Étudiant en droit à la Sorbonne, on ne le croise presque jamais sans ses deux fidèles compères, Duval et de Freilly
Fils d’un notable de province, ses résultats scolaires prometteurs lui ont permis d’obtenir une bourse pour monter faire ses études à Paris. Dépaysé par le rythme de la capitale, il tente de s’intégrer parmi la bourgeoisie étudiante du quartier latin, et se laisse souvent entraîner malgré lui dans des équipées improbables. Plus sérieux qu’il ne le laisse paraître, et soucieux de ne pas décevoir sa famille, c’est un ami dévoué, qui n’hésitera pas à se mettre en danger pour protéger ceux qui lui sont chers. Ses maladresses lui valent d’être souvent la cible des plaisanteries de ses acolytes, dont il rit de bon coeur avec eux. Il n’est pas rare de l’entendre évoquer ses deux jeunes soeurs, restées dans le sud de la France, qu’il a pratiquement élevées, et qui lui manquent plus qu’il ne saurait l’avouer.

Fille cadette d'une grande famille de centaures-rennes, la mère d'Anita quitta seule la Laponie alors qu'elle était enceinte de sa fille, lassée par la monotonie et le climat hivernal. Ses proches, dont le père de l'enfant, refusèrent tous de la suivre. Ses pas la menèrent en France, où elle intégra une communauté de centaures dans un village forestier des Vosges, avec l'aide de son futur époux qui tomba éperduement amoureux d'elle lorsqu'il la rencontra, malgré le fait qu'elle appartienne à une espèce différente. Anita vit donc le jour en France, et hérita des mêmes caractéristiques physiques de sa mère, la distinguant très clairement des autres centaures de son âge. Il faut savoir que contrairement aux centaures classiques, les centaures rennes ont beaucoup plus de mal à prendre une apparence humaine, car d'ordinaire ils en ont rarement besoin, et s'ils arrivent à marcher, même difficilement, sur deux jambes, leurs bois ne disparaissent jamais complètement, c'est pourquoi ils sortent toujours avec un chapeau sur la tête.

Déjà toute petite, Anita désirait se rendre à la capitale. En effet, comme sa mère, la jeune centaure-renne détestait l'ennui et la monotonie, et l'effervescence de la ville l'attirait davantage au fur et à mesure qu'elle grandissait. Pour l'occuper, son père adoptif, employé au Service des Postes des villages alentours, l'emmenait fréquemment avec lui faire ses tournées, si bien qu'il lui donna rapidement le goût du métier. Il lui apprit notamment à glisser de temps en temps des petits biscuits ou des fleurs séchées dans le courrier des personnes âgées ou malades, afin de leur apporter un peu de réconfort. C'est avec ces enseignements qu'Anita se rendit à Paris, autour de ses vingt ans, pour livrer sa première lettre, celle de son père recommandant au Service des Postes de la capitale d'embaucher sa fille. Ce qu'ils firent, après qu'elle eut fait ses preuves.

Assignée au 6e arrondissement, il n'est pas rare aujourd'hui de voir la jeune Anita parcourir les rues, à califourchon sur sa bicyclette, faire sa tournée de livraison de lettres, de colis et de télégraphes. Si elle est très efficace et rapide à deux roues, sur deux jambes ses mouvements sont plus limités, c'est pourquoi elle s'appuie sur sa bicyclette pour s'aider à marcher, une autre technique héritée de son paternel. Si toutefois la situation lui oblige, Anita peut marcher un peu plus d'une vingtaine de minutes comme un être humain classique. Chez elle, en journée, elle utilise un fauteuil roulant, principalement pour soulager ses jambes. La nuit, quand la ville est endormie, elle laisse apparaître son corps imposant de renne et va se dégourdir les membres dans des coins peu fréquentés que son travail de factrice lui a appris à connaître

Habituée à se lever tôt, Anita s'occupe souvent des tournées nocturnes et matinales, et ce particulièrement en hiver, le froid ne la gênant que très peu, contrairement à beaucoup de ses collègues. Cependant sa peau épaisse de renne ne lui empêche pas d'être très souvent enrhumée. Dans ce genre de situation, la jeune centaure passe son temps à se moucher pour éviter d'éternuer, car ses bois ont tendance à ressortir lorsque cela se produit. Malgré elle, cette habitude lui valut le surnom de Renne au nez rouge par ses amis légendaires. Toujours est-il qu'Anita est devenue une factrice très appréciée au 6e arrondissement, en particulier par les enfants qui attendent impatiemment les petits cadeaux que la jeune centaure glisse dans leur courrier.

