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Neige

Cabaret du Lost Paradise - Forum RPG

Forum RPG fantastique - Au cœur de Paris, durant la fin du XIXe siècle, un cabaret est au centre de toutes les discussions. Lycanthropes, vampires, démons, gorgones… Des employés peu communs pour un public scandaleusement humain.
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 Jeux de société [Dolores | Aldrick | Ombeline | Rita]

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MessageSujet: Jeux de société [Dolores | Aldrick | Ombeline | Rita]   Jeux de société [Dolores | Aldrick | Ombeline | Rita] I_icon_minitimeSam 1 Mar - 17:28

Dans la tiédeur de l’après-midi, Paris semblait comme enfoncée dans une sorte de torpeur. Mais tous n’était pas englué dans cette douce léthargie : au fond d’une ruelle, s’élevait une clameur. Un rassemblement avait lieu, derrière un haut tas de caisse de bois, des cris, des indignations, des rires fusaient de toute part.
Pourtant derrière ce semblant de joie, les gens restaient sur leur gardes, des guetteurs étaient placé a des point stratégiques, pouvant prévenir de l’arrivée de quiconque. Mais pourquoi tant de méfiance … Et bien parce  que les casinos clandestins sont illégaux.
La semaine n’avait pas été bonne pour Llewyn, il avait plu des cordes. Par ces temps-là les gens ne venaient pas l’entendre jouer ou écouter une histoire, de même que les marchands ne laissaient pas leurs produits dehors sur les étalages.  Tant de causes qui firent que le matou n’avait actuellement plus que 15 francs en poche et le ventre vide. Il avait alors cherché un moyen de gagner quelques fortunes sans succès, allons il n’allait tout de même pas vendre son corps ! De plus il n’était pas certain d’avoir une bonne valeur marchande mais bon, passons.
Il était plongé dans ses pensés accoudé dans un coin du « macchabé geignard », l’établissement d’Elsa. Il n’avait pas l’habitude de venir ici, mais parler avec la gérante lui apportait un quelconque réconfort. Celle-ci vint à sa rencontre et ils commencèrent à discuter, suivant leur schémas de discussion habituel : en premier Elsa embrasse chaleureusement Llewyn en lui racontant quelque chose sans queue ni tête, ensuite elle le blâme parce qu’elle le trouve trop maigre, elle essai pendant dix bonne minute de le convaincre de manger une de ses tartes, puis, voyant que cela est vains elle abandonne et ils commence enfin à parler normalement, enfin … tout est relatif.
Au fil de la conversation, il en vint a lui confier ses problèmes d’argents, la femme l’écouta en hochant la tête et quand il eut finit elle soupira

« - Aaah, Chaton je guette toujours le moment ou au lieu d’argent c’est de peine de cœur que tu viendras me parler. Ecoute, j’ai peut-être un tuyau pour toi. Joker m’a dit qu’il y avait un casino volant organisé cette après-midi. Je sais que tu es doué aux cartes alors tu peux toujours miser ce qu’il te reste. »

Le brun médita un instant ses paroles, Si Elsa disait qu’elle tenait l’information du baron des jeux en personne, ça valait le coup : malgré le fait que cet homme soit totalement fou à lier, les jeux dont il était l’organisateur étaient les plus sûr de toute la capitale, enfin sûr encore une fois c’était relatif. Mais disons que ses gens étaient organisés et savaient y faire… pour ce qui est de ne pas se faire pincer. Au fond avait-il vraiment le choix ?

« -hum, ça aura au moins le mérite de me distraire … Où ça se tient cette fois ? »

« - le Quai D’Orléans, sur l’ile saint louis. C’est pas très large comme endroit mais c’est facile de semer quelqu’un, j’espère qu’aucun de vous n’aura d’ennuis. »

Alors que le chat remerciait la femme, celle-ci lui donna une bonne tape dans le bras.

« Oh chaton, l’air des quais est bon pour la santé et puis les jeux de société c’est calme, c’est bien pour les sanguins comme toi ! »
C’est ainsi que Llewyn se retrouva embarqué dans cette histoire.


Un tic nerveux qui agite sa lèvre, les verres de ses lunettes trahissent  sa tension grandissante : il est mort de trouille et essaye de bluffer, un large sourire accroché au visage. Il sent le stress à plein nez.
A-t-il un si mauvais jeu que ça ?
Ou alors c’est du bluff.
Le chat observait son adversaire derrière ses cartes, ses pupilles brisant ses yeux en deux fentes calculatrice.

Une petite foule s’était ramassée autour d’eux, et un pesant silence avait remplacé le bruit des cartes, des exclamations de joie des gagnants et les plaintes des perdants. Tous les petits stand s’était arrêté venant voir les deux joueurs, qui se battaient dans le plus grand calme et dont la concentration en fit pâlir plus d’un.
Llewyn était plutôt content, de ses 15 malheureux petit franc il avait réussi à en obtenir 300, il était passé maitre dans le chifoumi-7familles-poker jeu très en vogue au sein de la société, ses dons naturels lui permettant de sentir les émotions de son adversaire et de prévoir ses coups et puis il avait toujours été fort à l’irish poker alors ce n’était pas cette petite variante française qui allait l’impressionner. Mais là, là ce n’était pour 100 ou 200 francs qu’il jouait, c’était pour 1000 francs de plus !  ce qui pour celui qui n’a pas un sou, forme une somme tout à fait convenable !
Le chat et son adversaire se regardèrent dans le blanc des yeux essayant de se sonder mutuellement, en vain. Leur concentration à son paroxysme, ils en oubliaient presque la présence des autres autour d’eux.
La tension était à son comble, tous retenaient leur souffle : il était temps d’abattre les cartes, tout devait se jouer.
Un sifflet retentit et la foule entama en cœur
« CHI-FOU-MI »
Aussitôt les deux hommes se levèrent et déplièrent leur bras : papier pour Llewyn, ciseaux pour son adversaire.
Shit. Mais bon, sa quinte flush de la famille Deschamps ne pouvait pas être battue, même si l’autre partait avec un avantage.

«  belotte de la famille bidochon. »
«  WHAT ? Comment ça belotte ? non. Non, non, non. Pas belotte, no way ! je vous signale qu’on jouait au chifoumi-7familles-pokers pas au chifoumi-7familles-belotte ! »

L’homme en face de lui retira ses lunettes et lui offrit un sourire hautin.

«  Eh bien oui, belotte, ne faites pas le mauvais perdant, bloody irish man.»

Oh you bloody … Llewyn ne connaissait que trop bien cet accent. Alors que le fourbe ramassait la mise qui aurait dut être sienne, le chat monta sur la table envoyant les pions voltiger çà et là  et attrapa l’anglais par le col.

« Listen you little feckin’ english bast- »

Des amis de l’homme attrapèrent Llewyn par les bras, l’obligeant à lâcher prise. L’anglais se releva, épousseta ses habit miteux et jeta quelques billets aux pieds du barbu.

«  for god sake… ne soyez pas fâché, voilà de quoi vous acheter une bouteille de whiskey, ça vous rappellera le pays dear. »

Le musicien fulminait intérieurement… non pas intérieurement vu qu’il lui feulait presque dessus. Comment ce sale buveur de thé, ah mince… il aimait le thé lui aussi… bref ! comment osait il parler de l’Irlande. Il donna un coup de pied dans les francs trainant par terre, perdant toute crédibilité car il était toujours tenu par les deux hommes de main.

