- Je t’ai fait un cadeau. C’est ton anniversaire, non ?
- Oui, mais tu détestes les anniversaires.
- Pas toi… Alors tu le prends ce cadeau !?

Ouadji ouvre ledit cadeau. Il prend le tricot et l’étudie sous tous ses angles.

- C’est un bonnet ? Il est étrange… avec ses boules de laines…
- J’appelle ça une tuque ! Mais oui, c’est un bonnet. À partir de maintenant, tu vas pouvoir garder cette petite tête blonde au chaud. Répond-t-il en ébouriffant la chevelure du garçon.
- J’ADORE ! Merci !

Et c’est ainsi que débuta une très longue amitié entre le sphinx et son étrange tricot.

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Voelsungen m’a demandé de chanter. J’obéis à l’ordre d’un supérieur.

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- Alors c’est partie pour une descente en enfer !

Les portes de la locomotive se ferment. Les notes endiablées d’une guitare électrique résonne soudainement dans le train rempli d’âmes damnées, s’ensuit ensuite la mélodie d’une batterie déchaînée ainsi que la subtilité d’une basse et la douceur d’un piano.

Dans la main du jeune démon apparait l’instrument de torture, un micro.


Sous l’horrible chant, plusieurs cris de douleur peine à se faire entendre.


- S’il vous plaît, que quelqu’un lui enlève le micro !
- Crevez-moi les tympans !


- Je n’en peux plus ! Dieu, sauvez-nous de cet enfer !


À ce moment, plusieurs âmes se terrent en boule, les yeux vitreux, les mains sur leurs oreilles.


Plus aucune âme ne bouge. Leurs yeux et leurs oreilles saignent, mais ce n’est que le début d’une éternité de supplices.


Un coup sur sa chaise, le démon sort de sa rêverie.

- C’est quoi l’air que tu fredonnais ?
- Ah, une chanson de ma jeunesse.

- J’ai construit une petite maison pour Monsieur d’Aragon et Pidipince !
- Pourquoi ?
- Ils n’avaient pas d’espace à eux. Regarde comme ils s’entendent bien. Ils prennent le thé ensemble dans leur petite cuisine.
- Ça surtout l’air d’une maison d’poupée et d’un rat qui grignote le bras d’un bonhomme en pain d’épice.
- … Monsieur d’Aragon !

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- C’est la faute à qui, alors ?

Deux jeunes enfants, une fille et un garçon, du même âge se lance un regard. D’un seul mouvement, ils se pointent mutuellement.

- Vous êtes les deux punis… sauf si le vrai coupable se manifeste.

D’une même voix, les gamins répondent : « C’est papa ! » avant de courir en riant. Leur mère lâche un long soupir en regardant son mari qui tente de s'enfuir subtilement.

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- Oui, monsieur !

Une seconde passe.

- Iblis ?
- Où veux-tu qu’on soit, Gary, à part que dans notre cellule ?

— J'aimerai bien remonter très très loin dans le temps pour savoir si c'est la poule ou l'œuf qui est arrivé en premier…
— Andréa ?
— Oui ?
— T'es vraiment bizarre des fois.

Spoiler:

— Là, maintenant, tout de suite, je veux juste d'un bon steak bien grillé…
— Eh bah ça tombe bien parce que…
— Vraiment ?! Mais comment ? Quand ? Avec quel argent ?
— Tadaaaam ! J'ai fait une petite boule de tout ce qui nous restait eeeet… Steak aux restes !
— Uargh… Laisse moi mourir de faim en paix.

- Tu as fais quoi ?
- J'ai euhhh... Peut-être un petit peu flirté avec un policier ? Ou plus ? Je dirais que c'est ouvert à l'interprétation parce qu-...
- ROSE !
______

- Fais un voeux
- Pas intéressée. Passe moi la bouteille et le paquet de cigarettes.
- ...

Accoudé contre le rebord de sa petite fenêtre, le sphinx admire la pluie d’étoiles filantes. Surpris par la voix, il tourne la tête vers le lit à sa droite.

- Tu devrais aussi en faire un, Iblis.
- Peut-être, mais je préfère me rendormir.

Le démon regarde le gâteau que tend le sphinx.

- Non.
- Allez, fais-le pour moi.
- C’est toujours non.
- Fais-moi plaisir, s’iiilll teeee plaaaîîît.
- D’accord.

Ryden réfléchit une seconde puis souffle la bougie.

- Alors, c’est quoi ton vœu ?
- Si je te le dis, il ne se réalisera pas. Répond-t-il avec un sourire un peu trop malicieux.
- Attend ! Tu n’as pas fait de vœu, hein ?
- Peut-être que oui. Peut-être que non.
- Je suis sûr que tu n’en as pas fait.

