feat. Norvège - Hetalia

A quoi je ressemble? Voilà une question bizarre! Ah, mais vous êtes aveugle? Alors excusez-moi, je vais me décrire alors:

Je ne suis pas si petit que l'on essaye de me faire croire! Je fais un mètre soixante huit quand même! Je ne suis pas ce qu'on peut appeler musclé ou baraqué, non tout le contraire, je suis fin et même androgyne, ce qui me permet de me déguiser en demoiselle pour procéder à certaines "pêches à l'info". Je suis blond aux yeux bleus, ma frange tombe sur le côté droit de mon visage, alors que sur le côté gauche, elle est retenue sur le côté de mon crâne par une croix renversée, symbole devenu satanique depuis peu, mais bon, pas beaucoup de gens y prêtent attention. Mes cheveux retombent en bataille et sur la gauche, une mèche rebelle remonte et fait une boucle, attention, on ne touche pas, c'est un endroit sensible!!

Passons à mon style vestimentaire:

J'ai presque toujours un béret du type " marin" sur la tête, et je suis aussi habillé avec ce qu'on pourrait appeler un costume marin. Je viens d'un village portuaire, alors ce n'est pas inhabituel pour moi. Bon, revenons à nos moutons, ce costume est, comme tout les costumes de marins, bleu et blanc, mais bien sur ce n'est pas le seul vêtement que je possède! J'en ai plein d'autres, de mode plus parisienne, et oui, à Paris, il faut être à la mode! Que ce passerait il si le "meilleur informateur de Paris" n'était pas à la mode? On penserait que c'est parce que je n'était pas au courant des dernières tendances! Ça ternirait ma réputation. J'ai une garde-robe assez impressionnante, elle comprend toutes les tendances pour hommes des deux dernières années.... Et pour femmes aussi. Et oui, comme je l'ai dit précédemment, je dois parfois me travestir, pas que ça me plaise, et pour cela, il faut être une "demoiselle" à la mode, aussi....

Bon, je me suis décris, alors... ça vous fera... 70 francs? Ça me paraît bien! Et oui, après tout, vous pourriez divulguer l'information, alors autant me faire un peu d'argent dessus!!

MA personnalité? Quel client exigeant! Ça vous fera cher!

Je suis joyeux! La bonne humeur et le sourire avant tout! Si vous êtes déprimé, vous passerez à côté de plein de merveilles!! Alors vaut mieux prendre la vie comme elle vient, sourire à pleines dents et se réjouir d'être en vie! Bien-sûr, comme tout le monde, j'ai mes problèmes, mais bon, comme dit précédemment, je prends la vie comme elle vient!

Ensuite, en inédit, je suis, hum comment dire? Fourbe? Oui, c'est ça fourbe! On me dit mature et je suis très intelligent, et que je ferais tout pour obtenir quelque chose, oui en effet, TOUT, cela inclut la séduction, le meurtre. Ma patience et ma capacité à lire l’atmosphère m'aident beaucoup, mais aussi cette apparence d'ange et mes talents d'acteurs! Personne ne me suspecte jamais de rien....
Et comme je le dis souvent " Tout les moyens sont bons pour parvenir à ses fins"!

Je suis audacieux et manipulateur, en effet, mon jeu d'acteur et les mensonges bien ficelés que je concocte sont très efficaces! Par exemple, je peux me changer en demoiselle éplorée suite à la mort de son fiancé pour récolter des information, et cela devant une personne connaissant ma personne! Mais bien sûr, je peux charmer les demoiselles aussi! Mais après, je préfère m'en débarrasser plutôt que de les garder dans mes pattes.
Bien sûr monter les gens contre les autres c'est du gâteau pour moi! Pour ce qui est de l'audace, battre en retraite, c'est pour les faibles, c'est pourquoi, je ne vais pas me fourrer dans une situation désespérée! Aussi, parfois mon audace tourne vers l'insolence, et ça m'a posé bien des problèmes, aussi bien avec les dealers qu'avec mes patrons.....

Et enfin, ce qui doit être mon pire défaut, je suis un... addict. A la drogue, toute sorte de drogue, mais j'ai ma préférence pour la cocaïne. Il me faut ma dose chaque jour, ou je deviens, comme tout addict en manque, fou. Pour éviter ça, j'ai des provisions assez importantes... Mais heureusement, je le cache bien, et en me voyant, vous ne le devineriez pas!

Attendez, cher client! Ne partez pas! Vous avez payé, mais.... Vous ne pensiez quand même pas que j'allais vous laisser partir comme ça après avoir révélé mes dessous, non? Alors.... Bonne nuit, oui, une éternelle nuit!

Je n'ai pas vraiment d'histoire. Pas vraiment, non. Mais attention, cette info vous vaudra quand même cher... Alors, mon histoire fut celle de tout enfant, bien que délaissé, jusqu'à ce que sombre dans la drogue. Mais vu que vous venez de payer, je vais vous la raconter en détails:

1st Crisis: Loneliness....