«  J’en veux pas de ton fric ! SALE TRONCHE DE SCONE EN JELLY ! »


«  pour l’amour de la reine un peu de calme je vous prie. »

«  ahahaha, tu sais ce que je lui dit à ta reine moi ? ta reine J-… ARGH. »

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase : un coup de poing s’abattit avec violence dans sa figure. Blasphémer sur la reine ça leur sortait le balai du cul a ces rosbifs. Sous l'impact du coup, les deux autres l'avaient lâché, pensant qu'il retiendrait la leçon et n'essaierait pas de se relever. Llewyn recula sous le coup en se tenant le nez, il retira sa main et vit qu’elle était pleine de sang, il n’y était pas allé de main morte le bougre. Retenir la leçon, c'était mal connaitre le chat. Il les gratifia d'un rire sardonique, médisant sur leur couardise. Il eut a peine le temps de relever la tête que déjà les trois hommes se jetaient sur lui. Une bagarre, une soirée normale en définitive. Une petite foule s’était rassemblée autour d’eux criant et encourageant les combattant.
Trois contre un ce n’était pas très juste, mais qui s’en souciait ? Llewyn était agile et il esquivait comme il le pouvait, non sans bien sûr se prendre au passage une bonne poigné de coups. Sentant que la situation lui échappait il grimpa de quelques bons agiles sur le haut tas de caisse. Un fois perché en haut il se mit à rire un peu nerveusement. Faut dire qu’il avait fière allure, avec ses habits un peu déchiré, son épaule gauche qui pendouillait lamentablement surement déboité (rien de grave en sommes) et son nez duquel coulait  un flot de sang. Ce n’était que blessures superficielles, heureusement pour lui.

« Ahahaha, essayez de m’attraper les feckin’ rosbifs ahaha ! »

Mais soudain un sifflement ce fit entendre.
Shit. C’était l’alerte. Quelqu’un devait approcher, un policier peut être ou un voisin alerté par le bruit. De toute façon il ne fallait pas prendre de risque, tout ce petit monde replia tables et jeu de cartes et s’enfuit dans une cohue parfaitement répétée. Oh grand damne de notre chat, ce bazar bouscula les caisses sur lesquelles il était perché , et toutes s’effondrèrent dans un grand bruit creant un gros nuage de poussière et de sciure.

«  kofkofkof, argh, feckin’ caisse de… argh ! »

Se plaignit une voix sortant de sous les caisses. Llewyn était en effet coincé à travers plusieurs caisses et dans l’incapacité de bouger à cause de son épaule et de ses autres membres coincés.

«  c’est ça ! fuyez bandes de rats ! crevards ! »

Mais sa phrase ne fut accueillie que par le silence.

«  j’ten foutrai moi des jeux calmes.. c’est bon pour toi et nianiania … SHIT ! aïe … »

meow.:


Dernière édition par Llewyn O'Malley le Sam 1 Mar - 21:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Jeux de société [Dolores | Aldrick | Ombeline | Rita]   Jeux de société [Dolores | Aldrick | Ombeline | Rita] I_icon_minitimeSam 1 Mar - 20:09

Qu'es qu'elle fichait ici, à chercher une cathédrale qui ne semblait pas prête à se montrer ? Ombeline se le demandait bien. Et dire qu'on l'attendait pour repriser des rideaux, qu'on allait la payer grassement pour ce service. Le cocher l'avait déposé un peu plus en amont, prétextant que si elle était pressée, elle devrait faire le reste du chemin à pied. Les bouchons sévissaient dans cette partie de la capitale. La centaure n'avait pas vraiment eu son mot à dire, ce malotru l'avait presque expulsée dehors. Alors même qu'elle avait des difficultés à se déplacer, c'était inconvenant de sa part, la laisser la, sur le bord du trottoir. Comme une vulgaire humaine ! Ombe avait eu envie de lui donner une bonne ruade, histoire de lui faire comprendre que le client était roi en toute circonstances. Mais elle n'avait pu que fermer sa grande bouche, fichue DDHL. La jeune femme l'avait bien vue, ce corbeau, perché sur le lampadaire un peu plus loin. Elle était observée, la Curia ne tolérerait aucun manquement. Déjà, rien que le fait de sortir dehors, en plein jour, devant autant de personne, ils n'aimaient pas trop ça, alors imaginer si elle devait en plus attirer l'attention...

Soupirant, Ombeline avait alors empoignée ses béquilles, et comme une grande, cherchée le chemin vers cette cathédrale. Elle avait alors remarquée que les bouchons, il n'y en avait pas. Cet odieux personnage lui avait donc mentit, mais pourquoi ? Qu'es que cela pouvait lui apporter ? Elle en était perplexe. Se perdant dans les ruelles, elle n'eut pas le loisir de demander son chemin, cette partie de la ville était beaucoup trop calme. Comme si, comme si tous le monde cherchait à se cacher. Se cacher de quoi ? C'était de plus en plus étrange, et dire qu'elle ne connaissait pas du tous cette capitale. Elle devait se l'avouer, la pouliche était complètement perdue. Puis elle vit son cocher, celui ci était beaucoup trop paniqué, beaucoup trop rougit par l'effort pour ne faire qu'une simple balade de santé. Mais que pouvait t' elle faire, l'intercepter ? Et puis quoi encore ? même si elle avait une dent contre lui, elle ne pourrait jamais, au grand jamais se mettre à son niveau. Il était en parfaite condition physique, lui. Pourtant, quelque chose lui disait qu'elle devait voir par elle même ce qui clochait. Le poursuivre, non. Mais observer son poursuivant … l'idée était tentante.

Abdiquant vers la droite, elle ne tarda pas à trouver un autre type du même genre. Esseulé et essoufflé. Elle était sur la bonne voie. Cette fois ci, la centaure ne perdait pas son temps à chercher le nom des rues, elle n'avait qu'à suivre les gens courant en sens contraire, muée par une curiosité qui grandissait à chaque instant. Quatre ou cinq types plus tard, elle se retrouva sur le quai. Un quai maintenant dessers.

«  j’ten foutrai moi des jeux calmes.. c’est bon pour toi et nianiania … SHIT ! aïe … »

Ombeline s'approcha doucement. Pas bien sure de vouloir savoir à qui appartenait cette voix dépourvue de gentillesse. En tous cas, il y avait quelque chose sous le tas de caisse. Ça puait le rat mort, et ne semblait pas poli pour deux sous. Instinctivement, la centaure recula de deux petits pas. Pour s'en vouloir immédiatement. Qui que s'était, il ne méritait pas qu'on le traite ainsi. Mais comment traiter avec un tel homme, rien que de le regarder, elle en avait des sueurs froides.  

- Hey le déchet, tes mort ou faut que je te sorte de la ?

Belle phrase, pour commencer une amitié inaltérable. Non mais franchement, qu'es qui lui avait prise ? Ombe ne savait pas trop. Elle avait agit sur le coup d'une impulsion. Cet homme, elle ne devait pas lui faire confiance, il n'était pas comme ceux du lost, sa seconde famille. Il était autre chose, un inconnu, qui ne méritait certainement pas plus qu'un coup de main. La première impression, hein. Restait à savoir si pour elle, il serait plus qu'un mendiant, s'il pourrait un jour, faire partit de ses amis. Enfin, avant toute chose, il fallait déjà l'extirper de la.

- Bouge pas, je vais chercher quelqu'un.

