Forum RPG fantastique - Au cœur de Paris, durant la fin du XIXe siècle, un cabaret est au centre de toutes les discussions. Lycanthropes, vampires, démons, gorgones… Des employés peu communs pour un public scandaleusement humain.
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» Elysion Earth par Eglantine Jocor Sam 9 Nov - 16:31
Sujet: Ada, énigmatique arrivante Mar 28 Juil - 15:29
Random fille aux cheveux rouges
Ada de Velas
"Tu veux savoir ce que je cache hein ?"
Nom d'artiste : Les lèvres du mystère Surnom(s): surprenez moi! Âge (en apparence) : autour des 23 ans Sexe : la féminité incarnée Nationalité : une itinérante d'origine espagnole Orientation sexuelle : un penchant pour les hommes... mais une personne séduisante ne plaît-elle pas quelque soit son sexe? Race : Sang mêlée Métier : Conteuse illusioniste Taille : 1m67 Poids : je pèse ces jolies courbes
Autre chose ? ça ira mon coeur... moins j'en dis mieux je me porte
You look like…
"Un regard violacé se pose sur vous, et vous devinez que sa caresse est quelque peu mordante"
Miroir mon beau miroir… Dis nous à qui tu ressemble… (En 300 mots minimum)
L’aube dépasse un peu entre les deux volets, timide, comme si elle ne tenait pas vraiment à entrer dans cette chambre sombre. Ada s’apprête dans la pénombre, qui semble dans le même état suspendu qu’un invité qui ne sait pas exactement s’il est encore le bienvenu à des heures tardives. La jeune femme se maquille sans vraiment avoir besoin de l’aide du jour. Elle connaît tellement ce visage… Un regard violet, qui vire au pourpre presque rouge des fois, mais en tous cas un regard assez singulier. Longtemps, Ada l’avait dissimulé grâce à ses faibles capacités de transformation physique qui ne lui permettaient, à son grand dam, que de faire varier la couleur de ses yeux, sa peau, ses cheveux, voire modifier légèrement l’épaisseur de son buste ou la grandeur de son nez, mais sans jamais pouvoir cacher les formes un peu trop voluptueuses que son corps avait adoptées alors qu’elle était encore assez jeune. Tout dans son physique est dans la rondeur, de ses lèvres charnues à ses courbes plutôt généreuses, qui sans être exagérées ou extraordinairement remarquables sont pourtant bien présentes. Quand elle n’était qu’une jeune fille, elle détestait ces cambrures un tantinet trop bien dessinées pour passer tout à fait inaperçues, ces cheveux d’un roux trop intense, et surtout ces yeux violets qui avaient tant pleuré à cause de cette couleur si étrange. Cependant le temps change aisément les choses, et désormais, la « jeune » femme (si on peut dire jeune à l’âge avancé qu’est le sien !) en joue, bien qu’elle soit obligée de donner à son regard une couleur moins criarde, qui vire au bleu gris, pour ne pas trop se faire remarquer non plus. Elle ment à ceux qui voient leur vraie couleur, prétendant que ses iris pourpres sont en fait des lentilles qu’elle a dégoté dans un pays lointain, au cours d’un voyage… C’est un secret inutile, mais c’est son secret intime, comme un péché mignon. De plus, elle se sent obligée de mentir sur son regard. N’est ce pas là le miroir de l’âme ? Ce petit mensonge l’amuse, et, bizarrement, la met à l’aise. Contrairement à son corps, son visage, lui, l’a toujours satisfaite. Elle a toujours trouvé ses traits harmonieux, assez beaux somme toute. Malgré les caprices des modes des époques qu’elle a vécu, il a toujours gardé un je-ne-sais-quoi exotique et agréable à l’œil. Ada le sait, elle a un charme étrange qui ne se sépare pas de son demi-sourire, et qui flotterait sur sa peau même si elle avait des traits disgracieux. Il rôde sur le creux de son cou, dans sa démarche chaloupée, et il montre ses plus belles étincelles lorsqu’elle rit, ou que ses doigts courent le long de ses cheveux comme sur le corps d’un amant. Et même si sa peau un peu pâle ne trahit pas vraiment ses origines hispaniques, on devine un accent d’ailleurs, assez chaud et doux dans sa voix, bien qu’il soit difficile d’en définir l’origine tant il est fugace dans les mots.
You are…
Même mon ombre ne me connaît pas vraiment
Miroir mon beau miroir… Dis nous qui tu es… (En 300 mots minimum)
Elle sourit, et le miroir sale lui rend cette espèce de croissant de lune un peu fourbe, malgré tout plus espiègle que mauvais. La poussière somnole entre les rayons qui s’affirment peu à peu dans l’embrasure des volets, en nageant dans le silence de la même manière qu’Ada nage dans ses pensées. Elle se laisse guider par une molle volupté, un peu triste, du moins aussi mélancolique que peut l’être une chambre vide que le matin a refroidi. La jeune femme range une mèche de cheveux et sourit à nouveau, mais cette fois de manière volontaire, pour observer ce rictus dans un reflet taché. Rien à dire, personne ne croirait à un élan de joie tout à fait sincère. Ada sait pertinemment pourquoi elle effraie certaines personnes. Ces gens ne peuvent pas la cerner, ou déchiffrer ce qui se cache derrière ce petit sourire en coin presque gamin, brûlant d’espièglerie, voire même de désir, et qui cache pourtant une pointe de vide qui fait parfois passer cette expression qui se veut amène pour un rictus hypocrite. Même quand son sourire se veut glacial, cette sorte de détachement peu humain vient le rendre encore plus dérangeant. Les gens qui apprécient sa compagnie sont souvent des gens un peu simples qui ne voient pas vraiment plus loin que ses regards joueurs, ou bien au contraire des fins limiers de l’esprit qui ont perçu quelques unes de ses nuances et sont avides d’en voir plus.
