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Neige

Cabaret du Lost Paradise - Forum RPG

Forum RPG fantastique - Au cœur de Paris, durant la fin du XIXe siècle, un cabaret est au centre de toutes les discussions. Lycanthropes, vampires, démons, gorgones… Des employés peu communs pour un public scandaleusement humain.
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 Frédéric Lenoir

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Frédéric Lenoir
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Frédéric Lenoir

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MessageSujet: Frédéric Lenoir    Frédéric Lenoir  I_icon_minitimeLun 28 Oct - 16:08

Présentation, Lost Paradisewww.renders-graphiques.fr
Shaolan de Clamp

Frédéric Lenoir

Un tempérament de feu

    Nom d'artiste : Follet ou Feu Follet
    Surnom(s): Fred, Freddy
    Âge (en apparence) : 17
    Sexe : homme
    Nationalité : français
    Orientation sexuelle : indifférent
    Race : mage
    Métier : cracheur de Feu
    Taille : 1m65
    Poids : 65

Quelqu'un veut du poisson frit ?


You look like…

Ben quoi ?

Disons que vous vous baladez dans un endroit peu fréquenté. Des anciennes fortifications à la périphérie d'une ville moyenne, un entrepôt inutilisé, un parc miteux... peu importe. Disons que vous ayez du temps à perdre, et qu'une drôle d'odeur vous chatouille le nez. Disons que cette odeur vous attire un peu plus loin, vers une silhouette que vous n'avez pas vue plus tôt.
Vous mâchonnez votre cigarette en gardant les mains au fond de vos poches, tandis que vous observez un moment cet homme un peu plus petit que vous porter à ses lèvres une torche allumée et cracher soudain une monstrueuse boule de feu géante. Vos yeux s'écarquillent, vous penchez la tête de côté. Le garçon crache par terre, et porte la torche à ses lèvres de nouveau... cette fois pour avaler la flamme sans plus de cérémonie. Quand il ressort la torche de sa bouche, elle est éteinte, et le garçon soupire. Il a finit son entraînement.

Rapprochez-vous un peu tandis qu'il range ses affaires dans un sac de toile.
Il est habillé disons... de façon correcte mais originale : il a des bottines qui montent à mi-mollets, un pantalon brun à carreaux, un gilet par dessus une chemise sans manches un foulard ou une cravate, d'ici vous n'êtes pas sûr, et il vient de prendre par terre un haut-de-forme sombre à ruban bordeaux et une veste usée jusqu'à la moelle qui lui va comme un gant. Vous l'interpellez et vous tombez nez-à-nez avec un visage commun mais plutôt plaisant, encadré de mèches châtain et illuminé par deux yeux noisette étonnamment profonds.
Rien qu'à la taille et au visage, vous donnez au cracheur de feu seize ans tout au plus. Mais le regard posé et l'attitude pris tout seuls appartiennent à ceux qui savent. Vous remontez le barème à une vingtaine d'années. Étrange.
Vous engagez la conversation, et le garçon – qui s'appelle Frédéric – vous paraît aimable, et plutôt libre dans ses propos. Un gamin des rues sans doutes. Mais il y a plus que ça.

Il est sûr de lui, se tient droit, marche d'un pas tranquille, nonchalant, comme s'il n'avait peur de rien, sans être provocateur pour autant. Comme les gamins des rues, il semble vouloir crier au monde « je fais ce que je veux, que ça vous plaise ou non », mais son regard reste posé, attentif, toujours là, toujours présent. Son physique est plutôt sec, beaucoup moins faible qu'il n'y paraît : il a l'habitude des bagarres de rues, même si elles lui déplaisent.