Se remettant sur ses béquilles, elle se mit en quête de trouver quelqu'un susceptible de l'aider. Elle même ne le pouvait pas, alors il lui fallait rechercher des bras bien intentionnés. Plus facile à dire qu'à faire me direz vous, mais la centaure ne perdait pas espoir. Après de longues minutes de recherches, elle agrippa le premier inconnu venu, pour lui expliquer la situation. Au moins, cette personne semblait moins dangereuse que le mendiant coincé sous le tas de caisse. C'était déjà ça.
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MessageSujet: Re: Jeux de société [Dolores | Aldrick | Ombeline | Rita]   Jeux de société [Dolores | Aldrick | Ombeline | Rita] I_icon_minitimeDim 2 Mar - 15:11

Il n’y avait rien à nier, Rita était perdue. Mais bien perdue, hein, c’était pas comme si elle avait déambulé dix minutes dans une même ruelle en cherchant la bonne boutique alors que celle-ci avait juste une mauvaise présentation et qu’elle se confondait avec les murs. Non non non, elle, ça faisait au moins deux bonnes heures qu’elle cherchait LA boutique la plus grosse et la plus voyante de son quartier, en l’occurrence un des merceries les plus fameuses de Paris (et aussi parmi les plus chères), carrément du côté opposé de la ville !

Revenons sur les faits : Rita, qui, hier soir, avait du venir s’interpréter en urgence sur scène, car évidemment, personne n’aurait prévu qu’un des artistes attrape un rhume et soit donc obligé de garder le lit, fut réveillée plutôt tôt par l’arrivée d’un coursier en culotte courte, qui ne semblait pas tenir en place, puisqu’il sautait d’un pied sur l’autre sans cesse. Il remit un coupon à la banshee, encore vêtue de la tenue de la veille et dont les cernes commençaient à marquer la peau blanche et encore maquillée. Ce coupon-là, Rita l’attendait depuis près de deux semaines et ne manqua pas de montrer son enthousiasme au jeune homme en poussant un gros soupir et en lui claquant la porte au nez, en ignorant sa demande de pourboire, pour aller ensuite s’évanouir sur son lit. Ce n’est qu’une fois ses vêtements changés et ses cheveux couverts d’un voile noir, que la banshee s’osa finalement à braver la lumière trop forte de ce début d’après-midi, et partit pour rencontrer l’émissaire du télégramme reçu : le vendeur qui lui annonçait que sa commande était arrivée.

Ces derniers temps, Rita s’était essayée à une nouvelle activité, qui consistait à créer de petites mosaïques en perles transparentes, qui peuvent être ensuite bordées sur les vêtement. Elle était actuellement sur un projet de motif floral, afin de rafraichir une vieille robe démodée. Bien sûr avait-elle d’abord demandé de l’aide à Lucille, qui, malgré son tempérament fougueux, savait nettement mieux y faire avec les fils que le pouvait la banshee. Cependant, la brodeuse en herbe s’était retrouvée en rupture de perles vertes, et n’avait eu d’autre choix que d’aller se fournir dans une mercerie au-dessus de ces moyens. Ce qui l’avait d’ailleurs obligé à faire une croix sur cette pince à cheveux en ivoire, vue chez un sympathique antiquaire. Non, il avait fallu qu’elle gaspille trois mois de salaire durement gagnés et deux semaines d’attente ponctuées de crise de nerfs, pour qu’enfin elle puisse continuer son activité du moment.

Aussitôt sortie, Rita fut confronté à la chose qui l’avait gardée enfermée plusieurs jours durant : la foule. Déjà que la chaleur l’insupportait (deuxième raison pour laquelle elle évitait de sortir en pleine journée), le contact humain n’était pas vraiment ce qu’elle désirait le plus au monde. Et c’est donc grâce à la merveilleuse idée d’éviter par tous les moyens cette masse grouillante, en s’éloignant des grandes avenues qui aurait pu l’amener à destination en dix minutes, que Rita se retrouva à errer dans un dédale de ruelles biscornues et totalement indiscernables.
Alors oui, aurait-elle choisi de demander son chemin aux passants, voire même à se faire guider, son périple aurait été nettement moins usant. Cependant, au moment-même où elle se posa cette question (donc après avoir traversé la moitié de Paris à pied), la banshee se refusa à tout contact avec les promeneurs, qu’elle constatait être spécialement des idiots en ce jour-là. Sérieusement, était-ce possible d’être aussi retardé que ça ? Les seules personnes que Rita croisait, courraient dans tous les sens comme des dératés, leurs affaires à peine rangés dans les bras, en direction du pont que la jeune femme venait de traverser vingt minutes plus tôt.

Cette dernière continua de déambuler entre les demeurés, de moins en moins regroupés, puis longea encore des ruelles. Néanmoins, celles-ci se trouvaient être complètement vides. Rita se demanda ce qui pouvait bien être la cause de ce silence survenu en pleine après-midi, alors préféra-t-elle tirer son voile devant ses yeux et pressa-t-elle aussitôt le pas, ayant dans l’intention de vite quitter le faubourg. C’était sans compter une voix familière qu’elle perçut clairement dans le calme oppressant.

«  c’est ça ! fuyez bandes de rats ! crevards ! »

Rita crut d’abord qu’elle avait mal entendu, que son désir d’entendre quelque chose de réconfortant lui avait fait imaginer la voix de son matou. Mais la seule vue de sa lueur orangé confirma sa présence à la banshee, qui se mit à chercher désespérément comment parvenir jusqu’à son ami. Au ton de ce dernier, Rita savait que O’Malley s’était encore une fois fourré dans un pétrin et dieu seul savait s’il était indemne. Alors elle se mit à courir elle aussi et dans la précipitation se retrouva en dehors des ruelles. Agacée, elle tenta par trois fois de trouver un passage vers le chat, pour se retrouver à chaque fois en dehors du quartier résidentiel.
Et, alors qu’elle priait pour être capable défoncer tous les murs sur son passage, Rita entendit de vives clameurs résonnant entre les bâtiments.  En s’approchant un peu, elle s’aperçut qu’il s’agissait d’Aldrick et de son équipe. Elle commença à courir vers eux, puis s’arrêta devant leur pieds, s’appuyant sur ses genoux complètement essoufflée.

- Aldrick, ouf ! Je, huf, j’ai un problème. Vous n'auriez pas vu un grand gaillard ? Un barbu, cheveux noirs, mal fagoté et qui sent le chat de gouttière ?

Elle releva la tête vers le lycanthrope, espérant que lui saurait s’orienter dans ce dédale de pavés.
Aldrick Voelsungen
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MessageSujet: Re: Jeux de société [Dolores | Aldrick | Ombeline | Rita]   Jeux de société [Dolores | Aldrick | Ombeline | Rita] I_icon_minitimeSam 5 Avr - 14:32

Spoiler:

- Allan, bougre d’abruti  ! Tu aurais pu prévenir avant de balancer n'importe quoi ! Grommela Jean en toussotant pour la énième fois.
- T'inquiètes, ça peut pas leur faire de mal à ces enquiquineurs, de courir un peu. Déclara l'intéressé un immense sourire sadique collé sur le visage, en fourrant ses mains dans ses poches.
- Rappelles moi de ne pas t'embêter quand tu n'as pas mangé.
- Plains-toi au boss, s'il nous envoyait pas sur le terrain à pas d'heure aussi !
- Ah ça, c'est sûr qu'avant de voir Ice bouger de son bureau...
- Eh regarde ça ! Y'en a qui sont partis tellement vite qu'ils n’ont pas tout pris.
- Repose ce soutien-gorge, tu ne sais pas où il a trainé.
- C'est vrai mais vu la dimension, j'aurais bien aimé être là !
- Dites les gars, ça vous direz de faire votre boulot sérieusement ? Soupira Billy en passant une main sur son visage.
- Fais pas ton rabat-joie, tu vas pas me dire que t'aurais pas voulu voir ça quand même !
- La question n'est pas là !
- Ah ha ! Qui ne dit mot consent !
- Ca suffit les pipelettes, au lieu de perdre votre temps en bavardages inutiles, vérifiez plutôt si vous ne trouvez pas quelque chose d'intéressant sur... Miss Upset ?