Je suis né en tant que dernier d'une famille nombreuse, de 8 enfants en tout. Et en tant que benjamin, je n'ai reçu d'attention parentale que les toutes premières années de ma vie, seulement pour que je puisse me débrouiller seul par la suite, mais après toute cette attention est partie pour se re-concentrer sur mes frères et soeurs. Je me souviens à peine des visages de mes parents, tant ils m'ont négligé... Je pouvais faire les choses les plus honorables du monde, il me répondais juste « Plus tard, je suis occupé avec tes frères et soeurs ». Toujours, toujours tout pour les autres et rien pour moi... Et pourtant j'essayais toujours, sans abandonner, à les faire me remarquer: J'étais enfant de chœur à l'église, je faisais le ménage... Mais toujours rien. Rien, le vide, le vide de chaleur, d'amour. Même mes frères et soeurs m'ignoraient constamment. Qu'est ce que mes frères et soeurs avaient que je n'avais pas? C'est alors que j'ai réalisé: J'étais le denier, l'enfant non désiré, l'inutile dernier qui ne peut pas faire mieux que ses que ses ainés avaient déjà fait. C'est là qu'elle a « vraiment commencé », mon histoire: J'ai commencé à trainer avec des personnes de moins en moins recommandables et à toucher à tout genre de choses. Oui, tout, incluant alcool et drogue, et tout ça, à douze ans à peine. Je commençais à m'absenter de la maison fréquemment, parfois ne rentrant pas, et pourtant mes parents ne disaient rien. Et pire encore, la seule fois où je leur ai fait remarquer ils m'ont regardé avec de grands yeux et ont dit avec étonnement:

« Ah bon, tu était partit pendant tout ce temps? »

Et c'est là que j'ai tout lâché. J'ai craqué, je leurs ai déballé mon sac, sans parler de la drogue pour autant, sous l'air choqué de mes grands frères et soeurs, mais... Ces abrutis de parents ne me comprirent pas pour autant... Et le lendemain, je partais pour Paris, la grande capitale, ne laissant aucune trace derrière moi, emportant avec moi quelques menues économies, et en guise de vengeance personnelle, les deux colliers jumeaux de mes parents ( ils ont finit comme paiement pour ces saloperies de harpies d'ailleurs...).

2nd Crisis: Wandering...

Une fois à Paris s'imposèrent deux questions capitales:
1. Où vais je dormir et me nourrir?
2. Et comment vais me procurer de la drogue?

La question du logement et du couver fut résolue temporairement en payant une maigre somme dans une auberge miteuse, puis je me mis aussitôt à chercher des vendeur de ma drogue favorite: la cocaïne. J'en ai trouvé, à la pelle, mais le problème fut que la cocaïne à Paris était bieeen plus chère qu'en campagne. Je me devais dans l'obligation de trouver du travail, et c'est là que j'ai trouvé le métier d'informateur. Au début c'est pour les dealers que je travaillais, j'ai d'ailleurs eu pas mal de problèmes avec eux. Mais bon, au bout de six mois de recherche d'information et d'habitat sous les ponts, j'ai percé et me suis forgé une réputation de « meilleur informateur de Paris ». Alors j'ai pu vivre un peu plus confortablement, jusqu'au jour où je me suis fait coincé par la police, deux ans après.

3rd Crisis: Utility...

Quand je me suis fait coincé par la police, le commissaire, un certain Aldrick Voelsungen, m'observa durant tout l'interrogatoire, et à la fin, n'ayant rien voulut avouer sans payement adéquat, alors qu'on s'apprêtait à me jeter en prison, il s'interposa, expliquant à ses subordonnés que je ferais un merveilleux atout pour la police, si on en payait le prix. Cet homme avait tout comprit, et il a prit la bonne décision: m'embaucher en tant qu'informateur pour infiltrer l'établissement de son ennemi juré : Le Lost Paradise. Selon Aldrick, il y aurait des affaires douteuses se cachant sous cette façade de cabaret branché et à la mode... C'est donc à 15 ans que j'ai commencé à travailler « légalement » comme informateur.

4th Crisis: Double-dealing...

Après avoir enquêté un peu sur le Lost Paradise sous les ordres de la police, j'y suis enfin entré pour la première fois, et ai rencontré le patron ainsi que ces insupportables harpies, à qui j'ai acheté de précieuses information sur les dessous du cabaret en les payant à contre coeur avec les colliers de mes parents, pas que j'y tienne vraiment, mais j'aurais pu le revendre bien plus cher .

Puis à force de creuser, je me suis fait remarqué du patron, qui lui aussi à vu une grande utilité dans mes capacités d'informateur. Et comme je ne suis pas un chien de la police, j'ai accepté de travailler avec lui tant qu'il me payait, tout comme avec les « forces de l'ordre ». Mais ce que ni M. White ni Aldrick ne sait, c'est que je travaille pour chacun des deux. Ils pensent chacun coincer leur ennemi. C'est plutôt divertissant de les voir se bouffer la truffe en pensant avoir l'avantage sur l'autre, trèèès divertissant même....

5th Crisis: Friendship

On en est bientôt à la fin, cher client, juste un petit bonus:

Au début, ma relation avec le commissaire Aldrick était purement professionnelle. Mais plus de temps je passais avec lui (ça fait quand même 2 ans que je bosse pour lui...), plus je commençais à m'y attacher, ce côté maladroit et si émotif est vraiment adorable à faire ressortir! Je ne peux me lasser de le faire tourner en bourrique et de l'asticoter... De fil en aiguille nous sommes devenus ami et complices, si bien qu'il m'a confié que Edward White et lui étaient des Loup-Garou, et j'en ai eu la preuve... Mais peut être que je ne devrais pas lui faire si confiance, ça me perdra surement, mais pourquoi je ne peux pas m'en empêcher?
Mais ne croyez pas que je suis à sa merci pour autant! Tant qu'il en paye le prix, le client est Roi! Que dis-je?! Dieu.

Mais bon, c'est pas cette non-histoire qui va m'ôter ma bonne humeur! Mais je pense que j'en ai un peu trop dit pour le prix que vous m'avez donné... Ça pourrait me retomber dessus... Je crains devoir me débarrasser de vous cher client.... Quoi? C'est pas juste? Mais vous savez.... En fait, j'ai juste sous estimé le prix de cette information... Et puis...« tous les moyens sont bons pour parvenir à ses fins », non?

aaaah~~ C'est le deuxième client que j'élimine aujourd'hui..... Dommage....