Il a de la suie sur les mains et sur le visage, et il l'essuie vaguement avec un vieux chiffon qu'il sort de son sac. Vous marcherez ensemble sur un bout de chemin mal entretenu – vous êtes en périphérie, n'oubliez pas – et vous comprenez vite qu'il est du genre léger et agile. Si vous allez en ville avec lui, vous le sentirez rural : il se détend dans les parcs, il se méfie de la foule, bien qu'il évolue dans le décor avec calme et résolution. Tout comme son frère – si vous venez à le rencontrer – vous le sentirez plus à l'aise au dehors que confiné à l'intérieur, et vous comprendrez à force de le côtoyer qu'à chaque fois que vous pensez tout savoir de lui, vous découvrez quelque chose de nouveau. Frédéric n'est pas quelqu'un de froid, ni d'introverti : à première vue, il serait plutôt totalement l'inverse (amical et décalé). Mais s'il semble ouvert aux autres, en vérité il se confie rarement.

Il n'est jamais très très loin de Morgan, celui qu'il appelle son « frangin », son jumeau. À force de les côtoyer vous serez forcément amenés à admirer ou vous questionner sur la relation étrangement fusionnelle qui les lie. Si vous connaissez d'autres jumeaux, vous n'en aurez certainement jamais vu d'aussi synchrones que ces deux-là.




You are…

Aucune route n'est longue aux côtés d'un Ami


On raconte qu'autrefois un jeune mage avait réussi à se lier d'amitié avec une hydre vivant derrière une cascade. Improbable quotidien entre un homme et un animal jusque-là solitaire. Tout aurait pu être ainsi si l'hydre n'avait pas été atteinte d'une maladie que nulle magie n'avait su guérir, mais c'était sans compter sur l'acharnement du magicien. Ainsi tous deux passèrent un pacte, les liants étroitement: ils partagèrent chacun leur âme en deux. Ainsi le corps de l'hydre disparut pour laisser place à une copie conforme à celui du mage. Leurs caractères se mélangèrent aussi. Seule la couleur de leurs yeux permettait de les différencier.



 - Morgan !

Un cri étranglé déchire la nuit. Depuis la fenêtre une voix similaire répond, apaisante.

 - Je suis là.

Celui qui s'est réveillé se rassure, ses tremblements s'apaisent, il déplie ses doigts agrippés aux draps et sent le sang qui bat à ses tempes se calmer. Ce n'était qu'un rêve : Morgan est là, assis à la fenêtre, qui regarde les étoiles. Morgan...

Frédéric Lenoir n'est pas un peureux. En règle générale, c'est quelqu'un de plutôt optimiste et sûr de lui. La plupart des choses qu'il sait, il se les doit à lui-même, et s'il doutait parfois dans le passé, il pense sincèrement être à présent capable de faire face à la plupart des situations tout seul sans trop de problèmes. En vérité il y a désormais peu de choses qui effraient le jeune homme, mais sa plus grande peur est la plus commune de toutes : comme beaucoup de gens, Frédéric Lenoir a peur de perdre quelqu'un.

Et ce quelqu'un, c'est Morgan.

La plupart des gens ont simplement peur de perdre un proche, et cette peur, dans la plupart des cas, reste abstraite et facile à dissiper ; et si le malheur arrive, ils seront tétanisés, détruits, effondrés... mais ils se relèveront. D'une manière ou d'une autre ils le feront car c'est ainsi que va le monde : des gens meurent, et d'autres leur survivent.

Pas Frédéric... Pas Morgan. Si un de ces deux là disparaissait, l'autre n'y survivrait pas.

En tout cas pas  longtemps.

Tandis qu'il tente d'éloigner le froid qui s'est emparé de lui, Frédéric sent sont frère – son ami, sa moitié – descendre de la fenêtre d'un bond silencieux. Comment il fait ça, il n'en sait rien. Lui même n'a jamais pu maîtriser son propre corps comme ça, et ce que l'autre en fait le fascine. « Ça valait bien le coup » pense-t-il pour la millième fois.
Chaque jour le lui prouve : oui, ça valait le coup.

Morgan, qui s'est accroupi devant lui, lui pose une main sur l'épaule et Frédéric, assis au milieu des draps, cesse de se frictionner les bras comme un fou. Il n'arrive pas à chasser le cauchemar de sa tête.

 - Je suis là, Frédéric. Calme-toi.

Les mots de son frère autant que l'intonation choquent le jeune homme. Morgan est inquiet lui aussi, mais il est rare de le voir si calme, si expressément maître de lui-même.
Mais une fois encore, il est également rare de voir Frédéric aussi effrayé. Ce cauchemar était vraiment réaliste...