L'équipe eut un moment d'incompréhension jusqu'à ce qu'une jeune femme brune apostrophe Aldrick, manifestement à la recherche de quelqu'un. Allan ferma un œil et tendit le sous-vêtement récupéré plus tôt en direction de la belle comme pour vérifier si ça pouvait être le sien, puis secoua négativement la tête avant que Jean n'étouffe un rire, se détournant pour ne pas attirer l'attention. Le lycanthrope arqua un sourcil face à cette requête surprenante, puis fit la moue à l'évocation des mots "chat de gouttière". Comme si les animaux en question avaient une odeur plus singulière, pour la majorité des humains. Non, eux les reconnaissaient à leur indépendance, leur côté farouche et bagarreur au mieux, mais à leur odeur, ça non. Jamais un humain ne lui avait encore présenté les choses ainsi, en tous cas. Il préféra ne pas relever pourtant, se contentant de demander vaguement, sans trop y croire, tandis que ses hommes semblaient se mettre réellement au travail :

- Serait-ce ce cher Llewyn qui aurait encore fait des siennes ? Il comprit qu'il avait vu juste à la façon dont elle l'observa.

Le policier soupira et leva les yeux au ciel, ouvrit la bouche pour demander comment il avait fait son compte quand un grand fracas se fit entendre. Un gamin qui était resté caché jusque-là, venait de se prendre les pieds dans une caisse. Jean vint à son secours, l'interpellant gauchement, si bien que ce dernier à peine remit sur pieds détailla comme un lapin. Lapin que l'aîné se mit un point d'honneur à poursuivre, pour en tirer des infos. Aldrick soupira.


- Billy, Allan, continuez de chercher, j’vous confie la suite. Se tournant vers la belle, il eut un demi-sourire. Bien, allons-y, retrouvons Llewyn avant qu’il ne s’attire des ennuis comme il sait si bien le faire.

Après dix minutes d'errance dans le dédale des objets abandonnés, ils arrivèrent finalement face à un chat en boite. Le brun étouffa un rire, posant une jambe sur le haut de la caisse, avant de tendre la main au concerné :

- Eh bien, tu veux imiter les clowns ? Je ne suis pas certain que ça fasse très peur un chat dans une boite, sans vouloir te brimer. A moins que ça ne plaise aux femmes ?

Le lycanthrope jeta un regard à la brune pour avoir son avis sur le propos dans la foulée ; le temps que son vis à vis se décide à le laisser l'extraire de là, ou non.
Cependant, à peine ses doigts eurent-ils frôlés les siens qu'il lui saisit fermement la main, et tira d'un coup sec vers l'avant, faisant bondir le musicien hors de sa prison carrée, sans une once de délicatesse.

De son côté, Jean avait perdu de vue l'enfant et s'arrêta un brin essoufflé. Il lui semblait distinguer une silhouette au loin, peut-être deux, se rapprochant. La démarche était singulière, est-ce que quelqu'un était blessé ? Il lui semblait qu'elle boitait.

- Eh vous là-bas ! Tout va bien ?

Le policier se rapprocha, songeant qu'il faudrait peut-être qu'il se remette plus sérieusement au sport pour ne pas être fatigué après une simple course, au point d'avoir du mal à distinguer les gens à moins de dix mètres. Peut-être était-ce dû au fait qu'il n'avait pas mangé lui non plus cependant ?


Spoiler:


Dernière édition par Aldrick Voelsungen le Jeu 15 Mai - 19:59, édité 1 fois
Dolores Keller
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MessageSujet: Re: Jeux de société [Dolores | Aldrick | Ombeline | Rita]   Jeux de société [Dolores | Aldrick | Ombeline | Rita] I_icon_minitimeJeu 15 Mai - 18:48

Tandis que le soleil commençait à se décrocher de son zénith, la foule parisienne continuait sans peine sa longue journée quotidienne, foulant dans une organisation incompréhensible les pavés des rues de la capitale. Ferdinand (le voisin de Dolores), qui revenait de sa petite promenade digestive, discutait avec une connaissance dans la rue, juste sous la fenêtre du cabinet Keller. Appuyé sur sa canne, l'homme papotait en tout bien tout honneur, malgré les nombreuses secousses qui se faisaient  ressentir. Lui était habitué, son interlocuteur un peu moins qui arrêtait de parler à chaque secousse, levant les yeux vers la fenêtre de l'étage du cabinet, comme s'il espérait voir ce qui provoquait ces impressionnants tremblements.

- Oh je n'y fais plus vraiment attention depuis qu'elle est ici, ho ho.

Les deux hommes s'éloignèrent malgré tout, préférant reposer leurs vieux os sur un banc public plutôt que les forcer à endurer les secousses.

Pendant ce temps, dans le cabinet…

- Woah ! Vite Adam, attrape sa queue !
- Qu… Mais c'est… Aah !
- Calmez-vous Mademoiselle Mireau ! Rangez-ces ailes sinon vous allez blesser quelqu'un ! Adam sautez sur son dos !
- Hein !? Mais et si elle s'envole !?
- Elle ne le fera pas !
- Comment vous le savez ?
- C'est évident ! Une vouivre ne s'envole pas avec un cavalier sur le dos ! Aah !Mes fioles ! Mademoiselle Mireau, écoutez-moi ! On va retrouver votre bijou ! Promis !

Alors que la vouivre s'apprêta à croquer la tête d'Adam, la créature s'immobilisa subitement puis repris sa forme humaine, cachant son visage dans ses mains. Le nouvel assistant de Dolores tomba au sol, ne comprenant pas comment il pouvait être encore en vie. La doctoresse arrangea une mèche de cheveux qui pendait devant ses yeux avant de rejoindre sa jeune patiente dont les larmes étranglaient la voix.

- C'est impossible ! Personne ne peut le retrouver ! Je vais mourir !
- Allons allons, restez calme, si vous venez à peine de remarquer que vous avez perdu votre escarboucle, c'est qu'elle ne doit pas être bien loin. Hein Adam ?
- Euh ? Euh… Oui oui, dit-il en se relevant difficilement.
- Si vous me promettez de ne tuer personne, moi et Adam irons la chercher, ça vous va ?

La jeune vouivre leva son visage larmoyant, les mains encore tremblantes. Dolores posa sa main sur l'épaule de la demoiselle pour la rassurer et l'invita à s'asseoir avant de faire un signe à son assistant de se préparer. L'homme, encore hésitant, saisit les manteaux suspendus à l'entrée et ouvrit la porte, attendant sa patronne. La jeune femme confia Yvonne à la jeune vouivre et sortit de son cabinet, Manfred sur l'épaule et Adam à ses côtés.

- Louise, va offrir du thé à notre chère amie, ça l'apaisera.

Perdue dans sa rédaction de comptes-rendus, le fantôme ne pris pas la peine de répondre.

