Cabaret du Lost Paradise - Forum RPG Forum RPG fantastique - Au cœur de Paris, durant la fin du XIXe siècle, un cabaret est au centre de toutes les discussions. Lycanthropes, vampires, démons, gorgones… Des employés peu communs pour un public scandaleusement humain. |
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| Silja Thatch - Jeune goule kawaii et tueuse de poivrons | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Silja Thatch - Jeune goule kawaii et tueuse de poivrons Mar 23 Juin - 19:16 | |
| Oshino Shinobu - Bakemonogatari Silja ThatchMéfiance aveugle Surnom(s): Certaines personnes l'appellent Violette en référence à la couleur singulière de ses cheveux. Âge (en apparence) : 12 ans Sexe : Féminin Nationalité : Finlandaise Orientation sexuelle : Se méfie des hommes. Moins des femmes. Préfère les poivrons. Race : Goule Métier : Apprentie fossoyeuse Taille : 1m45 Poids : 27 kg Pourquoi venir au Lost Paradise ? "Khan m'y emmène souvent avec lui après le travail.." Autre chose ? *Fait la moue et reste silencieuse* You look like… Une chevelure violette dansait avec grâce dans le vent Les murmures de la ville s'élevaient depuis les rues pavées jusqu'au dessus des toits parisiens. Ils ricochaient entre les grandes cheminées et se laissaient porter par le vent pour aller tutoyer les nuages, avant de retomber lentement pour courir sur les murs de Paris et se faufiler au gré des ruelles, puis venir se mêler au faible brouillard matinal. Une légère brise faisait frissonner Khan ; l'instant d'après, le soleil, à peine levé, venait faire courir son premier rayon sur la nuque du jeune homme. Ce dernier étendit ses bras de toute son envergure et s'étira, sentant la douce chaleur du rayon vivifier son corps, puis il poussa un soupir de soulagement. Pendant ses rêveries matinales, il avait cependant perdu sa petite protégée. Il secoua la tête en souriant. Elle m'a encore filé entre les doigts. Khan scruta la foule de passants avec un regard patient et méticuleux, s'arrêtant sur chaque couvre-chef, chaque plissure de robe, chaque moustache bien taillée. Non loin, il aperçut une mèche violette familière, plongeant derrière un chapeau haute-forme et disparaissant aussitôt. Je te tiens ! Le jeune homme pressa le pas et se positionna en trajectoire d'interception. Il passa au travers d'un groupe de passants tous de monocles vêtus. L'un d'eux fumait une pipe d'une taille impressionnante. Soudain, la mèche réapparut quelques mètres plus loin, derrière une robe bien trop immaculée, puis elle rejoignit d'autres de ses semblables pour former une chevelure, dansant au gré de la brise, surmontée d'un bonnet de laine noire. Suivant la courbe que décrivaient ces cheveux, Khan devina une petite main ornée de doigts fins et délicats. En descendant, il distingua une cuisse, puis un mollet qui se perdait au plus profond d'une botte en cuir noir à laquelle pendaient deux grelots dorés. Puis le jeune homme l’aperçut, surgissant d'un autre groupe de badauds un sourire aux lèvres. Il l’interpella :
"- Silja !"
La fillette pencha la tête sur le côté, se mordit la lèvre inférieure et se tourna dans sa direction mais ne semblait porter aucune espèce d'intérêt à l'appel du jeune homme. Les rares nuages laissèrent alors filtrer une lumière douce, qui vint illuminer la chétive silhouette de la jeune goule et permit à Khan de percevoir l'intégralité de son anatomie avec précision malgré la distance. Ses yeux, pâles, étaient surmontés de deux sourcils qui lui conféraient un air malicieux. Un rayon de soleil venait lécher sa pommette et fuyait le long de son petit nez retroussé. Poursuivant sa route sur la ravissante frimousse, il venait souligner les lèvres délicates de la fillette, avant de plonger le long de son cou pour se percher sur une épaule qui semblait faite de porcelaine. Le rayon cascadait alors le long de la magnifique chevelure violette si particulière de la jeune goule et venait danser avec les mèches rebelles au gré de la brise. Les cheveux de Silja rendaient toutes les femmes envieuses et faisaient tourner toutes les têtes. Selon Khan, les étoiles elles-mêmes en venaient à jalouser la beauté de cette chevelure. Ses mèches, pour les plus longues, descendaient juste en-dessous des dernières pliures qui parcouraient le bas de sa robe en soie. Cette dernière était d'une teinte que Khan situait entre un blanc crème et un rose très pâle, à peine plus foncée que la couleur de sa peau. Courte et légère, elle révélait deux cuisses délicates et semblait épouser parfaitement la forme de son corps. Les fines bretelles étaient quant à elles un peu trop grandes pour sa taille ; aussi, l'épaule gauche de Silja s'en trouvait la plupart du temps dénudée. Khan avait insisté pour l'apporter à un tailleur mais cela ne semblait pas gêner la jeune goule le moins du monde, qui avait aussitôt refusé, prétextant être plus à l'aise comme cela. Profitant de ces quelques secondes d'inattention, Silja s'était remise à courir en direction de la grande place du marché. A l'aide de ses petites jambes, elle se faufilait à toute vitesse au milieu de dizaines de passants, accélérant à chaque pas, dansant avec aisance au milieu de la foule malgré sa densité. Khan afficha un sourire amusé, puis se lança à sa poursuite. Loin de posséder le gabarit de la fillette, il eut plus de mal qu'elle à traverser la foule sans bousculer quelques épaules et essuyer une ou deux insultes. Tu te fais vieux, mon ami... Le fougueux pirate Khan Thatch ainsi malmené par une fillette de douze ans ! Silja marquait de courts temps d'arrêt pour laisser le temps au jeune homme de gagner du terrain, s'approchant un peu plus du marché à chaque pas. Elle pouvait déjà sentir l'odeur des poivrons de Duncan. Soudain, Khan surgit de la foule et s'élança à sa rencontre, surprenant la jeune goule ; elle n'eut pas le temps de réagir que le jeune homme l'avait attrapée sous son bras et lui ébouriffait la crinière, faisant ainsi tomber son bonnet sur ses yeux alors qu'elle riait avec candeur. Il la reposa, remit immédiatement le bonnet en place et sourit avec bienveillance avant de lui proposer :
"- Bien. Maintenant que je t'ai attrapée, qu'est-ce que tu dirais d'aller acheter ces poivrons ?"