Ils vivent ensemble depuis cinq ans. Six ans qu'ils se sont rencontrés, les deux solitaires, les incompris. Cinq ans qu'ils ont frôlé la mort et qu'ils partagent tout. Vraiment tout.
Les effluves du rêve le hantent encore. Il frissonne en repensant à cette journée, cette effroyable journée où ils ont failli y passer tous les deux. « Nan ! Ne t'en va pas ! Je t'en prie me laisse pas !! ». Il les voit encore, tous les deux dans ce monde étrange, quand les corps n'ont plus d'importance. Il voit Morgan – mais il n'avais pas encore de nom humain à l'époque – qui s'en va, trop fatigué de trop souffrir. « Prend le mien ! Prend mon corps si le tien est trop cassé ! » Ses mots d'enfant alors : il n'avait que onze ans...

 - Frédéric...

Cette sensation incroyable, quand ils s'étaient fondus l'un en l'autre, quand ils n'avaient plus été qu'un, l'espace d'un instant magique. Et puis la peur, la douleur, la tristesse... Cette peur effroyable – il ne veut plus jamais la sentir – , omniprésente, du début à la fin (il sait qu'il la lui a transmise aussi, cette peur, parmi tous les autres sentiments qu'ils partagent maintenant ), surtout quand il avait compris qu'un corps pour deux ne serait pas assez, qu'il faudrait le couper, le diviser, le copier...

 - Frédéric !

La peur encore, et la douleur, quand ils avaient senti la mort les caresser tout deux. Les doutes de Morgan, un instant, quand il avait compris que l'humain risquait de mourir aussi. Le noir ensuite, et son âme torturée, triturée, partagée... La panique totale, suffocante...

 - FRÉDÉRIC !

Le jeune homme se réveille d'un coup. Dans son esprit, tout se tait et il reprend conscience de la réalité autour de lui.
Silence...

Il regarde devant lui et il voit des yeux. Des yeux bleus comme la mer et le ciel, brillants comme les étoiles. Ses épaules lui font mal, et il croit comprendre vaguement que quelqu'un l'a secoué pour l'éveiller. Morgan. Ce sont les yeux de Morgan, qui pleure. Ces yeux – comme les siens, sauf la couleur – qui ruissellent comme la cascade d'autrefois...

 - Morgan... murmure-t-il.


Le lendemain, les deux frères seront redevenus eux-mêmes : le mage enjoué et malicieux qui apprend tout tout seul, et l'hydre camouflée qui s'émerveille de tout. Ils iront faire les clowns devant les citadins pour gagner de l'argent, ils iront voir le monde main dans la main, et au soir ils s'entraineront chacun à sa spécialité. Le passé restera derrière eux, et le futur plein de surprises. Oui, tout sera comme avant, et il aura oublié ce rêve stupide et ses peurs les plus folles.

Demain, il sera redevenu lui-même, avec sa confiance et son frère. Il pensera à cet homme qui est venu les voir à leur arrivée à Paris pour leur proposer un poste. Ils en parleront tous les deux, puis ils décideront quoi faire. Le monde, aussi étrange qu'il puisse être, sera redevenu familier et logique.

Et ce soir, comme demain, on se dira que non décidément, il n'y a pas grand chose qui effraie Frédéric Lenoir. Mais certains sauront que sa peur principale est des plus communes. Et si ceux-là décident d'utiliser cette peur, Frédéric sait qu'il n'hésitera pas : comme autrefois, il mettra sa vie en jeu, son âme toute entière pour sauver son ami, son frère, la moitié de lui-même. Oui, il n'hésitera pas une seconde à recommencer, car chaque jour qui passe le lui rappelle : ça valait le coup.

Et ça vaudra toujours le coup.


Ceux qui ne comprennent pas ça peuvent aller se faire voir.






Once upon a time…

La magie est partout



Paris, septembre 1889

 - Allez allez, M'sieurs Dames, n'ayez pas peur, v'nez profiter du spectacle !