- Elle… Elle a entendu ?
- Oh oui oui, ne t'inquiète pas pour ça. Hm ? Tout va bien ? Tu es un peu pâle.
- N-non, c'est q-q-que, elle s'est transformée d'un coup et… c'est ma première fois…
- Oh ! Mais voit le bon côté des choses, avant tu tombais dans les pommes, maintenant tu restes conscient, c'est une belle évolution !

Gêné, Adam ne trouva rien à répondre et suivit sa patronne en quête de l'escarboucle perdue. Suite aux évènements de la salpêtrière, le jeune homme avait continué de fréquenter la doctoresse, suspectant qu'elle cachait quelque chose. Il parvint à la démasquer quelques jours plus tard, bien qu'il se soit évanouit en voyant le bras de la jeune femme se changer en bois. Dolores, amusée, lui proposa de travailler pour elle, et sans que personne ne sache pourquoi, il accepta et quitta donc son travail à la salpêtrière. Depuis, il découvre de nouvelles créatures chaque jour, frôle la mort toutes les heures (les succubes l'aiment beaucoup) mais commence à prendre ses marques aux côtés de l'homonculus.

- Tu verras, avec le regard perçant de Manfred, on trouvera ce bijou en un rien de temps.
- J-Je l'espère. Mais pourquoi lui est-il si précieux ?

En fait, Dolores adorait son titre de professeur. Apprendre à un humain ignorant tout ce qu'elle savait lui procurait un grand sentiment de satisfaction, et puis Adam est tellement crédule et facile à surprendre qu'elle ne s'en débarrasserait pour rien au monde.

~✚~✚~✚~✚~

- V-Vous savez, l'île Saint-Louis est plus grande qu'elle n'y paraît, c'est normal qu'on ne le retrouve pas… Mademoiselle Mireau va s-s-s'énerver si on rentre les mains vides non ?
- Hmmm, je pense qu'elle te croquera par frustration oui.
- Eeeh ? P-Pourquoi ?

Dolores ne répondit rien, son regard fixait au loin, comme si elle avait vu quelque chose. Adam rajusta ses lunettes et plissa les yeux, mais impossible de voir ce qui pouvait immobiliser la doctoresse de cette façon. La jeune femme pointa alors son doigt en face d'elle :

- Je l'ai vu ! Il est là-bas ! Fonce Manfred ! Vole comme la flèche du chasseur !

Le pigeon décolla alors de l'épaule de sa maîtresse et suivit les ordres de Dolores au pied de la lettre. C'est d'ailleurs pour ça qu'il termina sa course dans le lampadaire situé face aux deux médecins et s'écrasa sur le sol avant de se renvoler difficilement pour se reposer sur l'épaule de Dolores. Perplexe, Adam se gratta la tête et regarda le pigeon qui affichait exactement la même tête qui précédait son envol.

- Ce fut d'une grande beauté Manfred, laisse-nous nous occuper du reste.
- …

Le trio (n'oublions pas Manfred !) s'enfonça alors dans la rue et rejoignit l'endroit où devait se trouver le bijou en question.

- Ah ! J-Je le vois !

Adam saisit la pierre précieuse et la leva en direction du soleil afin d'admirer sa beauté. Les vouivres ne faisaient pas semblant, c'était chose sûre. Dolores attrapa la pierre et sortit un petit morceau de fer de sa poche. Elle fit se rencontrer les deux minéraux, transformant soudainement le morceau de fer en pépite d'or. Satisfaite, elle jeta le morceau d'or et rendit la pierre à son assistant avant de partir sur le chemin du retour. Le jeune homme la plaça dans sa poche et marcha rapidement pour rejoindre sa patronne. Dans sa précipitation, il bouscula un passant auprès duquel il s'excusa avant de retrouver Dolores. Ce ne fut que lorsque sa main replongea dans sa poche qu'il s'aperçut de la triste vérité.

- Ahh… Aaaaaah ! AAH ! J-J-J'ai perdu ! L-L'esra… l'ecar…
- Hm ? Calmez-vous Adam, il n'y a pas d'escalier sur notre chemin, si c'est ça qui vous inquiète.
- LA PIERRE ! Je l'ai plus !
- … Oh c'est ça ? …… OOOOOOH ! ON VA SE FAIRE BOUFFER ! … Allons ! calmez-vous Adam, il est inutile de s'affoler.
- Mais…
- Oubliez ce que je viens de dire, il faut qu'on attrape ce voleur ! Ah ! C'est lui ! Poursuivez-le Adam !

Le petit groupe partit alors en chasse, poursuivant le pickpocket en toute hâte. Dolores distança rapidement Adam de part sa constitution physique et attrapa presque le voleur, jusqu'à ce qu'il tourne dans une rue adjacente bloquée par un petit groupe de personnes, composé de certains de ses patients. Son assistant la rejoignit quelques minutes plus tard, complètement essoufflé, se demandant pourquoi Dolores s'était arrêtée.

- Oh, et bien voilà une petite réunion sympathique ! Bonjour à tous, vous n'auriez pas vu un voleur d'escarmouche pas loin ? Mademoiselle Mireau est furieuse, elle vient de perdre son bijou et a failli croquer Adam.
- B-Bonjour, ravi de vous rencontrer.

Le groupe resta silencieux, fixant Dolores de façon perplexe.

- Hm ? Et donc ? Il est parti par où ? Vérifiez vos poches, il peut vous avoir piquer quelque chose.

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MessageSujet: Re: Jeux de société [Dolores | Aldrick | Ombeline | Rita]   Jeux de société [Dolores | Aldrick | Ombeline | Rita] I_icon_minitimeMar 1 Juil - 21:22

Bon, il était coincé dans ces boites comme une feckin’ mouse dans une souricière, et dieu que la comparaison ne lui plaisait pas. Mais alors là pas du tout.
En plus de sa solitude profonde, le sang qui lui coulait sur le visage et qui lui rentrait sa la bouche. ça avait mauvais gout le sang, enfin… non il était un carnivore il aimait bien cela, mais le gout de son propre sang dans la bouche n’avait jamais rien de très agréable. Surtout que sa tête – comme tout le reste de son corps- était bloqué, il ne pouvait cracher le tout, l’expérience lui ayant appris qu’essayer de couilloner la gravité en crachant à l’horizontale se soldait souvent par un glaviot dans la tronche. Des paroles de sages. En plus qu’est-ce que c’était douloureux comme position, j’voudrais vous y voir vous…
« - Hey le déchet, tes mort ou faut que je te sorte de la ? »


Quoi ? quelqu’un ? il ne l’avait même pas entendu arriver. Dans cette position il était franchement vulnérable, le nez plein de sang n’était pas pratique pour flairer des potentiels sauveteurs. Ou de potentiels acheveur. Ou de potentiel feckin’ bouffeur de Jelly que si j’les attrape…
Attendez trente secondes…
«  Déchet ?  hey !.... »
Mais sa voix était légèrement étranglées par la surprise, aussi l’autre continua.

- Bouge pas, je vais chercher quelqu'un.