« Il faut te rendre à l’évidence, si quelqu’un d’intelligent t’apprécie, c’est souvent qu’il est un petit peu cinglé » pense-t-elle souvent.
Au fond, ça ne la dérange pas. Et puis ce n’est pas toujours vrai. Elle intrigue toute personne qui croise son chemin, mais elle le sait, la fascination comporte une dose de peur qui prend parfois le dessus, ce qui fait que certains cherchent à la fuir sans toujours y arriver. Elle secoue sa crinière de sang, qui semble à elle seule être un hymne à la provocation. Exubérante, elle aime bien montrer des extrêmes glacés et bouillants, et elle sait surtout à quel moment se servir de chacune de ces cartes. Avec ses airs de garnement terriblement sensuels et ses cheveux décoiffés, elle invente une féminité qui n’appartient qu’à elle, où une maturité certaine et bestiale se mélange avec l’espièglerie d’un enfant rebelle. C’est d’ailleurs peut être pour cela que certaines personnes cherchent à être son amie, bien que la jeune femme n’en ait jamais voulu. Elle a cette sorte de capital sympathie qui s’applique même dans les relations amicales, car on devine sans doute son intelligence derrière son humour taquin et son expansivité juvénile. Mais cet air chaleureux est rarement entier, et son cynisme débordant ne se gène pas pour pointer le bout de son nez quand l’occasion se présente. Cette même bouche capable de murmurer le nom de la passion peut détruire en quelques syllabes ; toujours d’un air posé et glacé, toujours avec un air de serpent. Ada est capable de rendre ses silences violents, et elle le fait souvent exprès. Ce n’est absolument jamais sans raison, d’ailleurs, elle ne perd jamais son calme, et elle a appris à mesurer ses actes : sa colère n’est pas une explosion ravageuse, mais plutôt une destruction complète causée par des mots pesés au gramme et un regard scrupuleusement recherché. Certaines émotions, tout comme l’emportement, semblent bannies de son visage lorsqu’il est exposé à la lumière du jour. La peur est priée de se cacher derrière un rideau de dureté, et la tristesse n’est invitée que quand les pianos se prennent d’envie de jouer des mélodies nostalgiques et solitaires. Ada est face aux autres, comme elle aime souvent le dire, un ensemble de rafales de luxure et de dureté qui composent un torrent destructif, un cataclysme qui ne laisse pas de place au doute ou la faiblesse. Ce que l’on peut au moins lui reconnaître, c’est qu’en tant que femme indépendante, elle se sert de cette force mentale pour bousculer les mentalités, pour chatouiller un peu une société trop patriarcale. Mais il faut admettre que souvent, elle écrase des cœurs et des fiertés par simple calcul, parce qu’elle sait à quel moment il faut porter le coup critique pour atteindre une cible et la mettre à ses pieds.
Voilà celle qu’elle considère être la vraie Ada, ou du moins une partie de celle-ci que personne ne voit : c’est la marionnettiste qui pousse ces jumelles de froideur et de chaleur à se chamailler et qui, au fond, observe la vie comme si elle lui était extérieure. Etrangement, même si cette sorte de conscience insensible semble maîtresse de tout, Ada la sent soumise à une sorte de besoin un peu animal de dominer, et la jeune femme se heurte à l’incapacité totale d’aimer sans vouloir à tout prix posséder et soumettre. Sans pour autant mépriser son entourage comme s’il s’agissait de vulgaires poupées de chiffon –ou du moins sans se l’admettre-, elle garde des distances respectables, et ne se met jamais à nu. Surtout qu’en réalité, même si ce n’est pas ce que son caractère séducteur laisse paraître, elle déteste se mettre en avant quand il ne s’agit pas d’un jeu, et ses pensées intimes sont gardées par des chiens incroyablement féroces. Et c’est ainsi que la jeune femme trompe tout le monde, en faisant croire qu’elle est celle qui joue sur les devants de la scène, alors qu’en même temps elle est celle qui observe, qui interprète. Au moins, cela fait d’elle une bonne confidente, plus axée sur l’écoute que la parole. Bien qu’elle soit capable du pire, elle n’a pas, ou plus, forcément de mauvaises intentions envers son entourage. Mais elle ne dévoile jamais le monstre qui se tapit dans ses tréfonds et qu’elle-même ne comprend pas tout à fait, car c’est la gardienne des secrets, de ses propres secrets. Parce qu’Ada connaît le pouvoir de l’occulte, elle a décidé qu’elle en serait seule souveraine, du moins en ce qui la concerne. Jamais elle ne serait entière avec quiconque, jamais personne n'aurait besoin de connaître ses faiblesses ou son passé. Quitte à avoir une vie un peu solitaire, et être présente sans être là.
Parfois, elle ne sait pas vraiment si elle le fait intentionnellement. Elle ne sait pas si l’Ada cachée n’est qu’un vestige persistant du passé, qui devrait laisser place à la nouvelle Ada pleine d’assurance et de couleurs, ou si c’est vraiment elle, et qu’elle est une sorte d’anomalie indifférente aux mœurs humains, qui porte un masque tellement souvent que celui-ci se colle de plus en plus fermement à sa peau.