Morgan est assis sur un muret longeant des marches, qui crie à la foule sur une place quelconque, en contrebas. Il fait son show.

 - Ce soir M'sieurs Dames, j'vais vous conter une histoire pas courante. Si vous voulez bien vous rapprocher un peu, laissez-moi vous réciter une histoire vraie qui vaut le détour !

Frédéric est planqué un peu plus haut, derrière le muret, sous un manteau près de leurs affaires. Il attend son tour.
Morgan et lui ont inventé des tas d'histoires différentes, mais celle-ci est peut-être sa préférée.

- "Il était une fois dans un village pourri
   une donzelle engrossée d'on-sait-pas-trop-bien-qui. "

Frédéric sourit, l'histoire est fausse, mais au moins elle est drôle. La vraie histoire est autrement plus dure, plus longue et bien trop dangereuse pour la raconter à qui que ce soit. Plus bas, Morgan continue. Fred l'imagine debout maintenant, gesticulant, marchant le long du muret, dangereusement proche du bord.

- "Bref, la belle naïve voit son ventre grossir,
   Enfler, prendre d'l'espace, tant qu'elle peut plus s'tenir
   droite plus d'un quart d'heure, sans parler d'tricotter.
   Sauf que l'hiver arrive, on commence à s'les geler."

Frédéric n'est pas né d'une jeune naïve. Sa mère était belle comme le monde – quoique toujours très faible et trop pâle – et son père était le meilleur rebouteux des Ardennes.
L'hiver, c'est vrai qu'il faisait froid. Il se souvient de la Meuse, tellement gelée qu'on pouvait marcher dessus. Il se rappelle s'être fait « courser » par les enfants de cœur jusque sur la glace, un jour qu'il voulait entendre la messe, pour voir, et que le curé l'a surpris qui zieutait dedans l'église depuis le confessionnal. C'est à cause de lui qu'il est pas baptisé. Pfeu, comme si les rebouteux appartenaient au diable. Il lui aurait bien crâmé son presbytère, si son père l'avait laissé faire. Il avait bien faillit d'ailleurs, quand il était plus petit encore, mais enfin à cette époque-là, il ne contrôlait rien, et l'père qui vivait toujours avait pu arrêter tout avant que ça parte en vrille.

À mi-distance du muret, Morgan tape du pied.

- "Le tricot avance pas, les gens s'mettent à causer
   Et la plus-si-naïve de se mettre à penser :
 « J'veux bien avoir un gosse au fond de ma bedaine
   Mais 'faudra bien qu'il sorte, si j'veux finir ma laine ! » ."

Les gens rient, Fred sourit aussi. Il se souvient de sa mère à lui. Quand le père a été tué par un de ces bigots stupides du village, la Tante est venue les chercher tous les deux et ils sont partis vivre au village avec elle et l'Oncle et leurs « bêtes gosses ». Freddy avait sept ans, mais il s'en souvient bien. La mère était plus triste que jamais, et saison après saison il l'a vue partir sans qu'il puisse rien y faire. Y'avait bien l'oncle Jean qui venait parfois, le frère du père, qui l'aidait à comprendre des choses que ces « bêtes gosses » de la Tante sauraient jamais comprendre, mais il ne venait qu'une fois l'an, et pour une semaine encore...

- "C'est là qu'elle sent son ventr' qui lui fait des misères
   ça bouge, ça glougloute, elle en tombe par terre !
   La voilà jambes en l'air, « Seigneur du petit Jésus !
   Il manquait plus que ça, v'là que j'me pisse dessus ! ». "

La foule est plus dense, il l'entend à leurs rires. On dit les parisiens guindés et trop citadins, mais pour l'instant ils s'en sortent plutôt bien. Morgan est presque à sa hauteur. Freddy est prêt, il a un seau d'eau à ses pieds. Y'a plus qu'à se concentrer.