Spoiler:

Aldrick resta silencieux, fixant le ciel. Puis, sa main se posa lentement sur la sienne et un sourire d'enfant aussi heureux que rare se ficha sur le visage du brun. Signe qu'il n'en partagerait rien mais qu'il y avait mis tout son coeur. Un baiser atterit sur sa joue. Une course poursuite commença.

Spoiler:

- N-Non... non. Vas-y, sers toi. Ça m'a juste... Surpris, c'est tout. Je ne savais pas qu'il t'arrivait de fumer aussi, Ed. Un rond de fumée parfait, tel un défi s'immisce entre eux. Quelque chose te tracasse ? Ou c'est à cause de ce fameux repas de famille ? Tu n'en as toujours pas touché mot depuis la dernière fois.

Spoiler:

— Si !
— Wooooooooh ! Re-dis le pour voir ?
— Mais ! Je ne pensais pas qu'Eudes allait se transformer en un vrai Don Juan à peine deux mots échangés avec Elena !

Spoiler:

— Hum… Alors je ne suis pas expert en lycanthrope, mais je crois que ça ne lui plait pas qu'on le laisse dans la chambre d'hôtel.
— Tu crois ? Tu le vois à quoi ?
— À la façon dont il éventre cette édredon tout en nous fixant.
— Oh… Et moi qui pensait qu'il voulait jouer.

Valentine, Alexander et Arnaud tournèrent la tête vers la source du rire, découvrant un Guillaume déguisé avec ravissement dans un beau costume de Noël. Si la veste et le bonnet étaient bien présent, il avait esquivé la barbe et semblait ravi de ne pas avoir mit de postiche.
Laissant les médecins à la surveillance des plats en train de chauffer, la jeune femme s'approcha de lui et lui fit un grand sourire.

"Prêt à offrir plein de cadeaux aux enfants ?"

"Seulement si par enfants, tu veux parler de vous, je n'ai pas ce mérite d'être aussi généreux avec d'autres ! Alors vous avez été sage au moins cette année ?!"

"... Je n'ai tué aucun patient, donc je pense que oui." Lâcha Alex avec un rictus.

"La même."répondit Arnaud sans arrières pensées.

"Pareillement, mais je n'ai pas été tendre avec certains Anti-Légendaires en revanche." avoua Valentine.

"Tu es pardonnée, ma fille ! Ils ne comptent pas, hohoho !"

"Ce favoritisme."

"Complétement assumé ! Je vous ai ramené des chocolats et quelques cadeaux dont vous me direz des nouvelles."

S'apercevant soudain qu'il était placé sous un brin de gui, il se tourna vers sa nièce qui avait déjà prit l'initiative de s'approcher. Elle lui donna un baiser sur la joue et lui donna une accolade.

"Merci à toi, Papa Noël ! Mais viens plutôt te mettre à table, on verra tout ça après manger, un beau festin nous attend."

"Et Alex n'a rien mit de suspect dedans, pour une fois."

Alexander lâcha un "Hey" d'indignation, enclenchant un rire général. La soirée s'annonçait agréable et dans une bonne ambiance festive.

– Et c’est la dernière fois que je vous file la main, vieux barbu.
– Mais bien évidemment ! Comme l’an dernier !
– Hé ! Ne me clin-d’œillez pas.

– Et encore merci. Mon oncle a beau râler, il est toujours excité à l’approche de cette soirée. Je crois qu’il aime bien vous aider.
– Ne t’en fais pas mon petit Andréa. Je sais exactement ce qu’il en est !
– À l’année prochaine alors ?
– Ho ! Ho ! Ho ! Il n’y a pas à en douter !

Spoiler:

Le sphinx se retourne et ses yeux se posent sur un nain de jardin version père noël.

- Vous seriez plus crédible en lutin, vous savez ?

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- Quoi ?
- Le brassard.
- Non, pourquoi ? Ça devrait ?
- Tu es entouré d’anti-légendaires, jeune homme…
- Les Anti-Légendaires…. Ah, c’est la nouvelle troupe qui joue la pièce de théâtre : L’Heure Pourpre !?
- Eeuh… tu étais où durant les derniers mois ?
- … Ailleurs… Ce n’est pas une troupe d’artistes ?

- Dégage le vieux ! J’ai été un très vilain garçon encore cette année, et si tu ne veux pas que je le sois un peu plus, tu es mieux d’aller voir ailleurs.

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- Non, le nudisme existe depuis des siècles. C’est un mode de vie légitime. Et j’adore voir la réaction des gens.

Spoiler:

Accoudé à sa fenêtre, un chocolat chaud en main, Aldrick sourit en voyant la trainée magique d'un traineau qui s'éloignait dans le ciel nocturne. Cet homme en rouge alors ! Quel être incroyable !
Au moins cette année, il avait pu le remercier un peu lui aussi : le verre de lait vide et l'assiette parsemée de miettes de cookies en témoignaient.

Spoiler: