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Cabaret du Lost Paradise - Forum RPG

Forum RPG fantastique - Au cœur de Paris, durant la fin du XIXe siècle, un cabaret est au centre de toutes les discussions. Lycanthropes, vampires, démons, gorgones… Des employés peu communs pour un public scandaleusement humain.
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 Chevaliers du couloir ? [Ft Robin Goodfellow]

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MessageSujet: Chevaliers du couloir ? [Ft Robin Goodfellow]   Chevaliers du couloir ? [Ft Robin Goodfellow] I_icon_minitimeVen 20 Mar - 18:44

C'est une danse. Une danse perpétuelle contre laquelle on ne lutte pas, une danse amère qu'il faut apprendre à apprécier, à magnifier, à dompter et à aimer.
C'est un regard. Un regard amoureux, puis haineux, regard paradoxal sur un monde en constante évolution, alors que nous n'évoluons plus.
Mais surtout, c'est l'Espoir. L'Espoir d'un lendemain différent, d'un peu de soleil dans un ciel nuageux, d'un peu de pluie au cœur du désert, l'espoir de vivre, toujours plus intense, toujours plus fort, qui appelle et qui dévore, qui supplie et déifie, qui rend fort le faible et heureux le malheureux.
L'éternité est une danse, un regard, un espoir, tout ça à la fois et terriblement plus. L'éternité est un cheval sauvage qu'il faut apprendre à apprécier, qu'il faut dresser, caresser d'une main rendue tendre par le temps passé à la côtoyer, à la goûter, à la pratiquer.
Elise a su. Elise a appris. Elise a oublié le temps qui passe et trépasse immanquablement. Elise a mémorisé les secondes qui filent et défilent sous ses doigts enlacés. Elise est devenue éternité.
Ses pas volent, dansent et s'élancent au cœur des couloirs, ses pieds nus glissent sur un sol qui semble n'attendre qu'elle, l'aide à s'élancer, à s'envoler, toujours plus loin, toujours plus vite, toujours plus haut, alors même qu'elle sourit au soleil. Un soleil radieux, impérieux, silencieux souverain d'un monde qui dépend entièrement de lui, astre parmi les astres, évitant les désastres et illuminant des jours rendus sombres par la vie. Elle file, queue de comète irradiant les alentours, sans savoir où elle va, suivant le souffle qui l'emporte, amie du vent et conseillère des étoiles, allant là où la portera le hasard. Elise danse, elle valse avec le temps, ce temps bien trop épris d'elle pour la voir disparaître, pour la laisser entamer une éternité différente, dans une étreinte glacée. Il se veut son seul amant, se veut l'unique, défie quiconque de la lui prendre, tue ceux qui résistent et libère la muse de toute autre entrave que la sienne. Elise a appris à composer avec cette réalité, et vit. Elise vit, suit le hasard, et aujourd'hui n'est pas différent d'hier. Celui-ci la guidera jusqu'à demain. Un lendemain qui commence dès maintenant.
La muse, soudain, se prend les pieds dans quelque chose, quelque chose qu'elle n'attendait pas, quelque chose qui la surprend, la fait s'envoler puis s'écraser, le tout en l'espace de quelques secondes. Elise est comète s'écrasant sur la terre, Elise est trempée jusqu'aux os, pleine d'une mousse qui recouvre ses cheveux, son visage, sa robe. Elise est surprise. Face à elle, un garçon. Brun, les cheveux bouclés à n'en plus finir, le propriétaire du seau qui a précédemment marqué la chute de la jeune femme. La surprise laisse bientôt place à l'amusement, et c'est un éclat de rire qui s'élève vers les cieux, mélodieux, intense, joyeux. Loin de se cacher, loin de s'empourprer, la jeune femme s'amuse, s'emporte, au cœur d'un univers dont elle est la créatrice unique, un ailleurs où la gêne n'a pas sa place.

« Et bien, c'est ce qu'on appelle un sacré dérapage ! Un peu loupé, j'en conviens, mais vous devriez essayer, c'est diablement amusant ! »

Son sourire se veut éblouissant, sa voix est mélodie et ses yeux pétillent d'une joie presque enfantine, une joie qui détonne sévèrement avec les traits de son visage, emprunts d'une sorte de sagesse impalpable. La muse se relève, dérape à nouveau, retombe au sol et laisse naître le rire au creux de sa gorge. La voici qui tend la main, tend le bras, vers le garçon qui lui fait face, sans même hésiter, toujours à terre.