Once upon a time…
"Le hasard m'a affublée de quelques monstres. N'ayez crainte, je les ai changés en chiens de compagnie"
Miroir mon beau miroir… Raconte moi ton histoire… (En 500 mots minimum)
« Un secret c’est un silence qui peut tuer. Ce sont des mots que les lèvres emprisonnent encore et qui sont plus dangereux que milles lames. Ils peuvent être plus lourds à porter qu’une nuée de corbeaux assourdissants, ils peuvent tourmenter, obséder l’esprit de celui qui les effleure sans les connaître, mais aussi de celui qui doit retenir les pulsions de liberté du mystère qui ne cherche qu’à éclater au grand jour. Le secret est l’arme mortelle de celui qui dans un jeu d’échecs, sait se placer non pas en roi mais en joueur. Cependant, les monde de l’occulte est plus complexe que cela… voyez vous, il n’est pas tout à fait sombre. Il se teinte aussi du rouge du désir et de la convoitise. Qui ne s’est jamais langui dans la supposition, l’attente infernale et attirante, de celui qui cherche à percer une énigme ? Et puis si certaines choses doivent rester secrètes, c’est qu’elles sont empreintes de danger certes, mais aussi probablement d’une certaine dose de passions et d’envolées sentimentales. Evidemment, un secret, c’est aussi très solennel, très sérieux. Ça peut être froid, cassant, car même s’il attire l’humain, le mystère finit parfois par le briser. Un secret, c’est un silence qui peut tuer, alors qu’il nous fait sentir plus vivant que bien des évidences. Je l’ai compris depuis bien longtemps. Je suis un secret à moi toute seule. »
Ada relit ces quelques lignes qu’elle avait écrites quelques décénies auparavant. Comme une éternelle adolescente en quête d’identité, la jeune femme relit souvent ses anciens journaux, ou contemple des présents qui lui ont été faits par le passé pour se souvenir de qui elle était et de qui elle est. Elle possède même une boîte, qu’elle seule peut ouvrir grâce à un ingénieux système de son invention, où elle garde les quelques babioles qui ont un peu d’importance à ses yeux. Elle l’ouvre, et dans l’absence totale de bruit surgit soudain un petit claquement, qui indique que le double fond est ouvert. Les doigts d’Ada effleurent un collier fin, et elle se rappelle presque instantanément des rues de Toledo, la capitale espagnole au début du seizième siècle.
« C’est mon père qui m’avait offert ce collier pour ma naissance, et même si les circonstances de la vie font que je ne peux plus le porter en permanence, je mets un point d’honneur à le savoir en sécurité, quelque part… Mon père est la seule personne au monde qui ait jamais pris soin de moi, même lorsque mes pulsions sanguinaires ont failli lui coûter la vie qu’il s’était minutieusement construite. A dix ans à peine, j’avais déjà l’effrayante capacité de concocter un plan imparable pour faire tomber un humain dans un piège psychologique mieux ficelé que le plus parfait des crimes. J’entraînais les corps faibles et soumis à ma volonté dans une descente infernale vers l’obsession, et après les avoir vu s’arracher eux-mêmes le peu de santé mentale qu’il leur restait, j’obéissais à la voix gutturale qui m’incitait à les tuer. Je me souviens de l’odeur métallique du sang et de ce spectacle bruyant où moi, je n’entendais rien. Tous mes sens se concentraient sur les frissons de mon corps qui vibrait comme un instrument de musique et sur la vue du sol maculé de pourpre. Cette couleur éclatante et électrique, la seule capable de vivifier mon corps depuis l’intérieur, le rouge sang. Quand je rentrais chez moi dans le noir, la peau encore entachée par mes crimes, mon père me regardait fixement, presque avec douceur. Tout en m’essuyant les joues avec un mouchoir, il me donnait toujours le même conseil : « tu as de la chance, la mort ne parle pas. Fais en sorte que ça reste entre vous. » Il faut dire qu’avec une mère succube, il est difficile de résister à ce désir qui vous ébranle, à cette pulsion qui vous pousse a vous approprier un petit être faible et le chérir avant de l’achever. Une mère, que je n’ai d’ailleurs jamais connue, mais qui m’a transmis ses tendances quelque peu fâcheuses. Au moins, grâce à elle, je suis dotée d’un instinct impossible à tromper, et je suis même capable de distinguer vaguement les rêves des humains ou de m’immiscer par moments dans leurs pensées les plus intimes. Je suis, jusque dans ma chair, destinée à devenir l’objet d’une obsession. Et ça, je le dois à ma chère mère. Mon père, quant à lui fruit d’une union entre un humain et un démon assez faible, n’a que peu de pouvoirs, et ne m’en a transmis presque aucun. Si son sang démoniaque lui a été utile une fois dans sa vie, c’est seulement au moment de résister aux griffes acérées de la seule femme qu’il ait jamais aimée, qui comme vous l’aurez deviné est ma sulfureuse génitrice. Il est le seul être vivant qui se soit déjà perdu dans son haleine envoûtante, et qui ait réussi à survivre, bien qu’à un prix élevé.