«  hein ? ewh… merci… »

Il aurait voulu lancer un bon «  mais ou veux-tu que j’aille bougre de cervelle de jus de navet ? » mais il s’était retenu. Ce n’était peut-être pas le genre de choses à dire lorsque comme lui vous étiez coincé sous un tas de caisse et que le bon dieu avait mis sur votre route une misstinguette pour vous aider. Pour sûr qu’il n’y avait pas de sang dans ses oreilles, et que, même s’il ne pouvait pas voir qui lui parlait il entendait très bien la voix, et avait reconnu une voix féminine. Bizarrement il entendit aussi très nettement que ses pas était étranges comme si elle marchait avec quatre pattes dont deux en métal…. Booooon… du coup il se dit qu’il devrait surement attendre qu’on vienne l’aider, ce genre de situation lui rappelait pas mal de souvenirs « d’enfance » si on pouvait appeler ça comme cela. Lui et son frère, bon certes ils n’étaient pas frères de sang, mais c’était tous comme pour eux. Sa situation, bloqué dans une position pas très classe, lui rappelait notamment un souvenir assez embarrassant…
Un jour, quand ils étaient encore deux jeunes matous fougueux et .. oui bon vous avez compris, ils s’étaient mis dans l’idée de jouer un tour aux chiens du boucher, en mettant une potion laxative crée par leur maitre sur les os à moelle. Manque de chance ils n’avaient pas prévu que sous le coup d’une grosse frayeur ils se transforment en chat et que la blague se transforme en course poursuite dont la seule échappatoire était le pommier mitoyen entre leur maison et celle de Tant Gertrude. Bien sûr en tant que chat ils avaient prévu d’y monter pour rester à l’abris des chiens jusqu’à ce que qu’ils décident d’aller voir ailleurs. Mais, encore une fois ils n’avaient pas prévu que les malabar soit assez long à abandonner, ni même qu’ils se retransforment en haut de ce même arbre. L’inconvénient, c’est que ce genre de transformations ne prend pas vraiment en compte l’option vêtements, et que même humain, l’idée de descendre en tenue d’Adam au milieu d’une bande de chien en rogne ne leur paraissait pas être une bonne idée. Et oui, du coup il furent bien obligé d’attendre le retour de leur maitre, à poil dans un arbre, secoués par les chiens et le froid des soirées d’Irlande, et, ils écopèrent non seulement du sermon de leur vie mais aussi d’un bon gros rhume.

Le chat se mit à rire tout seul. Heureusement que personne n’était dans sa tête à part lui, parce que c’était vraiment le genre de souvenir qu’il voudrait garder pour lui, d’ailleurs se souvenir était toujours plus dur au fil des ans… C’est vrai quoi ça lui faisait quel âge ? 300…330 ? bof, il ne comptait même plus. Mais bizarrement les souvenirs avec son brother lui revenait toujours comme s’il les avait vécu hier..
Il sentit comme un poids sur l’une des caisses, puis la présence de deux personnes. Se contorsionnant comme il pouvait pour essayer d’apercevoir quelque chose, il ne releva pas tout de suite le rire moqueur. C’est ça, qui que tu sois, rigole ,rigole… sors moi de la et je te fais bouffer tes dents parole de matou. Puis, il déchanta bien vite, reconnaissant la voix et son propriétaire.
« - Eh bien, tu veux imiter les clowns ? Je ne suis pas certain que ça fasse très peur un chat dans une boite, sans vouloir te brimer. A moins que ça ne plaise aux femmes ?

«  Al-Aldrick ? qu’est-ce que tu fais la ? » demanda t’il en essayant de se contorsionner plus pour voir qui était avec lui.

Bon effectivement, il allait peut être revoir ses projets, car si c’était le loup, il n’allait surement pas s’essayer à la castagne avec lui. Dans le meilleurs des cas, le loup se laisserait faire trente secondes avant de l’envoyer au tapis en soupirant. Le chat lui reprochait souvent de retenir ses coups mais… au final il appréciait cela car si le lycan laissait libre court à sa force pendant leurs «  conversations amicales en échangeant des marrons » ( qui était assez rare, exploit pour le chat) il serait déjà en train de fumer une souche.
Il le vit tendre sa main vers lui, surement pour le sortir de sa caisse. Il approcha donc sa main, avant de se rendre compte que c’était son bras déboité qu’il tendait, mais au moment où il voulut le retirer… trop tard… Le lupin usait déjà de sa force pour tirer sur son bras.
De tout temps les dieux ont été d’accord pour dire que ce jour fut celui ou le nombre d’insultes en tous genres énoncées à la seconde fut pulvérisé par le chat qui était maintenant assis aux pieds d’aly et qui tenait son bras quasi inerte et feulant. Si les insultes avaient pu tuer, alors un obus aurait éclaté en plein milieu de la place.
« shit….ça…fait…mal.. »
Soufflant pour reprendre son calme, avec la grâce d’une femme enceinte doublée de ses poumons de fumeurs, il tenta de se moucher pour enfin enlever tout ce sang dans son nez.
« j’comprends pourquoi tout le monde apprécie t’a délicatesse feckin’ marchand de lacets »  ( ouioui cela désigne un gendarme dans le viel argot)
Un fois fait il renifla un peu, les odeurs accourant de nouveau à son nez. Il avait encore du sang sur le visage mais tant pis,  se refaire une beauté n’était pas sa principale occupation. Il papillonna un instant des yeux pour essayer de voir enfin qui était la seconde personne à ses côtés. Son cœur rata un battement en voyant que c’était Rita. Il essaya d’effacer les traces de sang sur son visage ( cache les preuves, cache les preuves )en se disant qu’il allait se faire sermonner encore une fois.

«  hoy… P’tite pomme ? Tu fricote avec m’sieur l’agent ? »  Il tourna la tête et vit qu’effectivement même les copains de « m’sieur l’agent » étaient de la partie. Et bien, lui qui voulait ne pas passer pour un parfait imbécile devant des gens, il fallait que ce soit en plus ses connaissances. Bon dieu, mais sur tous les gens qui étaient à Paris il n’était pas fichu de lui coller quelqu’un qu’il ne connaissait ni d’Ève ni d’Adam ?
 «  dites donc, vous t’nez tant à moi pour avoir rameuté toute la police pour m’sauver les fesses ? » lâcha-t-il dans un sourire aux canines pointues dont il avait le secret.

Il allait s’appliquer à lancer une phrase dont il avait le secret, du genre celle qui pouvait mettre en rogne et exaspérer un cortège de bonne sœur, quand soudain un homme passa entre eux, visiblement très pressé… ou poursuivi par quelque chose.
Le chat se releva d’un coup.

« Hey ! Mais j’te reconnais toi ! »

Effectivement le type venant de passer n’était autre que l’un des sous-fifres de ce feckin’ english  qui lui avait piqué son argent. Il aurait voulu se lancer à sa poursuite, mais étant toujours un peu sonné par la legère douleur de son bras et s’étant relevé trop vite il sentit sa tête tourner. Chancelant il s’accrocha au lycan pour se tenir droit.

« Oh, et bien voilà une petite réunion sympathique ! Bonjour à tous, vous n'auriez pas vu un voleur d'escarmouche pas loin ? Mademoiselle Mireau est furieuse, elle vient de perdre son bijou et a failli croquer Adam.
- B-Bonjour, ravi de vous rencontrer. »
Deux nouvelles voix se firent entendre, et bien c’était une réunion de famille ma parole. Il chercha des yeux miss pattes de fers, se demandant où elle était passée et à quoi elle pouvait bien ressembler. Surpris de la déclaration de ce couple de binoclard sentant le désinfectant et les médicament, Llewyn se mit à les fixer le temps que l’information atteigne sa cervelle. Il s’arrêta néanmoins sur le pigeon qu’il fixa avec un regard mauvais et envieux, se léchant lentement la lèvres inferieure. Il avait toujours eu un faible pour les piafs, c’était plus marrant à attraper et il avait l’air dodu ce spécimen, choyé c’est certain … bien sur les plumes n’avaient pas très bon gout, mais une fois se désagrément passé…

« - Hm ? Et donc ? Il est parti par où ? Vérifiez vos poches, il peut vous avoir piquer quelque chose. »

Il se donna quelques tape sur les joues, allons Llewyn allons, rappelle-toi que tu es censé être humain. Se réveillant il répondit.