Ce petit tour-là fait toujours de l'effet. Il se souvient l'avoir appris près de la cascade, quand il avait huit ans, un jour qu'il avait (encore) séché l'école. Les autres enfants ne venaient pas non plus en cette saison de toutes façons : ils étaient aux champs. Frédéric préférait venir ici, de toutes façons aux champs 'fallait se coltiner les sales gosses des grenouilles de bénitier. Depuis qu'ils vivaient avec la Tante les gens causaient moins sur sa mère, mais lui il resterait toujours « le p'tit Lenoir ».
En tout cas, il avait appris plus de choses à la cascade qu'aux champs ou à l'école. Quoique les maths c'était cool, et lire et écrire ça pouvait être utile, quand on savait mieux compter que son oncle et qu'on pouvait piquer des pièces dans la caisse sans qu'il puisse calculer s'il en manquait beaucoup. La mère elle le grondait quand il faisait ça, mais elle lui souriait quand même quand il lui ramenait des fleurs et des sucres d'orge. Elle adorait ça.


L'eau glisse du seau, commence à s'élever sur le muret et à dégouliner tout du long de l'autre côté, vers la place face à la foule, comme si elle venait des pieds de Morgan, maintenant debout juste au dessus de lui.

- "Elle regarde ses jambes, « Bon Dieu, l'innondation !
   C'est la Seine en entier qui sort de mon jupon ! »."

Les gens s'esclaffent, s'étonnent aussi, ils ont vu l'eau. Ils se demandent d'où elle vient. Morgan fait le guignol pour illustrer son histoire.

- "Et pour vrai, c'est un jet d'eau qui s'échappe à ses pieds !
     Et avec l'eau de vie apparaît... "

Fred, sans sortir de sa cachette empoigne le seau d'eau et lance son contenu à la tête de Morgan, lequel profite du moment pour faire une galipette. La moitié des gens croiront qu'il a disparut avec l'eau qui l'a aspergé de nulle part. Les autres auront suivit l'arc formé par le liquide et le verront atterrir sur la place plus bas, trempé et tout sourire.

- "...Un bébé."

Les gens applaudissent. Freddy lui se concentre.
À ses dix ans, après la mort de sa mère plus malade que jamais, la Tante et l'Oncle l'ont gardé chez eux, mais s'ils n'étaient pas mauvais avec lui, on peut pas dire qu'ils étaient bons non plus. Ils détestaient tellement l'Oncle Jean qu'il était obligé de loger à l'hôtel quand il venait le voir. Frédéric se souvient s'en être voulu à mort de n'avoir pu sauver sa mère. L'oncle Jean non plus n'a rien pu faire cela dit. C'est à cette époque qu'il a rencontré Morgan – enfin... on se comprend – et qu'ils ont commencé à s'apprivoiser l'un l'autre. Ils étaient aussi seuls l'un que l'autre, et Fred s'entrainait depuis deux ans à la cascade, donc l'hydre avait finit par se montrer à lui, et ils étaient devenus amis, d'une certaine manière.

Entre ses mains, Fred a sortit son briquet et sa torche. Il les contemple comme des symboles de sa nouvelle vie. Après le « sauvetage » de Morgan et tout, quand l'Oncle Jean les a trouvés presque morts et qu'ils ont décidé de s'en aller d'ici. Ils ne regrettent rien, ni l'un ni l'autre. Cette vie vaut mieux que n'importe quelle autre. Il sourit à cette pensée et se concentre. On y est presque.

- "La chose braille et braille, trempée comme une lavette
   Elle est à peine plus grosse qu'un bébé de crevette !
   La fille se croit tranquille, « enfin, il est sortit !
   J'vais pouvoir faire ma laine ! » mais ce n'est pas fini.
   Un chatouilli la prend, et elle soupire « Encore ?! »
   Cette fois c'est la chaleur qui lui saisit le corps.
   Wouch ! "

Là dessus, Fred passe la tête juste au dessus du muret et crache une boule de feu. Elle s'élance dans les airs comme venue de nulle part et la foule lance un cri. Les gens plus bas n'ont pas pu le voir lui.

- "Voilà une flamme qui sort entre ses jambes !
   Et ça s'arrête plus, elle attrape des crampes."

Pour ponctuer, Fred recommence.