Cependant, même s’il pouvait sembler faible par rapport à l’incarnation même de la luxure et de la cruauté, mon père était doté d’une grande intelligence, et c’est sans doute cela qui nous a tous deux sauvés de l’Enfer ou de l’Inquisition. Lorsque j’étais encore enfant, il s’était fait une place assez confortable dans la noblesse, voire même auprès de la famille royale de l’époque. Comme si la politique avait été faite pour lui, il maniait parfaitement l’art de la parole, du mensonge, et surtout celui du secret. Alors, quand je commettais des meurtres atroces, il avait toujours une idée ingénieuse pour que cela passe inaperçu, et pour que personne n’ait ne serais-ce que l’ombre d’un soupçon à l’égard de notre famille. Cependant, même les plus grands des génies sont frappés par la malchance -c’est même à se demander s’ils ne sont pas sa cible préférée- et le vent a vite tourné pour nous deux. »
Ada range le collier, qui s’enroule sur lui-même comme un serpent. Elle sort un morceau de tissu sale qui a rencontré ses doigts lorsqu’ils rangeaient le bijou. C’est un bout de voile offert par un marin épris de sa beauté insolente. « La voile grâce à laquelle nous avons embrassé les horizons du Nouveau monde. Une aventure forcée, mais une aventure quand même. Où peut-on donc fuir lorsqu’on a une mère qui veut nous emmener en enfer pour nous réduire en esclavage ? Ne soyez pas étonné, il est bien connu que les succubes n’éprouvent aucune forme d’amour ou de tendresse envers leur enfant. Mais il semblerait que la vie, comme pour s’excuser du bagage génétique dont elle m’avait affublée, m’avait au moins fait naître d’un demi démon qui avait sans doute toujours préféré sa part non démoniaque. Il avait toujours été un amant de l’humanité dans sa plus splendide laideur, que ça se sente dans son goût prononcé pour les complots ou dans son aptitude innée pour le mensonge, mais au moins, il préférait les mœurs terrestres au monde des ombres. Alors il m’a, encore une fois, sauvé la mise.
Un soir, après quatorze années sans entendre ce son, j’ai perçu des pas à l’entrée du manoir. Et une voix trop basse, trop vide de sentiments pour qu’on arrive à comprendre comment elle pouvait être si sensuelle, qui demandait une petite faveur. Récupérer l’enfant pour accomplir quelques tâches ingrates en enfer. Que de gentillesse de penser à moi… Déjà à l’époque, je le savais, si je faisais ce voyage, ce serait un aller sans retour. Je me souviens de l’horrible goût de la peur qui me rampait dans la gorge au moment où j’ai discerné ces mots entre les coups de fouet du vent au dehors. Des larmes ont dégringolé de mes yeux avant même que mon cerveau puisse essayer de les en empêcher, et chacune des gouttes de mon sang s’est transformée en pierre. Heureusement pour moi, mon père était le seul des amants de ma mère capable de lui mentir. Alors, d’une voix assurée, il a murmuré que j’étais morte. Mon souffle s’est coupé, comme s’il avait peur de se faire entendre, et j’ai déchiffré le silence suspicieux de celle qui m’avait mise au monde. Selon les dires de mon sauveur, j’étais morte de folie peu de temps avant, un sort peu original pour un hybride dans mon genre. Parfois, je me dis qu’il m’a sauvée parce qu’il la retrouvait un peu en moi, elle, ma mère. Son obsession ne l’a jamais tout à fait quitté, quoi qu’il en ait dit. De toutes façons, elle n’a pas plus insisté que cela. Mon sort doit la laisser plus qu’indifférente. Et elle est partie, sans que j’aie vu son visage, mais en faisant une promesse sans même savoir qu’elle la formulait. « Si tu m’as menti, vous allez tous deux payer le prix de ma colère. » Voilà ce que ses chaussures de luxe claquant sur les marches de l’extérieur semblaient chuchoter.
Alors, nous sommes partis pour l’Amérique. De toutes façons, mes débordements commençaient à se faire remarquer en ville, et si nous voulions conserver de bonnes relations avec les personnes influentes du milieu, il valait mieux pour nous nous éloigner de la surveillance permanente de la noblesse pendant un moment. Mon père avait vu assez juste sur ce point, étant donné la chasse aux sorcières qui s’est ouverte peu de temps après en Espagne…» Ada range la boîte avec une moue amère. Elle ne veut pas repenser à cette période en Amérique. L’ère de la rédemption, comme elle l’appelle ironiquement lorsqu’elle repense à son passé. Cependant, elle ne peut pas ignorer cette période sombre, sans laquelle elle serait encore une gamine impulsive et capricieuse.
« Je ne devais plus me faire remarquer. Finies les tueries, finis les plaisirs bestiaux et si intenses des boucheries. Du jour au lendemain, je devais apprendre à réprimer mes accès infernaux si je ne voulais pas que ma mère finisse par apprendre que j’étais encore en vie. Non pas que mon sort ait une quelconque influence sur son bonheur, mais une succube déteste plus que tout être bernée. Connaissant la cruauté dont elle et son espèce sont capables, il ne valait mieux pas tenter le diable… Je me souviens de la sensation insupportable qu’était celle de brider les envies qui brûlaient sous la surface de ma peau. Mon père essayait de m’apprendre l’humanité. En quelque sorte il a réussi. Et j’ai compris que l’humanité était terriblement plus douloureuse que la bestialité. Parce qu’un monstre ne répond qu’à ses instincts alors qu’un humain pense et ressent, ce dernier est en proie à la culpabilité, et à la peur. Mon initiation à la maîtrise de soi s’est teintée de haine, envers moi, faible face à mes pulsions sanguinaires, envers ma mère, envers son désamour à mon égard surtout. Pourquoi était-elle si indifférente à mon sort damné, alors qu’il était aussi le sien ? Je maudissais mes yeux, j’exécrais mon corps assassin, et au fond de moi et sans jamais laisser mes lèvres le confirmer à voix haute, je n’avais besoin que d’une mère qui comprenne ma frustration.