Le visage de Silja s'illumina. Elle saisit la main du jeune homme sans hésitation, puis, d'un pas décidé, le traîna avec elle au plus profond de la foule grouillante qui arpentait déjà le marché, disparaissant sous le brouhaha des invectives et des discussions matinales. You are… La nonchalance décomplexée à l'état le plus pur Perchée sur une tombe dans un recoin isolé du cimetière, Silja procédait à sa pause repas habituelle. Elle entendait au loin les respirations haletantes de Tala, qui finissait de creuser le profond trou rectangulaire qu'elle avait entamé il y a quelques heures malgré la fatigue qui commençait nettement à la gagner. C'était un trait de caractère que Silja admirait chez sa tutrice. En tant que fossoyeuse, Tala Harcourt avait accès aux cadavres, nécessaires à la nutrition de la jeune goule ; c'est d'ailleurs pour cette raison que Khan avait emmené sa petite protégée rencontrer Ewen, le responsable des pompes funèbres, avec lequel Tala travaillait : pour qu'elle puisse satisfaire les besoins que sa nature rendait nécessaires sans avoir à blesser de personne innocente. Et puis, le cimetière était un endroit plutôt tranquille, presque paisible ; personne ne faisait vraiment attention en détails à ce qu'il s'y passait. En prenant une bouchée dans le morceau de chair que Tala lui avait confié, Silja repensa à leur première rencontre. A l'époque, la fillette n'était pas bavarde, c'est le moins qu'on puisse dire. La personnalité particulière de Tala, combinée à la méfiance maladive que la jeune goule portait aux inconnus et à son attitude nonchalante, n'avait pas aidé les deux partenaires à s'entendre comme elles s'entendaient en ce jour. En réalité, les premières semaines avaient été un vrai calvaire. Leurs journées consistaient en de longs silences, entrecoupés de quelques monosyllabes et d'autres silences gênants. Silja n'y pouvait rien, sa méfiance était devenue une seconde nature ; comme une carapace impénétrable qui la protégerait des vices et des dangers dont le vaste monde regorgeait. Depuis ce qui s'était passé quelques années plus tôt en Finlande, son pays natal, la fillette ne donnait sa confiance qu'à de rares personnes et surtout à force de temps et de patience. Le temps était une chose qui ne manquait pas dans ce cimetière. Quant à la patience, disons simplement que la belle Tala Harcourt avait su en disposer en quantité suffisante (comprenez par là, "en quantité astronomique."). Lorsque Silja en était venue à lui raconter son histoire, la jeune femme avait su faire preuve de compassion et de retenue, puis, au fil du temps, les deux collègues s'étaient transformées. De nature méfiante et discrète, Silja devenait de plus en plus ouverte et espiègle en présence de Tala. Dans les faits, elle restait toujours aussi détachée et nonchalante, mais ces attributs lui servaient dorénavant à tester les limites de sa collègue lycanthrope. Elle adorait la taquiner et jouer avec ses nerfs, ce qui faisait partir la jeune femme au quart de tour. Malgré tout, leurs personnalités se complétaient à merveille et chacune d'elle prenait plaisir à discuter, partager et profiter des moments épars de complicité qui se présentaient à elles.
Silja termina rapidement sa viande et attrapa aussitôt un des poivrons qu'elle avait disposé sur la pierre rugueuse. C'est grâce à Khan qu'elle avait découvert ce fruit si particulier, la première fois qu'il l'avait emmenée avec lui au marché. Ils étaient passé non loin du stand de Duncan, un des vieux amis du jeune homme, et Silja avait alors senti cette odeur douce et fruitée se frayer un chemin parmi la foule, s'insinuer dans ses narines et titiller ses papilles gustatives. Elle avait alors tiré Khan vers sa source et Duncan leur avait expliqué qu'il les faisait importer d'un large pays à l'ouest de l'océan. Ils arrivaient à Paris par bateaux en passant sur la Seine et venaient couvrir les étals de Duncan dès les premières lueurs du matin. Le marchand avait alors décrit à la fillette leur forme, leur couleur et la façon de les cuisiner, puis lui en avait déposé un dans le creux de ses mains. Silja avait alors croqué dedans sans sommation et en était immédiatement tombé amoureuse. Surpris, puis amusé qu'elle dévore le poivron si rapidement, Duncan lui avait conseillé de goûter à ses framboises pour calmer la saveur épicée du fruit qui avait élu domicile dans la bouche de la jeune goule. Elle se souviendrait toujours de la texture douce et moelleuse des cinq petites framboises qu'il lui avait posées délicatement dans la main. Ces dernières avaient subi le même traitement que le malheureux poivron et ce jour là, Khan et Silja étaient rentrés à l'appartement avec trois kilos de poivrons et deux de framboises. Depuis, elle avait rebaptisé son chat de gouttière en l'honneur des petits fruits sucrés, qu'elle consommait maintenant la plupart du temps en jus avec un peu de crème fouettée, et les poivrons l'accompagnaient où qu'elle aille. Ces derniers avaient cela de pratique qu'ils étaient à la fois délicieux, pleins de vitamines et que leur odeur prenait aisément le dessus sur celle de la chair humaine. Au loin, Silja entendit la voix douce mais légèrement éreintée de Tala l'interpeller :
"Silja ! Tu- euh... Tu veux bien me ramener la pierre s'il te plaît...? Et puis... je vais avoir besoin de ton aide, aussi, dans peu de temps. D'accord ?"