- "Et soudain... ! C'est fini, la flamme est arrêtée,
  Et voilà à ses pieds, un deuxième bébé! "

La dernière flamme dure deux-trois secondes, assez pour qu'il puisse sortir de sa cachette et sauter sur le muret, comme s'il était apparut de la flamme elle-même.
Les gens applaudissent. Certains ont vu la ressemblance entre les deux garçons : ils s'exclament plus fort que les autres.

- "Et voilà messieurs-dames comment nous sommes nés,
  Rien qu'à votre service et pour vous amuser ! "

Applaudissements et rires de la petite foule. Les « jumeaux » font une révérence parfaitement synchrone et tirent leurs casquettes pour quémander dans la foule chacun de son côté avant la suite du spectacle.

D'une certaine manière, c'est vrai qu'ils sont nés comme ça : le mariage du feu et de l'eau. Dans son dos il sent Morgan qui le zieute et il se retourne aussi pour le rassurer : oui, il a très bien joué son rôle, et décidément cette histoire-là est bien sa favorite.


On raconte qu'autrefois un jeune mage réussit à se lier d'amitié avec une hydre vivant derrière une cascade. Improbable quotidien entre un homme et un animal jusque-là solitaire. Tout aurait pu être ainsi si l'hydre n'avait pas été atteinte d'une maladie que nulle magie n'avait su guérir, mais c'était sans compter sur l'acharnement du magicien. Ainsi tous deux passèrent un pacte, les liants étroitement: ils partagèrent chacun leur âme en deux. Ainsi le corps de l'hydre disparut pour laisser place à une copie conforme à celui du mage. Leurs caractères se mélangèrent aussi. Seule la couleur de leurs yeux permettait de les différencier.

Puisqu'une nouvelle vie s'offrait à eux, en ce courant de l’année 1883, ils décidèrent de la partager, maintenant qu'ils se comprenaient beaucoup mieux. L'hydre mit un peu plus de temps à s'habituer à son corps d'humain que le mage à réprimer son envie constante de manger du poisson, mais lorsque ce fut acquis, ils furent si synchros à la chasse que l'on aurait pu les croire jumeaux. Ils le prétendirent d'ailleurs, par soucis de facilité et parce qu'il fallut justifier tout le reste auprès des habitants du village voisin vers lequel ils avaient migré. Cloitrée derrière une cascade pendant longtemps, l'hydre voulait voir le monde, et le mage n'avait eu aucune peine à satisfaire cette demande.




Sous le masque

Comment ça je mange que des trucs bizarres ?!

    Surnom(s) : Lia (nan mais depuis quand les gens choisissent eux-même les surnoms qu'on leur donne ? C'est pas drôle ! :-p)
    Âge : 22
    Expérience en RP : bonne, mais y'a longtemps...
    Comment avez vous connu le forum ? Google est mon ami intime
    Avez vous lu le règlement ? { Validé par le plus beau /o/ }(c'est-y pas beau ?)


Dernière édition par Frédéric Lenoir le Mer 30 Oct - 17:44, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Frédéric Lenoir    Frédéric Lenoir  I_icon_minitimeLun 28 Oct - 21:03

Bienvenue ! ^.^

Edward White
l Dans l'ombre du loup l BIG BOSS l
Edward White

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MessageSujet: Re: Frédéric Lenoir    Frédéric Lenoir  I_icon_minitimeMar 29 Oct - 10:25

Hellow ~

Alors, en temps normal j'aurais dû attendre qu'Aldrick vienne donner son avis, puisque c'est lui le créateur de ce cher Frédéric, mais je vais exceptionnellement, faire une entorse.

C'est GÉ-NI-AL !
Tout simplement brillant.

Je ne me suis pas ennuyé un seul instant, c'est bien ficelé, bien mis en scène, bien décrit et très bien écrit. On sent que tu t'es faite plaisir sur cette fiche, et elle se dévore !

Les descriptions sont parfaites.
Les détails apportent tout leur charme aux petites scènes que tu dépeins avec brio, apportant une authenticité délicieuse et beaucoup de fraîcheur au personnage de Frédéric. À croire que tu as été cracheuse de feu dans une autre vie /o/
Le duo avec Morgan est tout aussi merveilleux. On les sent vraiment fusionnels et tu as réussi à rythmer la lecture d'une main de maître, ce qui fait qu'on ne décroche pas une seule seconde du récit.