Arthur officie au commissariat près de l’Église Saint Eustache et du marché des Halles. Il n’a pas loin de dix ans de métier à son actif, aussi il aime à se la jouer stratégique. Défenseur invétéré de la veuve et de l'orphelin, il lui arrive de se prendre un peu pour un chevalier servant vis à vis du beau sexe.

A contrario, quand il s'agit de ses messieurs il lui arrive d'être une flemme sans nom ! N'hésitant pas à délayer les plus basses besognes aux plus jeunes sous prétexte que "ça forge le caractère voyons !".

D'un calme tout relatif, il lui arrive d'avoir des réactions enfantines pour peu que cela puisse rendre de sa bonne humeur à une demoiselle, en revanche il sera d'une sévérité outrageante avec les hommes à son service. Il faut que ça file droit !

Étudiant en droit à la Sorbonne, on ne le croise presque jamais sans ses deux fidèles compères, Morel et de Freilly
Fils d’un avocat parisien renommé, Duval ne prend ni la vie, ni ses études trop au sérieux. Son tempérament persuasif et son charisme naturel ont fait de lui le meneur de la petite bande, qu’il entraîne avec lui à la conquête des cabarets, guinguettes, et autres établissements de loisir de la capitale. Provocateur sous ses airs avenants et sophistiqués, il ne rate jamais une occasion de taquiner Morel, ou de donner la réplique à de Freilly, pour le relancer dans ses tirades. S’il n’exerce pas forcément une excellente influence sur ses plus proches camarades, il est cependant parfaitement intégré aux sphères de la haute société, et possède de nombreuses relations parmi les grandes familles qui, à un moment ou à un autre, ont pu recourir aux services de son père. Ce dernier, plutôt strict, semble la seule personne que Duval respecte, et, dans une certaine mesure, redoute ; si bien qu’on voit souvent le jeune trublion blêmir et flancher dès lors que ses incartades prennent une tournure un peu trop flagrante, de crainte qu’elles ne remontent jusqu’à lui.

Depuis qu'elles sont petites, Carmen a toujours été la meneuse de tous leurs jeux et ça n'a pas cessé avec l'âge. Un peu autoritaire, la jeune femme est du genre à imposer ses quatre volontés à ses amis, le tout sans jamais perdre son sourire. À sa décharge, il faut avouer qu'elle est celle qui est la plus raffinée du trio et que ses avis sont toujours les meilleurs, n'en déplaise à quiconque. Ceci, messieurs, dames, est une certitude. Et ce n'est pas Carmen qui risque d'en douter. Orgueilleuse à ses heures, la jeune femme a un peu de mal à accepter les critiques, surtout lorsque ça concerne l'une de ses deux passions : la couture ou la musique. Couturière de métier, Carmen n'en est pas à son coup d'essai dans les tenues jugées provocantes et c'est avec une sensualité certaine qu'elle les porte et les magnifie absolument. Car la jeune femme n'est pas même intimidée par ces vêtements qu'on lui reproche de porter. Bien au contraire, justement ! N'hésitant jamais à nouer le dialogue avec qui lui plaît, Carmen est même parfois qualifiée de sans-gêne par qui la rencontre. Qu'importe ! Elle est d'avis que les critiques ne font que la rendre encore plus belle.