Mais progressivement, je compris que celle qui m’avait fait naître ne souffrirait et n’aimerait jamais. Je ne pouvais lui réclamer cet amour qui m’aurait tant réconforté dans ma culpabilité, parce qu’elle en aurait été incapable même si elle me savait en vie. J’ai aussi et surtout compris, que moi, je n’étais pas un monstre comme elle. Mais je n’étais pas humaine non plus. Les remords, cette sensation d’impuissance face à mes instincts, la faiblesse exterminatrice, ce n’étaient pas moi, c’étaient les hommes et les femmes. Moi, j’étais, et je suis toujours, un curieux mélange entre les vices de l’ombre et les vices terrestres. Tout comme mon père, je devais trouver un dosage entre ces tendances. Si je dois être tout à fait franche, cet équilibre a parfois tendance à flancher, ou du moins, j’ai intimement la conviction qu’il m’échappe parfois encore.
Quand j’ai enfin réappris à ne rien ressentir face à ma nature et la mort que je semais, mon père, patient comme il l’a toujours été, m’a enseigné une autre sorte d’humanité, plus cynique, plus égoïste peut être, où le reniement de soi même, la souffrance et le repentir n’avaient pas leur place. Il m’a appris à être encore plus mortelle, peut être malgré lui, peut être avec la ferme intention de faire de moi une tueuse plus raffinée. Il m’a appris l’importance de la manipulation, de la patience et surtout l’esprit critique nécessaire pour déceler les autres monstres en costume. Il m’a surtout transmis cette fascination qu’il avait pour tout ce qui concernait les secrets et les mystères.
« Il est important de connaître les secrets des autres, mais il est encore plus important de savoir à quel moment il est opportun de les révéler. Garder ses ennemis assez près pour entendre la pensée derrière leurs souffle, voilà le meilleur moyen de devenir roi. »
C’était là une phrase qui m’avait marquée, et un enseignement que j’avais complètement assimilé. Mais ses leçons ont aussi éveillé en moi le goût du voyage et de l’inconnu, et une curiosité insatiable que j’ai souvent comblé dans les bibliothèques. Et quand mon père mourut, pour des raisons qui ne regardent que les tombes, j’ai gardé tous ces enseignements près de mon cœur et surtout de ma tête.J’ai quitté l’Amérique, où plus rien ne me retenait, pour regagner l’Europe pleine de mystères et d’histoires de sombres complots.
Dès ce jour, j’ai dominé des cours entières depuis l’ombre, et sur l’oreiller que je fréquentais tant, j’ai eu accès aux plus sombres secrets ceux qui étaient au sommet du monde. J’ai été comme l’écrivain dont aucun personnage ne soupçonne l’existence, et sans mentir, le monde serait peut être différent si j’avais révélé une confidence plutôt qu’une autre. De l’animal sauvage et impulsif, je suis passée à une rose muette et surtout hérissée d’épines. Evidemment, apprendre à maîtriser mon envie de sang et de luxure n’a été ni court, ni facile. D’ailleurs, ces voix tentantes caressent encore mes oreilles parfois, quand la peau d’une créature trop douce me frôle de ses effluves. La différence, c’est que maintenant je sais à quel moment il est, stratégiquement parlant, pertinent de laisser l’ivresse de la domination et du meurtre m’envahir. Je ne suis pas méchante. Mais si je dois tuer, je m’en donnerai à cœur joie. Et si je dois séduire… quoique. Je le fais souvent malgré moi.
Cependant, la chance ne peut sourire éternellement aux âmes trop aventureuses et trop avides de risques. Installée en Russie depuis le début du XIXe siècle, j’eus la fabuleuse idée de me mêler à leurs multiples guerres, à prendre parti, et même à tuer, conformément aux règles de ce fascinant jeu qu’est celui du pouvoir. Quelle bonne idée… il suffit souvent d’une erreur pour changer les règles du jeu. La mienne fut de parier sur le mauvais numéro, et d’aider un concurrent d’Alexandre II, qui fut celui qui monta finalement au pouvoir. Jamais je ne pourrais haïr plus que celui qui m’a enfermée, bridée, et réduite au rang de prisonnière soumise. Au fond c’est un peu de ma faute. Je n’ai pas vu juste, et je n’ai pas su m’entourer des bonnes personnes. Comme si tous les enseignements de mon père étaient passés à la trappe. Le tsar connaissait l’existence des Légendaires, et il faut croire que ma nature, tout comme mes petites affaires, ne lui plaisaient pas plus que ça. Encore une fois, je ne préfère pas me souvenir des longues années passées entre les mains des prêtres russes, confinée au fond d’un caveau sombre ou j’ai manqué de perdre la raison. Heureusement pour moi, le destin semble tout aussi facile à séduire que les hommes, et entrer dans les bonnes grâces du hasard attira la fille d’un des nobles les plus influents de la cour dans mes filets. Que c’est pratique d’avoir un charme à toute épreuve… ce fut si facile de charmer Alevtina. Cette jeune fille était, et est toujours, l’incarnation même de l’innocence dans ce qu’elle a de plus fragile, pourtant entachée par une transformation en vampire peu opportune. C’est sans doute cela qui lui a plu chez moi. Elle se sentait si seule et impuissante face à des instincts qu’elle ne contrôlait pas, qu’il m’a suffi de lui raconter mes douleurs et mon passé pour devenir un être unique à ses yeux. Quel gâchis, raconter un mystère pareil uniquement pour s’attirer la sympathie d’une gamine… Bien qu’elle fût sans doute horrifiée de constater que son cœur pouvait brûler pour une femme, enfin surtout pour un démon, elle fut incapable de me refuser une libération clandestine. C’est ainsi que ma fuite me dirigea vers la France, où, je l’avoue, je ne peux m’empêcher de penser à ma sauveuse sans éprouver une sorte de reconnaissance diffuse envers elle. Alors que tous mes amants ont fini par se consumer dans mon indifférence, je me suis surprise à répondre aux lettres de cette jeune fille, et à ressentir une compassion qui m’était depuis bien longtemps étrangère. C’est étrange de penser que l’on écrit à une personne qui devrait être notre proie.