La jeune goule engloutit d'une bouchée ce qui restait de son poivron avant de sauter du haut de la pierre tombale sur laquelle elle s'était assise. Puis, s'étirant les bras, elle poussa un soupir de soulagement et écouta avec attention les bruits aux alentours pour s'assurer que personne n'était dans les parages et ne pouvait la voir. Une fois certaine qu'elle et sa tutrice étaient les seules personnes aux environs, elle souleva sans peine l'imposante pierre au dessus de sa tête et entreprit de rejoindre Tala à l'autre bout du cimetière. Une journée de travail ordinaire aux pompes funèbres.
Once upon a time… L'innocence meurt dans le sang Quatre ans plus tôt - Finlande
Le clapotis régulier des gouttes de pluie glaciales heurtant le verre de l'impressionnant dôme de la gare se mêlait au rythme saccadé des bottes du père Gwenyr battant le sol de marbre du hall d'entrée. En cette après-midi d'hiver qui s'annonçait plus que rude, le prêtre n'avait qu'une seule envie : rentrer chez lui au plus vite et profiter d'un feu de bois des plus mérités. Il jeta un coup d’œil rapide à sa montre à gousset. Quinze heures. Il avait quinze minutes d'avance, soit le temps de lire le journal qu'il venait d’attraper sur un kiosque. Gwenyr poussa la solide porte en bois de la gare tout en choisissant précautionneusement l'article le plus intéressant à lire, aperçut un banc non loin des rails auprès duquel son postérieur épuisé pourrait trouver un réconfort suffisant, puis s'avança vers ledit banc en prenant soin d'éviter les épaules distraites des quelques voyageurs qui ne s'écartaient pas de son chemin. Arrivé à deux pas de son but, il marqua un temps d'arrêt. Une odeur nauséabonde, qu'il n'avait pas sentie jusque là, avait en un instant accaparé toute son attention : une odeur de mort. Alors qu'il en cherchait la provenance en scrutant la foule éparse, il fut tiré de ses pensées par une étrange sensation ; quelqu'un tirait sur son manteau. En baissant les yeux, il découvrit une main minuscule, à laquelle était rattaché un poignet tout aussi chétif. Au bout de ce poignet, un bras ; au bout de ce bras, une fillette à qui Gwenyr ne donnait pas plus de huit ans. La pauvre créature, vêtue de haillons, les épaules emmitouflées dans une couverture qui ne semblait offrir aucune protection contre le froid nordique, leva la tête vers le prêtre étonné. Ses yeux, d'un magnifique violet nocturne, étaient mouchetés de quelques notes dorées autour des iris. Sa chevelure, violette elle aussi, plus claire, tombait en cascade jusqu'au milieu de son dos. Elle sourit au prêtre et tendit une main droite toute grelottante dans sa direction. Une mendiante ? Si jeune ? Seigneur, les temps sont-ils à ce point troublés ? Gwenyr tenta tant bien que mal de cacher l'air désespéré qui avait élu domicile sur son visage émacié tandis qu'il cherchait quelques pièces dans la poche de son manteau. Le butin acquis, il tendit les deux pièces d'argent à la gamine en faisant abstraction de son odeur limite soutenable. Elle doit mendier depuis des mois, vu l'odeur... Comment un être si fragile a-t-il pu survivre si longtemps sans abris ni vêtements chauds ? Un miaulement rauque tira le prêtre de ses pensées. La fillette, après l'avoir remercié, se pencha pour caresser le chat de gouttière qui était à ses pieds. Ce dernier semblait avoir vécu beaucoup de combats de rue, qu'il n'avait sans doute pour la plupart pas gagné. Son oreille gauche était à moitié arrachée, il avait une méchante cicatrice sous l’œil droit et son poil blanc était sale et hirsute. Soudain, le sang de Gwenyr se glaça. Les pieds de la fillette, nus, enfouis à moitié dans la neige, renvoyèrent à la mémoire du prêtre des images depuis longtemps oubliées. De lointains souvenirs du père Dyallünd lui revinrent, lui enseignant les signes distinctifs permettant de repérer des Légendaires parmi les Hommes : "Les Goules peuvent sans aucun mal se fondre dans la masse en prenant l’apparence de jeunes et jolies femmes. Seuls leurs pieds gardent constamment l’aspect crochu de leur physique naturel". Gwenyr effleura des doigts le crucifix enchanté qu'il portait à la ceinture avant de se raviser. Il fallait qu'il se débarrasse de cette horreur profane, mais l'endroit était trop exposé à la vue des passants. Du coin de l’œil, il repéra un renfoncement assez profond et obscur dans le mur de la gare pour faire son oeuvre sans attirer l'attention. Il regarda la créature démoniaque qui se tenait devant lui et lui proposa :
"- Tu as l'air de mourir de faim, ma fille, que dirais-tu d'un petit casse croûte ?" La fillette recula d'un pas et afficha un air méfiant. Elle examina les pièces, puis consulta le matou du regard. Celui-ci émit un miaulement approbateur. La petite hocha timidement la tête. "- Bien, bien...", commença Gwenyr, "Il se trouve que j'en ai dans ma sacoche. Je l'ai laissée là-bas, viens donc ma petite", l'incita-t-il. La frêle fillette suivit le prêtre jusqu'à l'entrée du renfoncement, puis elle se tourna vers lui et le toisa avec curiosité. "- Elle est au bout, là bas", lui dit-il en pointant le mur du fond, "Je te suis."