Duncan est un ancien marin né à Bristol. Il a passé son enfance au Pays de Galles avant de prendre la mer avec ses compagnons de fortune. Écoulant ses marchandises en toute illégalité des mers nordiques jusqu'aux eaux claires des Caraïbes, son navire est finalement confisqué et son équipage mis à pied.
C'est dans une petite prison de Kingston qu'il rencontre Khan et sympathise avec lui. Très vite, ils échafaudent un plan pour s'échapper et réussissent à voler un bateau pour partir en direction de la capitale Française et commencer une nouvelle vie.
Désormais reconverti marchand de fruits et légumes exotiques et disposant de nombreux contacts au marché noir des Caraïbes, Duncan utilise cette couverture pour faire passer du rhum et du cannabis en contrebande jusqu'à Paris.
Toujours le nez fourré dans les affaires douteuses et fervent adorateur des jeux d'argent, il n'est pas rare de le croiser dans les méandres de la capitale lorsqu'il ne vend pas ses produits sur la place du marché.
Il est à l'origine de l'addiction de Silja aux poivrons et au jus de framboise.

Elsa est la tenancière du "Macchabé Geignard",  établissement dont le charme est relatif et la renommée encore à faire. Caché au fond du Quartier de la goutte d'or, il est le repère favori des légendaires des faubourgs, ceux qui vivent comme des pauvres hères et  qui n'ont pas la distinction de trainer dans les bouis-bouis huppés de la capitale.Ceux là même connaissent la véritable nature de la propriétaire et savent pertinemment qu'il vaux mieux venir y boire un verre et éviter au possible de consommer la spécialité de la chef : la tarte à la viande. Ceux qui s'y risquent s'en tirent au mieux avec d'horribles maux de ventre, au pire, ils rejoignent bien vite le fournisseur d'Elsa : le cimetière
Mais si l'on ne vient pas pour consommer, et peine parfois à s'habituer à la crasse, à l'ambiance, et a l'odeur de putréfaction de la bâtisse, les pauvres errants réchauffent au moins leurs cœurs près de la bonne humeur et de la chaleur de l'italienne.

Étudiant en droit à la Sorbonne, on ne le croise presque jamais sans ses deux fidèles compères, Duval et Morel
De Freilly est avant tout un original. “Amant des Muses”, comme il se définit lui-même, il appartient à plusieurs cercles de poésie, et ne s’exprime qu’à coup de tirades grandiloquentes ou d’alexandrins improvisés. Ses grandes envolées lyriques, qui ne manquent jamais d’emphase, lui valent de se faire souvent remarquer lorsqu'il est en public – ce dont il a parfaitement conscience, et a fait depuis longtemps son jeu favori. De fait, cette attitude le rend assez difficile à cerner, et l’on peine parfois à deviner quelle est chez lui la part d’excentricité, de délire véritable, d’autodérision, ou de provocation sociale. Issu de l’aristocratie, fils de rentiers qui n’ont jamais connu le besoin, il semble ne pas vraiment avoir conscience des réalités de la vie. Un peu trop excessif avec la boisson (comme avec tout le reste), il n’en représente pas moins une compagnie légère et désopilante, en plus de laisser parfois affleurer, sous le masque et les morceaux de bravoure, un tempérament foncièrement sensible, et les indices d’un réel talent.

Finette a fait la rencontre de Bleuarg il y a plusieurs mois déjà. Le pauvre Troll était caché au fond d'une ruelle sombre, effrayé par les humains, n'ayant que des déchets pour nourriture. Alors qu'elle rentrait tard de son travail de standardiste, Finette entendit un drôle de ronflement venant du fond d'une ruelle et, se demandant s'il ne s'agissait pas d'un énième sans abri dans le besoin, décida d'aller voir par elle-même. C'est là qu'elle fit la rencontre de Bleuarg, ou plutôt de l'énorme masse de poils et de cheveux sous laquelle le troll était caché