L'histoire maintenant.
Alors là. Je ne sais pas encore s'il faut que je t'applaudisse, que je t'ovationne ou que je dédie un statue à ta gloire /o/
C'est d'une grande intelligence et magnifiquement amené.
Le début commence comme un conte, ce qui nous met en appétit, et la suite ne fait que rivaliser d'ingéniosité. Tu as réussi à faire la description d'un spectacle avec l'histoire de Frédéric, tout en liant le tout avec une chansonnette extra et qui m'a bien fait rire.
Le récit a beaucoup de charme, et l'on a aucune difficulté à imaginer leur petite mise en scène. Tu as très bien rendu leur complicité d'ailleurs. Chapeau !
Enfin bref, j'adore !!

Sincèrement, c'est du grand art, et je ne regrette pas la petite attente à laquelle nous avons eu le droit avant ce poste splendide.
Tu as donné vie à ce prédéfini, tu nous a apporté tous les détails croustillants de sa vie pour lui donner bien plus de profondeur. Tu te l'es approprié et rien que pour cela, toutes mes félicitations /o/

En plus je ne crois pas avoir vu de fautes, même si j'admets que le contenu m'a certainement bien trop captivé pour que je puisse les déceler.

Je ne peux pas encore te valider car je préfère avoir l'avis d'Aldrick avant (même si je pense qu'il sera aussi emballé que moi), mais ce n'est pas l'envie qui me manque !

En attendant je me suis permis de te mettre l'avatar du prédéfini, histoire que tu aies un visage ;P

À très vite pour ta validation ~


Dernière édition par Edward White le Mer 30 Oct - 15:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Frédéric Lenoir    Frédéric Lenoir  I_icon_minitimeMar 29 Oct - 11:09

Eh bais euh.... wouah !!!! Merci ^______^

Je m'attendais pas à ça, mercimercimerciii ^^
* saute partout, saute partout, saute partout//tombe, se relève, toussote, se reprend *

Déjà merci à vous deux pour l'accueil Very Happy 

Merci boss pour l'avatar ! pour l'instant j'ai pas eu le temps d'en chercher un moi-même, et j'a-do-re cette image (j'me suis un peu imaginé les Lenoir à partir d'elle en fait).

Ensuite pour l'attente... Je sais, je me suis fait attendre moi-même xD
(ah, la fac et ses innombrables projets, devoirs, DM etc.)
Du coup hier j'en avais marre de pas avoir fini, alors j'ai pris le temps pour pondre ce qui manquait (tout sauf le"you are.." en fait >.<)
et oui, j'avoue m'être bien éclatée sur ce coup-là.

Et du coup MERCI pour cet engouement ^__^ je m'y attendais pas, ça fait super plaisir !!! Very Happy 

*re-saute partout*

(j'ai hâte de voir ce qu'en pensera le Papa des Lenoir )
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MessageSujet: Re: Frédéric Lenoir    Frédéric Lenoir  I_icon_minitimeMar 29 Oct - 11:20

Bienvenue à toi Mr Lenoir :3
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MessageSujet: Re: Frédéric Lenoir    Frédéric Lenoir  I_icon_minitimeMar 29 Oct - 13:46

Merci tout plein Mister (Howllll ! /o/) ze couturier ^^

_________________
Frédéric Lenoir  Prix_f10Frédéric Lenoir  Lost-b10Frédéric Lenoir  604188consol10
Freddy parle en #cc6633.
Aldrick Voelsungen
Man & Wolf : I'm armed
Aldrick Voelsungen

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Age : 36
Localisation : Pas si loin de vous...

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MessageSujet: Re: Frédéric Lenoir    Frédéric Lenoir  I_icon_minitimeMer 30 Oct - 15:44

*Retire son chapeau et s'incline un peu* Bienvenue Frédéric !