A mesure qu'il incitait la fillette à progresser vers le mur, il empoigna discrètement son crucifix de la main droite, sa chaîne en maillons d'argent de la gauche et s'assura que personne ne pouvait les voir. Lorsque la chaîne heurta le sol avec un cliquetis menaçant, la petite mendiante se retourna, apeurée. Comme elle prenait conscience de la situation, Gwenyr souleva la chaîne d'argent au-dessus de sa tête et la fit tournoyer :
"- Prépare-toi, perverse ignominie, à rejoindre les enfers qui t'ont vu naître !"
Son crucifix commença à briller et à s'auréoler de lumière dorée. Gwenyr abattit violemment la chaîne sur l'enfant, toujours désemparée. Le chat, à ses côtés, était tous poils hérissés et feulait tel un diable. La chaîne propulsa violemment la fillette terrifiée à terre avant de s'abattre une nouvelle fois sur elle avec plus de force encore. L'instinct de survie de l'enfant l'avait incité à mettre ses bras rachitiques en protection avant que le deuxième coup ne l'achève ; aussi, juste avant que le coup ne l'atteigne, ses bras prirent une couleur sang. La chaîne se brisa net sur ces derniers, qui reprirent une couleur normale. Le chat miaulait, crachait et montrait les dents tandis que la fillette poussait un cri de douleur en se relevant. Gwenyr, n'en croyant pas ses yeux, eut un moment d'hésitation. L'enfant en profita pour se jeter sur lui et agripper son bras gauche. Avec une force irréelle et dans une série de craquements déchirants, elle lui retourna la main, lui brisa le poignet, puis le radius, le coude et l'humérus, faisant ressortir les os et gicler des gerbes de sang qui se répandirent sur le sol et teintèrent les flaques d'eau de pourpre. Hurlant de douleur, Gwenyr parvint à saisir la fillette de son bras valide et à lui asséner un violent coup de crucifix à la tête. Manifestement, elle n'a pas encore le contrôle entier de ses pouvoirs, sinon elle aurait pris sa forme originelle depuis longtemps. La blessure qu'il venait d'infliger à la jeune goule se résorba alors sous les yeux du prêtre. Cette dernière, qui ne comprenait toujours pas pourquoi le prêtre l'avait ainsi attaquée, poussa un cri de désespoir. Ses dents poussèrent d'au moins cinq centimètres et devinrent tranchantes comme des rasoirs tandis que sa mâchoire se déchirait en s'agrandissant. Gweyr n'avait encore affronté tel adversaire ; une si jeune goule, aussi puissante ! Il n'en revenait pas. Poussé par l'adrénaline et par sa foi, il en avait oublié la douleur. Il récita une incantation et son crucifix se mit à briller de plus belle ; il le tendit vers la fillette, du bout de son bras :
"- Par le Divin, tu brûleras, démon !"
Une lumière éclatante et chargée d'énergie magique se répandit à une vitesse incroyable et se transforma en un éblouissant brasier qui explosa au visage de la créature, brûlant sa peau à vif. Elle poussa un cri de douleur, complètement éblouie par cette attaque, ne possédant plus aucun repère sinon son odorat et son ouïe. Comme les plaies commençaient déjà à se résorber, Gwenyr jugea bon d'asséner rapidement un coup fatal à la créature. Il devait faire vite, car les cris avaient alertés quelques passants qui commençaient à approcher. Il tendit à nouveau son crucifix en avant et la même lumière éblouissante de magie concentrée en émana pour filer droit sur le visage de la goule désemparée.
"- Meurs, engeance des ténèbres !"
A peine eut-il le temps de finir sa phrase qu'il était déjà trop tard. La goule paniquée, se fiant à son ouïe et sa vue partiellement retrouvée, avait foncé droit dans l'explosion de lumière et bondit au travers, ignorant sa douleur afin de porter un coup fatal au prêtre finlandais. La gueule grande ouverte, ses crocs se plantèrent profondément dans la gorge du prêtre. Puis, refermant sa puissante mâchoire, elle déchira la peau et sectionna la carotide, laissant retomber lourdement le corps de Gweyr, encore animé de spasmes, sur le sol trempé. Tandis que le sang continuait de s'écouler par litres depuis le cou sectionné du prêtre, le visage de la goule reprit progressivement forme humaine. La fillette, paniquée, cherchait désespérément son chat des yeux, en vain. La deuxième explosion magique l'avait rendue aveugle. Ses yeux auparavant violets et or étaient devenus pâles et voilés ; du sang s'en écoulait et ils la faisaient horriblement souffrir ; sa vue n'était plus qu'obscurité et ténèbres. Elle tendit l'oreille et distingua le bruit d'une foule s'approchant. Le chat miaula et elle arriva à le prendre dans ses bras avant de s'élancer hors du renfoncement maintenant écarlate. Elle bouscula une personne, puis une deuxième, puis une autre ; elle trébucha et se retrouva genou à terre. Un long sifflet suivi du bruit d'un énorme mécanisme de ferraille se firent entendre. Puis le cri d'une femme, provenant du lieu de son affrontement avec le prêtre. La fillette se releva en hâte et se précipita vers le train en partance. Elle parvint à sauter dans ce qui semblait être un wagon de marchandises, le chat toujours dans ses bras, et resta étendue là, sanglotant à grands flots, tandis que le brouhaha de la station s'éloignait progressivement.
