« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ! »

Étant dépourvue de la capacité d'aimer réellement, la seule chose qui pourrait se rapprocher le plus de l'amour chez elle est la science. Ne vivant que pour elle et même grâce à elle, Dolores passe son temps à faire des expériences saugrenues et s'amuse même lors de l'auscultation d'un zombie. Elle rigole souvent toute seule lors de ses tests, parle à ses tubes à essai (chacun a son prénom) et gronde ceux qui se renversent, bref, la science, c'est toute sa vie.

« C'est scientifiquement incroybale ! »

Médecin de renom, il est parti s'isoler dans la campagne allemande après s'être marié. Là-bas il a laissé libre cours à ses nombreuses études et s'est lancé dans l'alchimie, fasciné par son concept. Ces nombreuses années d'études reculées lui ont forgé un caractère très froid et terre à terre, si bien que seule sa femme pouvait lui décrocher un sourire. À deux doigts de perdre son humanité, c'est le décès de sa femme et l'arrivée de Dolores qui lui ont ouvert les yeux. Réchauffé par l'amour de ses Dolores, il a consacré plus de 10 ans à l'étude complète du développement de sa fille.

Après l'arrivée d'Edward, il s'est pleinement consacré à l'étude et au soin des légendaires. Aujourd'hui reconnu pour son savoir, son nom est connu dans la communauté des alchimistes pour avoir donné naissance à un Homonculus parfait.

« C'est le projet de notre vie, Franz ! »

Infirmière de formation, elle a rencontré Franz à Berlin et est restée à ses côtés depuis. Intéressée par les sciences, elle était surtout passionnée par les rumeurs et autres histoires de monstres. C'est d'ailleurs elle qui a fait découvrir l'alchimie à son époux. Souffrant d'une maladie incurable, elle est malheureusement décédée lors du premier mois de sa grossesse avant que son mari puisse trouver un antidote. C'est à partir du fœtus qu'elle gardait dans son corps que Dolores est aujourd'hui à Paris, et bien que la doctoresse n'ait jamais connu sa mère, elle lui voue le même respect et amour qu'à son père.

« J'ai pris tes yeeeux ~ »

Rencontré chez elle à l'âge de 23 ans, le lycanthrope et l'homonculus se sont très rapidement devenus très proches. Passionnée par sa faculté de se transformer et de garder ses idées claires à ce moment là, elle a passé 5 mois à l'étudier de long en large, devenant une des seules personnes à le connaître en profondeur. Ils se sont retrouvés quelques années plus tard, lorsqu'il lui a proposé un job de doctoresse pendant de la construction du cabaret. Depuis ils se voient quasiment tous les jours et s'embêtent sans arrêt, cherchant toujours à s'enquiquiner mutuellement. Leur petite guéguerre de frère et sœur cache évidemment une profonde confiance mutuelle, chacun sachant que l'autre serait là au cas où.

… Oui bon, en vrai, ils cherchent vraiment à s'embêter à longueur de journée, jusqu'à être capable du pire (surtout pour Dolores).

« Voilà les comptes-rendus de la semaine ! »

Considérée comme plus qu'une amie, Louise fait partie de la famille de Dolores selon cette dernière. Dactylographe émérite, c'était une championne reconnue de la machine à écrire, du moins, jusqu'à ce qu'elle se fasse tuer par cette dernière. Choquée d'une mort aussi violente qu'absurde, Louise a décidé de rester chez elle et d'hanter sa machine à écrire afin que personne ne la lui vole. Après avoir rencontré Dolores, voyant qu'elle s'entendait très bien avec elle et que sa présence ne la gênait pas, elle a décidé de rester aussi longtemps que sa nouvelle patronne occupera sa maison. Son travail est donc d'accueillir les clients et de taper tous les comptes-rendus à la machine, sachant que Dolores et son sens du rangement en sont incapables.

Fille d'un grand joueur, c'est une joueuse d'échec redoutable capable de rivaliser avec les statistiques de Dolores. Adepte des jeux de cartes et autres, elle ne rechigne jamais une partie.

« Rouh ? »

Récupéré après s'être fait écrasé par la roue d'une diligence, Dolores a ramené Manfred dans son cabinet et l'a rafistolé du mieux possible. Depuis, il vit chez elle et possède sa propre cage (qui n'est jamais fermée). Plutôt silencieux, son Q.I équivaut à celui d'une pomme de terre. Il comprend très peu de chose quand on lui parle et regarde tout le temps la personne qui essaye de communiquer avec lui de manière très neutre, si bien qu'on se demande si il est véritablement intelligent mais préfère ne jamais parler, ou si il ne comprend vraiment rien. Selon Dolores, c'est un pigeon qui garde son intelligence pour lui car personne d'autre ne pourrait le comprendre, mais beaucoup doutent de la véracité de ses propos. Sa passion est de cacher sa tête dans les chaussures des gens, mais il est difficile d'en comprendre la raison.

Reste quand même que Manfred est un pigeon, et malgré son intelligence limitée, ses capacités en matière de pigeon voyageur sont impressionnantes, il n'a jamais raté une livraison et représente donc pour Dolores le moyen idéal pour transporter son courrier.

« Wouaf ! »

Trouvée dans le gosier d'un dragon souffrant d'un mal de gorge, Yvonne était dans un très sale état lorsque Dolores l'a récupérée. La peau complètement brûlée, l'homonculus l'a rafistolée doucement mais sûrement, si bien qu'aujourd'hui la jeune madame chat se porte à merveille… À quelques détails prêts. En effet, à défaut d'avoir des morceaux de chats sous la main, Dolores a réparé Yvonne avec ce qu'elle trouvait, dont des parties de chien qui traînaient là. De ce fait, la jeune féline aboie au lieu de miauler et grogne sur certains patients dont elle ne reconnaît pas l'odeur. Autrement, elle a tout d'un chat et s'amuse autant avec une pelote de laine qu'avec un os. Très docile, elle aide parfois Dolores lors des consultations, autrement il n'est pas rare de la voir dormir dans un tiroir où elle a élu domicile.