« Moi c'est Elise ! M'aideriez-vous à me relever après m'avoir offert votre identité ? »

Son autre main trouve le chemin de son visage, enlève la mousse qui l'en recouvre, découvre des joues d'une tendre pâleur. Puis cette dernière se dirige vers une chevelure à présent très humide pour... se coiffer du seau vide responsable de sa chute. Si la société la voyait, elle ne comprendrait pas. Elle ne comprendrait pas cette jeune femme sans manière qui se veut vie alors qu'eux-mêmes peinent tant à profiter de la leur, si courte et pourtant si peu intense, galbée de règles multiples, toujours plus nombreuses et qui ne sont que barrières à la pleine conscience de l'existence. Cela fait des siècles qu'Elise n'appartient plus au monde. Cela fait des siècles qu'elle est. Et elle ne reviendrait en arrière pour rien que la terre puisse lui offrir. Elle est Elise, elle est muse, elle est Euterpe. Elle est en vie.

« N'ai-je pas l'air d'un chevalier portant son heaume, coiffée ainsi ? »

Elle tend sa main libre vers la serpillière, et son visage en paraît plus enfantin, plus... innocent.

« Fidèle épée ou bien noble destrier, peu importe le rôle que vous lui attribuerez, ne voulez-vous pas partir à l'aventure avec moi ? Hein ? Dites ? »

Utopique, atypique, fantastique. Elise n'est rien, Elise est tout, Elise est Vie. Elle est Éternité. Et à présent, elle attend.

Un rayon de soleil traverse alors l'une des fenêtres du cabaret, illuminant le couloir où elle et Robin se trouvent. La journée différera d'hier. C'est à présent écrit. Mais c'est au garçon de prendre la plume. Quelque soit sa réponse, il tient maintenant un bout d'éternité entre ses mains d'enfant.
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MessageSujet: Re: Chevaliers du couloir ? [Ft Robin Goodfellow]   Chevaliers du couloir ? [Ft Robin Goodfellow] I_icon_minitimeDim 29 Mar - 21:34

Le réveil sonne. Robin se lève, mange un morceau de pain un peu rassis et s’habille. Comme tous les jours. Non qu’il se plaigne : son métier d’homme de ménage au lost paradise lui assure des repas bien plus réguliers que ceux auxquels sa vie d’errance l’avait habitué. Plus besoin de se transformer en corbeau pour manger moins, pour pouvoir manger les vermisseaux et les charognes. Et il apprécie les heures de tranquillité dans le cabaret, où tout le monde dort encore. Les couloirs sont alors silencieux, et il s’arrête parfois pour admirer les détails des décors dans telle ou telle pièce, ou pour toucher du doigt les vêtements des artistes. Cela le fait rêver de voyages qu’il doute de pouvoir jamais accomplir.

En attendant l’accomplissement hypothétique de ces souhaits les plus fous, la chimère commence son travail quotidien. Il frotte les boiseries, nettoie la cuisine, dépoussière les meubles, range le linge. Journée parfaitement ordinaire, sans le moindre son pour le déranger. Enfin après plusieurs heures de travail, vient le moment de nettoyer les couloirs. C’est une tâche qui l’ennuie, qui lui déplait même : le balais plein d’eau et le seau sont trop lourds pour ses petits bras. Aussi, il la repousse souvent au dernier moment, mais les couloirs commencent à avoir l’air sale (au moins à ses yeux exercés d’homme de ménage qui repèrent la saleté avant tous les autres).

Il se rend donc au placard à balais et s’empare de l’instrument honni : le seau d’eau savonneuse, accompagné de la maléfique serpillère. Il traine l’ensemble jusqu’au bout du couloir, puis commence sa tâche : il pose le seau, presque aussi grand que lui, attrape le balais, nettoie une partie, revient au seau, lave le balais, déplace le tout (en éclaboussant au passage), puis recommence. Pendant ce temps, le cabaret s’éveille, il est encore tôt mais Robin n’est plus seul à arpenter les couloirs. Mais il s’en aperçoit trop tard. Il a laissé le seau au milieu du passage, oubliant qu’il n’était plus seul à cette heure, et, brusquement, une jeune fille apparaît - car elle lui semble en cet instant si lumineuse qu’elle ne saurait être réelle-puis se prend les pieds dans le seau et s’étale par terre.