___________________ Combien de temps s'était passé depuis qu'elle avait sauté dans ce train ? Des jours ? Des semaines ? Elle n'en avait aucune idée. Parvenus à un terminus, un homme les avait découverts et jetés hors de la gare dès leur arrivée, elle et son piteux chat de gouttière. Assise les bras autour des genoux, frigorifiée, elle écoutait attentivement les bruit de pas des nombreux promeneurs qui passaient devant elle sans jamais s'arrêter. Ses yeux avaient arrêté de saigner et de lui faire mal, mais son combat contre le prêtre l'avait laissée aveugle et meurtrie. Le chat, blotti contre elle, tremblait comme une feuille. En se concentrant, la fillette entendit des cliquetis semblables à des clochettes ; d'abord lointains et irréguliers, ils s'approchèrent à bon rythme jusqu'à s'arrêter exactement en face d'elle. "- Qu'est-ce que tu fais là, ma belle ?", lança une voix d'homme, "T'es au courant qu'on est en hiver ?". La voix était grave, mais à la fois douce et agréable. La fillette, méfiante, rétorqua : "- Je sais. Il fait froid." Le jeune homme, plutôt grand, devait avoir un peu plus de la vingtaine. Deux grelots étaient attachés à chacune de ses bottes en cuir. Il était vêtu d'une veste et d'un bonnet en laine noire. Ses cheveux, châtains, étaient composés d'une multitude de tresses, toutes de tailles différentes, maintenues par un bandana et auxquelles étaient accrochés divers bijoux. Il avait une barbe négligée qui plongeait sous son menton et remontait le long de ses joues. Le peu de parties visibles de son corps étaient recouvertes de tatouages, et derrière son nez, droit et élégant, pétillaient deux yeux gris-bleus emplis de malice. Il s'approcha de la fillette grelottante : "- Je peux t'aider si tu... - Si vous m'approchez, je vous tue." L'inconnu eût une mine étonnée, fronça les sourcils et se gratta l'arrière de la tête d'un air pensif. Ignorant la menace, il se rapprocha et se mit à croupis en face de la fillette. Il ne s'aperçut qu'à ce moment de sa cécité. "- Je m'appelle Khan.", lui dit-il d'un ton patient et amical. "C'est quoi ton nom ma belle ?" La fillette hésita. Elle fronça les sourcils, se demandant si le jeune homme était digne de confiance ou non. Il avait l'air gentil. Alors qu'elle était en plein débat intérieur, Khan ajouta : "- Raconte-moi ce qui t'es arrivé." Il était à présent en tailleur, les mains sur les genoux, attentif à tout ce que pourrait dire la petite fille. Il y avait quelque chose dans cet homme qui paraissait si spontané, si naturel... Presque candide. Il était la première personne à s'intéresser à elle depuis des années. La fillette n'avait aucun souvenir de son enfance ; d'autant qu'elle se souvienne, elle avait toujours vécu dans la rue sans jamais personne pour l'aimer ou lui parler. Son père, fervent croyant, avait brûlé sa mère vivante lorsqu'il avait découvert sa vraie nature et avait abandonné sa fille près d'un lac avant de se pendre. Depuis, c'était seulement grâce à sa vraie nature que la fillette avait survécu. Elle chercha un moment puis pensa à un nom finlandais. Silja. Aveugle. Ce n'était pas ce qu'il y avait de plus inventif, mais c'est tout ce qu'elle avait pu trouver. "- Vous pouvez m'appeler Silja.", finit-elle par répondre d'une voix timide. Khan sourit. "- C'est très joli. Et ton chat ? "- Je... Je ne sais pas.", avoua-t-elle avec déception. Khan rit. "- Eh bien, il faudra lui trouver un nom !", lâcha-t-il tandis qu'il se relevait. "Ça te dirait de venir avec moi ? J'ai un petit appartement mais plus de place qu'il ne m'en faut. Un peu de compagnie ne me ferait pas de mal. Et puis, c'est toujours mieux que de rester assise dans la neige, qu'est-ce que t'en dis ?" Silja resta muette un moment, stupéfaite et perplexe. Puis, instinctivement, elle se redressa. Il y avait quelque chose en cet homme qui dissipait tous ses doutes, toutes ses peurs, toutes ses appréhensions. Une aura de bienveillance entourait Khan, et pour le meilleur et pour le pire, la fillette ressentait au plus profond d'elle le besoin de le suivre. Peu importe ce qui arriverait maintenant, elle était sûre d'une chose : leurs destins étaient intimement liés. Elle se leva et hocha la tête. "- Bien !, lança Khan avec une mine enjouée, "Tiens, met ça", l'encouragea-t-il en sortant un bonnet de laine de sa poche et en l'enfilant sur la chevelure violette de la fillette. Il enleva aussi sa veste et lui déposa sur les épaules. "Voilà, c'est mieux !". Khan souriait tellement que Silja pouvait l'entendre. Elle sourit à son tour et parvint à attraper la main du jeune homme. "- Allez, viens !", intima-t-elle au chat, qui ne se fit pas prier et grimpa immédiatement sur ses épaules. Khan regarda la paire avec bienveillance et les trois compagnons se mirent en route, alors que la neige finissait de recouvrir les rues pavées de Paris. Sous le masque « Qui » n’est autre que la forme qui résulte de la fonction de « qu’est-ce-que », et ce que je suis c’est un homme sous un masque. Surnom(s) : Ben ou Benny, pour les intimes! Âge : 21 printemps Expérience en RP : Nulle si l'on exclue les deux ou trois one shot de fanfictions que j'ai écrites. Avis/Suggestions/Questions concernant le forum : Ne changez rien! Comment avez vous connu le forum ? Reilly a piqué ma curiosité et m'a laissé regarder discrètement par la fenêtre pour voir de quoi ça avait l'air à l'intérieur. Avez vous lu le règlement ? {Croqué par un loup}
Dernière édition par Silja Thatch le Lun 6 Juil - 14:32, édité 3 fois |
| | | Aldrick Voelsungen
Man & Wolf : I'm armed Messages : 2050 Date d'inscription : 02/06/2012 Age : 36 Localisation : Pas si loin de vous...