«  ah ça ! oui j’le connais. Ce type et ses copains viennent de me voler 1300 franc…. Honnêtement gagné je tiens à dire. » il lissa sa barbe, et plissa les yeux réfléchissant à voix haute «  hum… le bruit venait de là où vous êtes arrivez… donc ils ont fui par l’opposé. Ahaha quelle bande de cervelle de navet, bien sûr qu’ils vont appliquer le plan fuite, ils vont faire le tour et aller s’installer par-delà la source du bruit… ouais… j’les sens d’ici… héhéhéhé »

Il regarda toutes les personnes de l’assistance

«  parfait… parfait… on doit bien pouvoir récupérer nos affaires miss, suivez-moi ! »  Lança-t-il en s’élançant. Avant de se remettre à feuler, pour marcher plus lentement.
« ewh … mais avant … un volontaire pour remettre mon bras ?... sauf toi Aldrick j’veux pas perdre mon fonds de commerce. »

Effectivement, le chat avait raison, quelques rues plus loin les parias avaient remis le couvert, ouvrant à nouveau leur casino volant. Et pour sûr que nos voleurs devaient bien s’y trouver !
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MessageSujet: Re: Jeux de société [Dolores | Aldrick | Ombeline | Rita]   Jeux de société [Dolores | Aldrick | Ombeline | Rita] I_icon_minitimeSam 28 Fév - 20:59

Rita courait à la suite d'Aldrick et de son équipe, malgré ses courtes gambettes, qui parvenaient à peine à la transporter à plus de deux foulées part secondes, s’essoufflant dans ces tunnels tonitruants qu'étaient les rues de l'île Saint-Louis Ces derniers étaient, de plus, encombrés par un tas d'immondices abandonnés à la va-vite, pour lesquels Rita se damna d'avoir son matou à retrouver, au lieu de fouiller à la recherche d'éventuels trésors que personne n'aurait l'idée de réclamer. Quelle ne fut pas sa surprise lorsque, à sa place, son compagnon agent de l'ordre et de la paix ne tombe sur le minet perdu, écroulé sous un bardas incommensurable. Le sang maculait le visage de son cher ami et la banshee ne put s'empêcher d'agripper son jupon, par répulsion. Non pas que le liquide vital des vivants ne l'incommodait, mais, ne serait-ce qu'une seconde, elle n'avait pu s'empêcher d'imaginer la lueur orangée de Llewyn disparaître sous ses yeux, se noyer dans l'eau pourpre qui se répandait sur le sol, jusqu'à se rejoindre en un delta de pavé le lit bleu, tranquille et ignorant.
Quand bien même elle restait figée, le policier prit l'initiative de tirer Llewyn hors de cette montagne de cubes.

- Eh bien, tu veux imiter les clowns ? Je ne suis pas certain que ça fasse très peur un chat dans une boite, sans vouloir te brimer. A moins que ça ne plaise aux femmes ?

Cette pique ne la fit même pas grincer des dents. Elle se contenta de détourner la tête, reniflant avec horreur l'odeur aigrie, cet odieux mélange entre le relents du fleuve, les dépôts malpropres de la ruelle et la puanteur insupportable que son ami matou dégageait. Elle se surprit même à apprécier mieux le fumet de la boite de sardines à moitié vide qui se trouvait à ses pieds plutôt que celle du chat ! Depuis combien de temps est-ce qu'il trainait dans ce quartier, nom d'un hareng !
Elle se retint de sortir son mouchoir, le temps que Llewyn ne s'essuie vulgairement le sang avec le revers de sa manche. Elle ne décrocha même pas un rictus, de dégoût ou bien d’inquiétude, lorsque le matou lui lança un sourire maladroit.

«  hoy… P’tite pomme ? Tu fricote avec m’sieur l’agent ? » 

Elle avait décidément trop chaud sous son voile noir. Ignorant l'interpellation de Llewyn, Rita se tourna, essayant de respirer par la bouche. Elle croisa ses bras menus dans une vaine tentative de maintenir un minimum de dignité, puis entreprit de s'éloigner un peu du groupe afin de respirer un coup. L'été cuisant semblait faire fondre sa peau, pire, la vaporisait, et elle sentait que trop bien que son excursion à l’extérieur n’avait que trop duré. Sitôt pensé, elle voulut entreprendre une courte discussion avec un agent fort sympathique dont l'acronyme lui avait en quelque sorte échappé, et de retourner simplement à sa course dans les rues, certes bondés, mais bien moins hostiles pour ses narines que l'îlot.
Car  Rita avait tellement envie de se montrer délicate et éduquée, qu'elle n'aurait aucun remord à planter ses amis en pleines histoires mafieuses et édulcorées de rouge.
Seulement, c'était sans compter sur ce « charmant » jeune homme qui pulsa, tel une sardine des Galapados en plein typhon tropical, et qui la bouscula sans scrupule et sans donner la moindre sucrerie en échange. Oui, c'était une nouvelle politique de Rita, lorsqu'on s'amuse à la malmener de part en part en pleine rue, que de se faire passer pour une mioche de bourge et d'exiger des rustres des bonbons, sous peine de dénoncer les dites personnes à l'agent le plus proche pour attouchement pré-pubère. Quel joie de voir leur visage se décomposer au classique « Je vais le dire à mes parents ! ».
Bref, ce vigoureux coureur avait surpris le groupe de son irruption, continuant son fougueux périple, après avoir franchi rivières, océans, cascades, atteignant avec honneur et gratitude son étang, où il mourra d'épuisement, laissant derrière lui de beaux sardonnaux nés dans le seul but de refaire le même périple que leur cher paternel, suivant ainsi un cycle maudit qui finit en queue de poisson.
… Non ça ce sont les saumons. Retournons à notre chère sardine hors de sa boîte qui s'éloignait effectivement, laissant un groupe hébété. L'arrivée d'une autre odeur désagréable de désinfectant vint s'ajouter à la magnifique composition olfactive, et trois personnes (dont un pigeon) arrivèrent également sur les lieux. Une sorte de toquée à lunettes, un mioche trembligotant et pis un piaf.