Robin a à peine le temps de se sentir embarrassé, que la jeune fille parle :
Et bien, c'est ce qu'on appelle un sacré dérapage ! Un peu loupé, j'en conviens, mais vous devriez essayer, c'est diablement amusant !
Les mots de la jeune femme le prennent par surprise. Il s’attendait à des cris, mais rien de tel. Sur son visage, la rougeur de la honte ne disparaît pas mais elle s’accompagne d’un sourire hésitant, et un peu ennuyé. Robin trouve la jeune fille très belle et un petit peu étrange. Amusant, sa chute ? voilà qui ne lui serait pas venu à l’idée. Elle ne paraît pas ennuyée de cette situation, alors même qu’il est un inconnu. Il n’a jamais vu cette fille, mais elle ne lui paraît pas humaine. Il se demande si elle travaille au cabaret. Ces questions qui s’entrechoquent dans son crâne d’oiseau empêchent la chimère de réagi de façon appropriée, et il reste la bouche un peu ouverte, un air profondément stupide peint sur son visage. La belle semble ne pas s’en rendre compte et lui adresse de nouveau la parole :
Moi c'est Elise ! M'aideriez-vous à me relever après m'avoir offert votre identité ?
Puis, alors que Robin, sortant de sa torpeur, s’apprête à lui tendre une main un peu tremblante, et si pleine de mousse qu’elle glisse plus que du savon, la demoiselle a un geste des plus étrange qui replonge la chimère dans la perplexité. Elle se coiffe du seau et proclame :
N'ai-je pas l'air d'un chevalier portant son heaume, coiffée ainsi ?
Robin, qui ne connaît pas le mot heaume, ne peut s’empêcher de penser qu’elle a surtout l’air d’une joli fille avec un seau sur la tête, image dont il ne sait pas trop quoi faire, mais il hoche la tête d’un air poli. La phrase suivante de la jeune fille sonne encore plus étrangement aux oreilles du nonnet :
Fidèle épée ou bien noble destrier, peu importe le rôle que vous lui attribuerez, ne voulez-vous pas partir à l'aventure avec moi ? Hein ? Dites ? , dit la jeune femme tenant la serpillère. Robin ne connait pas la moitié des mots sortis de la bouche d’Elise, puisque tel est son nom, et il ne sait quoi penser d’elle. Il sait juste qu’elle est très belle, et qu’elle ne lui inspire pas de crainte. Il se dit qu’il lui faut répondre quelque chose et articule maladroitement quelques paroles. La situation est tellement fantastique qu’il en omet de s’excuser.
 Je… je m’appelle Robin. Je lave les choses, ici. 
Il tend alors la main vers la demoiselle pour l’aider à se relever, après l’avoir rapidement essuyé sur un tablier à la propreté douteuse.
 Vous ne vous êtes pas fait mal ? 
Puis, il se rappelle que la demoiselle lui a fait une proposition. Il n’est pas sûr d’avoir tout compris, mais il connait le mot d’aventure. Elise ne lui fait pas peur, il sait qu’elle ne rira pas de lui, aussi il lui demande :
 C’est quoi un destrier ?… , puis ayant peur que sa question soit prise pour un refus il ajoute :
 j’aime bien les aventures. 
et il regarde la muse d’un air enfantin, qu’il n’avait pas eu depuis longtemps. Il oublie son balais trop lourd et sourit de toutes ses dents.
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MessageSujet: Re: Chevaliers du couloir ? [Ft Robin Goodfellow]   Chevaliers du couloir ? [Ft Robin Goodfellow] I_icon_minitimeDim 17 Mai - 21:48

« C'est quoi un destrier... ? »

Les mots de l'enfant firent naître un sourire nostalgique sur les lèvres de la muse qui, soudainement, quittait l'époque où tous deux se trouvaient pour rejoindre un monde d'aventures fantasmées. Bientôt, le couloir laissa place à une gigantesque plaine qui semblait vouloir s'étendre à l'infini et le seau devint véritablement le heaume qu'Elise s'imaginait porter. Le balai se métamorphosa à son tour, prenant l'apparence d'un merveilleux cheval brun sur lequel la demoiselle posa bientôt des yeux émerveillés. Sous le regard de la muse, les objets les plus banals semblaient brusquement prendre vie, appartenir à un tout autre monde dont elle-seule détenait les clés. Elise posa de nouveau les yeux sur celui qu'elle se proposait de guider au cœur de ce nouvel univers et lui offrit le plus beau de tous les sourires.

« Un destrier, c'est un cheval ! Le nôtre est juste là, regarde ! »

Dit-elle en indiquant le balai sur lequel elle grimpa.