D'abord terrorisé par Finette, le Troll comprit que la jeune femme n'avait aucune animosité envers lui. Celle-ci, inquiète à l'idée que quelqu'un puisse le trouver, le força (comme elle le put) à venir chez elle le temps de trouver une solution. Autant dire que les premiers pas du Troll de deux mètres dans un petit appartement furent douloureux pour le plancher et le plafond, mais la patience et la gentillesse de Finette auront finalement raison de la brutalité maladroite de Bleuarg qui finira par s'accoutumer aux leçons de savoir-vivre de la jeune standardiste. Ayant fait une formation d'institutrice, Finette se prit d'affection pour le gros Troll et lui apprit le français, les mathématiques ainsi que la lecture et l'écriture. Bleuarg se révéla être très bon élève et prit goût à la poésie

Plus tard, Finette apprit qu'une de ses collègues au standard avait démissionné et que les recherches pour une remplaçante s'étaient soldées par un échec. Finette, convaincue que Bleuarg et sa voix grave ferait un parfait standardiste, proposa la candidature de son ami. Malgré des débuts compliqués (non, on ne rote pas pour dire allô), Bleuarg, surnommé Jean-Jacques pour ne pas éveiller les soupçons des collègues, finit même par s'attirer leur sympathie, toutes charmées par la douceur du colosse de deux mètres

Le travail de Bleuarg résonna même jusqu'à la Curia, qui prit contact avec lui pour servir d'intermédiaire aux personnes désirant les appeler. Mise dans la confidence, Finette s'assura à ce que Bleuarg continue son apprentissage, et la voix du troll est aujourd'hui connue par un grand nombre de légendaires parisiens, le duo, quant à lui, maintenant soudé par une amitié inébranlable.

En tant que fille de médecin, Jeanne a des parents très occupés qui n'ont pas beaucoup de temps à lui consacrer. C'était là l'intérêt de lui donner un chat, en plus de la nourrice qui prend soin d'elle. Cela fonctionna dans un premier temps : la fillette raffole absolument de son petit félin et l'emmène partout avec elle. Une véritable alchimie s'est créée entre eux, et Fripouille lui-même suit sa maîtresse comme son ombre.

Petit problème néanmoins : comme tout chat, Fripouille aime parfois partir en balade dans les rues parisiennes. Et il semblerait que Jeanne ait développé la fâcheuse habitude de le suivre...

Propriétaire et barman du "QG", dans le 4e, il est d'un naturel plutôt joueur et ne se lasse pas de voir ses clients se défier à la boisson à son comptoir ou même de suggérer des actions complétement loufoques pour les paris.

Son personnel suit sa ligne de conduite vestimentaire en ayant cure d'attirer plus que de raison le regard de chacun.Il lui arrive de porter un cache œil juste pour le style, sa vue étant excellente. L'ambiance y est toujours bonne et il n'est pas rare que le patron paie ses tournées.

Luke ne conçoit pas le travail comme une contrainte et préfère coller dehors ou saucissonner à grands renforts de cordages et de nœuds de marin le premier impudent qui troublera de trop la bonne humeur générale. Le service militaire lui ayant octroyé une bonne connaissance sur les façons d'attacher en tous genres, tout autant que les quelques cicatrices que ses tatouages recouvrent partiellement.

Sa carte des boissons est un vrai livre d'énigmes, si bien que certains habitués se permettent également de commander ce qui ne s'y trouve pas.

Martine (car c'est ainsi qu'elle veut qu'on la nomme) est une femme raffinée qui aime prendre soin d'elle, que l'on prenne soin d'elle et surtout, prendre soin des autres. Se couvrir de jolies parures et de robes colorées est une passion qu'elle apprécie partager avec son entourage, pour le plus grand bonheur des policiers de Paris. Elle éprouve d'ailleurs beaucoup de mal à comprendre pourquoi ceux-ci s'acharnent tant sur elle simplement parce qu'elle exerce une passion originale
Sa transsexualité est d'ailleurs un sujet très délicat auprès de cette jeune femme, qui se trouve aisément blessée des propos qu'on lui jette. Son hypersensibilité la pousse alors dans des extrêmes qu'il vaut mieux éviter : entre crise de larmes ou colère noire, les émotions de Martine se déchaînent et ses interlocuteurs s'en trouvent souvent déconcertés. De même, évitez de lui parler de famille... La sienne l'ayant rejetée, elle a tendance à très mal vivre ce sujet de conversation
Au delà de ça, Martine a tout d'une femme délicate et princière. Elle rêve d'ailleurs toujours du beau chevalier en armure qui viendrait lui offrir un monde d'amour du haut de son cheval blanc. Être traitée comme une princesse (ou simplement bien) par un membre de la gente masculine a tôt fait de la flatter et elle s'attache très vite aux personnes qui lui donnent de l'importance. Dès lors, elle leur voue un amour sans faille qui, bien qu'excessivement exubérant, reste solide peu importe la situation. Cela la mène cependant souvent vers de lourdes déceptions lorsqu'une personne dont elle se sent proche ne... ne pense tout simplement pas la même chose