Mais malgré cet enchaînement d’erreurs et de souffrances, on dirait que comme une enfant capricieuse, je n’apprendrai jamais rien. Quand je suis arrivée à Paris en 1872, j’ai vite été fascinée par les jeux de pouvoir qui s’y jouaient, tout comme par la luxure mal dissimulée qui semblait couler dans les rues avant de rejoindre la Seine. Mais un soir de 1890, un lieu particulier a exalté mes sens. Le Lost Paradise. Justement, un paradis pour un être aussi avide de nouveau et de mystère que moi. Il est temps pour moi de me pencher un peu sur les secrets des Légendaires, sans doute aussi palpitants que ceux des humains. C’est risqué, certes. Qui me dit que ma mère n’y passera jamais ? Mais, malgré les efforts que mon père a fourni pour gommer cette imprudente manie, je me suis toujours sentie attirée par le danger comme un papillon de nuit par la lumière. Il faut absolument que je sois engagée au cabaret. J’ai déjà une petite idée de spectacle… Je sais fasciner d’un seul silence, et surtout, rien ne m’excite plus que le mystère. Alors autant inventer une représentation qui me ressemble :je raconterai des récits fantastiques venus d’ailleurs, mais surtout illustrés par des tours de magie, des énigmes, et des illusions d’optique percutantes. J’imagine déjà le public enchanté. Comment freiner l’envie de connaître la provenance de ces contes lointains, ou les rouages de ces tours époustouflants ? Je dois être sincère, être le centre d’attention décuple mon assurance déjà démesurée. J’aime tant charmer, de cette manière si impénétrable qui m’appartient, tellement plus efficace que les blafardes manières d’une courtisane quelconque. Je ressens déjà l’ivresse du show, la sensation incroyable qu’est celle de voir un public entier happer mes mots et désirer plus que tout percer mes mystères bien gardés. Même si je sais que quelques fantômes qui vivent en moi n’ont rien à faire sur les planches, un matin, je franchis la porte du lost, en espérant fébrilement d’être engagée en tant qu’artiste. Ça sera amusant d’être la petite nouvelle… »
Sous le masque
Phrase de votre choix
Surnom(s) : vous pouvez m'en trouver un si ça vous dit Âge : 16 ans Expérience en RP : absolument inexistante... mais j'ai hâte de découvrir ce petit monde! Avis/Suggestions/Questions concernant le forum : il est un peu trop bien fait, ça cache quelque chose... Comment avez vous connu le forum ? Je raconte l'histoire de la noob qui a tapé "Forums de RP" et est tombée dessus par hasard? Non, il vaut mieux que je garde le silence x) Avez vous lu le règlement ? Non. « Mangé par un grand loup »
Dernière édition par Ada de Velas le Dim 16 Aoû - 17:46, édité 4 fois
Valentine Lefevre
○~ Héroïne de contes ~○
Messages : 1671 Date d'inscription : 22/02/2011 Age : 34 Localisation : Partout, même là où vous ne l'imaginez pas 8D
Sujet: Re: Ada, énigmatique arrivante Mar 28 Juil - 15:45
Bienvenu ^^
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♥♥:
Invité
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Sujet: Re: Ada, énigmatique arrivante Mar 28 Juil - 15:47
Merci! J'ai encore quelques problèmes pour mettre des images mais ça devrait vite arriver
Invité
Invité
Sujet: Re: Ada, énigmatique arrivante Mar 28 Juil - 21:46
Mooowh, Hola cariño comme on dit Bienvenu parmi nous toi, j'espère que tu vas bien t'amuser dans le monde du rp, et surtout sur ce super forum ahaha. Courage pour tes tribulations entres codes, fiche ( qui est tout a fait intéressante ), et images a cadrer, tu vas y arriver, et si tu as un soucis n'hésite pas <3
Invité
Invité
Sujet: Re: Ada, énigmatique arrivante Mar 28 Juil - 21:55
hehe hola qué tal? (tu parles vraiment espagnol? ^^) Merci pour tes encouragements, je suis super contente de constater que les gens sont si sympas par ici! Et sinon ça va j'ai pas trop de mal avec le code c'est surtout que j'arrive pas a mettre l'image alors j'attends que les admins viennent valider et accessoirement venir a ma rescousse x)
Félicien Matagot
Le Matou du Diable
Messages : 56 Date d'inscription : 08/03/2014 Localisation : Drappés dans la nuit, des yeux verts vous observent
Sujet: Re: Ada, énigmatique arrivante Mer 29 Juil - 12:06
Bienvenue !