« Tu viens ? On va combattre le méchant duc de la saleté ! Tu vas voir, on va bien s'amuser ! »

Ajouta-t-elle bientôt, lui faisant signe de la rejoindre. Un bref instant, elle détourna le regard vers la vaste plaine qu'ils avaient à traverser et au bout de laquelle se trouvait très certainement leur -nouvel- ennemi juré. Le combat serait rude, elle ne le savait que trop bien, et ils n'étaient pas encore prêts pour cette bataille. La muse tourna donc de nouveau les yeux vers son nouvel ami et ne sembla pas même surprise de le retrouver totalement métamorphosé par son imagination fertile. Les vêtements du garçon n'avaient effectivement plus rien de commun avec la tenue qu'il portait la seconde d'avant. Maintenant, il arborait une armure de métal qui lui donnait l'air impitoyable. En fait, il ressemblait vraiment à un chevalier à présent. Seuls ses cheveux bouclés n'étaient absolument pas recouverts, permettant ainsi à la muse de les détailler à souhait et de désirer y passer la main, ce qu'elle se retint cependant de faire. Présentement, ils avaient une mission, et celle-ci devait être accomplie avant qu'elle ne puisse céder à ses envies. Elle prit donc de nouveau la parole, l'air le plus sérieux du monde sur son joli visage.

« Mais avant ça... il nous faudrait des armes. Et contre notre ennemi, la seule qui soit efficace, c'est la serpillière. Saurais-tu où en trouver, Chevalier Robin ? »

Le royaume de la propreté, dont ils étaient les envoyés -comme en attestait la mousse qui la recouvrait toujours plus ou moins- comptait sur eux. Ils étaient son seul espoir dans cette bataille millénaire et devaient reprendre la contrée du couloir qui avait été récemment conquise par le méchant duc, ce personnage haïssable qui prenait un malin plaisir à éliminer tous les objets propres qui croisaient sa route, et ce sans aucune pitié. À cette pensée, le cœur d'Elise se comprima dans sa poitrine. Il était de leur devoir de venir en aide à tous ces innocents sacrifiés dans un combat qui ne les concernait pas directement. Oui, décidément, ils devaient arrêter ça. Et s'ils voulaient supprimer définitivement le duc... la serpillière ne serait pas suffisante.

« Il nous faudrait aussi de quoi faire de la mousse. Beaucoup de mousse. Afin d'en inonder la contrée du couloir toute entière. Peut être devrions-nous utiliser nos pouvoirs de glissade magique, Robin, une fois la mousse disséminée sur la région. Qu'en dis-tu ? »

L'air sérieux de la muse n'était crédible que si on le voulait bien, tant ses yeux hurlaient son envie de jouer, un désir qui illuminait ses prunelles plus encore que tout le reste, comme si, en cet instant, c'eut été tout ce qui comptait en ce monde. Celui-ci contrastait d'ailleurs terriblement avec la sagesse millénaire imprimée sur ce même visage, faisant de la muse un bien étrange personnage. En fait, Elise faisait partie de ces gens qu'on n'oubliait jamais après les avoir rencontrés,  ces gens si atypiques, si originaux qu'ils marquaient les esprits pour toujours. Elle-même n'en avait absolument pas conscience, comme si cela avait toujours été ainsi. Et peut-être était-ce le cas, au fond. Peut-être avait-elle toujours été cette créature légendaire jusque dans son attitude, muse jusqu'au bout des ongles. En fait, à bien y réfléchir, c'était même sûrement ça. Elise ne s'était certainement jamais plu dans les conventions sociales et n'avait donc jamais adhéré à aucune d'entre elles. C'était entre autre chose ce qui, en cet instant, lui permettait d'imaginer tout un monde à la place de ce couloir à nettoyer, faisant un jeu d'une corvée que son jeune ami ne portait pas beaucoup dans son cœur.

« Bon... trêve de bavardages et en avaaaaaaaant ! Le royaume ne va pas se sauver tout seul, après tout ! »

C'était vrai : la contrée toute entière avait besoin de leur aide. Mais pour qu'ils puissent vaincre le Duc de la Saleté, il fallait qu'ils soient tous les deux convaincus de ce qu'ils avaient certainement toujours été au fond de leur cœur. Robin et Elise étaient les chevaliers du couloir, l'espoir de tout un peuple, de toute une nation, qu'ils n'allaient pas tarder à côtoyer de très près. Car Elise avait bel et bien l'intention de finir couverte de mousse. Et Robin n'y échapperait pas non plus.
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MessageSujet: Re: Chevaliers du couloir ? [Ft Robin Goodfellow]   Chevaliers du couloir ? [Ft Robin Goodfellow] I_icon_minitime

 

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