Secrétaire dans un petit cabinet médical où elle est obligée de s'habiller comme un homme, elle ne se voue cependant corps et âme qu'à la musique. Elle a d'ailleurs formé un groupe avec ses deux meilleures amies : Carmen et Roberta, appelé "Les Divas Rouges".

Roberta est une héroïne des temps modernes, du moins en est-elle convaincue. Elle s'est octroyée une mission : celle d'aider la veuve et l'orphelin. Et si cela la met dans des situations impossibles, tant pis. Elle n'hésite pas à se sacrifier pour les autres, encore moins pour ceux qu'elle aime, et même si elle doit essuyer des remarques acerbes en retour. Car parfois, les agresseurs ne sont pas les seuls à se montrer... réticents à son égard. Mais elle passe outre, car protéger son prochain est bien plus important. Oui, vraiment, Roberta, c'est une héroïne
D'ailleurs, Roberta est aussi une peluche. Rectification, disons plutôt qu'elle prend les autres pour ses peluches. Si vous ne vous sentez pas près à vous faire étreindre parce que "vous lui avez lancé un regard vraiment adorable", ou parce que "vous lui avez dit quelque chose de très touchant", ne vous approchez pas. Non pas que Roberta n'a pas conscience que sa transsexualité peut être un obstacle aux relations sociales, mais elle fait avec celui-ci comme avec tous les autres, elle le démolit. Une proximité physique, donc, qui tend parfois à repousser certaines personnes, d'autant que son excentricité est assez remarquable
Et puis avec Roberta, c'est la fête tous les jours. Où qu'elle passe, elle tente d'afficher des sourires sur les visages des gens, et cela manque rarement. Sauf quand elle est avec des rabats-joie mais ça, c'est une autre histoire. Roberta est une jeune femme qui aime s'amuser, et cela se voit... peut-être un peu trop. Car hors de son syndrome de super héroïne, la demoiselle prend trop rarement les choses au sérieux et cela lui porte parfois préjudice.

Mais Roberta est géniale, elle fait partie d'un groupe, elle gagne bien sa vie, alors qu'importe n'est-ce pas !

Voilà 5 ans à présent que ce drôle de duo écume les terres du monde entier pour y répandre l'hiver. C'est en effet la particularité de Sorbet, ce jeune dragonnet tout juste indépendant. Il peut, simplement en se promenant dans les courants d'airs froids, geler tout un pays en propageant l'hiver. Tout y passe : neige, flocons, glace, verglas, tempête...
C'est souvent le cas malgré lui d'ailleurs. Trouble-fête sans le vouloir, la situation de Sorbet ne s'est véritablement améliorée qu'après sa rencontre avec Yaël, un Sylphe intrépide qui adore faire les 400 coups avec lui. Il est bien rare de voir l'un sans l'autre, même si l'un d'eux est malade. Ou encore de ne pas les voir entourer de plein de petits esprits rigolos entourant Sorbet et qu'il crée sans y penser, à chaque fois qu'il se gratte. Ce qui augmente un peu plus leur troupe de joyeux lurons. Depuis leur rencontre, ils sont tous quasi inséparables de toutes façons.