| Sujet: Re: Silja Thatch - Jeune goule kawaii et tueuse de poivrons Mar 23 Juin - 23:25 | |
| Bienvenue au Lost !
On l'a attendu quelque peu mais le résultat est là, c'est une fiche sympathique que voilà.
Peu de fautes, un petit "à" d'oublié ici : "[...]malgré la fatigue qui commençait nettement la gagner." Une tournure un peu étonnante là : "[...]c'est d'ailleurs pour cette raison que Khan avait emmené sa petite protégée rencontrer Ewen, le responsable des pompes funèbres dans lequel Tala travaillait" > Avec lequel, plutôt, non ? Je crois qu'il manque un "aux" ici : "[...]jeta un vif coup d’œil alentours".
Pas de quoi fouetter une framboise ? ...Un chat. En somme.
Pour le physique, j'ai trouvé très sympathique de découvrir la demoiselle de la sorte, par ce jeu de cache cache qui amenait à la contempler progressivement. Le tout en peignant la foule parisienne et le personnage de Khan avec humour. C'était bien trouvé ! Surtout compte tenu de la complicité des deux protagonistes. Je déplore tout de même quelques répétitions et une insistance si prononcée sur la masse capillaire de la belle.
Pour le moral, le parallèle entre Tala et Silja est bien géré, d'autant qu'effectivement avec ces deux là les premiers temps n'ont pas dû être évident. Le passage sur l'addiction de Silja est vraiment un régal, c'est judicieusement présenter et la chute est agréable. La mise en scène d'un autre pnj sociable, contribue à souligner le côté attachant de Silja malgré ses défauts, c'est un peu dommage de ne pas avoir plus mis l'accent sur ses sens plus aiguisés que d'autres mais hormis les fautes citées plus haut il n'y a rien à modifier.
L'histoire à présent, globalement bien tournée, et bien qu'on ait peu d’éléments sur les personnages principaux, l'ambiance campe vite un univers singulier dans lequel on s'invite volontiers en spectateur. C'était un peu comme de regarder un film, et il faut dire qu'on se laisse vite entrainer, tout comme la demoiselle vers ce destin sombre qui est le sien. Bien décrit et plutôt imagé, on est plongé au cœur de l'action et du combat. Si on est absorbé par la scène grâce aux détails, c'est à mon sens, décrit avec trop de globules rouges, sans que cela apporte un réel plus à l'histoire. C'est mon seul vrai regret, car si je conçois bien volontiers que le genre plaise, je trouve que là, il est superflu, et que ça rend le récit moins attractif. Néanmoins inutile de le changer car l'histoire reste fluide et ceux qui s'y sont déjà essayés, savent que ce n'est pas toujours évident lors des passages de bagarre. Rien que pour ça je salue l'exercice et te tire mon chapeau. Sa rencontre ensuite avec Khan m'a fait sourire car on retrouve dans son physique beaucoup du vestimentaire qui ira plus tard à la belle, bottes comprises si j'ai bien suivi et cela même si ses sens sont troublés. L'aura dégagée par le pirate m'a étonnée tant elle parait naturellement en désaccord avec sa profession mais je ne doute pas que tu sauras développer en rp quelques points sur le sujet.