En te lisant, je n'aurai jamais deviné qu'il s'agissait de ta première expérience en forum rpg ! Tu te débrouilles bien avec la plume, ton perso a l'air intéressant, je serais curieuse de le voir en rp :p
Si tu as besoin d'aide pour les images, recadrage, modification, changement taille tout ça tout ça n'hésite pas à me demander, je me débrouille avec les logiciels. N'hésite à venir sur la CB nous voir, ou nous poser des questions
En espérant que tu sois conquise par le rpg /o/
_________________
(@gingercatsneeze)
Je te casserai les oreilles en #339966
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Sujet: Re: Ada, énigmatique arrivante Mer 29 Juil - 13:15
C'est ma première expérience en rp, mais j'ai toujours beaucoup aimé écrire donc je suppose que ça compense un peu ^^ mais merci pour tous ces compliments!! Sinon le seul problème que j'ai c'est que je n'arrive pas a mettre l'image de présentation, mais pour le reste le boulet que je suis a réussi à gérer x)
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Sujet: Re: Ada, énigmatique arrivante Mer 29 Juil - 15:26
Bienvenue ! \o
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Sujet: Re: Ada, énigmatique arrivante Jeu 30 Juil - 16:22
merci!
Aldrick Voelsungen
Man & Wolf : I'm armed
Messages : 2050 Date d'inscription : 02/06/2012 Age : 36 Localisation : Pas si loin de vous...
Sujet: Re: Ada, énigmatique arrivante Jeu 6 Aoû - 12:03
Bienvenue au Lost !
Que dire ? Si c'est un coup d'essai, ma foi, c'est d'une plume riche en comparaisons que tu signes cette fiche !
Tes descriptions se lisent plutôt bien de façon générale, même si l'on se perd parfois dans certains détails adjacents. Avec quelques points plutôt que certaines virgules, je pense que ton récit gagnerait en fluidité. De même que si tu parviens à espacer et à différencier davantage tes paragraphes, cela facilitera la lecture, en la rendant plus fluide. Mais ce n'est qu'un conseil, libre à toi de l'appliquer ou non à l'avenir. Par ailleurs, cela ne change rien, au le contenu, où l'on voit que tu as pensé le personnage depuis un certain temps déjà. C'est un vrai plus ! Cela m'a aussi permis d'apprendre qu'il y avait bel et bien "déjà" des lentilles de contacts à l'époque même si elles étaient encore bien inconfortables. Si j'ai eu un peu de mal avec les changements de temps présent/passé, il n'en reste pas moins que l'on imagine aisément les scènes que tu dépeins, même si la belle Ada semble avoir un peu tendance à se perdre dans des débats intérieurs pour le moins déroutants. Serait-ce là une part de toi qu'il était impossible de ne pas lui conférer également ?
Pour l'histoire, c'est pour le moins détaillé concernant son ressenti, un vrai voyage dans sa pensée à travers son journal. Simple et efficace, que demande le peuple ? Pour la race, je pense que tu peux mettre "démon (mi-démone, mi-humaine)", même si tu ne pourras pas réaliser de pactes compte tenue de la race de tes parents, mais le récit m'a amplement prouvé que c'était un choix réfléchi et que tu avais déjà intégré pas mal de concepts liés aux races. Pour ça je te tire mon chapeau, car ce n'est pas toujours une tâche évidente à mettre en lumière. Autrement, j'avoue regretter un brin d'action, mais cette plongée au cœur de l'âme de la belle, était rondement menée, aussi je ne saurais t'en vouloir. Je te félicite d'être parvenue à donner vie à un personnage avec tant de profondeur dès le départ, ce n'est pas toujours évident. Je serais curieux de voir comment elle va évoluer.
Je ne crois pas avoir déceler de fautes, un exploit dont peu peuvent se vanter ici, bravo ! Je te souhaite donc de nouveau la bienvenue ici, et j'espère que l'on pourra prochainement découvrir la suite de tes aventures !
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Loup y es-tu ? :
Dernière édition par Aldrick Voelsungen le Jeu 6 Aoû - 12:23, édité 2 fois
Edward White
l Dans l'ombre du loup l BIG BOSS l
Messages : 2449 Date d'inscription : 21/12/2010
Sujet: Re: Ada, énigmatique arrivante Jeu 6 Aoû - 12:16
Hellow Ada o/
Désolé pour le retard avec lequel on traite ta fiche. Enfin, me voilà pour rattraper cette attente. Je m'occupe de toi tout de suite.
Alors je commence par les descriptions o/ Je les ai trouvées très agréable à lire, tu as une plume fluide, une belle syntaxe, et autant pour la description morale que physique, l'image que tu renvoies de ton personnage est claire, compréhensible et on arrive sans mal à percevoir toutes ses subtilités. C'est une jeune femme tout en contrôle que tu dépeins, et qui ne tombe pas dans la caricature du sulfureux, malgré son physique atypique.