« Privé de sortie, et toi ? Il t'a encore confisqué ton bocal à champignon ? »

Neveu adoptif d'Edward, c'est le compagnon de jeu favoris de Dolores. À la base Edward avait demandé à la doctoresse de rester près de lui afin de le surveiller en cas de crise, mais Dolores a négocié avec lui pour pouvoir l'étudier aussi de son côté, n'ayant jamais pu faire face à un loup-garou du type d'Andréa. Mais au final, ils se sont tellement bien entendus qu'ils sont devenus de bons copains qui s'amusent à embêter et faire criser leur patron. Ensemble ils font souvent les quatre cent coups pour ennuyer Edward et lui faire des crasses toujours plus amusantes les unes que les autres. Aussi joueurs l'un que l'autre, ils se font souvent punir ensemble mais parviennent à se défaire de cette punition presque aussitôt. Il n'est pas rare de les voir cachés sous le bureau du Boss, se retenant de rire pour ne pas se faire repérer.

« Q-q-q-qu'est-ce que c'est q-q-que ça !? »

Jeune infirmier rencontré à l'hôpital de la Salpetriere, il a accompagné Dolores pour résoudre une affaire de disparition. Intrigué par le charisme de la drôle de dame, il a essayé d'en apprendre un peu plus à son sujet et a finalement atterri comme assistant du Docteur Keller. Souvent paralysé par son bégaiement, il est de très nombreuses fois tombé dans les pommes après la découverte de l'existence de créatures et de monstres en tout genre.
Il est également le parfait souffre douleur de Dolores qui s'amuse à lui jouer de nombreux tour, accompagnée de Louise, pour le malmener. Autrement, au fil des jours, la doctoresse a su tisser des liens étroits de confiance avec son cher assistant et aujourd'hui ne s'en débarrasserait pour rien au monde. Le cabinet serait bien trop calme sans lui.

« Vous avez beaucoup travaillé aujourd'hui, prenez une tasse de thé. »

Voisin de la doctoresse, Ferdinand est un ancien archiviste de Paris. Aujourd'hui retraité de nombreuses années de travail, il passe ses vieux jours bien mérités chez lui à siroter du thé tout en lisant les livres qui composent son immense bibliothèque. Doctores étant fascinée par son savoir, elle adore passer boire le thé chez lui afin de l'écouter parler et d'apprendre de nouvelles choses, n'étant pas du tout calée en histoire de la France. Elle le soupçonne également de connaître l'identité des légendaires mais ne préfère rien insinuer devant lui. Mieux vaut laisser les mots se délier d'eux-mêmes.

« Je me cite en disant citation ! Aahahahaha ! »

Dryade pleine de vie, le Q.I de Pipistrella dépasse de peu celui de Manfred. C'est une danseuse du cabaret très appréciée par son publique, son spectacle porte le nom de « Shoubi wa dou dou » et met en scène l'histoire d'une demoiselle qui cherche un arc-en-ciel pour galoper dessus. Très fière du scénario qu'elle a elle-même imaginé, elle est légèrement hypocondriaque et a été d'ailleurs l'une des premières patientes de Dolores. Considérant aujourd'hui l'homonculus comme une amie, elle lui rend souvent visite pour lui raconter ses rêves et sa vie et se plaindre des autres danseuses. Légèrement insupportable, elle reste quand même pour Dolores une bouffée d'air frais, un courant d'air qu'on a rapidement envie de chasser.

« Un jour tu seras dans mes bras, Dolores ! »

Incube célèbre pour ses nombreuses conquêtes, Amaury s'est récemment heurté au mur sentimental qu'est Dolores. Dénuée de tout amour qu'elle appelle « hormonal », elle a remballé le pauvre incube sans trop s'en rendre compte. En effet lors de sa première consultation il aurait été séduit par son apparence, et aurait déployé tous les moyens de séduction qu'il avait sous la main. Mais la seule réaction de la doctoresse fut de mesurer la taille des muscles de ses doigts, sachant qu'elle n'en avait jamais vu de tels avant. Résultat, Amaury a pris un coup dans son immense égo et depuis ce jour considère Dolores comme le plus grand exploit possible pour tout incube. Sûr de ses capacités de séduction, il revient à peu près chaque semaine, avec en tête d'amener Dolores dans son lit. Et évidemment, cette dernière se garde bien de lui expliquer que c'est physiquement impossible pour elle, sous prétexte que ses « petites dances » sont amusantes.

 « C'est MA clientèle ~ »

Tanuki virée de sa région au Japon pour trafic de matériel illicite, elle a déménagé à Paris et occupe aujourd'hui un cabinet d'apothicaire dans la capitale. En possession d'une réserve astronomique d'herbes et de produits en tout genre destinés aux légendaires, l'arrivée de Dolores à Paris lui a fait perdre une partie de sa clientèle. Ainsi elle et Dolores se disputent une guerre de patients dans toute la capitale, mais ce n'est pas pour autant qu'elles se détestent. Contentes d'avoir chacune une adversaire de taille, la scientifique et la pharmacienne s'entraident et s'échangent parfois des produits afin d'augmenter leur rivalité. Leur relation se situe en fait entre l'animosité et la compétition, de ce fait on les retrouve souvent lors d'évènements où elles pourraient gagner de la clientèle, bien décidée à partir avec plus de clients que l'autre. La guerre des brunes à lunette ne fait que commencer !