Le trésor caché par la brume

Rita n'a pour ainsi dire jamais eu de véritable relation. Oh, des charnelles, oui, elle a expérimentés, mais jamais aucun sentiment autre que la luxure et la perversion ne se dégageaient de ces moments de délice. L'amour ne l'a pour ainsi dire jamais traversé, mais elle redoute ce qui devrait alors se dévoiler, sous les yeux de son bien aimé.

Super famille fantôme...

Les banshees n'ont pas à proprement parler de famille, puisqu'elles naissent des souffrances humaines. Rita faisait autrefois partie d'une communauté, une sorte de meute qui suivait les batailles et les lumières qui guident ces créatures. Il y a bien longtemps qu'elle a quitté ce groupe, aucune véritable fraternité l'obligeant à rester dans son pays natal.

Le mime lunaire

Rita avait assisté à un de ses spectacle, un numéro de mime tristement désarticulé. Au vu de son étrange destin, Rita ne put s'empêcher de l'aborder par après et de le prendre sous son aile, comme son petit protégé. Encore plus, elle eut une affection grandissante pour le fils de la Lune, qu'elle voulut presque arracher à sa vraie mère. Ensemble, ils essayent tant bien que mal à se maintenir entre la vie et la mort, empêchant l'un de mourir, l'autre de trop vivre. Il s'agit d'une relation formée sur les larmes, le sourire et le jus de pomme.
Dernier détail : quiconque se risquerait à faire du mal à Ziggy verrait arriver une PGV (Pomme à Grande Vitesse) dans sa figure, délicate ou non.

Aly, alou, le petit loup

Compagnon d'un soir, Aldrick semble être, aux yeux de Rita, quelqu'un de très prévenant et gentil, supportant ses lubies tournantes. De par sa profession, le policier est une source de respect pour la jeune fille, mais de par sa nature, le lycanthrope peut être sujet de la moquerie de la banshee. Ainsi, l'odeur du Nord qui se dégage de lui rassure Rita et la soulage de ses douleurs réprimées.

Le complice de scat, premier frère

Ce vieux chat de gouttière doit être la plus vieille connaissance encore vivante de la banshee.
Lui et son quasi-frère Félicien eurent la malchance de la croiser alors que Rita avait été attirée par la mort de leur père, descendant lui même du sorcier qui avait tout appris à la banshee. Après une courte rencontre, la banshee laissa les deux chatons à leurs vies, errant jusqu'en France. Or, il y a environ un siècle, Rita retrouva Llewyn dans les rues malfamées de Paris, alors qu'elle venait juste de traverser une autre crise, qui avait effrayé tous les habitants du quartier. Ce fut juste avant que la jeune fille ne se fasse attraper par la police que le matou l'emporta pour la ramener chez elle, la réconfortant alors que son compagnon se frottait à ses jambes. C'est à peine s'il se souvenait d'elle, alors aussi l'invita-t-elle à rester pour la nuit, pour se faire pardonner de n'avoir su empêcher la disparition de sa famille, le frère étant présumé mort. C'est alors qu'une véritable confiance s'installa entre les deux créatures vieillies par l'éternité, puisqu'ils se mirent à entonner ensemble des airs anciens et d'autres inventés durant toute la nuit, au bout de laquelle O'Malley repartit. Lorsque Rita le revit au cabaret, ils prirent l'habitude de se retrouver pour laisser la musique de leurs coeurs d'exprimer dans les pauvres quartiers presque abandonnés.

Le compagnon de ballade, deuxième frère

Comme avec Llewyn, Rita rencontra Felicien au moment de la mort de leur pseudo père, avant de repartir pour des contrées lointaines. Ce fut quelques dizaines d'années après les premières retrouvailles avec Llewyn, que Rita rencontra Felicien, pour la première fois sous sa forme humaine. Ne le reconnaissant pas, Rita s'accorda une après-midi sur les quais à chanter pour le chat, qui dansait sur tous les rythmes. Une même sensation de bien être se dégagea de cette rencontre, et ils finirent par se séparer à nouveau, au coucher du soleil. Or, peu après le jour où Llewyn revint au cabaret, ce dernier revint avec une bonne nouvelle, celle d'avoir retrouvé son frère bien aimé, et se décida à la faire rencontrer Rita. Autant dire que les retrouvailles étaient quelques peu gênantes. Pas longtemps heureusement, car s'en suivit un concert des plus retentissants, Llewyn à la guitare, Rita chantant et Felicien le plus ardent des danseurs.

Première Etrangeté

Cet homme l'intrigue. Depuis qu'elle l'a aperçu dans les couloirs du Lost Paradise, Rita s'intéresse vivement à lui, à cause de cette aura sombre qui l'accompagne partout. Une aura encore plus noire que la sienne. C'est sûr, un jour, elle découvrira la raison de cette essence, d'une façon ou d'une autre.

Le Grand Loup du coin

Son patron. Il paraitrait qu'il l'aurait ramassé après une de ses crises avant de l'engager, mais Rita était tellement en état de choc qu'elle ne peut pas l'affirmer elle-même.

Comparse de la bouffe

Des noisettes et des pommes. Voilà les principaux et quelques sujets que s'échangent brièvement Rita et Louna, lorsque toutes les deux viennent quémander en cuisine. Des échanges de regards aux murmures complices, les deux jeunes filles se font les petites souris des gardes-manger.

"C'est qui ce gosse ?..."

C'est au cabaret que Rita et Morgan se sont rencontrés. La banshee l'avait d'abord pris pour un môme avec beaucoup de prétention et n'avait pas hésité, au premier abord, à n'être que sarcasme devant le garçon. Mais au fur et à mesure que la banshee le fréquentait, celle-ci se rendit compte de l'attention que Morgan lui donnait. Alors aussi continua-t-elle les plaisanteries à son égard, mais par la suite elle mit un frein sur la méchanceté gratuite.

"Tic tac ça fait boum :

Rita a beau faire tous les efforts du monde, ce petit maigrichon translucide lui tape autant sur les nerfs que sur le crâne. Non sans compter la migraine qu'il lui refile de manière automatique, ce sont les yeux affolés de terreur d'Entzak qui l'insupportent. Et certainement qu'une pointe de jalousie se présente face au travail impeccable du garçon, ce qui ne sera jamais admis par notre bricoleuse en herbe.
Son appréhension ne l'empêche pourtant pas de s'installer de temps en temps dans l'atelier pour observer le couturier à l'oeuvre et, qui sait, de broder un peu avec lui.

Buef.

Il n'existe pas beaucoup de personnes qui puissent apprécier Rita au premier abord. Sa tendance à ne pas être une vraie langue de vipère repousse la plupart des personnes ou les effraie. Mais il n'ya pas vraiment de personne contre qui Rita tient une réelle rancune.

Personne ne m'énerve... Sauf peut-être elle.

Il est arrivé à Rita de croiser Camille dans Paris, lorsque la banshee était assez tourmentée par un âme pour venir constater de son décès. Même si l'essence des humains n'est pour elle que source de souffrance, Rita n'arrive pas à considérer Camille autrement que comme une voleuse, ce qui a tendance à augmenter son débit de sarcasmes et de mauvaises plaisanteries.