Ils ont, en effet jadis, semés pas mal la panique dans des villages reculés du nord, avant d'être engagés par la Curia pour le faire dans les règles. Ça ne les empêche pas de filer en douce quelques fois et de renouer avec leurs frasques d'antan, surtout lorsqu'il y a moyen de piquer un peu nourriture, ci et là tout en faisant des descentes folles dans des zones où les turbulences s'y prêtent. Ce n'est pas parce qu'ils travaillent qu'ils n'ont plus le droit de s'amuser après tout. ~

Ne vous fiez pas à son apparence, « Mamie », tolère à peine ce surnom d'une part, et d'autre part, elle est en réalité bien plus jeune qu'il n'y parait ! Maudite, pour avoir empêché un sorcier de réaliser une potion importante, la jeune fille de l'époque, s'est vue attribuer son physique de rêve actuel. Bien entendu, la maturité mentale n'a pas évolué en même temps que son corps de top model pour le 3e âge

Rageuse d'avoir été délestée de sa jeunesse apparente, (en plus d'avoir subi l'humour atroce de ses parents concernant son nom), Mary a décidé que pour leur faire payer à tous : elle resterait éternellement jeune dans sa tête et dans la foulée, elle ferait regretter à ce saligaud d'avoir ainsi privé le monde de sa magnifique personne

Depuis, elle s'est spécialisée dans les armes et n'hésite pas à en fabriquer, abusant de son apparence, dont peu se méfient, pour voler ci et là la matière première. Toujours agile et rapide, malgré quelques courbatures, la chasseuse n'a de cesse d'aider, ou d'éradiquer elle-même, les Légendaires (lorsqu'ils ne sont pas trop puissants, elle peut en faire son affaire). Car malgré son acharnement, Mary n'a pas encore trouvé de solution pour lever sa malédiction, alors elle se dit qu'avec un peu de chance, quelqu'un finirait bien par tuer cet empoté de sorcier et la libérerait sans qu'elle n'ait même à lever le petit doigt.

Un chasseur Allemand du nom d'Uli eut un jour grand besoin d'un cheval pour porter tout son matériel. Hors les chevaux coûtaient cher. Ce même chasseur assassina un jour un Vampire qui, comble de la bonne fortune, possédait un esclave nommé Eugène. Le chasseur emmena donc l'esclave avec lui et en profita pour lui faire porter son matériel qui se faisait bien lourd pour ses vieux bras, en lui promettant que s'il les portait bien, un jour ils auraient de quoi se payer un Âne pour porter tout à leur place.
Eugène n'était pas franchement ravi d'être une fois de plus la propriété d'un vieux croulant, mais au moins celui-ci ne suçait-il pas le sang des gens.
Comme ils sortaient de chez Uli avec sa grande malle rouge en plein mois de décembre, un enfant les héla : "Hé, Saint Nicolas, où est donc passé ton âne, espèce de vieux Schnock ?" Uli se vexa, Eugène punit le petit malappris avec le fouet de son ancien maître.
C'est ainsi que Saint Nicolas et Père Fouettard, ayant bientôt acheté un âne qu'ils nommèrent Tête-de-noeud devinrent bientôt les plus grand chasseurs de légendaires d'Allemagne : Niklas au fusil de chasse, Fouettard avec eh bien... tout ce qui lui passe par la main, l'âne avec ses sabots.
Le seul jour de l'année où ils ne travaillent pas est naturellement le 6 décembre. Jour qu'ils consacrent à se gaver de bonnes choses en se racontant des légendes de chez eux. On dit que les seuls légendaires qu'ils n'attaquent pas sont les lorialets et ceux qui leur racontent une histoire qu'ils ne connaissent pas déjà l'un ou l'autre. Ils n'ont donc à ce jour épargné que 4 personnes.

Sergei était un jeune officier au service du tsar, lorsque Napoléon partit à la conquête de la Russie. Pris au piège, lors d’une bataille, par les forces françaises, il aurait imploré toutes les entités connues de lui venir en aide, à lui et à ses hommes, afin de préserver sa vie. Contre toute attente, l’une d’elles se serait alors manifestée (l’hiver russe en personne, selon ses dires), avec laquelle il passa un marché. Celle-ci lui conféra le don de contrôler le vent, la neige et le givre, en plus de le doter d’une longévité exceptionnelle, puisqu’à plus de cent ans, il paraît toujours la cinquantaine. Ses pouvoirs nouvellement acquis lui permirent de triompher de l’ennemi, et de mener à bien plusieurs autres opérations périlleuses.

Après la guerre, Sergei servit encore pendant un certain temps dans l’armée, avant d’employer ses talents pour le trafic de Légendaires. Son savoir-faire militaire et son allure imposante lui ont souvent été très utiles à cette fin, outre sa résistance au froid. Dans le milieu, il tait sa véritable identité, et prend un malin plaisir à se présenter sous le nom de « Moroz Voevoda », ou « Général Hiver », du nom du phénomène auquel les journaux de l’époque associaient en partie la victoire russe.

C’est lors d’une traque en Laponie qu’il fit la rencontre de Grisha, il y a de cela quinze ans. L’adolescent n’était alors qu’un nouveau-né dont il venait de capturer la famille, une tribu de cat people nomades issue du peuple sámi. Pris de scrupules pour l’une des rares fois de sa vie, il adopta le chaton, et l’élève depuis comme son propre fils, lui transmettant ses techniques, et veillant à son bien-être.

Malgré son jeune âge, Grisha se révéla en fin de compte un allié de poids, tant pour ses dispositions naturelles que pour son apparence inoffensive. Dans un contexte de chasse, il sait se montrer agile et rusé, quoique parfois trop impulsif, et n’éprouve généralement pas de compassion pour ses proies, avec lesquelles il a le goût de jouer au chat et à la souris. Le reste du temps, c’est pourtant un jeune homme serviable et indolent, qui sait se rendre très attachant du fait de son caractère sensible.

Grisha a jusqu’à présent fait preuve d’une loyauté sans faille envers Sergei, qu’il affectionne autant qu’un père ; mais avec l’adolescence, il tend à se montrer plus insolent et indépendant, tiraillé parfois par la conscience de ses origines. Sous sa forme féline, il a l’apparence d’un énorme norvégien au pelage gris épais, dont les oreilles touffues évoquent celles d’un lynx. Aux yeux de beaucoup, l’animal est parfaitement assorti à la personnalité du Général, aussi surprenant soit-il de voir parfois cet homme austère et martial au coin du feu, avec, sur les genoux, un gros chat qu’il n’ose pas réveiller.

Grande scientifique, Sybille Paussette a dévoué son existence à sa science chérie. Prête à tout pour compléter son savoir, elle s'est faite radier de l'ordre des scientifiques à cause de ses nombreuses expériences douteuses sur des animaux et des êtres humains. Elle découvrit l'existence des légendaires après avoir disséqué un cadavre qu'elle avait réussi à glaner après un incendie qu'elle avait, dit-on, elle-même causé. Le cadavre, d'apparence humaine, cachait en effet des propriétés paranormales et tout à fait inédites pour la jeune scientifique

Il ne fallut que peu de temps à Sybille, abasourdie par sa découverte, pour découvrir l'existence des légendaires et leur présence au sein même de la société. Considérant ces derniers comme de simples animaux dépourvus de conscience, elle a commencé à entrer en contact avec certains chasseurs, leur demandant de capturer certaines créatures pour assouvir ses curiosités scientifiques. Ses découvertes s’avérèrent elles-mêmes d'une grande utilité pour ces derniers qui purent, avec son aide, créer des armes taillées pour certaines races

Connue comme scientifique illégale, Sybille vit désormais dans un endroit que seuls les chasseurs connaissent. Aujourd'hui à la tête d'un véritable marché noir scientifique, elle n'est jamais en reste de cobayes et garderait dans son laboratoire encore quelques individus vivants. Sa cruauté naturelle la rend parfois même effrayante auprès des chasseurs qui préfèrent ne pas trop la côtoyer, sauf lorsque cela est nécessaire. En effet son impressionnant inventaire contient un grand nombre d'échantillons extrêmement rares et d'ordinaire impossibles à trouver dans les autres magasins.