Une belle fiche en somme, avec une plume claire et fluide. J'espère que la petite goule aura bien des occasions en rp dans le futur de pallier à sa méfiance de la gente masculine. D'ici là je te souhaite encore la bienvenue au Lost ! _________________ - Loup y es-tu ? :
Dernière édition par Aldrick Voelsungen le Mer 24 Juin - 16:29, édité 1 fois |
| | | Edward White l Dans l'ombre du loup l BIG BOSS lMessages : 2449 Date d'inscription : 21/12/2010
| Sujet: Re: Silja Thatch - Jeune goule kawaii et tueuse de poivrons Mar 23 Juin - 23:27 | |
| Hellow /o/ Encore bienvenue à toi, même si on te croise depuis un petit moment maintenant x) Je m'en vais m'occuper de ta fiche, pardon à l'avance si c'est un peu long, c'est un mauvais pli qu'on a pris. Donc, tout d'abord, je m'attaque aux descriptions. Elles sont toutes les deux menées d'une plume de maître à la fluidité forte agréable ! Bravo à toi /o/ J'ai beaucoup aimé les deux scènes que tu décris. Elles ont toutes les deux des petites touches de bonne humeur contagieuse qui permettent de rapidement s'attacher à la petite goule. Tu lui donnes les goûts simples d'une enfant et un caractère un brin taciturne d'une ado en devenir, tout en réussissant à en faire un personnage qu'on a envie de connaître. Le physique est également bien détaillé et ajoute à cette sensation d'être plutôt face à un ange qu'à un diable. Le mot « patience » associé à Tala m'a bien fait rire, mais cette relation me semble encline à une très belle évolution qu'il me tardera de voir dans vos RPs /o/ L'histoire maintenant ! Toujours la même plume, fluide, efficace. Le texte est rythmé et les dialogues le rendent plus vivant. On arrive sans mal à imaginer les scènes décrites (même si certains détails « sanguins » auraient peut-être pu nous être épargnés à mon avis XD), avec deux passages majeurs de la vie de Silja, l'un positif et l'autre beaucoup moins. Je te félicite pour avoir imaginé un véritable affrontement « prêtre versus malin ». Ça n'arrive pas souvent, mais je trouve qu'il est très réussi avec un aperçu ô combien précis de la violence qu'un tel combat peu engendré. D'ailleurs, je n'ai jamais regardé la série Tokyo Ghoul en détail, mais les capacités de Silja m'y ont fait beaucoup penser. Tu t'en es inspirée où je me plante complètement ? x) Je suis beaucoup moins fan de la manière expéditive dont tu as traité la famille. Je trouve ça un peu… Facile disons et manquant peut-être de logique. Le papa fou, brûle vivante la maman et abandonne la fille ? Pourquoi il ne la tue pas aussi ? C'est louche… Enfin, j'ai eu le sentiment que tu avais souhaité t'en débarrasser au plus vite, ce qui est un peu dommage selon moi o/ La rencontre avec Khan est forte sympathique. Le personnage est bien géré et j'ai été content de le retrouver avec son apparition dans la description morale. Il a un gros côté pirate des caraïbes, ce qui fait plutôt décalé pour l'époque (la piraterie se meurt à la fin du XIXe), mais comme il est plutôt jovial ça lui confère un caractère d'original qui passe assez bien finalement /o/ J'ai noté aussi la transformation magique de son bandana en bonnet… Mais ça c'est juste pour t'embêter ! Mais l'histoire reste crédible, elle est bien menée et se lit avec plaisir. En plus, tu as réussi à y intégrer tous les éléments indiqués dans les races sans problème de cohérence, alors pour ça bravo ! Concernant les fautes, j'en ai trouve quelques-unes, mais rien de bien méchant, surtout des « s » et quelques erreurs d'inattention principalement dans l'histoire. Je te mets le passage où j'en ai le plus trouvé : - Silja a écrit:
- […]Il avait une barbe négligée qui plongeait sour son menton et remontait le long de ses joues. Le peu de parties visibles de son corps étaient recouvertes de tattouages, et derrière son nez, droit et élégant, pétillaient deux yeux gris-bleus emplis de malice.[…]
Et voilà, c'est tout bon ! Je t'annonce donc que tu es VALIDÉE !! Je vais donc t'ajouter au groupe des civils, et je te laisse suivre les indications suivantes pour terminer ta validation en te souhaitant un bon début de RP parmi nous ! N'hésite pas si tu as des questions o/ Bienvenue au Lost Paradise Il faut maintenant... ♤ Faire ta demande de rang ici. ♧ Pour les relations, c'est par là. ♢ Pour une demande de RP c'est ici. ♢ Pour créer ou utiliser des PNJs c'est là.
Et bon RP parmi nous ! |
| | | Narcisse Williams
Dragon on the wire Messages : 207 Date d'inscription : 03/08/2013
| Sujet: Re: Silja Thatch - Jeune goule kawaii et tueuse de poivrons Mer 24 Juin - 13:36 | |
| Je te resouhaite la bienvenue ici, et juste WOAH Tu écris super bien, tout est fluide et doux... J'adore *.* _________________ I speak in #cc66ff |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Silja Thatch - Jeune goule kawaii et tueuse de poivrons Mer 24 Juin - 17:02 | |
| Wwiiiiiiiiiiiiiiiiiii!!! \o/ <3 Alors, alors, alors.. déjà je suis trop content mais ça on verra plus tard! :3 J'ai tout lu scrupuleusement (ça fait trop plaisir d'avoir des critiques ultra-constructives sur des textes que j'ai adoré écrire!) et je vais répondre sur quelques points histoire de vous éclairer du mieux que je peux ^^ - Aldy a écrit:
- Je déplore tout de même quelques répétitions et une insistance si prononcée sur la masse capillaire de la belle.
Je voulais vraiment insister dessus étant donnée que c'est l'élément que la plupart des personnes remarquent immédiatement, avant même de se soucier de la personne ; mais j'avoue que je me suis peut être un peu laissé emporté :3 - Aldy a écrit:
- La mise en scène d'un autre pnj sociable, contribue à souligner le côté attachant de Silja malgré ses défauts, c'est un peu dommage de ne pas avoir plus mis l'accent sur ses sens plus aiguisés que d'autres mais hormis les fautes citées plus haut il n'y a rien à modifier.
Pour le pnj, je suppose que tu parles de Duncan ? Si j'ai votre accord ce sera avec plaisir que je l'ajouterais à la liste des pnj, c'est un personnage simple mais qui me plaît beaucoup =) Pour ce qui est des sens plus aiguisés, c'est un point que je voulais absolument développer : l'évolution et l'apprentissage de la cécité de Silja. J'ai juste complètement séché sur la manière de l'incorporer au récit sans qu'il en devienne trop lourd.. En tout cas ça me tient à coeur donc je développerai peut être ce point dans un futur RP. Wait and see! - Aldy a écrit:
- Si on est absorbé par la scène grâce aux détails, c'est à mon sens, décrit avec trop de globules rouges, sans que cela apporte un réel plus à l'histoire. C'est mon seul vrai regret, car si je conçois bien volontiers que le genre plaise, je trouve que là, il est superflu, et que ça rend le récit moins attractif. Néanmoins inutile de le changer car l'histoire reste fluide et ceux qui s'y sont déjà essayés, savent que ce n'est pas toujours évident lors des passages de bagarre. Rien que pour ça je salue l'exercice.