Passons à l'histoire. À nouveau, on a un récit très agréable à lire, où les choses s'enchaînent bien sous le point de vue personnelle de ta demoiselle. L'histoire est logique, en cela que tu as respecté ce que nous avons indiqué dans l'index, tout en y apportant ta petite touche. Je salue l'effort de contextualisation, prenant en compte les évènements en Espagne par exemple o/ Je note que le passé d'Ada est plutôt survolé. C'est certainement voulu de ta part, les traits de ton personnage appelant à être découverts par la suite lors de RP, et comme cela n'altère en rien ton texte, je n'ai pas grand chose à dire à ce sujet. Cependant, j'avoue que me concernant, les voyages de la belle auraient peut-être pu amener quelques anecdotes plus détaillées. Je pense notamment à son arrivée en Amérique, alors en pleine effervescence, ou à la Guerre de Sécession qu'elle a peut-être traversée ? Cela n'aurait, certes, pas été évident à retranscrire via l'idée du journal, mais je pense que ce genre de scène, j'entends par là un face-à-face concret entre ta demoiselle et une personne tierce, aurait pu apporter plus de profondeur à Ada qui semble ne s'être fait aucune connaissance, amie, ou ennemie, durant ses siècles d'existence. C'est l'unique chose que je rapproche à ton histoire o/ Néanmoins, ce n'est qu'une remarque purement informative et de l'ordre de l'avis personnel ! De plus, pour une première fiche dans l'univers du rôleplay, tu t'en es très bien sortie ! Bravo à toi !
Concernant les fautes, je n'en ai relevé que deux, certainement dues à des erreurs d'inattention. Donc tout est parfait !
Je t'annonce donc que tu es VALIDÉE !
Je vais t'ajouter au groupe des artistes, et je te laisse suivre les indications suivantes pour terminer ta validation.
Surtout n'hésite pas si tu as des questions o/
Bienvenue au
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Il faut maintenant... ♤ Faire ta demande de rang ici. ♧ Pour les relations, c'est par là. ♢ Demander de RP c'est ici. ♤ Créer ou utiliser des PNJs c'est là.
Et bon RP parmi nous !
Ashton Lyn
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Sujet: Re: Ada, énigmatique arrivante Ven 7 Aoû - 6:36
Oooooooh une espagnole Hola, bella señora ~
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Sujet: Re: Ada, énigmatique arrivante Ven 7 Aoû - 19:38
Bonjour tout le monde, merci de vos conseils avisés!
Je vais essayer d'appliquer vos suggestions à ma fiche, même si je ne peux pas le faire dans l'immédiat parce que je pars en vacances pendant quelques jours (j'en profite pour le dire ici, mais je le mettrai dans la rubrique des absences si besoin).
Je suis vraiment contente que l'ensemble vous ait plu, vraiment, ça me touche! J'avais un peu peur d'être un peu à côté de la plaque, d'avoir écrit quelque chose qui ne correspondait pas vraiment à l'univers du RP... donc me voilà rassurée!
Et aldrick, pour ce qui est des "débats déroutants" c'est voulu, je pense que mon personnage a plusieurs facettes, et qu'elle n'est pas toujours sûre de qui elle est réellement, ce qui la plonge dans un certain état de vague et de questionnement. J'espère juste que ce n'est pas dérangeant à la lecture!
Edward, si tu pouvais me signaler les fautes pour que je les corrige s'il te plaît, parce que je me suis relue et n'en ai relevé aucune, donc il doit s'agir bien d'une erreur de ma part et non d'un manque d'attention ^^
Cette fiche sera donc sujette à quelque modifications grâce à vos conseils, mais malheureusement elles ne pourront pas s'opérer dans l'immédiat. Ces petites vacances me permettront au moins de réfléchir à l'histoire, notamment aux anecdotes que vous suggérez, à l'idée d'inclure d'autres personnages ou de rajouter un peu d'action...
merci encore pour vos conseils et votre gentillesse!
Edward White
l Dans l'ombre du loup l BIG BOSS l
Messages : 2449 Date d'inscription : 21/12/2010
Sujet: Re: Ada, énigmatique arrivante Sam 8 Aoû - 9:57
Merci d'avoir prévenu pour tes vacances /o/ C'est bien noté en tout cas, donc pas besoin de le remettre dans les absences, sauf si tu tiens vraiment.
De rien pour tout o/ On essaie toujours d'orienter au mieux selon notre humble expérience et les nombreuses fiches que nous avons lues.
Concernant tes fautes, voici celles que j'ai relevées :
Ada a écrit:
[…] celle qui m’avait mis au monde […] /// Il me semble que c'est "mise" puisque le COD est avant l'auxiliaire et qu'il est féminin […] une phrase qui m’avait marqué […] /// Idem que précédemment, je pense qu'il faut écrire "marquée" […] le vent à vite tourné […] /// Celle là je suis sûr, pas d'accent sur le "a" !
En espérant que je n'ai pas fait de bourdes non plus en soulevant des fautes qui n'en sont pas ! x)
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Sujet: Re: Ada, énigmatique arrivante Dim 16 Aoû - 17:52
Bonjour tout le monde!
Voilà je suis de retour, et j'ai un peu peaufiné ma fiche. Les fautes d'orthographe ont bien été corrigées, et j'ai ajouté un petit paragraphe dans l'histoire du personnage, pour essayer de faire écho à vos conseils. Je suis contente d'avoir approfondi un peu l'histoire de mon personnage, même si ce n'est pas grand chose, j'espère que ça vous plaira! D'ailleurs je n'ai pas parlé de la guerre de sécession, mais c'est parce que j'ai fait déménager le personnage avant ces événements (si vous n'avez pas envie de tout relire, le paragraphe ajouté se situe après "Mais si je dois tuer, je m’en donnerai à cœur joie. Et si je dois séduire… quoique. Je le fais souvent malgré moi.")
Sinon, je cours finaliser ma validation et à moi le RP!
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Sujet: Re: Ada, énigmatique arrivante
Ada, énigmatique arrivante
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