses bras, elle ne pouvait que le contempler.
-Merry … qui t'a fait du mal ?
Elle avait chuchotée, et se sentit presque honteuse d'avoir brisée ce silence. Mais elle devait savoir. Elle devait le venger. Qui que ce soit, et quelque soit ses raisons, faire pleurer les autres n'était pas une solution. Ce n'était pas acceptable. Sentant les mains se dégrafer de son dos, la centaure prit appui sur le mur. Oh que non, il n'allait pas la planter la sans avoir sa réponse. Merry avait beau être l'une des personnes les plus gentilles qu'elle connaissait, et encore, lui, elle ne le connaissait que de loin. Ombeline n'aillait pas lâcher l'affaire. Elle le savait seul, toujours tous seul. N’osant se confier à personne, de peur de déranger. De peur de se faire briser, briser, comme on casserait une brindille. Mais elle était la, elle, et jamais elle n'oserait lui faire autant de mal. Restait plus qu'à le lui démontrer. Une tache qui s’annonçait compliquée, avant même qu'elle n'ait pu ouvrir la bouche pour commencer.
- Merry … tu sait que … ah ! Oups, pardon, excusez moi !
Un couple d'humain venait de faire son apparition, visiblement riche. Si l'on croyait leurs beaux habits, leurs bijoux, ou même leurs attitudes. Ils l'étaient assez en tous cas, pour venir se détendre en ces lieux par une si belle nuit. Et pour prendre le risque d'arriver en retard au lost paradise. Pour se permettre d'arriver après tous le monde. Elle ne savait pas vraiment depuis combien de temps ils attendaient. Mais en tous cas, ce n'était pas assez pour que leurs attention soit focalisée sur ses jambes. Aucuns regard de reproche, aucuns rictus ne se lisait sur leurs visages. Ils n'avaient tous simplement pas fait attention à eux. Elle hocha doucement la tête, pour leurs souhaiter la bienvenu. Puis elle s'écarta quelque peu, pour laisser la place nécessaire à leurs entrée, Ombeline manqua de tomber une seconde fois. Cette fois ci, plus par inattention, par maladresse que parce qu'un matou des rues lui avait foncé dedans. Heureusement, le mur était la pour la soutenir. Et dire que ses béquilles étaient encore par terre. Tel des ordures, qu'il faudrait évacuer au petit matin. Doucement, elle essaya de les attraper. Sans bruit, comme pour ne pas déranger. |
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| Sujet: Re: the truth may vary [ombe et Merry] Ven 14 Mar - 22:49 | |
| I'm living like a silent movie Shut your mouth and see straight through me
Quelques douces paroles murmurées, le genre de choses dont Merry n'était pas insensible alors. Le genre de choses qu'il écoutait avec bien plus d'attention que n'importe quoi d'autre. Ha, elle avait du, s'inquiéter pour lui, admirer ces quelques pleurs enfantin. Et bien sûr, Merry lui, se demandait comment lui répondre sans l'inquiéter encore plus, sans que son mal être l'épuise comme elle épuisait son âme. Il me raconta, ne pas avoir fait attention à se rappeler de ces paroles alors prononcées dans une nuit fraiche qu'était ce jour-là. Il s'était contenté, de la regarder se mouvoir, de se demander si la personne qu'elle était alors n'essayait simplement pas de combler les quelques maladresses de son corps. Il s'était simplement penché doucement, avec cette lassitude habituelle, pourtant si attrayante aux yeux des demoiselles, aux yeux de n'importe qui aurait d'ailleurs, pu apercevoir la simple courbe de sa silhouette se découper dans les rayons de son amante. Merry alors, passant ces quelques os qui étaient siens dans la chevelure de celle, qui n'aurait pas pu être plus proche de son coeur à présent. Parce que sans doute, elle était aussi étincelante que ce qui l'avait mis au monde. Oui, il avait toujours aimé, la finesse, la douceur et pourtant, choyé cette demoiselle d'un genre incompatible. Il s'était contenté de lui dire, que non, ce n'était pas cela. Que non, personne jamais, ne lui avait fait du mal. Simplement parce qu'il se contentait de subir ces quelques peines sans vraiment se demander pourquoi. Ha oui. Il avait prononcé cela, d'une manière bien plus délicate. Mais les mots ne me reviendront certainement pas de la même façon. Puisqu'il y avait, au fond de sa voix, au fond de ses yeux, ce genre de ton, de genre d'expression, qui ne s'écrit pas, qui ne se retransmet pas. Tout cela n'avait été que pour elle, pas pour moi, pas pour le reste du monde, hélas. Merry pourtant, n'aurait pu lui dire que la seule raison de sa tristesse était ce qui coulait dans son sang, cette lune aux enfants déjà éparpillés dans le monde entier. Se contentant d'admirer sa chair, de les laisser la rejoindre une fois seulement la mort tombée sur leur conscience. Merry, oui, se contentant d'effleurer cet être là en l'embrassant de quelques délicatesses. Trop peu, de peur de s'y bruler. Pas assez, de peur de lui déplaire. Sans doute prétextant un quelconque attendrissement. Ha oui, et puis, il y avait eu, ce début de quelque chose, ces mots qu'ils n'auraient sans doute jamais partagés avec qui que ce soit d'autre. Sans vraiment qu'il ne se rappelle, la tournure des évènements.
" Ha Ombeline... Ne t'inquiète pas. Surtout pas... "
Son prénom prononcé entre deux goulées d'air. Déjà entendu de-ci et de là, sans réellement savoir ou, pourquoi. Merry de nuit, ne s'attardait pas tant dans ces quelques échanges de salon. Merry préférait chantonner, seul, en attendant le jour ou son corps se mettrait à pourrir comme celui de ses ainés. Il se demandait, si sa chair reviendrait au sol bien avant elle. Il avait la réponse. Pourtant, jamais, n'eut-il pus lui dire. Jamais n'eut-il peut exprimer ces quelques pensées, de cette façon là, que l'on cherche tous à exprimer, à mettre en forme par ces sons tantôt mélodieux, tantôt grotesque. Mais Merry, lui, n'esquissait aucun sourire. On admirait bien plus, le futur que renfermaient les portes du cabaret, que cet être maladif, qui bientôt, attendrait ces dernières années. Son dernier souffle. Ha, il aurait aimé, qu'elle puisse le retenir, sans ses bras, sans ses doigts... Simplement avec ce que renfermait cette tête de femme en devenir. Merry, avait toujours cherché, admiré cela.
- HRP:
chose promise, chose due B) adieu je m'en vais dans mon monde scolaire maintenant
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