Pour la scène du prêtre, je voulais trancher au maximum avec l'image de la frêle et inoffensive gamine de huit ans qui mendie sous la pluie. Et puis, faut dire que je suis plutôt fan de ce genre d'escarmouches sanglantes ^^ Je conçois que ça ne plaise pas à tout le monde et je suis content que tu me le dise, c'est vrai que j'y ai pas été de main morte.. x) C'est sympa de ta part de saluer la "prestation", c'est vrai qu'au début j'avais vraiment du mal avec les scènes de baston mais je suis plutôt fier de celle-ci! =) - Aldy a écrit:
- L'aura dégagée par le pirate m'a étonnée tant elle parait naturellement en désaccord avec sa profession mais je ne doute pas que tu sauras développer en rp quelques points sur le sujet.
Your questions shall be answered.. soon enough.. :3 *suspense* - Aldy a écrit:
- Une belle fiche en somme, avec une plume claire et fluide. J'espère que la petite goule aura bien des occasions en rp dans le futur de pallier à sa méfiance de la gente masculine. D'ici là je te souhaite encore la bienvenue au Lost !
Il en dépendra de vos efforts! :p Silja est méfiante mais aussi très intelligente pour son âge : elle finira par se rendre compte de votre acharnement si vous ne la brusquez pas Et merci ! Je suis trop content d'avoir rejoint l'aventure ! - Ed a écrit:
- On arrive sans mal à imaginer les scènes décrites (même si certains détails « sanguins » auraient peut-être pu nous être épargnés à mon avis XD)
Ce qui ramène mon compteur de loups-garous hématophobes à deux! Intéressant.. :3 - Ed a écrit:
- D'ailleurs, je n'ai jamais regardé la série Tokyo Ghoul en détail, mais les capacités de Silja m'y ont fait beaucoup penser. Tu t'en es inspirée où je me plante complètement ? x)
Nnah, tu as vu juste ! Je me suis surtout inspiré de la couleur de la peau qui change pour parer le coup de chaîne - Ed a écrit:
- Je suis beaucoup moins fan de la manière expéditive dont tu as traité la famille. Je trouve ça un peu… Facile disons et manquant peut-être de logique. Le papa fou, brûle vivante la maman et abandonne la fille ? Pourquoi il ne la tue pas aussi ? C'est louche… Enfin, j'ai eu le sentiment que tu avais souhaité t'en débarrasser au plus vite, ce qui est un peu dommage selon moi o/
J'ai rajouté ce passage au dernier moment, en réalité. J'ai élaboré le background de Silja il y a longtemps et je voulais introduire la scène du bûcher de sa maman etc mais pour le coup je me suis dit que c'était extrêmement dark et à l'écriture presque malsain. J'ai voulu l'insérer ici pour expliquer rapidement comment elle s'était retrouvée dans la rue mais au final c'est un peu maladroit, je te l'accorde. Son père restant un père, il n'arrive simplement pas à aller jusqu'au bout de ses convictions et à la tuer et préfère la solution de lâcheté. M'enfin, j'aurais pu effacer cette partie et l'amener plus tard en RP, c'est vrai.. Je voulais vous donner les grandes clés de l'histoire de Silja, vu que Silja elle-même ne peut se souvenir de cette époque (elle n'avait que trois ans quand ça s'est passé). - Ed a écrit:
- Il a un gros côté pirate des caraïbes, ce qui fait plutôt décalé pour l'époque (la piraterie se meurt à la fin du XIXe), mais comme il est plutôt jovial ça lui confère un caractère d'original qui passe assez bien finalement /o/ J'ai noté aussi la transformation magique de son bandana en bonnet… Mais ça c'est juste pour t'embêter !
Yep', niveau piraterie je me suis renseigné :p Vous aurez plus de détails sur le passé pirate de Khan quand il se décidera à sortir de l'ombre, mais pour le moment : patience. :3 Merci de l'avoir relevé, j'étais moi-même passé à côté de la transformation! xD - Ed a écrit:
Et voilà, c'est tout bon ! Je t'annonce donc que tu es VALIDÉE !! YYAAAAAAAAAYYY !!! \o/ *rougis et court se cacher dans un coin pour manger nerveusement un poivron* p.s : Et merci à toi aussi Narcisse, content que tu ais apprécié la lecture ! =) p.p.s : Les fautes que vous avez relevées ont été corrigées ! |
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Invité
| Sujet: Re: Silja Thatch - Jeune goule kawaii et tueuse de poivrons Mer 24 Juin - 21:07 | |
| Hoy ! Alors le voila le fameux frèrot, et j'avoue que l'attente et à la hauteur des espérances ( Z'ecrivez bien dans cette famille, c'est chouette.) Bref, je suis bien contente d'avoir poussé Reilly dans ce forum et qu'elle t'ai emmenée avec elle :robin: Du coup, félicitations pour ta super fiche, et ton personnage plus qu'attachant. Et j'espère que tu vas bien t'amuser ici ahaha ! Great work duuuude c: |
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| Sujet: Re: Silja Thatch - Jeune goule kawaii et tueuse de poivrons | |
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| | | | Silja Thatch - Jeune goule kawaii et tueuse de poivrons | |
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