« Oh, et bien voilà une petite réunion sympathique ! Bonjour à tous, vous n'auriez pas vu un voleur d'escarmouche pas loin ? Mademoiselle Mireau est furieuse, elle vient de perdre son bijou et a failli croquer Adam. 
- B-Bonjour, ravi de vous rencontrer. »

*À son teint, Tremblotin a failli passer à la dégustation y a pas si longtemps.* pensa la banshee, se notant vivement d'éviter Madame Machin. Devant le manque de réponse mutuel, Lunettor ajouta :  

« - Hm ? Et donc ? Il est parti par où ? Vérifiez vos poches, il peut vous avoir piquer quelque chose. »

Et alors que Llewyn se montra être le plus courtois pour une fois, le cerveau liquéfié de Rita s'ébouillanta comme l'huile pour griller les sardines, tandis que le corps de la banshee s'était figé. Sa main transpirante glissa jusqu'à sa poche droite, la seule partie qui semblait glacée. Et elle fouilla si bien qu'elle y retrouva un vieux bouton en cuivre, mais son petit porte monnaie cousu manquait à l'appel. Dans un reniflement absolument hideux à entendre, la banshee attrapa la boîte de sardine,  posée à ses pieds, et le balança de toutes ses forces vers le mur d'en face, manquant de près un policier, et rendant ainsi leur précieuse liberté à ses magnifiques spécimens de Sardina pilchardus, qui remercièrent la jeune fille en lui atterrissant sur ses souliers. Rita murmurait d'innombrables malédictions et jurons en vieil écossais, puis se jeta à la poursuite de son pickpocket poissonneux, sans écouter ni d'Eve ni d'Adam ce qu'avaient pu prononcer les autres membres de sa joyeuse compagnie. Que diable les mauvaises odeurs, la perte de sang immense de son ami ou même les malfrats, personne, PERSONNE n'a le droit de débarquer et de lui voler sous le nez SON COUPON pour lequel elle avait attendu presque deux semaines d'attente et gaspillé trois mois de salaire pour lesquels elle aurait pu s'acheter ce peigne en ivoire et ainsi éviter cette fichue aventure à deux sardines et ainsi déguster un magnifique repas chez un excellent poissonnier de la ville et manger ces fichues sardines au lieu de les balancer de rage contre un mur et de marcher dans leurs restes !
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MessageSujet: Re: Jeux de société [Dolores | Aldrick | Ombeline | Rita]   Jeux de société [Dolores | Aldrick | Ombeline | Rita] I_icon_minitimeMer 29 Avr - 13:30

*Quel sac de nœud !* Ne put s'empêcher de songer le lycanthrope face à l'enchainement saugrenu qui venait de s'abattre sur la situation.

Sa main monta fiévreuse et désespérée jusqu'à son front, si bien qu''il ne sentit même pas la patte du chat se poser sur son épaule, tandis que chacun s'évertuait à déblatérer des propos plus ou moins délirants.

Rita -qu'il fut surpris de croiser là- partie en courant sans demander son reste en lançant tout juste insultes et boite de sardines, rapidement rejointe par l'un de ses hommes qui semblait ne pas avoir apprécié d'avoir failli servir de cible humaine.

Haussant finalement les épaules l'agent avisa ensuite les derniers arrivés, s'étonnant particulièrement d'entendre le mot "croquer", précédent le nom du jeune infirmier timide. Les nouveaux venus empestaient le légendaire autant que l'odeur singulière d'Edward White. Il ouvrit de grands yeux surpris, en se souvenant enfin les avoir vu au Bal des folles. C'était le groupe qui avait retrouvé la boite à musique de Sani !

Ça expliquait aisément pourquoi aucun d'eux n'avait pris la peine d'employer de moyens détournés pour lui spécifier la réalité des choses. Son regard coula brièvement sur les alentours. Pas de corbeaux en vue. Tant mieux. Intérieurement soulagé, et constant que ses hommes étaient assez loin pour ne pas les entendre, il fronça légèrement les sourcils.


- Je crois que Miss Upset est déjà à sa poursuivre, ainsi que Jean. Cet homme ne devait pas savoir ce qu'il a pris, sinon je doute qu'il s'y soit intéressé. Mon collègue l'aura sûrement. Je réponds de lui. Il laissa un instant le silence se coucher entre eux et reprit avec calme en sortant papier et crayon : Vous l'avez vu de plus près ? Vous pourriez le décrire ? Miss Mireau a été déposé de cette unique pierre ?

Aldrick n'avait -une fois n'est pas coutume- aucune envie de se lancer à son tour à la poursuite d'un voleur, d'autant que Jean avait pour une humain, bien assez de ressources sur ce point.

- - - ----------              ---------- - - -

Ce dernier eut d'ailleurs les oreilles qui sifflèrent tandis qu'il rattrapait Rita. Parmi ses malédictions, il comprit le mot "voleur", et songea qu'avoir aidé Billy à réviser ses leçons de langue étrangère fut finalement un plus indéniable. Avisant la silhouette devant eux, il accéléra encore, hurlant d'un ton professionnel :

- Halte là, police ! Arrêtez-vous !

Cela provoqua étonnement l'effet inverse et le voleur s'en ft de plus belle à travers les rues. Bousculant les piétons, évitant de peu un cab qui passait par là et dont le cheval surpris se cabra, mettant ainsi en branle tout l'assemblage. Il en réchappa de peu. Jean toujours à ses trousses, continuait de l'interpeler, tandis que les présents les regardaient surpris effectuer une telle course poursuite. Personne n'osa s'approcher du voyou, trop jeune pour que la majorité songe jamais qu'il eut pu commettre quelques crimes que ce soit. Jean bifurqua, grimpa sur un tonneau, puis sur une terrasse, n'ayant cure de déranger les clients d'un restaurant en s'immisçant parmi les serveurs aux bras chargés.

- Pardon ! Excusez-moi ! Police ! Poussez-vous !

Le brun grommela et arrivé au bout de la terrasse prit assez d'élan pour sauter en contrebas sur un amas de tapis entassé là par un marchand. Un épais nuage de poussière s'éleva, le faisant toussoter, tout en masquant sa vue, tandis qu'il songeait que les bons commerçants se perdaient. Reprenant sa route sans écouter la complainte de l'homme bourru qui s'avançait vers lui l'air irrité, il manqua d'attraper le bougre, si ce dernier n'avait pas fait tomber une cagette de tomates. Tentant d'éviter au mieux les légumes en sautant, il acheva sa course contre le mur le plus proche et perdit quelques secondes à reprendre ses esprits avant de poursuivre. Le souffle court, le cœur affolé, les sens aux aguets, le policier accéléra de nouveau et parvint à saisir l'épaule du fripon. Tirant son manteau en arrière, il manqua d'étouffer le plus jeune. Le voleur surpris porta instinctivement la main à gorge dans un cri étouffé, avant de s'étaler de tout son long, lui et sa cargaison volés sur le sol. Entrainant dans sa chute, le policier auquel il s'était rattrapé par réflexe.

Jean jura, en se massant le crâne, l’encapuchonné toussa, peinant à reprendre une respiration correcte.


- Voilà ce qui arrive quand on fait n'importe quoi ! Répliqua le brun en passant une menotte autour du poignet du concerné, réalisant alors qu'il s'était fourvoyé durant leur course. Une fille ?! S'étrangla Jean, jaugeant son apparence pour le moins androgyne, avant que ses iris stupéfaits ne s'attardent sur sa maigreur.

Cette dernière lui fut salvatrice car la menotte trop lâche lui permit de prendre la poudre d'escampette dans la seconde, en récupérant une partie de son butin et de se diriger vers le casino volant où elle s'engouffra, sans demander son reste
.

- - - ----------              ---------- - - -

Aldrick, quant à lui, n'eut le temps de rien faire de plus à part de noter ce qu'on lui disait, que déjà Llewyn les pressait vers le nouveau casino. La troupe s'observa et comme il semblait sûr de lui, chacun finit par le suivre. Une fois qu'ils furent aux abords, et après avoir fait un signe à ses hommes de le suivre en restant à distance, le lycanthrope souligna malgré tout auprès du matou dans un murmure :

- Tu te souviens que je ne peux pas passer incognito dans ce genre d'endroits au fait ?

Un sourire entendu glissa sur les lèvres du commissaire. Il n'était peut-être pas un loup blanc lui, loin de là même, mais dans un endroit tel que celui-ci, s'était tout comme.

Peut-être que les autres -en revanche- pourraient faire à leur guise ?
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