*Sourit* Pour être franc je n'avais pas osé imaginer de rôliste si performant pour incarner Fred. C'est joliment mené d'un bout à l'autre. Comme le souligne Ed on ne s'ennuie pas et on imagine sans mal tout de A à Z. Ça m'a fait un peu étrange de relire mes propres lignes à l'instar d'une histoire qu'on raconte, mais je mentirais si je prétendais que ça ne collait pas parfaitement avec cette ambiance si singulière que tu as su instaurer. Qui plus est c’était rondement mené !
J'ai réussi à trouver quelques fautes mais pas de quoi fouetter un chat, et j'en suis même venu à me demander si tu n'étais pas légèrement fan de Joe Dassin ?
Une des phrases du moral m'ayant un peu fait penser à une de ses chansons. Ceci étant, ta fiche se dévore d'une traite, d'un bout à l'autre et on demanderait même du rab si c'était possible !

Tu as parfaitement réussi à donner vie à Frédéric et je doute que quiconque puisse s'ennuyer longtemps en sa présence. Je t'en félicite ! D'autant qu'imaginer le moment où ils fusionnèrent n'était probablement pas des plus évidents notamment en terme de description -tout autant que son attachement intrinsèque pour Morgan d'ailleurs- mais rien n’y parait, et c'est avec une bien jolie plume que tu as su rendre Frédéric aussi attachant sans rien omettre de son caractère de feu. Bravo à toi !  /o/  

C'est donc avec une joie immense que je te souhaite à nouveau la bienvenue au Lost ! Il me tarde de pouvoir te relire prochainement. Wink

_________________
Frédéric Lenoir  Ahou211
Loup y es-tu ? :


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MessageSujet: Re: Frédéric Lenoir    Frédéric Lenoir  I_icon_minitimeMer 30 Oct - 15:49

Et hop /o/

Je profite donc de l'aval d'Aly pour t'annoncer que tu es VALIDÉ !
Je vais t'ajouter au groupe des artistes et je te laisse continuer avec les indications suivantes pour terminer ton inscription ~

[Edit : Tu as le temps de t'en occuper, mais essaie quand même de te trouver un nom d'artiste pour la suite /o/ ]

Bienvenue au
Lost Paradise

Il faut maintenant…
Faire ta demande de rang ici.
Pour les relations, c'est par .
Pour une demande de RP c'est ici.
Pour suivre l'intrigue c'est !
Pour consulter le dernier Dandy c'est ici!

Et bon RP parmi nous !
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MessageSujet: Re: Frédéric Lenoir    Frédéric Lenoir  I_icon_minitimeMer 30 Oct - 16:44

*s'incline très bas*
Merci beaucoup, Mister PapadesLenoir Smileça fait vraiment plaisir de lire que ma version de Frédéric a plu au Maître.

Honnêtement, je me suis permise de reprendre des passages de la fiche prédéfinie, d'abord parce que je l'avais à côté de moi tout le temps, et que du coup dans mon esprit les deux fiches étaient forcément liées ; ensuite parce que c'est pas pour rien que les Lenoir m'ont plu : c'est ces lignes-là qui m'ont séduites le plus ^^
Chui bien contente que ça ait plu au créateur ! (et au big boss par la même occasion)


Le moment de la fusion... est peut-être (avec leur rencontre) la première scène que j'ai imaginée en lisant l'histoire des Lenoir.

*relit les messages plus haut...rougit violemment*
merci beaucoup pour les compliments ^^

Big boss > Waiiiiis, chui validéééééee, mercitoutplein !
cheers 

Pas d'inquiétude pour le nom d'artiste, moi aussi ça me chagrine de ne pas en avoir trouvé un. Toutes les idées que j'ai me paraissent trop too much (mais bon, c'est toujours ce que je ressens avec les noms d'artiste xD).
Donc dans tous les cas j'aurai fini par en choisir un d'ici quelques jours je pense Smile

Merci encore pour l'accueil ! Je m'en vais suivre les étapes de ce pas.

*s'en va en sautillant "chui validée-eu, chui validée-eu, chui vali..."*




PS : Joe Dassin oO'
...euh... ben non en fait.
..Euh.. (fouille sa mémoire, y trouve deux chansons) Hm, ben du coup ça m'intrigue c't'affaire. (s'en va googler un brin)
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